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Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 374 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Rêve américain, Rêve d’Amérique : une introduction par Morgane Jourdren , publié le 08/03/2010
« J'avoue que dans l'Amérique, j'ai vu plus que l'Amérique ». Cette célèbre formule d'Alexis de Tocqueville ne résume-t-elle pas à elle seule l'histoire d'une terre qui, dès l'aube de l'Humanité, a habité les esprits, enflammé les imaginations et délié tant la plume que les langues ? Comment définir le rêve américain ? Comment l'Amérique, au sens métaphorique du terme, se manifeste-t-elle en terre américaine et à Hollywood en particulier ?
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Le Rêve Imposé ou la Machine Hollywoodienne au Service de l’Idéologie Dominante par Morgane Jourdren , publié le 04/03/2010
Hollywood, en particulier, dès les années 1930-1940, joue le premier rôle dans une véritable entreprise de conditionnement des esprits menée par la société dominante auprès des populations, notamment auprès de ces couches populaires que l'on juge potentiellement dangereuses. Comment la Mecque du cinéma a-t-elle progressivement mais sûrement imposé le rêve américain à l'écran ? Quelles images, ancrées dans l'inconscient collectif, a-t-elle projetées pour fédérer tout un peuple autour de l'American Way of Life ?
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Le Rêve Américain en question : du rêve imparfait au rêve comme imposture par Morgane Jourdren , publié le 04/03/2010
Des voix discordantes s'élèvent en Amérique pour dénoncer une société qui ne tient pas toutes ses promesses et qui utilise et détourne le rêve américain pour faire croire à la validité du système. Les mouvements féministes, ceux des droits civiques et ceux qui dénoncent les excès du capitalisme, revendiquent des réformes pour que le rêve américain profite à tous. Les mouvements socialistes purs et durs, eux, entendent rompre avec l'individualisme forcené et la réussite à tout prix pour créer une société plus fraternelle. Les mouvements anarchistes, quant à eux, appellent à la révolution pour que opprimés brisent leurs chaines.
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Petite faute, grande folie dans King Lear : Comment, pourquoi ? par Yves Thoret, publié le 14/02/2010
C'est secondairement que Lear reconnaît la disproportion entre la petite faute de sa fille et la faillite de son propre jugement, sous l'effet d'un mécanisme de torsion-arrachement (wrenching). La violence du roi détruit sa capacité à appréhender, estimer et garantir l'épreuve de réalité, dont on rappelle le modèle théorique décrit par Freud. La nouvelle rencontre entre Lear et Cordélia comporte un mouvement de compassion associé à une menace extérieure d'effroi venant compromettre leur mutuelle reconnaissance. Dans cette communication, divers traits de ce mécanisme d'Anagnorisis sont examinés en comparaison avec d'autres pièces de Shakespeare.
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"Come, unbutton here": Exposing "the thing itself" in Shakespeare’s King Lear par Denis Lagae-Devoldère, publié le 14/02/2010
The first definition of the verb "to expose" in the Oxford English Dictionary is "to put out", "to deprive of shelter", "to turn out of doors", formed on the original Latin exponere: in King Lear, the king is famously kicked out of his respective daughters' houses and exposed to the elements. Throughout the play, such exposure to danger goes hand in hand with the exposure of something or somebody, which the OED defines as to denounce or to lay open (to danger, to ridicule, to censure)...
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Voir à travers la chair : lecture et mise en perspective du corps blessé dans King Lear par Clifford Armion, publié le 12/02/2010
Les corps blessés, ainsi que les cadavres, occupent une place centrale dans le Roi Lear. Les spectateurs de la tragédie sont amenés à scruter les corps des personnages dans l'espoir d'une révélation, d'une découverte de leur nature profonde, de leur âme. Les blessures peuvent être lues comme des inscriptions à même la chair dont le sens, bien qu'associé au corps même des personnages, peut être trompeur. Cette communication vise à étudier de quelle manière et dans quel but les cadavres sont exposés, mis en perspective et mis en scène dans King Lear. Pour cela, il sera nécessaire de replacer la pièce dans le contexte de l'Angleterre élisabéthaine, de sa culture et ses croyances.
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Vision(s) de dé-Lear ou comment mettre en scène la folie du roi par Carole Guidicelli, publié le 11/02/2010
La folie qui affecte Lear est une spécificité de la pièce de Shakespeare par rapport à ses sources. L’un des enjeux de la représentation du Roi Lear consiste donc à exhiber les signes extérieurs de la folie du roi tout en permettant au spectateur d’avoir accès à la vision du monde de Lear : tel est le mécanisme de la tempête qui se déchaîne autant dans l’esprit du personnage que sur la lande. A travers trois exemples précis (les mises en scène de P. Adrien en 2000 et de J-F. Sivadier en 2007 et l’adaptation cinématographique de P. Brook en 1970) nous examinerons les modes par lesquels la folie du roi est représentée au théâtre et leurs multiples implications.
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L’art de représenter King Lear : analyse textuelle et picturale par Estelle Rivier, publié le 25/01/2010
King Lear a inspiré nombre de peintres si l'on songe à Edwin Austin Abbey, John Singleton Copley, John Rogers Herbert, Ford Madox Brown, pour ne nommer que certains d'entre eux. Le regard que ces derniers portent sur l'œuvre de Shakespeare nous invite à modifier le nôtre et nous guident dans une relecture de la pièce. Y apparaît alors de façon encore plus frappante le réseau sémantique de la vue. Les personnages souffrant de cécité physique et morale ont peine à y voir clair autour d'eux et en eux. Et pour nous qui les observons, les images se dédoublent quand par exemple le roi est aussi un fou et que son Fou gouverne l'entendement des choses. La duplicité, les double-sens, les visions polymorphes se multiplient. Tous ces aperçus de la scène du Roi Lear, qu'ils soient picturaux ou sémantiques sont à l'étude dans ce propos, par touches, comme chez les Impressionnistes.
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« Modernise and die ». Réflexions sur le déclin travailliste par Keith Dixon, publié le 25/01/2010
Cette communication propose une analyse de la rhétorique de la « modernisation » mobilisée par les néo-travaillistes britanniques depuis l'arrivée de Tony Blair à la tête du parti en 1994. La contribution d'un des architectes intellectuels du néo-travaillisme - Anthony Giddens - est appréhendée dans un premier temps : ensuite les ambiguïtés de la notion même de modernisation sont explorées en resituant le processus de rénovation du parti travailliste dans son contexte pré-blairiste. Enfin, le déclin électoral et politique actuel du parti travailliste est évoqué et mis en relation avec les nouvelles pratiques instaurées par T. Blair et G. Brown et se réclamant de la nécessaire modernisation du « vieux travaillisme ».
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« To disfigure, or to present » (MND, 3.1.57) : la contradiction de King Lear à la scène par Isabelle Schwartz-Gastine, publié le 22/01/2010
Toutes les pièces du corpus renaissant offrent des réalités théâtrales qui ne prennent sens que par les mots du texte incarnés par des comédiens sur la scène de planches de bois dénuées de décor. C'est ainsi que, de comédie en tragédie, Shakespeare a interrogé la théâtralité en montrant ce qui n'était pas et en occultant parfois ce qui était. Dans cette communication, on se penchera sur la manière dont le texte donne substance à une nature grandiose, tantôt hostile (la lande sous la tempête), tantôt spectaculaire et dangereuse (la falaise de Douvres), qui n'existe vraiment que par l'interprétation des acteurs. Les spectateurs n'ont rien à voir devant eux sur la scène, mais, grâce à la présentation dynamique qui s'offre à leur regard, l'illusion théâtrale parvient à se métamorphoser en réalité.
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Néo-libéralisation et régénération urbaine : quelques réflexions sur l’évolution de Glasgow depuis 1979 par Fabien Jeannier, publié le 22/01/2010
Cette communication propose de faire un rapide tour d'horizon de quelques uns des aspects importants de la régénération de Glasgow depuis la fin des années 1970. Après avoir présenté les grandes lignes du concept de néolibéralisation tel qu'il est développé dans le champ de la recherche urbaine anglophone, nous verrons dans quelle mesure Glasgow en est une illustration de choix et quelles sont les perspectives d'évolution trente ans après le début de la mise en place du projet politique néolibéral.
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« The Caretaker of Humanity » : pour une praxis théâtrale par Liza Kharoubi , publié le 21/01/2010
L’étude du texte de Pinter nous dévoile qu’il est utile de faire la distinction entre « la scène » comme espace total, violent et irréel et « le théâtre » qui inclut la relation faciale de la scène à un public de chair et de sang à chaque représentation. Le théâtre y est alors envisagé comme le lieu de partage d’une parole, de dissémination d’une parole écrite et (ré)citée. Par comparaison avec l’école, avec les lieux de prière, ou encore les assemblées politiques qui sont aussi des lieux de partage de la parole, le théâtre a ceci de particulier qu’il offre ce partage comme le sens même de son existence. Le partage de la parole y est vécu pour lui-même, sans autre intérêt que d’en jouir, dans le comique ou dans le tragique. A partir des réflexions de Stanley Cavell et Emmanuel Lévinas, nous avons tenté de proposer une interprétation « poéthique » de la pièce de Pinter The Caretaker, c’est-à-dire une interprétation qui tienne compte de cette relation du partage de la parole.
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The Language of Gesture: Melville's Imaging of Blackness and the Modernity of Billy Budd par Klaus Benesch , publié le 04/01/2010
In light of recent studies of both the life of black seamen and of the role of blacks in the Enlightenment, the paper discusses the representation of African sailors in the work of Herman Melville, in particular in his unfinished manuscript Billy Budd, Sailor. As I argue, Melville's imaging of a "noble" black sailor in the opening chapter is crucial to the author's ongoing attempt to untangle the complex relationship of race and modernity. By invoking a non-totalitarian, gestural/visual aesthetics of blackness Melville not only reinforces his earlier critique of modernity's foundation in slavery; he also revivifies and, simultaneously, trans-forms the eighteenth-century tradition of visualizing blacks as tragic witnesses to the para-doxes of the enlightenment. In so doing, Melville couches his argument against racism in a 'gestural' (black) critique of white judgments on blacks that may well be read to foreshadow later, more radical gestures of black pride from zoot-suiters to the raised fists of black pan-thers or the corporeal self-fashioning of the gangster rapper.
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Incroyable fiction : L’histoire de Pi de Yann Martel (2001), relecture contemporaine de Noé et Robinson par Anne Besson, publié le 14/12/2009
Le roman de Yann Martel, typique de la post-modernité, dont l'intrigue "surfictionnelle" mêle théologie et zoologie, exploite de façon à la fois massive et désinvolte ses références intertextuelles, et en premier lieu le parallèle avec le Noé biblique, dans un hymne à la fiction et à la foi ne faisant qu'une, à la croyance et au déguisement métaphorique du réel comme enchantement de l'existence.
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All the World’s a Folly : Theatricality and Intertextuality in Paul Auster’s The Brooklyn Follies par Brigitte Friant-Kessler, publié le 11/12/2009
There is a manner in which Auster's revisiting classic sources is not merely a simple lift or a citation from the work when he playfully offers a postmodern context to old texts, especially with major literary figures in the wings. As J. Dupont argues in his introductory note to The Brooklyn Follies : "It would however be an exhaustingly vain task to try and undertake a census of the literary intertexts that run beneath the surface of Auster's work". Such an attempt is all the more so destined to be a failure as there are, beside the clearly stated references, less obvious, possibly unavowed though not any the less significant, undercurrents of intertextuality to be traced in Auster's Brooklyn Follies. Were there only one idiosyncratic trait to be highlighted in Auster's style, it would obviously be his taste for patch-working...
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Musique et théâtre : la scène shakespearienne par Francis Guinle, publié le 27/11/2009
De nombreux ouvrages ont été écrits qui se penchent sur la spécificité du théâtre anglais au XVIe et au début du XVIIe siècle. D'autres, tout aussi nombreux, traitent de la musique élisabéthaine, comme "l'âge d'or" de la musique anglaise. Peu d'ouvrages, en revanche, ont pris en compte les rapports qui s'instaurent entre ces deux formes d'art. Sans vouloir refaire ici un long historique, déjà entrepris dans un travail de recherches précédent, il me faut malgré tout énoncer au moins les grandes étapes de cette collaboration entre musique et théâtre.
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A Midsummer Night’s Dream ou l’art de la mise en scène par Estelle Rivier, publié le 26/11/2009
Par le biais de son intrigue secondaire, Le Songe d'une nuit d'été propose une partition de théâtre qui nous renseigne tant sur la façon de jouer à l'époque de Shakespeare que sur l'art de la scène dans sa globalité. C'est en partie pour cette raison que cette pièce, parodique, émouvante et onirique tout à la fois constitue un vivier en matière de création scénographique. Elle est aussi un gage d'originalité si l'on considère la mise en scène époustouflante de Peter Brook en 1970-71 qui a tant marqué l'histoire de la mise en scène de cette pièce qu'il est encore actuellement difficile d'innover sans que cela paraisse inadapté voire inconvenant...
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De Sholem Aleichem à Charlie Chaplin, de Menahem Mendl au personnage de Charlot… par Morgane Jourdren, publié le 19/11/2009
Quel rapport peut-il bien y avoir entre Chaplin, père de Charlot et Sholem Aleikhem, écrivain yiddish mort au début du vingtième siècle ? A priori aucun, si ce n’est que ce dernier appréciait tout particulièrement les films du cinéaste. Pourtant, une lecture plus approfondie des pages écrites par Sholem Aleikhem où ces infatigables voyageurs que sont Menahem Mendl et Motl partent à la découverte de l’Amérique, nous permet de mieux comprendre ce que pouvait éprouver l’écrivain devant le spectacle du petit homme chaplinien aux prises avec un Nouveau-Monde qui lui est étranger.
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The Intricacies of Onomastics in Harry Potter and its French Translation par Carole Mulliez, publié le 16/11/2009
To put it in a nutshell, here, I am going to consider two categories in the vast corpus of Rowling's proper nouns, namely character naming and place naming. I would like to show that not only do they point at one single instance but also that they are in keeping with the reference characteristics - or sometimes misleading - ; that they contain cultural echoes and plays on words; and that their sounds are also appropriate. To conclude I am going to underline how difficult it must have been for translators to find a satisfactory solution as a result.
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Rêver d’Orient, connaître l’Orient - Introduction par Isabelle Gadoin, publié le 03/11/2009
Les articles qui composent cet ouvrage sont le fruit d’un colloque international interdisciplinaire, qui s’est tenu à l’université de Marne-la-Vallée et de Paris III – Sorbonne Nouvelle, en mars 2003. Rassemblant des spécialistes d’histoire, d’histoire de l’art, d’histoire des idées, de philosophie politique et de littérature, anglicistes et non-anglicistes, dans le but de favoriser les approches croisées et d’insister sur les phénomènes d’interculturalité, ce colloque se proposait de revenir sur l’une des antithèses les plus constantes dans les études coloniales et postcoloniales de ces dernières années : celle qui opposerait, hypothétiquement, un Orient imaginaire, tout en séductions sensuelles (celui des almées, du harem, des fumoirs et des cavalcades), et, bien distinct de celui-ci, un Orient plus sérieux, vaste territoire offert aux investigations des spécialistes de l’exégèse biblique, des linguistes, des cartographes, des géographes…
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The spoken word and the written word in Paul Auster’s The Brooklyn Follies par Catherine Pesso-Miquel, publié le 16/10/2009
This article analyses the construction of voices in Paul Auster’s The Brooklyn Follies, in which the paradoxical relationship between printed signs on a page and phonemes uttered by human bodies is fore-grounded. Auster revels in creating lively dialogues that are carefully inscribed within a particular voice through the use of didascalia, but he also celebrates the physicality and euphony of a narrative voice which navigates between elegiac lyricism and sharp-witted humour. The Brooklyn Follies, like all Auster’s books, is a book about books, but this one is also a book about tales and story-telling, about speech and silence, and the very American tradition of tall tales.
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The Brooklyn Follies: extracts par Juliette Tran, publié le 08/10/2009
« I was looking for a quiet place to die. Someone recommended Brooklyn, and so the next morning I traveled down there from Westchester to scope out the terrain. »
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A reading of The Brooklyn Follies through the lens of autofiction par Marie Thévenon, publié le 02/10/2009
From his very first novel, The Invention of Solitude, to his very last, Man in the Dark, Paul Auster has always played with the mixture between autobiography and fiction. The Brooklyn Follies pertains to this tradition and it is through the lens of autofiction that this article proposes to explore this novel. The author starts by observing the similarities between Paul Auster and his characters and pays close attention to the intertextual dimension. She then analyses the metafictional aspects of the narration. Finally, she places this novel among Paul Auster's other works and wonders if there has been an evolution in his writing.
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De Tom Brown à Harry Potter : pérennité et avatars du roman scolaire britannique par Rose-May Pham Dinh, publié le 01/10/2009
Cet article explore les caractéristiques littéraires des romans scolaires en Grande-Bretagne.
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L’intertextualité en mots et en images des romans illustrés de Philip Pullman par Virginie Douglas, publié le 24/09/2009
Nous proposons ici une réflexion théorique sur le rapport intertextualité/littérature de jeunesse à partir de l'exemple de quelques œuvres du romancier Philip Pullman, surtout connu pour His Dark Materials, trilogie qui s'est vendue à plus de 15 millions d'exemplaires dans le monde à ce jour.
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Fiche de lecture : Liver, Will Self par Jocelyn Dupont, publié le 24/09/2009
A review of Will Self's collection of novellas, Liver.
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Qu'est-ce que l'intertextualité ? par Emilie Walezak, Jocelyn Dupont, publié le 18/09/2009
Cette page propose une définition de l'intertextualité et regroupe les communications de la journée d'étude sur l'intertextualité dans le roman contemporain de langue anglaise, organisée le 19 juin 2009 à Lyon 2 par le CARMA.
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Au Pays des Merveilles : Science et contes de fées par Laurence Talairach-Vielmas, publié le 08/07/2009
Un article sur les ouvrages de vulgarisation scientifique victoriens pour enfants.
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Gender and genre in Frances Hodgson Burnett’s The Secret Garden par Marion Boucher, publié le 22/06/2009
Questions of genre and gender lie at the heart of The Secret Garden, which plays on different cultural and literary influences, and questions the ideological and social context in which it is inscribed.
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Observation, affect et point de vue : la mise en mots d'un naturaliste par Aliyah Morgenstern , publié le 15/06/2009
Cet article propose une exploration linguistique originale du "Journal of Researches" publié par Darwin au retour de son expédition sur le Beagle. Aliyah Morgenstern y met en avant les stratégies discursives déployées par Darwin pour, d'une part, mettre en mots l'inconnu auquel il avait été confronté au cours de son voyage et, d'autre part, éviter la controverse au moment d'émettre les premières hypothèses issues de ses observations.
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Virginia Woolf : théorie de l'impropre par Frédéric Regard , publié le 27/05/2009
Dans L'Ecriture féminine en Angleterre (PUF, 2002, épuisé), Frédéric Regard met en avant le rôle charnière qu'a joué Virginia Woolf dans le positionnement du féminin en Angleterre. Nous en reproduisons ici les pages centrales, dans lesquelles l'auteur explique que Woolf, insatisfaite des avancées acquises grâce à la première génération de féministes, avait choisi de déplacer le combat sur le terrain d'un "matérialisme culturel" qu'il met à jour à travers l'analyse de deux essais de Woolf, A Room of One's Own et Three Guineas.
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The “obstinate resistance” of Woolf’s short stories par Christine Reynier, publié le 31/03/2009
I have often wondered why, although I have regularly gone back to Virginia Woolf's short stories, I still feel I do not know them very well. This is of course no other than the secret charm of Woolf's short stories: they are so hermetic or puzzling that one cannot help re-reading them; they are so varied that one keeps forgetting them; they are so challenging that one feels bound to delve into them again and again. They offer the "obstinate resistance" (Woolf 1988: 158) of the text that Woolf loves in Sir Thomas Browne's writings and that she analyses in her essay "Reading". The military metaphor of resistance might suggest that once the fortress of the text has been assaulted, it will surrender to the reader. However, the author makes it clear that such is not the case.
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Fiche de lecture : Possession, A.S. Byatt par Christine Bini, publié le 05/03/2009
Roland Michell, jeune chercheur spécialiste de l’œuvre du poète victorien Randolph Henry Ash, découvre – et dérobe – deux lettres du poète, qui laissent présager d’une liaison avec une jeune femme, elle-même poète et écrivain, qu’il identifiera comme étant Christabel LaMotte. En suivant cette piste, qui a toutes les chances de révolutionner les recherches en cours sur la période, il fait la connaissance de Maud Bailey, universitaire froide et élégante, spécialiste de l’œuvre de Christabel.
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L'Origine des Espèces : contexte et enjeux d'écriture par Camille Debras , publié le 26/02/2009
La publication de L'Origine des Espèces par Darwin en 1859 officialise l'émergence d'un nouveau cadre théorique en sciences naturelles. Dieu n'est plus l'origine de l'adéquation parfaite des espèces à leur milieu : c'est l'évolution par la sélection naturelle au fil du temps qui explique l'adaptation à l'environnement. Darwin n'est pas le premier à faire l'hypothèse de l'évolution : Lamarck et Chambers sont ses principaux précurseurs. Il s'inspire aussi des travaux de Lyell et Malthus, et la concurrence avec le naturaliste Wallace précipite la publication de L'Origine. Les enjeux de l'œuvre sont théoriques, mais aussi éthiques et religieux : remettre en question la fixité de l'ordre naturel met aussi à mal l'ordre social qui en est le reflet ! La structure du texte de L'Origine démontre la force persuasive d'un système scientifique déjà bien complet. Malgré les controverses qu'il suscite ou grâce à elles, le livre connaît un grand succès dès sa publication.
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Paul Auster: A General Introduction par Jocelyn Dupont, publié le 13/02/2009
This document provides a short general overview of Paul Auster’s work. After a brief discussion of Auster’s texts positioning in the literary heritage, it tackles the place and role of the writer in an often alienating environment. It then deals with the representation of the city in Auster’s work, notably Brooklyn, before concluding on the gift for storytelling that so characterizes Paul Auster’s production.
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Moulding the Female Body in Victorian Fairy Tales and Sensation Novels - Introduction par Laurence Talairach-Vielmas, publié le 11/02/2009
L'introduction de l'ouvrage Moulding the Female Body in Victorian Fairy Tales and Sensation Novels est ici reproduite avec l'autorisation de la maison d'édition.
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La chair de l'escargot par Jean-Jacques Lecercle , publié le 19/12/2008
Une analyse de la figure du chiasme dans une nouvelle de Virginia Woolf, "Kew Gardens". Cet article a été originellement publié dans "Théorie-Littérature-Enseignement", Figuralité et cognition, Presses universitaires de Vincennes, n° 9 (épuisé), Automne 1991, pp. 171-189.
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L'"in-decency" keatsienne ou ce qu'être Cockney veut dire : Redéfinir l'anglicité au siècle romantique par Caroline Bertonèche, publié le 27/11/2008
Cet article illustre la quête identitaire du jeune Keats, génie païen émergeant de la classe moyenne et consumé par la tuberculose. En réaction aux critiques des "aristocrates de l’imagination" de son époque, qui transposent l’ "indécence" de ses origines et de sa condition dans les enfantillages de son écriture, Keats se distingue en cherchant une légitimité certaine dans l’authenticité d’un anglais plus ancien, celui de Chaucer ou de Shakespeare. C’est ce désir d’anglicité qui amène Keats à se réapproprier un style ancien et lui ouvrira le chemin de l’immortalité. Pour illustrer le propos défendu, Caroline Bertonèche nous propose ensuite quelques extraits de poèmes à exploiter en classe.
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Littérature et société aux Etats-Unis : 1917-1968 par Alice Béja , publié le 27/11/2008
Cet article propose un regard sur la littérature américaine du 20e siècle dans son rapport à l'idée d'Amérique. Les guerres et crises que traversent les Etats-Unis au cours de la période 1917-1968 contribuent à une dégradation de l'"American Dream" en "American way of life" à laquelle les écrivains américains réagissent en recherchant de nouvelles origines pour construire, en fin de compte, leur propre idée d'Amérique.
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Le monde du travail en Grande-Bretagne aujourd'hui par Marc Lenormand, publié le 23/10/2008
Ces documents sont proposés et commentés par Marc Lenormand, en complément de son article "Part of the union : les syndicats et le monde du travail en Grande-Bretagne depuis 1945.
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Part of the union : les syndicats et le monde du travail en Grande-Bretagne depuis 1945 par Marc Lenormand , publié le 23/10/2008
Alors qu'en 1945 les syndicats font figure de pilier de la société britannique, et d'artisans de l'Etat social en élaboration, ils sont au début du vingt-et-unième siècle une présence marginale sur la scène politique britannique, et peinent à peser au sein des entreprises du fait de leur faiblesse numérique et organisationnelle. Afin de rendre compte de cette transformation, cet article retrace les changements du monde du travail et des politiques sociales et économiques poursuivies par les gouvernements britanniques dans la seconde moitié du vingtième siècle, et analyse l'évolution des relations entre les syndicats, les employeurs, les partis politiques et l'Etat britannique.
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Ralph Waldo Emerson et le transcendantalisme américain par Marc Bellot , publié le 14/10/2008
Figure marquante de la pensée du 19ème siècle américain, Ralph Waldo Emerson ne se laisse pas aisément enfermer dans une catégorie bien délimitée : doit-on le définir comme théologien, philosophe, ou théoricien de la « loi morale » devant concourir au salut des âmes ? Il est tout cela à la fois.
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Comprendre et enseigner "be+ing" par Jean-Pierre Gabilan, publié le 04/09/2008
Notre travail présente d'abord dans les grandes lignes ce qu'il faut savoir à propos de be+ing avant d'envisager la moindre perspective d'enseignement - on ne peut en effet enseigner que ce que l'on a au préalable compris. Puis, dans un second temps, nous proposons des pistes pour introduire cette conjugaison dont l'utilisation, face au Présent simple, reste un mystère pour les élèves parce qu'imparfaitement présentée.
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Fiche de lecture : Extremely Loud and Incredibly Close, Jonathan Safran Foer par Alice Bonzom, publié le 07/05/2008
The novel narrates the story of Oskar Schell, a precocious nine-year-old inventor, pacifist, percussionist, and Francophile, whose father died during the attacks of 9/11. A couple of years after his father’s death, he finds a mysterious key in an envelope with the name “Black” on it, in a vase in a closet. Sure that the key belonged to his father, he decides to visit everyone named “Black” in the five boroughs of New York to discover what it opens. Intertwined with Oskar’s quest are letters written by his grandparents, who went through the bombings of Dresden in the Second World War.
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Fiche de lecture : Arthur and George, Julian Barnes par Thibaud Harrois, publié le 07/05/2008
The novel is based on an actual story, known as the "Great Wyrley Outrages". At the end of the 19th century, George Edalji, a solicitor from Great Wyrley, a village near Birmingham, was wrongly found guilty of slaying a number of farm animals. He was sentenced to seven years in jail. In 1906, Edalji was released but he was not pardoned. Sir Arthur Conan Doyle, the famous author of the Sherlock Holmes stories, was involved in the case. Indeed, he tried to prove the man's innocence and was at the source of what was considered as an English Dreyfus Case.
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Fiche de lecture : The Good Life, Jay McInerney par Armelle Calonne, publié le 07/05/2008
The Good Life is a story about many things: it deals with love and loss, with life and death, with contradictory feelings that, in the end, are all but one.
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Fiche de lecture : On Beauty, Zadie Smith par Claire Poinsot, publié le 07/05/2008
The Belseys have always claimed to be liberal and atheist, but when their eldest son Jerome goes to work as an intern in England with his father Howard’s enemy the, ultra-conservative Christian Monty Kipps, there are bound to be a few mishaps. When Jerome finally returns home, the Kipps in turn move to Wellington, the town where the Belseys live. Working at the same university, Howard and Monty develop a rivalry, while their wives become friends. The novel hinges on the mirror effects and the interactions between the two families. Their relationship is a complex one which includes friendship, rivalry, lust and envy. Each family will have problems to solve, both personal and professional.
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Fiche de lecture : The Bear Boy, Cynthia Ozick par Anne Musset, publié le 07/05/2008
The story is set in the outskirts of the Bronx in 1935. Rose Meadows, orphaned at the age of 18, becomes an assistant to Professor Mitwisser, a specialist of a 9th-century heretic Jewish sect. Professor Mitwisser, his wife (a renowned physicist but now a near-madwoman) and their five children are German refugees who survive thanks to their young benefactor James A’Bair. James is heir to the fortune amassed by his father, who took him as a model for a very popular series of children’s books called The Bear Boy. James is extremely wealthy but troubled, dispossessed of his identity. He leads a nomadic life and his latest whim is to support the Mitwisser family. Rose enters into this chaotic household, which becomes even more unstable with the arrival of James. Very soon this little precarious world verges on disaster.
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Fiche de lecture : Celebration, Harold Pinter par Juliette Dorotte, publié le 07/05/2008
In a posh restaurant, two couples of friends, Matt and Prue, and Lambert and Julie, are having lunch. They are together to celebrate Lambert and Julie's wedding anniversary, but the mood is not proper to celebration. At an adjacent table, another couple is having a talk. Revelations are fusing on both sides: the man had an affair, and the woman reveals the dark side of her past. Before the six characters meet and make the general atmosphere even tenser, three characters come and go between the tables: the owner of the restaurant, a waitress, and a mythomaniac waiter.
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Fiche de lecture : Blackbird, David Harrower par Valentine Vasak, publié le 03/05/2008
An unmanned canteen, food leftovers are spilt over the floor. Una, a young woman in her late twenties, pays a visit to Ray at his workplace; a photo of him in a trade magazine has put her on his track. The last time she saw him, she was twelve and he was over forty, they haven’t set eyes on each other since. Ray happens to be her former lover, the man who took her virginity when she was not even pubescent. Together they go over grievous memories: the disgrace that followed the disclosure of their affair for both Una whose parents refused to quit the neighbourhood exposing her to public humiliation, and Ray who spent six years in prison. Gradually, bygone feelings resurface questioning the morally unacceptable nature of their relationship.
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Fiche de lecture : Book of Longing, Leonard Cohen par Mélanie Roche, publié le 03/05/2008
Cohen's poetry – the title of the book makes no mystery of it – deals essentially with longing: longing for women, for God, or simply truth. What emerges from the whole book is the idea of an irretrievable loss. From the beginning, we learn that in spite of the author's retreat on Mount Baldy, enlightenment has hardly touched him: he has found neither God nor any essential truth.
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Fiche de lecture : The Body, Hanif Kureishi par Laura Menard, publié le 03/05/2008
The narrator of Hanif Kureishi’s novella is a British playwright in his mid-sixties called Adam who experiences the difficulty of living as an aging man. His struggle to maintain his self-esteem and joie de vivre prompts him to give a very cynical account of the old people’s situation in a society ruled by beauty, youth and desire. Adam’s gloomy life takes a favorable turn – or so he thinks … - when he meets Ralph, a handsome and young admirer of his, who secretly informs him he can look just as healthy and fit as he: he may be operated on to have his mind transferred from his old, decaying body to a New Body.
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Fiche de lecture : The Discomfort Zone, Jonathan Franzen par Auréliane Narvaez, publié le 03/05/2008
Thirty years after the colorful 1970’s, hurricane Katrina, the Bush Administration’s failure, social inequalities are proof that America is sinking into the Discomfort Zone, along with the narrator who gives way to his discrete feeling of helplessness and invites us to live with it the way he does in a disenchanted but yet humourous way.
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Across the ‘Wide Sargasso Sea’: Jean Rhys’s Revision of Charlotte Brontë’s Eurocentric Gothic par Sylvie Maurel, publié le 20/03/2008
In this article, Sylvie Maurel analyses the Gothic destabilizing machinery at work in Jean Rhys’s "Wide Sargasso Sea". The first Gothic element the author looks at is the demonic agency that haunts the novel. Colonial history lingers in Rhys’s world and accounts for some of the strange and unexpected phenomena that occur on the island. Actually, the narrative is under the double influence of a past set in an actual history of slavery and a future already written in the story of "Jane Eyre". Rhys’s characters have an uncanny prescience of what lies ahead and a sense that they cannot evade repetition. The motif of witchcraft is another element that links "WSS" to the Gothic. The motif goes beyond a picturesque reference to the West Indian context and functions as a metaphor of the relationship between language and power. Christophine’s witchcraft and Rochester’s Eurocentric discourse are two similar attempts at transforming the world through language. The power of language is also reflected in the way the novel constantly brings together multiple voices and conflicting views which seem to hide a secret rather than reveal a final truth. Rochester can only feel the presence of such a secret and risks delirium as he tries to get a grip on something that constantly eludes him.
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Poésie, chose publique, prose commune : De Wordsworth à Coleridge par Eric Dayre, publié le 14/03/2008
Avec les Ballades Lyriques, Wordsworth et Coleridge expriment leur rejet de la diction poétique héritée du XVIIIe siècle et prônent un recours au langage simple et authentique du quotidien. Pour ces poètes fortement influencés par la Révolution française, ce projet esthétique se double d'un enjeu politique : la diction poétique est assimilée au despote en place dont l'autorité repose sur une mystification rhétorique à laquelle il convient d'opposer une incroyance critique (« disbelief »). Confrontés, comme tous les romantiques anglais, au rapport entre prose et poésie, ils tentent de reproduire le langage épuré des propriétaires terriens plus ou moins instruits dans une « prose rythmique » qui contient par là-même l'utopie d'une république pastorale. Cet idéal démocratique connaît ensuite une évolution. Si Wordsworth poursuit cet idéal jusqu'au bout, Coleridge, lui, est amené à reconnaître que le style humble de cette prose se distingue profondément du langage des habitants de la campagne. Il abandonne dès lors cette idée et redéfinit la prose moderne comme l'expression d'un « langage figuré de la pensée », faisant référence à l'imagination du poète intellectuel, et par là même réservée à une élite restreinte capable d'une illumination et d'une autonomie conceptuelle dont, dans un second temps, le discours des hommes pourra bénéficier.
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Gun violence in Britain par Emilia Wilton-Godberfforde, publié le 05/03/2008
The world is overflowing with guns - as many as one for every ten people. Although in Britain, we are four times more likely to be killed with a knife than a gun, the threat of violence through fire arms has taken central stage in the media.
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La naissance du roman en Angleterre au XVIIIe siècle par Anne Dromart, publié le 14/02/2008
Après la grande époque de la poésie, la prose revient au goût du jour vers la fin du XVIIe siècle en Angleterre pour progressivement s'épanouir en une forme nouvelle au cours du XVIIIe siècle. Les "novels" qui apparaissent sous les plumes de Defoe, Richardson, Fielding et Sterne se démarquent des "romances" qui les avaient précédées et se caractérisent par une attention portée à la vraisemblance des faits narrés.
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Morale et politique dans "Resistance to Civil Government" (Henry David Thoreau) par Michel Granger , publié le 16/01/2008
Très connu pour avoir inspiré l'action de Gandhi et de Martin Luther King, « Résistance au gouvernement civil » (« La désobéissance civile ») entre à l'évidence dans la catégorie des essais politiques, mais Thoreau y traite de politique à sa manière, selon le point de vue d'un individualiste qui possède un certain sens de la collectivité. On n'y trouvera pas de théorie du gouvernement : l'organisation de la société et l'exercice du pouvoir passent au second plan, car tout est ramené à l'individu et à son intégrité morale. Significativement, l'opposition entre la loi et le bien est marquée de façon péremptoire dans un aphorisme mémorable : « It is not desirable to cultivate a respect for the law, so much as for the right. »
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L'écrit et la compréhension de l'oral en anglais par Laurence Vincent-Durroux, Cécile Poussard, publié le 15/01/2008
Dans une culture scolaire qui privilégie l'écrit, les rapports entre graphie et phonie peuvent être source de perturbations en compréhension de l'oral. Cet article explore les relations complexes entre écrit et oral et les mécanismes psycholinguistiques mis en œuvre dans la compréhension de l'oral. A partir de ces explications sont proposées quelques pistes didactiques pour aider les apprenants à surmonter les difficultés posées par ce rapport complexe entre écrit et oral.
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Ré-adaptation et création dans le mythe de Frankenstein par Laurent Mellet, publié le 10/01/2008
Un article en cours de publication aux Presses Universitaires de Rennes, dans les Actes du colloque "De la page blanche aux salles obscures : l'adaptation cinématographique dans le monde anglophone", sous le titre "Ré-adaptation et création dans le mythe de Frankenstein (Mary Shelley, James Whale, Kenneth Branagh)".
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Le modernisme par Anne Fauré, publié le 08/11/2007
Nouvelle manière de penser l'art, en rupture avec le réalisme du XIXème siècle, le modernisme est le produit d'un monde caractérisé par des bouleversements socio-économiques, politiques, philosophiques et technologiques. Anne Fauré nous présente ici la littérature moderniste, littérature de crise et de mise en crise.
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Les "Newgate Novels" : esthétique d'un genre populaire par Hubert Malfray , publié le 26/10/2007
Dans cet article, Hubert Malfray nous présente un genre mineur et éphémère regroupant une vingtaine d'oeuvres de fiction des années 1830-1847 relatant, de façon plus ou moins romancée, la vie de criminels. Comment, à une époque marquée par la rigueur morale, ces romans ont-ils pu représenter la criminalité et devenir des best-sellers ?
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Norme et criminalité à l'aube de l'ère victorienne par Hubert Malfray , publié le 25/10/2007
Plus qu'une notion purement judiciaire, la criminalité est au début de l'ère victorienne, avant tout appréhendée selon des valeurs morales et le criminel est celui qui ne se conforme pas à la conduite dictée par la société. Cette article propose une introduction au contexte social et pénal dans lequel s'insèrent les "Newgate Novels".
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La Créature : problématique de l'être artificiel par Georges Zaragoza, publié le 18/10/2007
Après avoir souligné la monstruosité du docteur Frankenstein, Georges Zaragoza se penche sur sa créature pour révéler, à travers son discours, ce qu'il y a d'humain dans cet être artificiel. L'article qui suit est une version d'un cours de Georges Zaragoza adapté par Kevin Pinault pour La clé des langues. Les numéros de pages des citations de Frankenstein renvoient à l'édition Penguin Classics, 1992.
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Jean Rhys ou la revenance : Wide Sargasso Sea par Frédéric Regard, publié le 20/09/2007
Cet article est un chapitre extrait de "L'Ecriture féminine en Angleterre", de Frédéric Regard, publié aux Presses Universitaires de France (2002) dans la collection "Perspectives anglo-saxonnes".
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Wide Sargasso Sea de Jean Rhys : "L'ailleurs de l'ailleurs" par Eileen Williams-Wanquet, publié le 19/09/2007
"Wide Sargasso Sea" ne peut se lire qu’en référence – et en comparaison – à "Jane Eyre", sur lequel il oblige à porter un autre regard, un autre point de vue. Mais Rhys, nous dit l’auteur de cet article, ne se contente pas de présenter simplement le revers de "Jane Eyre" et nous montre qu’il existe toujours l’ « ailleurs de l’ailleurs ».
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Mise en contexte de la littérature anglaise par Frédéric Regard, publié le 29/06/2007
Frédéric Regard propose dans cet article une mise en perspective historique et politique de la production littéraire anglaise au fil des siècles. Ces éléments de mise en contexte sont à lire en parallèle avec l'ouvrage du même auteur, La littérature anglaise (Que sais-je?, 2007).
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La linguistique-fiction dans la littérature anglaise du 20e siècle : Notes sur Orwell, Burgess, Hoban et Golding par Sandrine Sorlin, publié le 22/05/2007
Sur le modèle de la science-fiction, Sandrine Sorlin nous parle ici de linguistique-fiction et se penche sur les langues imaginaires dans la littérature.
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William Hogarth par Anaïs Le Fèvre-Berthelot, publié le 21/05/2007
L'oeuvre de William Hogarth, profondément ancrée dans son époque, illustre "les manières et caractères particuliers de la nation anglaise". Dans le domaine artistique, il a ainsi contribué à forger l'identité anglaise. Cet article est une synthèse rédigée dans le cadre du cours enseigné par Isabelle Baudino (maître de conférences à l'ENS de Lyon) en 2006 pour le Master 1 d'études anglophones de l'ENS de Lyon. Il reprend des éléments de cours ainsi que des exposés d'élèves.
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Le sublime de John Muir par Jean-Daniel Collomb , publié le 16/05/2007
Le motif esthétique du sublime constitue un véritable fil rouge tout au long de l'œuvre de John Muir. Chez l'auteur d'origine écossaise, le sublime sert le plus souvent à décrire une nature grandiose et divine qui laisse l'observateur sans voix, comme en transe. Pour comprendre ce qu'est le sublime dans les écrits de Muir, il convient tout d'abord de mesurer l'influence romantique qui enveloppe la seconde partie du vingtième siècle américain.
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La participation des Etats-Unis à la première Guerre Mondiale : "The Remaking of America" par Marie Beauchamp, publié le 24/04/2007
Restés à l'écart du conflit européen depuis 1914, pourquoi les Etats-Unis sont-ils entrés en guerre contre l'Allemagne et les puissances de l'Axe ? Qu'a changé cette déclaration de guerre pour les Etats-Unis ?
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La guerre de Sécession ou "les Etats désunis" par Marie Beauchamp, publié le 24/04/2007
Paradoxalement, la guerre de Sécession (1861-1865) fut un événement fondateur pour les États-Unis, qui, après avoir frôlé l'implosion, en sont ressortis avec un État et une nation plus solides, unis autour d'un gouvernement fédéral.
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La Création : à propos de stratégies narratives dans Frankenstein par Georges Zaragoza, publié le 19/04/2007
Né au XVIIe siècle, le genre romanesque s'est lontemps vu reprochées sa fausseté et sa stérilité. Georges Zaragoza se penche ici sur les stratégies narratives mises en place dans "Frankenstein" pour prouver à la fois l'authenticité et l'utilité du roman. L'article qui suit est une version d'un cours de Georges Zaragoza adapté par Kevin Pinault pour La clé des langues. Les numéros de pages des citations de Frankenstein renvoient à l'édition Penguin Classics, 1992.
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John Muir's Thousand-Mile Walk to the Gulf par Jean-Daniel Collomb , publié le 22/01/2007
Lorsque John Muir entame son gigantesque voyage à pied depuis Indianapolis jusqu'à Cedar Keys, en Floride, via le Kentucky, le Tennessee et la Georgie, il n'a que 29 ans mais il est déjà habitué à de longues randonnées dans les bois. Son goût de la liberté et son attrait pour les sciences naturelles l'ont en effet amené à parcourir l'arrière-pays de son Dunbar natal en Ecosse, les bois du Wisconsin de son adolescence ainsi que les denses forêts canadiennes. Pourtant, c'est un accident du travail, survenu en mars 1867 dans la fabrique de pièces détachées où il s'est révélé être un contremaître hors pair, qui l'incite à assouvir ce rêve de liberté intégrale. John Muir perd la vue pendant deux mois et se promet sur son lit malade qu'il s'échappera de l'univers mécanique où il s'est enfermé si la vue lui est rendue.
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John Muir (1838-1914) par Jean-Daniel Collomb , publié le 17/01/2007
Portrait d'un aventurier et intellectuel, précurseur du conservationisme et père des parcs nationaux (yosemite national park) : John Muir.
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