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Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 121 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Marco Bellocchio, Marx può aspettare (2021) par Aline Rambert, publié le 08/04/2024
Chronique cinéma du film de Marco Bellocchio ((Marx può aspettare)). Le film est sorti en 2021 et a obtenu le Nastro d'Argento 2022.
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Marco Risi, Il muro di gomma (1991) par Maurizia Morini, publié le 05/03/2024
Presentazione del film Il muro di gomma di Marco Risi (1991), in occasione del Cineforum dell'Istituto Italiano di Cultura di Lione del 20 marzo 2024.
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Paolo Virzì, La Pazza Gioia (2016) par Aline Rambert, publié le 08/02/2024
Chronique cinéma du film La Pazza Gioia de Paolo Virzì, avec Valeria Bruni Tedeschi et Micaela Ramazzotti.
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L'art de dire la ville : Barcelone fait son cinéma par Laura Grifol-Isely, publié le 14/09/2022
L’espace, et plus concrètement, l’espace urbain, n’est pas seulement le cadre dans lequel se déroule l’action d’un film. La ville de Barcelone constitue un exemple de l’intérêt qu’elle suscite chez les cinéastes au point de se voir adjuger le rôle de protagoniste dans de nombreux films. Cadre et personnage, agie et agissante, elle est le résultat des processus de construction qui ont contribué à façonner ses images, à la façonner – de manière incomplète et fragmentaire, certes – comme speculum d’un/de plusieurs imaginaire(s) urbain(s). Le cinéma nous propose des lectures de l’architexte complexe qui la (re)configure incessamment, alliant transformations et permanences.
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Images du politique et politique de la critique : le cas de la réception médiatique de Loro de Paolo Sorrentino, en France et aux États-Unis par Léonie Soula, publié le 09/06/2022
Comment des thématiques liées à des environnements politiques spécifiques peuvent-elles trouver des échos dans des contextes étrangers ? Le "cas Berlusconi" renvoie-t-il à une situation d’exception italienne ou peut-on l’inscrire dans une réflexion plus globale sur les déviances politico-médiatiques ? En outre, la mise en scène de ces "déviances" au cinéma n'ouvre-t-elle pas la voie (et la voix) à une mise en perspective internationale ? Dans une dynamique pluridisciplinaire mêlant sociologie des médias et de la réception, sciences politiques et sciences de la communication, cet article se donne pour objectif de proposer une analyse des différentes "situations d’énonciation" dans lesquelles s’inscrivent les critiques parues sur Loro, en France et aux États-Unis.
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Images du politique et politique de la critique : le cas de la réception médiatique de Loro de Paolo Sorrentino, en France et aux États-Unis par Léonie Soula, publié le 09/06/2022
Comment des thématiques liées à des environnements politiques spécifiques peuvent-elles trouver des échos dans des contextes étrangers ? Le "cas Berlusconi" renvoie-t-il à une situation d’exception italienne ou peut-on l’inscrire dans une réflexion plus globale sur les déviances politico-médiatiques ? En outre, la mise en scène de ces "déviances" au cinéma n'ouvre-t-elle pas la voie (et la voix) à une mise en perspective internationale ? Dans une dynamique pluridisciplinaire mêlant sociologie des médias et de la réception, sciences politiques et sciences de la communication, cet article se donne pour objectif de proposer une analyse des différentes "situations d’énonciation" dans lesquelles s’inscrivent les critiques parues sur Loro, en France et aux États-Unis.
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Paolo Sorrentino, Loro (2018) par Léonie Soula, publié le 31/03/2022
Chronique Cinéma du film Loro, le biopic sur Silvio Berlusconi réalisé par Paolo Sorrentino en 2018, avec Toni Servillo et Riccardo Scamarcio.
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The American Wilderness: an Ambivalent Image of Self-regeneration and Psychological Disintegration. From Dead Man (1995) to Into the Wild (2007). par Martin Berny, publié le 03/06/2021
This presentation deals with the wilderness motif in contemporary American literature and American cinema. Going back to the origins of this ambivalent image, it aims at explaining the underlying ideology that actively contributes to the endless process of mythogenesis of the American nation. On the individual level, it is through a journey of self-reinvention or reconstruction of the self that the wilderness appears as either a path to a metaphorical rebirth or as a dangerous place where one has to face the perils of psychological disintegration. Focusing on historical notions and topics such as Turner’s Frontier thesis, the Transcendentalist movement, or the representation of Native Americans in popular culture, this article deals with the limits of the American dream of self-transcendence. It explores works such as Jim Jarmusch’s Dead Man (1995) and both Jon Krakauer’s non-fiction bestseller Into the Wild (1996) and its film adaptation directed by Sean Penn (2007).
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Il rapporto tra letteratura e cinema oggi. Riflessioni sull’intermedialità delle scritture di Giancarlo De Cataldo e Roberto Saviano par Ketty Zanforlini, publié le 01/03/2021
Vous êtes ici : Accueil / Italien / Littérature / Période contemporaine / Il rapporto tra letteratura e cinema oggi. Riflessioni sull’intermedialità delle scritture di Giancarlo De Cataldo e Roberto Saviano Voir Modifier Partage État : Publié ▼ Actions ▼ Il rapporto tra letteratura e cinema oggi. Riflessioni sull’intermedialità delle scritture di Giancarlo De Cataldo e Roberto Saviano Par Alison Carton-Kozak Dernière modification 05/03/2021 14:30 Historique Par Ketty Zanforlini : Professeure agrégée d’italien, doctorante - Université Sorbonne Nouvelle Publié par Alison Carton-Kozak le 01/03/2021 Se la letteratura oggi sembra essere stata soppiantata dalle produzioni cinematografiche, il cinema italiano è stato, negli ultimi dieci anni, decisamente rilanciato non da due cineasti ma da due scrittori, Giancarlo De Cataldo e Roberto Saviano. Come la loro scrittura si adatta alle modalità narrative cinematografiche? Come leggere la loro produzione non solo come una serie di prodotti derivati interscambiabili? La cultura visuale, l’intermedialità e la transmedialità saranno concetti utili da interrogare per analizzare le loro opere letterarie e per, a partire da queste, misurarne la distanza dalle loro trasposizioni filmiche. Questo saggio è la versione redatta di una relazione orale tenuta durante la giornata "Rapporto tra letteratura e cinema" organizzata all’Istituto Italiano di Cultura di Parigi il 9 aprile 2018.
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Une lecture des proses frioulanes de Pier Paolo Pasolini par Sara De Benedictis, publié le 28/01/2021
Cet article propose une lecture des proses frioulanes à caractère autobiographique de Pier Paolo Pasolini sous le prisme de la douleur entendue comme catégorie anthropologique. Si l’auteur-cinéaste met en scène ses pensées les plus intimes et les tourments de sa conscience en proie à des désirs considérés, du moins pour l’époque, "hors norme", il transfigure sa souffrance et crée des fragments romanesques où la douleur se mêle à la joy, la souffrance à l’extase.
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French Toast, Fatherhood and Fallibility in Kramer vs Kramer (1979) par Elsa Benamouzig, publié le 30/12/2020
[Fiche] In 1979, Robert Benton’s film Kramer vs Kramer set a new path for family dramas in Hollywood. The acclaimed movie follows the journey of Ted Kramer from absent to great father as a single dad, including a portrayal of his failures and vulnerabilities. His divorce and unusual position as the main care-taker of his child changed the perception of father’s roles not only in the movies, but also in American households.
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Giancarlo de Cataldo, Io sono il castigo (2020) par Sarah Vandamme, publié le 02/12/2020
Fiche de lecture du roman Io sono il castigo de Giancarlo de Cataldo, publié par Einaudi en 2020.
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Dossier sur Pinocchio de Matteo Garrone (2020) par Serena Mercuri, publié le 27/05/2020
Sorti en décembre 2019 en Italie et en mai 2020 en France, Pinocchio de Matteo Garrone est une adaptation de l'oeuvre de Carlo Collodi Le avventure di Pinocchio. Storia di un burattino. La Clé des langues propose une chronique ciné du film ainsi qu'un dossier répertoriant les principales ressources pour travailler sur Pinocchio en classe.
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Masterclass de Gael García Bernal par Gael García Bernal, Didier Allouch, publié le 12/05/2020
Dans le cadre du Festival Lumière, Gael García Bernal, acteur, réalisateur et producteur mexicain qui a reçu de nombreux prix prestigieux, a donné une masterclass à la Comédie Odéon le 18 octobre 2019.
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Rome, ville ouverte ? Errance urbaine et condition féminine dans le cinéma d’Antonio Pietrangeli par Esther Hallé-Saito, publié le 23/01/2020
Antonio Pietrangeli (1919-1968), critique engagé dans le combat réaliste tout au long des années 1940, puis réalisateur à partir de 1953, a proposé une filmographie caractérisée par un regard particulièrement inquiet porté sur la condition féminine dans l’Italie d’après-guerre. Rome, où se situe la majorité de ses films, est le lieu privilégié de ce que nous pourrions qualifier de réalisme moral : le rapport des personnages féminins à l’espace romain dessine une phénoménologie sceptique d’après laquelle le réel, devenu objet de doute, est placé sous le signe de la perte et de l’inachèvement.
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Lina Wertmüller, Mimì metallurgico ferito nell'onore (1972) par Margot Rossi, publié le 14/11/2019
Dans le cadre de la rétrospective consacrée à Lina Wertmüller lors du Festival Lumière 2019, Margot Rossi a présenté le film Mimì metallurgico ferito nell'onore (1972) au cinéma Opéra de Lyon le jeudi 17 octobre 2019. Ce texte est une retranscription de sa présentation, qui a été par endroits modifiée pour l'adapter au format écrit.
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Masterclass de Javier Bardem par Javier Bardem, Carlos Gomez, publié le 10/05/2019
Dans le cadre du Festival Lumière, Javier Bardem, acteur espagnol récompensé de nombreuses fois par des prix prestigieux comme le Goya, l'Oscar ou encore le prix de l'interprétation masculine du Festival de Cannes, a donné une masterclass à la Comédie Odéon le 15 octobre 2018. La rencontre était animée par le journaliste et critique de cinéma Carlos Gomez.
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Matteo Garrone, Dogman (2018) par Elena Paroli, publié le 29/04/2019
Chronique Cinéma du film Dogman, réalisé par Matteo Garrone, sorti en 2018, avec Marcello Fonte, Gianluca Gobbi et Francesco Acquaroli.
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Some Like It Hot (1959), Billy Wilder par James Thierrée, Nathalie De Biasi, publié le 11/02/2019
James Thierrée est comédien, metteur en scène, acrobate, danseur et musicien, petit-fils de Charlie Chaplin à l’honneur en 2018 au festival à travers une exposition photographique. Il est venu présenter le film Certains l’aiment chaud de Billy Wilder le 17 octobre 2018 au Cinéma Gérard Philipe de Vénissieux dans le cadre du Festival Lumière et du cycle Nouvelles Restaurations, une programmation de films restaurés récemment pour une nouvelle sortie en salles [meilleure qualité que les restaurations pour une diffusion en DVD, nda]. Ce texte est une retranscription de sa présentation, qui a été par endroits modifiée pour l'adapter au format écrit.
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Alessio Cremonini, Sulla mia pelle (2018) par Elena Paroli, publié le 10/01/2019
Chronique Cinéma du film Sulla mia pelle, réalisé par Alessio Cremonini, sorti en 2018, avec Alessandro Borghi et Jasmine Trinca.
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Le cycle de la maladie des sentiments d'Antonioni : le jeu comme utopie moderne ? par Eva Chaussinand, publié le 26/09/2018
A travers cet article, Eva Chaussinand propose d’interroger le statut du jeu – essentiel et pourtant occulté par la critique – dans la trilogie de la « maladie des sentiments » d’Antonioni. Le jeu fait-il signe vers la possibilité de « faire monde » à nouveau, à travers l’espoir et la joie retrouvés, ou bien n’est-il que divertissement illusoire, au sens pascalien du terme, moment utopique et irréel constamment interrompu par la menace de désintégration et de mort qui pèse sur les films d’Antonioni ?
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Intervista a Pietro Bartolo par Rosanna Maggiore, publié le 29/03/2018
En lien avec notre dossier sur l'immigration, Rosanna Maggiore a rencontré Pietro Bartolo, médecin à Lampedusa, qui était à Lyon pour présenter la traduction française de son livre Lacrime di sale (Larmes de sel, traduit de l'italien par Marc Lesage, JC Lattès, 2017) et le film de Gianfranco Rosi, Fuocoammare (2016). Ces événements ont été organisés par l'Institut Culturel Italien, en collaboration avec la Mairie de Sainte-Foy-lès-Lyon, la Mairie du 7ème arrondissement et le cinéma Mourguet les 13 et 14 novembre 2017. L'interview a été modifiée par endroit pour être adaptée au format écrit.
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L'ordine delle cose, Andrea Segre (2017) par Rosanna Maggiore, Giovanni Gafà, publié le 15/03/2018
En lien avec notre dossier sur le thème de l'immigration, Giovanni Gafà et Rosanna Maggiore ont consacré une Chronique cinéma au film L'ordine delle cose réalisé en 2017 par Andrea Segre, dans lequel Corrado Rinaldi, un haut fonctionnaire du Ministère de l'Intérieur italien incarné par Paolo Pierobon, est chargé de gérer les flux migratoires de la Lybie vers l'Italie.
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Gianfranco Rosi, Fuocoammare (2016) par Giovanni Gafà, publié le 06/03/2018
En lien avec notre dossier sur le thème de l'immigration, Gianfranco Gafà propose une introduction au film-documentaire de Giovanni Rosi consacré aux migrants de Lampedusa.
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Pier Paolo Pasolini, La rage à l'oeuvre par Marie Fabre, publié le 09/02/2018
Ce texte est une transcription d'une présentation proposée par Marie Fabre à la Quinzaine du Cinéma Italien de Chambéry le 19 novembre 2016 à l'occasion de la projection du film La macchinazione de David Grieco, retraçant la vie de Pier Paolo Pasolini. Intellectuel éclectique et engagé, Pasolini a marqué profondément la culture italienne de l’après- guerre, et ce, jusqu’à sa mort survenue en 1975 dans des conditions mystérieuses.
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À la recherche du Pays de Nulle-Part. L’œuvre de Pier Paolo Pasolini au prisme de l’utopie par Daria Bardellotto, publié le 07/02/2018
Cet article se propose d’explorer les principaux tournants de l’œuvre littéraire et cinématographique de Pier Paolo Pasolini au prisme de l’utopie interprétée à la fois comme catégorie littéraire et historique. Cette approche permettra de cerner trois moments de son œuvre à travers lesquels le mythe d’un paradis perdu (subtopie) se transforme en quête utopique pour ensuite se retourner en dystopie.
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Chronique ciné : Io la conoscevo bene, Antonio Pietrangeli (1965) par Esther Hallé, publié le 05/02/2018
Esther Hallé propose une chronique cinéma consacrée au film le plus célèbre d'Antonio Pietrangeli, Io la conoscevo bene. Elle propose une lecture qui met en regard le dernier film du réalisateur romain avec le reste de sa production, notamment autour de la question de la représentation de la condition féminine.
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Antonio Pietrangeli, Adua e le compagne par Esther Hallé, publié le 25/01/2018
Adua e le compagne est un film d'Antonio Pietrangeli de 1960. Alors que la Loi Merlin impose la fermeture de toutes les maisons closes d’Italie, quatre prostituées tentent de s’établir à leur compte en ouvrant ce qui s’appparenterait à un simple restaurant. Mais pour mener à bien leur projet, elles doivent solliciter l’aide d’un ancien homme du milieu qui menace leur tentative d’émancipation…
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Alfonso Cuarón présente Le Labyrinthe de Pan (Guillermo del Toro - 2006) par Alfonso Cuarón, publié le 16/11/2017
Alfonso Cuarón est un cinéaste mexicain qui a réalisé plusieurs long-métrages récompensés aux Oscars et au Festival du Film de Venise. Le 15 octobre 2017 il est venu présenter Le Labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro au cinéma Comoedia à Lyon dans le cadre du Festival Lumière. La présentation s'est faite en anglais, la traduction française étant assurée par le journaliste Didier Allouche.
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Jean-Claude Raspiengeas présente "Le mystère Picasso" (Henri-Georges Clouzot - 1956) par Jean-Claude Raspiengeas, publié le 06/11/2017
Présentation du film d'Henri-Georges Clouzot consacré à Picasso lors du Festival Lumière 2017.
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Elephant* (Alan Clarke - 1989 / Gus Van Sant - 2003) par Lionel Gerin, publié le 15/06/2017
Au début des années 2000, on propose à Gus Van Sant, metteur en scène américain, de réaliser un long-métrage à partir de la tuerie de Columbine, alors le dernier "school shooting" qui a choqué l'Amérique.
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Lo Scambio, de Salvo Cuccia (2015) par Dario Marchiori, Susanna Longo, publié le 06/04/2017
A l'occasion des Rencontres autour du cinéma italien d'aujourd'hui, organisées par l'Université Lyon 3 en collaboration avec le cinéma Le Comoedia de Lyon et avec le soutien de l'Institut Culturel italien de Lyon, Susanna Longo et Dario Marchiori ont présenté le film Lo scambio (2015) de Salvo Cuccia en présence du réalisateur le 2 février 2017. La projection a été suivie d'un échange avec la salle que nous retranscrivons ici, modifié par endroits pour l'adapter au format écrit.
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Laura (Otto Preminger – 1944) par Lionel Gerin, publié le 15/03/2017
L'histoire, c'est celle de Pygmalion, revisitée par Hollywood, sous la direction d'Otto Preminger. Waldo Lydecker, chroniqueur aristocrate mondain, prend sous son aile une jeune publiciste, Laura. Il en fait sa "chose" et la conduit au succès. Elle rencontre Shelby, gigolo charmeur, et s'en éprend au point de vouloir l'épouser. Elle est assassinée. L'inspecteur Mark McPherson mène l'enquête. Film sur le pouvoir de la création et du désir, Laura marque une date dans l'histoire alors naissante du film noir, et lui donne une dimension autre.
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Ghost Dog: The Way of the Samourai / Ghost dog : la voie du samouraï (Jim Jarmusch – 1999) par Lionel Gerin, publié le 15/03/2017
Avec Ghost Dog, Jarmusch s'attaque à un autre genre, le film noir, pour lequel il revient paradoxalement à la couleur. Un tueur à gages, Forest Whitaker, adepte du code d'honneur des samouraïs de l'époque médiévale, vit simplement, connu seulement sous le nom de Ghost Dog. Il considère comme son maître un mafieux qui lui a autrefois sauvé la vie. À cause d'un témoin gênant, au cours de l'exécution d'un contrat, il devient lui-même la cible de la mafia. Film sur la transmission, sur la confrontation des anciens et des modernes, sur la conscience de l'histoire, cette œuvre ravira les cinéphiles et enchantera les autres.
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Il ragazzo invisibile - Gabriele Salvatores (2015) par Susanna Longo, publié le 05/03/2017
A l'occasion des Rencontres autour du cinéma italien d'aujourd'hui, organisées par l'Université Lyon 3 en collaboration avec le cinéma Le Comoedia de Lyon et avec le soutien de l'Institut Culturel italien de Lyon, Susanna Longo, MCF d'Etudes Italiennes, a présenté le 3 février 2017 le film Il ragazzo invisibile de Gabriele Salvatores (2015) à un public de collégiens. Nous retranscrivons ici son intervention, modifiée par endroits pour l'adapter au format écrit.
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Lea, de Marco Tullio Giordana (2016) par Susanna Longo, Marco Tullio Giordana, publié le 01/03/2017
A l'occasion des Rencontres autour du cinéma italien d'aujourd'hui, organisées par l'Université Lyon 3 en collaboration avec le cinéma Le Comoedia de Lyon et avec le soutien de l'Institut Culturel italien de Lyon, Susanna Longo, MCF d'Etudes Italiennes, a présenté le film Lea (2016) de Marco Tullio Giordana en présence du réalisateur le 1er février 2017. La projection a été suivie d'un échange avec la salle que nous retranscrivons ici, modifié par endroits pour l'adapter au format écrit. Marco Tullio Giordana y parle du rapport entre la mafia et la culture, de télévision italienne et de politique.
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Two for the Road / Voyage à deux (Stanley Donen - 1967) par Lionel Gerin, publié le 16/02/2017
Tout le monde connait le Stanley Donen de Singing in the Rain (Chantons sous la pluie, 1952), ou de On the Town (Un jour à New York, 1949), comédies musicales brillantes et hautement toniques, à revoir évidemment. On connaît moins le Stanley Donen de Charade (1963), et pas davantage celui de Two for the Road (Voyage à deux, 1967). Le film raconte une quinzaine d'années de la vie d'un couple, en l'occurence Albert Finney et Audrey Hepburn. Thème simple, banal même. Pourtant, il pose d'emblée le problème de la forme. Faut-il opter pour la linéarité et user de stratagèmes pour évoquer le passage du temps, ou bien recourir aux bons vieux flash-backs ?
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Festival Lumière 2016 : Masterclass de Walter Hill par Walter Hill, Yves Bongarçon, publié le 13/02/2017
Le 10 octobre 2016, à l'occasion du Festival Lumière, Walter Hill est venu donner une Masterclass à la Comédie Odéon à Lyon. L'entretien mené par Yves Bongarçon est l'occasion de revenir sur le parcours de ce géant du cinéma américain. Producteur, réalisateur et scénariste, il a notamment produit les trois premiers Aliens, et réalisé le film 48 heures, avec Nick Nolte et Eddie Murphy. Ce texte est une transcription de l'entretien entre Walter Hill et Yves Bongarçon. Il a été par endroits modifié pour l'adapter au format écrit. Un enregistrement audio est disponible sur la plateforme Souncloud.
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La ricotta (P. P. Pasolini) / Bellissima (L. Visconti) par Alessio Librizzi, publié le 09/02/2017
A l'occasion d'une projection organisée à l'ENS de Lyon le 31 janvier 2017 par Champs Libres, Alessio Librizzi a présenté au public les films La Ricotta de Pier Paolo Pasolini et Bellissima de Luchino Visconti. Nous vous proposons une version retranscrite de son intervention.
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12 Angry Men / Douze hommes en colère (Sidney Lumet - 1957) par Lionel Gerin, publié le 25/11/2016
En 1957 sort 12 Angry Men, premier film de Sidney Lumet, qui connait un succès commercial très modeste, mais remporte l'Ours d'or au festival de Berlin, le prix spécial à Locarno, est nommé aux Oscars, et voit Henri Fonda remporter le prix du meilleur acteur aux British Awards. Il s'agit d'un "film de procès", genre qui a donné de grands classiques, de The Paradine case (Le procès Paradine, 1947) d'Alfred Hitchcock, à Anatomy of a Murder (Autopsie d'un meurtre, 1959) d'Otto Preminger, en passant par Witness for the Prosecution (Témoin à charge, 1957) de Billy Wilder. Mais alors que tous ces films se concentrent sur les débats, le défilé des témoins et les plaidoiries, jusqu'au suspense du verdict, 12 Angry Men se déroule entièrement en salle de délibération. C'est donc un huis clos, pari de mise en scène intéressant.
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Little Fugitive / Le petit fugitif (Morris Engel, Ray Ashley and Ruth Orkin - 1953) par Lionel Gerin, publié le 25/11/2016
En regardant les anciens reportages de Life, les photos de Vivian Maier et de Saul Leiter, on se prend parfois à rêver. C'était comment New York, Brooklyn, dans les années 50 ? Pour le savoir, on peut rechercher les articles et les photos susmentionnés, relire quelques romans. On peut également voir Little Fugitive. En cette décennie où Hollywood dominait, Le petit fugitif, film de photographes, en partie autofinancé, avait toutes les chances de passer inaperçu, et de finir aux oubliettes. Heureusement pour nous, il n'en fut rien.
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Prima della rivoluzione, Bernardo Bertolucci par Lionel Gerin, publié le 14/11/2016
Bernardo Bertolucci, qui n'a alors que 22 ans, réalise son très autobiographique deuxième film, qui raconte les affres de Fabrizio, un jeune bourgeois, pris dans la contradiction de ses origines et de ses aspirations communistes, ainsi que dans une relation amoureuse, quasi incestueuse. Fabrice, Parme (car l'histoire s'y déroule), cela évoque des souvenirs stendahliens.
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Wild River / Le fleuve sauvage (Elia Kazan - 1960) par Lionel Gerin, publié le 10/11/2016
Une Amérique tiraillée entre deux temps, un monde qui laisse place à un autre, avec son cortège de peur de l'avenir et de l'inconnu, son repli sur soi, tout cela sonne éminemment actuel, en cette période d'élections. C'est, entre autres, de cela que parle Wild River. En 1933, dans l'Amérique du New Deal, l'ingénieur Chuck Glover (Montgomery Cliff) est chargé de convaincre quelques propriétaires d'une petite ville du Tennessee de vendre leurs terres au gouvernement, qui va construire un barrage censé réguler le cours meurtrier de la rivière Tennessee. Parmi les derniers à résister, Ella Garth (Jo Van Fleet), grand mère revêche, refuse et s'accroche à son bien.
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Io la conoscevo bene d'Antonio Pietrangeli au Festival Lumière 2016 par Aurélien Ferenczi, publié le 03/11/2016
A l'occasion du Festival Lumière 2016 de Lyon, Aurélien Ferenczi a présenté le 16 octobre à l'Institut Lumière le film Io la conoscevo bene (Je la connaissais bien pour la version française), d'Antonio Pietrangeli. Ce texte est une retranscription de cette présentation qui a été par endroits modifiée pour l'adapter au format écrit.
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Paolo Sorrentino présente sa nouvelle série The Young Pope par Paolo Sorrentino, Thierry Frémaux, publié le 24/10/2016
Le réalisateur Paolo Sorrentino était présent à Lyon le 15 octobre 2016 à l'Institut Lumière dans le cadre du Festival Lumière pour présenter sa nouvelle série The Young Pope qui sera diffusée en France à partir du 24 octobre 2016. Ce texte est une retranscription de l'échange entre Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes et directeur de l’Institut Lumière et le réalisateur Paolo Sorrentino. Elle a été par endroits modifiée pour l'adapter au format écrit.
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Jerry Schatzberg présente The Panic in Needle Park (Jerry Schatzberg - 1971) par Jerry Schatzberg, publié le 19/10/2016
Jerry Schatzberg est venu le 12 octobre 2016 à Lyon pour présenter son film The Panic in Needle Park dans le cadre du Festival Lumière. Écrit par Joan Didion et John Gregory Dunne (d’après le roman du même nom de James Mill), le film dépeint la descente aux enfers d'Helen, tombée amoureuse de Bobby, un jeune héroïnomane qui l'entraîne dans la dépendance au moment de la grande pénurie d'héroïne qui frappe New York à la fin des années 60.
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Antoine Sire présente L'héritière (William Wyler - 1949) par Antoine Sire, publié le 18/10/2016
Antoine Sire est l'auteur de Hollywood, la Cité des femmes, premier ouvrage à retracer avec précision la trajectoire des femmes qui ont construit le mythe hollywoodien. Il est venu présenter le film L'héritière de William Wyler le 11 octobre 2016 au Comoedia dans le cadre du Festival Lumière et de la rétrospective consacrée aux actrices de l'âge d'or d'Hollywood.
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Journal de voyage à Paris, d'Horacio Quiroga par Elodie Pietriga, publié le 13/10/2016
Présentation du journal de voyage à Paris de l'écrivain uruguayen Horacio Quiroga en 1900. Il avait alors vingt-deux ans et s'embarqua seul sur un paquebot à destination de Gênes, en Italie, d'où il prit le train pour rejoindre Paris. Paris le fascine mais il se retrouve vite sans argent et découvre la précarité.
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Imitation of Life / Mirage de la vie (Douglas Sirk - 1959) par Lionel Gerin, publié le 07/10/2016
Le film raconte l'ascension et le succès de Lora (Lana Turner) qui, partie de rien, sacrifie sa vie amoureuse pour sa carrière d'actrice. Elle est aidée par Annie, une femme noire qu'elle héberge, et qui est tout à la fois femme de ménage, nounou, secrétaire, dame de compagnie. Toutes deux sont veuves et ont une fille. Il s'agit donc, entre autres, d'une histoire de réussite, mais c'est d'une self-made woman dont il est véritablement question ici, d'une incarnation féminine du rêve américain et des problèmes spécifiques que cela pose. Le film joue sur des couples: mère/fille, noire/blanche, riche/pauvre.
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Vanishing Point / Point limite zéro (Richard Sarafian - 1971) par Lionel Gerin, publié le 13/09/2016
Quand sort Vanishing Point, en 1971, le Nouvel Hollywood bat son plein. Initié dès les années 60 par des films comme The Graduate (Le lauréat) de Mike Nichols, ou Bonnie and Clyde d'Arthur Penn, ce "nouveau cinéma" a ouvert le champ à une autre Amérique, à ses laissés pour compte, ses losers. Longtemps tus, sinon interdits sur les écrans, beaucoup de problèmes commencent alors à être abordés: la sexualité sous tous ses aspects, les drogues, les violences conjugales et parentales, l'univers carcéral, la maladie mentale, le traitement des minorités, toutes les hypocrisies d'une société bourgeoise polissée, les mensonges de l'American Dream. La guerre même n'est plus héroïque, le Vietnam occupe toute l'actualité.
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Magallanes, de Salvador del Solar par Izia Douix, publié le 06/06/2016
Présentation du film du réalisateur péruvien, inspiré du roman d'Alonso Cueto, La pasajera.
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Days of Heaven / Les moissons du ciel (Terrence Malick - 1978) par Lionel Gerin, publié le 06/06/2016
En 1974 sortait le premier long-métrage de Terrence Malick, Badlands (La balade sauvage), sur la dérive meurtrière de deux amants juvéniles dans une Amérique rurale et désertique. Un très beau premier film où l'on voit rétrospectivement les germes des œuvres à venir. Quatre ans plus tard, Days of Heaven arrivait sur les écrans. Les germes avaient mûri puis éclos. La moisson était magnifique. Terrence Malick filme le temps. Celui qu'il fait, car ses films sont météorologiques. Celui qui passe, ou qui justement a du mal à passer.
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Truman, de Cesc Gay par Izia Douix, publié le 28/04/2016
Presentación de la película "Truman".
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Una visión del terrorismo de Sendero Luminoso: de Mario Vargas Llosa a John Malkovich par Izia Douix, publié le 28/04/2016
Sendero Luminoso es el nombre de un movimiento terrorista que actuó en el Perú entre los años 1980 y 2000. Se recuerda este periodo como los años negros del Perú por la violencia, el número de muertos y el miedo que se sentía.
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Mud / Sur les rives du Mississippi (Jeff Nichols - 2012) par Lionel Gerin, publié le 17/03/2016
Peut-on, doit-on être fidèle? À ce que l'on est, à ceux que l'on hait, à ceux que l'on aime? À l'enfant que l'on est, que l'on a été? Vivre, est-ce renoncer? Par lâcheté, par manque de foi? Que se passe-t-il quand le cristal de l'enfance rencontre la boue des fleuves ? Comme le Mississippi, fleuve-mère et fleuve-père, ces questions irriguent le troisième long-métrage de Jeff Nichols, jeune et talentueux metteur en scène du Sud, né en Arkansas.
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María llena eres de gracia, de Joshua Marston par Élodie Pietriga, publié le 11/03/2016
María es una joven colombiana que trabaja en un cultivo de flores. Un día descubre que está embarazada entonces no puede seguir con su trabajo. Como necesita dinero acepta trabajar de mula para los narcotraficantes. Su amiga Blanca decide hacer lo mismo. Tienen que ingerir cápsulas llenas de droga y llevarlas en su estómago a Estados Unidos donde los cómplices del grupo vendrán a recuperarlas.
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Buster Keaton (Sherlock, Jr. - 1924; The Navigator - 1924; Seven Chances - 1925; The General - 1926; Steamboat Bill Jr. - 1928) par Lionel Gerin, publié le 25/01/2016
Buster Keaton est un génie ! Sur scène, dès l’âge de cinq ans avec ses parents, il sait tout faire. D'abord tomber (son père lui attache une poignée dans le dos et le jette dans le public), ensuite (et avant tout), faire rire. À 22 ans, il a déjà 17 ans d'expérience du spectacle derrière lui. Il rentre "en cinéma" et passe en premier lieu par l'école des courts-métrages burlesques, avec Fatty Arbuckle, puis commence à réaliser ses propres "bandes" (à voir, bien évidemment). Cops est, par exemple, une merveille. Dès 1923, il passe au long-métrage. Je traite ici de cinq d'entre eux, mais les autres sont tout aussi indispensables.
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Apocalypse Now Redux (Francis Ford Coppola - 1979) par Lionel Gerin, publié le 25/01/2016
230 jours de tournage, presque deux ans de montage, un budget colossal pour l'époque. Apocalypse Now est "trop", comme l'on dit en français "moderne". Trop long pour les uns, trop baroque ou boursouflé pour les autres, ou encore trop violent. C'est un opéra, une fresque, un film initiatique, un reportage sur une époque, un road ou plutôt un river-movie. C'est avant tout un très grand moment de cinéma et de mise en scène. Fort du succès de The Godfather (Le parrain - 1972: à voir ou revoir, évidemment), Coppola a pu se lancer dans cette aventure, et cela en fut précisément une.
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También la lluvia, d'Icíar Bollaín par Élodie Pietriga, publié le 22/01/2016
Présentation du film d'Icíar Bollaín, "También la lluvia".
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Mauro Bolognini, "La corruzione" (1963) par Lionel Gerin, publié le 22/12/2015
Stefano (Jacques Perrin) veut rentrer dans les ordres, au sortir de ses études. Son père (Alain Cuny), entrepreneur et jouisseur sans scrupule, essaie de l'en dissuader à coup de croisière, soirée et séduction. Il entraîne son fils sur son yacht, avec sa maîtresse (Rosanna Schiaffino) qui s'offrira à lui. Stefano, en bon idéaliste, est désorienté, dégoûté face à ce monde de l'artifice et de la satisfaction immédiate et matérielle.
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Vertigo / Sueurs froides (Alfred Hitchcock - 1958) par Lionel Gerin, publié le 30/11/2015
Alfred Hitchcock ou l'une des incarnations possibles du cinéma. Si, comme le dit Capra, "le film est une maladie", alors le grand Alfred a vraiment soigné le mal par le mal. L'un de ses grands films malades (pour reprendre une expression de Truffaut) est Vertigo. Nous sommes en 1958. Entre 1954 et 1955, il a tourné trois films avec Grace Kelly : Dial M for Murder, Rear Window, To Catch a Thief. Elle représente son idéal féminin, comme il le définit: "le feu sous la glace". Elle est, comme on le sait, partie sous d'autres cieux. Fait unique dans la filmographie d'Hitchcock, il tourne alors trois films sans héroïne digne de ce nom, c'est-à-dire désirable: Trouble with Harry, The Man Who Knew Too Much (remake de sa version anglaise de 1934) et The Wrong Man. Puis vient Vertigo.
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Touch of Evil / La soif du mal (Orson Welles - 1958) par Lionel Gerin, publié le 24/11/2015
Un motel perdu tenu par un personnage dérangé. Janet Leigh seule dans une chambre, plutôt dévêtue. Cela vous dit quelque chose ? Cette scène, Alfred Hitchcock en fut d'abord le spectateur. Il s'en inspira et en tira un chef-d'œuvre, Psycho. Mais le film dont nous parlons n'est pas de lui. C'est Touch of Evil, d'un autre génie du cinéma: Orson Welles. En 1958, il a déjà réalisé dix films, dont deux inachevés. D'abord metteur en scène de théâtre et acteur précoce, il a travaillé pour la radio et adapté des romans ou pièces plus ou moins célèbres. Le 30 octobre 1938, il adapte La Guerre des mondes, d'H.G Wells.
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Macbeth (2015 - Justin Kurzel) par Justin Kurzel, publié le 03/11/2015
Le nouveau film Macbeth propose une lecture intense de l’une des tragédies les plus célèbres et captivantes de Shakespeare, celle d’un vaillant guerrier, autant que chef charismatique, se déroulant sur les champs de bataille au milieu des paysages de l’Écosse médiévale. Macbeth est avant tout l’histoire d’un homme abîmé par la guerre qui tente de reconstruire sa relation avec son épouse bien-aimée, tous deux aux prises avec les forces de l’ambition et du désir. Parenthèse Cinéma nous permet de partager avec vous un beau dossier pédagogique pour les enseignants qui souhaiteraient aborder cette adaptation de la pièce de Shakespeare avec leurs classes.
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Kiss Me Deadly / En quatrième vitesse (Robert Aldrich - 1955) par Lionel Gerin, publié le 21/10/2015
Lionel Gerin, professeur d'anglais au lycée Ampère de Lyon et cinéphile averti, nous donne ici son point de vue sur quelques films représentatifs du patrimoine cinématographique du monde anglophone.
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Hitchcock/Truffaut (2015 - Kent Jones) par Serge Toubiana, publié le 21/10/2015
A l'occasion du Festival Lumière 2015, Serge Toubiana, directeur de la Cinémathèque française, présente le documentaire Hitchcock/Truffaut qui retrace la rencontre et la collaboration entre les deux cinéastes. Ce texte est une transcription de son intervention.
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Scorsese presents Goodfellas (1990) par Martin Scorsese, publié le 20/10/2015
Lorsqu’il découvre le roman Wiseguy de Nicholas Pileggi, Scorsese est séduit. Mais il veut arrêter les films de gangsters. Il en a déjà fait beaucoup. C’est Michael Powell qui le fait changer d’avis : le scénario est drôle et finalement, personne n’a montré à l’écran comment vivent ces truands. Les Affranchis est une sorte de plongée anthropologique documentaire dans le quotidien des malfrats expédiant leurs affaires courantes : boulot, amitié, déjeuners chez leurs mères, sorties au Copacabana, femmes, enfants… A l'occasion de la cérémonie de clôture du Festival Lumière 2015, Martin Scrosese présente l'un de ses films majeurs, Goodfelllas.
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Cinematic (Manu Joseph) par Manu Joseph, publié le 29/06/2015
As a lonely young man largely forgotten by the world and invisible to the most gorgeous women whom you adore, should you not be writing melancholy poetry or the vain prose of deep self-regard. Instead you are drawn to cinema, you derive so much from movies, and it appears that you have been infected by the unsung altruism of commercial cinema, its duty to entertain. Is it because you think you know how to entertain? Is that your conceit? Or is it humility that pushes you to entertain? Is it not true that you find the need to have a deal with your audience – ‘I have something to say and I am afraid you may not be interested, but I seek the right to say it by giving you something in return’. Isn’t that the humility of cinema?
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24e London Latin American Film Festival, 14-23 novembre 2014 par Amanda Bernal, publié le 23/06/2015
Du 14 au 23 Novembre 2014 s’est déroulée la vingt-quatrième édition du London Latin American Film Festival, fondé en 1990 par Eva Tarr-Kirkhope afin de diffuser les meilleures productions du cinéma latino-américain dans la capitale anglaise. Ce projet est né de la volonté de mettre en valeur les cultures latino-américaines à une époque où les londoniens, et plus généralement les habitants du Royaume-Uni, ne savaient que très peu du sous-continent. La directrice du festival, arrivée de La Havane dans les années soixante-dix, a vite constaté que pour la majorité des habitants de la capitale, les pays qui composent l’Amérique que l’on appelle « latine » formaient un agrégat aux contours flous que l’on avait du mal à placer sur une carte, et dont les traits culturels demeuraient largement inconnus. C’est donc pour faire connaître la richesse et la diversité des cultures latino-américaines que le festival est né et s’est maintenu sur plus de deux décennies, comme outil à la fois de sensibilisation aux productions culturelles du sous-continent et de projection d’une image positive de la communauté latino-américaine, dont la reconnaissance officielle est loin d’être gagnée, malgré la croissance exponentielle de sa population depuis les années soixante-dix.
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Distant Voices, Still Lives (Terence Davis - 1988) par Lionel Gerin, publié le 18/06/2015
Voix distantes parce que lointaines. Et vies bien vivantes (à l'opposé des natures mortes que suggérerait une traduction littérale). Instantanés plutôt, qui prennent/reprennent vie. Photos. Photos de famille. Mariages, baptêmes, décès. Liverpool, années 40 et 50. Une famille ouvrière. Un père violent. Une mère aimante. Premier long-métrage de Terence Davis, Distant Voices, Still Lives est un coup d'essai de maître. L'enfance, l'adolescence revisitées, on connaît. Pourtant ici une magie opère. Travellings avants pour rapprocher le temps retrouvé, un temps désarticulé par la mémoire. La chronologie est cahotique. Qu'importe! Voici une fresque intime et modeste, des lumières chaudes, des intérieurs, des visages.
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Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013) par Lionel Gerin, publié le 03/06/2015
Quel est cette lumière inaugurale? Un début (naissance)? Une fin (Near Death Experience)? Quel est cette langue? Inhumaine? Préhumaine? C'est peu dire que les premiers instants d'Under the Skin sont étranges et immédiatement prenants. Quelque chose se passe, sur l'écran. Une vingtaine de minutes mutiques, répétitives, hypnotiques, comme l'est en définitive tout le film.L'argument semble mince: des extra-terrestres sont en chasse. Le gibier? les hommes. L'appât? une créature. Scarlett Johansson, brune pour l'occasion. Le film est dérive, divagation, traque, ballet.
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To Be or Not to Be / Jeux Dangereux (Ernst Lubitsch - 1942) par Lionel Gerin, publié le 26/03/2015
Connaissez-vous Lubitsch? On lui doit quelques unes des meilleures comédies des années 1930-40. Connaissez-vous la Lubitsch's touch? Si vous répondez non, de grands plaisirs de cinéma vous attendent. Élégance et finesse. Commençons donc par un sommet, un chef d'oeuvre: To Be or Not to Be. Mais pour mieux en apprécier le sel, un peu d'histoire. Juif Berlinois, Lubitsch, amoureux fou de théâtre, rejoint le cinéma comme homme à tout faire, puis acteur. Dés 1913, il est l'égal de Max Linder, et le plus grand comique allemand...
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Seeing Between the Lines: Terence Davies’s The House of Mirth and the art of adaptation par Wendy Everett, publié le 02/03/2015
Examining Terence Davies’s adaptation of Edith Wharton’s The House of Mirth, this article identifies ways in which the creative interpretation of the filmmaker may serve to open up new insights into both the original text and the language of cinema itself. It considers, in particular, aspects such as music, painting, and visual metaphor in its presentation of cinema as an essentially multilayered and complex medium which requires of the spectator an imaginative and creative engagement, just as the novel requires of the reader.
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The Man Who Shot Liberty Valance / L'Homme qui tua Liberty Valance (John Ford -1962) par Lionel Gerin, publié le 26/02/2015
John Ford est l'un des plus grands, sans contestation possible. Citons Orson Welles, interviewé sur les cinéastes importants à ses yeux, qui répondait:"Les vieux maîtres, c'est à dire John Ford, John Ford et John Ford." L'Homme qui tua Liberty Valance est l'avant-dernier western de John Ford est l'un de ses derniers films. Ford a contribué, et comment!, à forger la légende de l'ouest, il en est l'un des "inventeurs". Il est donc passionnant de voir son regard vieillissant sur le genre et les thèmes qu'il affectionne: la loi et son avènement, opposée au "wild west", la vieillesse, la fidélité, la vérité et la légende, la "naissance d'une nation", d'une communauté, la violence et son usage.
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Bill Douglas Trilogy / La trilogie Bill Douglas My Childhood - My Ain Folk - My Way Home (Bill Douglas 1972 -1973 -1978) par Lionel Gerin, publié le 15/01/2015
Écosse. Un village minier près d'Édimbourg. 1945. Un enfant, son frère, leur grand-mère maternelle. Un prisonnier allemand.Mort de la grand-mère. Orphelinat. Grand mère paternelle. Un oncle. L'orphelinat encore. L'adolescence. La mine. Service militaire en Égypte. Rencontre de Robert. Ouverture. Les dialogues? Presque aucun. La musique? Aucune. L'action? Survivre. Le résultat? Au-delà des mots. Saisissement total. Comment en effet parler d'une telle œuvre? C'est un coup à l'estomac, un vent du Nord, une nuit charbonneuse.
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Heaven's Gate / La porte du paradis (Michael Cimino -1980) par Lionel Gerin, publié le 12/12/2014
1978. Deer Hunter / Voyage au bout de l'enfer. Bien qu'avare du mot, je l'ose ici: chef d'œuvre absolu. N'en déplaise aux détracteurs, à ceux qui y voient, à grand tort, un film (de plus) sur le Vietnam. Deer Hunter est un immense film, profondément américain. Faut-il être aveugle pour y lire un message impérialiste, malgré cette dernière scène poignante, si souvent incomprise. Chef d'oeuvre, donc. Presque trois ans plus tard, sort Heaven's Gate, le plus grand désastre financier du cinéma américain, mais qu'importe! Combien de tableaux Van Gogh a-t-il vendu? Combien d'exemplaires Rimbaud a-t-il écoulé?
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The Night of the Hunter / La nuit du chasseur (Charles Laughton - 1955) par Lionel Gerin, publié le 28/11/2014
Pour inaugurer cette rubrique, je ne pouvais choisir aucun autre film. C'est une œuvre qui m'est chère, unique, dans tous les sens du terme, un diamant noir dans la cinéphilie mondiale, une pierre noire dans la nuit de l'enfance. Charles Laughton, immense acteur (de Mutiny on the Bounty à Quasimodo, de Hobson's Choice à Spartacus, passant de la comédie au drame, du film noir au péplum) réalise là son seul film, qui est depuis une des références absolues des cinéphiles. Les films uniques ont toujours une saveur particulière (que l'on se souvienne de Honeymoon Killers de Leonard Kastle, ou d'Electra Glide in Blue de James William Guercio, par exemple) et cette Nuit du chasseur ne fait pas exception.
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L’Afrique du Sud sous les projecteurs du cinéma par Annael Le Poullennec, publié le 19/11/2014
Vous trouverez sur cette page les textes et images réunis à l’occasion de l’Exposition Afrique du Sud, réalisée par la bibliothèque de l’Université d’Evry dans le cadre du colloque SCRIPT. Annael Le Poullennec évoque ici les grandes étapes et les grands films qui jalonnent l’histoire du cinéma sud-africain.
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Federico Fellini, "Otto e mezzo", 1963 par Lionel Gerin, publié le 03/11/2014
Cette page propose une critique du film "Otto e mezzo", réalisé par Federico Fellini en 1963.
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Satyajit Ray, ambassadeur de Tagore par Brigitte Gauthier, publié le 15/09/2014
Il y a quelque chose de délicat, subtil, dans l’œuvre du cinéaste Satyajit Ray. Il nous prend par la main et nous invite à pénétrer une culture autre en douceur. On est immédiatement happé par son univers même si la langue et la culture sont distantes. Comment parvient-il à se faire l’ambassadeur de l’Inde en pleine mutation ? On suit ses films de l’intérieur. On est invité à placer notre regard au centre du film et non à l’extérieur, sans pour autant à aucun moment nous identifier aux personnages qui sont totalement autres. On se glisse derrière la caméra, et la lenteur des plans nous permet de nous imprégner de la vie qui se déroule. Les villageois passent le long d’un chemin, les personnages entrent et sortent des plans. Partout, qu’il tourne des scènes d’intérieur ou d’extérieur, le flux de la vie anime l’image...
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الاستعادة - Reconstitution par Ali Bader, Narimane Abd Alrahman, publié le 14/06/2014
Le cinéma a donné la preuve de sa puissance pour mettre en scène des pans de l’histoire, à grands frais de décors et d’inventivité. Mais quelle est la démarche spécifique de l’écrivain ? Au prix de quelles recherches historiques, et par quels moyens peut-il donner à voir la coloration particulière d’une époque passée ? Faut-il s’en tenir aux données établies ou privilégier la vraisemblance ? Quelle place pour le savoir attesté, quelle place pour l’hypothèse et l’imaginaire ?
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Emma Dante, Via Castellana Bandiera par Maurizia Morini, publié le 05/06/2014
Ci troviamo in una stretta via della periferia di Palermo, con la montagna incombente sullo sfondo, e su cui si affacciano casupole “tirate su” abusivamente con materiali edilizi di vario genere. In questa strettoia si incrociano due auto, una Fiat Punto guidata da Samira (Elena Cotta) proveniente da Piana degli Albanesi, con la numerosa famiglia, di ritorno dal mare e che vive in Via Castellana Bandiera e una Fiat Multipla, guidata da Rosa (Emma Dante) palermitana, che vive a Milano, tornata con la giovane compagna Clara (Alba Rohwacher) per partecipare ad un matrimonio. Nella strettoia le due macchine si fronteggiano, le due guidatrici non intendono cedere il passo e caparbiamente aspettano... a motore spento.
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Moda, cine, literatura y consumo de drogas par Edna Cordoba, publié le 13/03/2014
Présentation de la place accordée aux consommateurs de drogue dans la société occidentale. Les consommateurs célèbres sont devenus des icônes et leur style a influencé les arts.
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Reunion / L'ami retrouvé (1989) Jerry Schatzberg par Jerry Schatzberg, publié le 15/11/2013
Jerry Schatzberg started his career as a photographer and made his debut as a film director with Puzzle of a Downfall Child in 1970. Three years later he won the Cannes Film Festival Grand Prix for Scarecrow with Gene Hackman and Al Pacino. He was invited by the Festival Lumière to present Reunion (1989) which was screened in Lyon on 18 october 2013.
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Luigi Comencini, Pane, Amore e Fantasia par Lionel Gerin, publié le 08/11/2013
Cette page propose une critique du film Pane, Amore e Fantasia (Pain, Amour et Fantaisie), réalisé par Luigi Comencini en 1953.
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Kate O'Riordan: Visions of Ireland - A writer's view par Kate O'Riordan, publié le 17/09/2013
A Londoner by adoption, Kate O’Riordan grew up in the small city of Bantry on the west coast of Ireland. With Le Garçon dans la lune, published in 2008 and Pierres de mémoire, in 2009, O’Riordan signed two new remarkable opuses in which she questions family relationships. A novelist and short-story writer, Kate O’Riordan also writes for the cinema and continues to confirm her legitimate place among Irish authors who count. She came to the Villa Gillet to take part in a discussion on 'Ireland by Irish writers'.
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Michelangelo Antonioni, Identificazione di una donna par Lionel Gerin, publié le 06/09/2013
Cette page propose une critique du film Identificazione di una donna, réalisé par Michelangelo Antonioni.
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Mario Monicelli, I soliti ignoti par Lionel Gerin, publié le 14/06/2013
Cette page propose une critique du film I soliti ignoti, comédie réalisée par Mario Monicelli.
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Incontro con Giuliano Montaldo par Maurizia Morini, publié le 07/06/2013
L'Istituto italiano di cultura di Lione ha invitato il 5 aprile 2013 all'Università Lyon 3 il Maestro del cinema Giuliano Montaldo. Il regista, sceneggiatore, attore, da oltre sessanta anni, si occupa di cinema ed è considerato uno dei maggiori realizzatori italiani; era accompagnato “dalla compagna di una vita” Vera Pescarolo, soggettista, produttrice e figlia dell'attrice pirandelliana Vera Vergani.
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Luciano Emmer, La ragazza in vetrina par Lionel Gerin, publié le 07/05/2013
Cette page propose une critique du film La ragazza in vetrina, réalisé par Luciano Emmer.
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La rue dans le cinéma expressionniste allemand de 1919 à 1927 par Tamara Eble, publié le 02/04/2013
Dans le cinéma expressionniste, les rues sombres contribuent au sentiment de désorientation et de menace créé par les décors de studio extrêmement stylisés, aux perspectives fausses et aux maisons et toits, plongés dans l’obscurité environnante. Dans ces rues labyrinthiques, le danger rôde dans tous les recoins, sous la forme de créatures inquiétantes qui sèment la mort et la terreur : le somnambule Cesare qui exécute les ordres du terrible Dr. Caligari dans Das Cabinet des Dr. Caligari (1919/1920), le Golem dans Der Golem (1920), le vampire Nosferatu dans Nosferatu (1922), le diable Méphisto dans Faust (1926)… c’est le cas dans Von morgens bis mitternachts (1920) ou dans Faust (1926).
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Aux origines de Twelve Years a Slave (Steve McQueen, 2013) : le récit d’esclave de Solomon Northup par Michaël Roy, publié le 20/03/2013
Aux origines du film de Steve McQueen, Twelve Years a Slave (2013), il y a le récit de l’esclave américain Solomon Northup (1853). Cet article présente d’abord le récit d’esclave et situe cette forme littéraire dans le paysage idéologique de l’Amérique d’avant la guerre de Sécession ; il détaille ensuite l’histoire éditoriale de Twelve Years a Slave ; il donne enfin quelques repères dans l’œuvre et évoque son devenir critique.
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Francesco Rosi, Cristo si è fermato a Eboli par Lionel Gerin, publié le 15/02/2013
Cette page propose une critique du film Cristo si è fermato a Eboli, réalisé par Francesco Rosi.
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Vittorio De Sica, Il giardino dei Finzi-Contini par Lionel Gerin, publié le 30/01/2013
Cette page propose une critique du film Il Giardino dei Finizi-Contini, réalisé par Vittorio De Sica sur un scénario de Valério Zurlini.
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Dino Risi, "I Mostri" par Lionel Gerin, publié le 11/01/2013
Cette page propose une critique du film "I Mostri", réalisé par Dino Risi sur un scénario de Valério Zurlini.
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Como agua para chocolate : l’adaptation cinématographique par Anne-Marie Molin, publié le 21/10/2011
L'histoire de Como agua para chocolate adopte un point de vue plutôt particulier puisque c'est une descendante qui nous narre les étranges légendes de sa famille, transmises de génération en génération par le biais du fameux livre de recette, héritage ancestral, que nous lisons à notre tour...
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Horizons nouveaux, Souli (Alexander Abela) et Stage Beauty (Richard Eyre) : deux versions d’Othello en marge, à l’horizon du texte par Anne-Marie Costantini-Cornède, publié le 21/10/2011
Le paradoxe de l'essai cinématographique, de l'adaptation « librement inspirée de William Shakespeare », nous est désormais familier. La réécriture hybridité, modernisation ou parodie post-moderne, qui inscrit l'espace du texte filmique dans d'autres horizons, créant nouveauté et surprise, relève d'une imitation différentielle, à la fois proche et différente du modèle. Alexander Abela et Richard Eyre bousculent les conventions dans leur version d'Othello, (2004) Alors qu'il explore les ressorts archétypaux de l'humeur jalouse, le cinéaste - auteur prend des libertés avec l'histoire, le contexte, ou les conventions d'un genre. La démarche interprétative, indirecte, est cependant de nature différente dans les deux films.
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Como agua para chocolate : des mots à l'écran par Anne-Marie Molin, publié le 19/10/2011
L'histoire de Como agua para chocolate a été imaginée et rédigée par l'écrivaine mexicaine Laura Esquivel en 1989. Cet ouvrage, pour le moins intrigant, a connu très vite un succès international grâce aux mystères stylistiques, gustatifs et magiques qu'il renferme. Comme l'auteur l'explique dans une interview pour la BBC, à l'époque où elle a écrit ce roman, elle ne créait que des scénarios pour le cinéma. Cependant, comme il n'est pas facile de percer dans ce milieu et que ses scripts commençaient à s'accumuler en vain, elle a finalement décidé d'écrire ce livre qui serait pour elle, comme écrire un scénario, mais sans les limites et les exigences que ce dernier et les producteurs imposent : elle serait ainsi libre de créer son film idéal.
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De Saxo à Axel, de Hamlet au Prince de Jutland : du texte source au cinéma, réécritures et résurgences de l’Histoire par Anne-Marie Costantini-Cornède, publié le 12/09/2011
Le Prince de Jutland réalisé par le cinéaste danois Gabriel Axel en 1994 transpose à l'écran les Gesta Danorum, la chronique transcrite par le clerc Saxo Grammaticus vers 1200. Cet article étudie les enjeux culturels et esthétiques de cette fidèle transposition de la source de la tragédie de Shakespeare selon une approche contrastive entre le texte source, les dérivés et le film. Il envisage les écarts avec le héros tragique au travers du récit des exploits du prince Amled, la question de la transformation générique, le refus du tragique et le retour vers le genre épique, et le passage du mode verbal à un mode visuel dépouillé.
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La voix de Lolita dans "Lolita", le roman de Vladimir Nabokov et le film de Stanley Kubrick par Michaël Roy , publié le 25/03/2010
La critique nabokovienne s'est beaucoup interrogée sur les modalités de la voix de Humbert Humbert, ses inflexions, ses excentricités, ses stratégies de séduction. C'est en effet par la voix du nympholepte, confesseur omnipotent, que nous parvient toute l'histoire de Humbert et Lolita. Il semble, à première lecture, que la jeune fille n'ait pas son mot à dire dans cette histoire ; objet de Humbert-personnage, elle devient objet du discours manipulateur de Humbert-narrateur. On peut malgré tout se demander si la voix de Lolita est véritablement engloutie par la parole de Humbert, ou bien si elle parvient au contraire à défier les assignations au silence de ce dernier. On tentera ici de « récupérer » la voix de Lolita dans le roman de Vladimir Nabokov (1955), tout en analysant la façon dont Stanley Kubrick s'accommode de cette problématique complexe de la voix et du silence dans son adaptation cinématographique (1962).
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