Liste des résultats
Il y a 492 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
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Manu Joseph: Les familles : liaisons et déliaisons
par Manu Joseph,
publié le 03/05/2016
- Ce texte a été écrit lors des Assises Internationales du Roman 2015, suite à la discussion animée par Raphaëlle Leyris, avec Manu Joseph, Florence Seyvos et Zeruya Shalev. "When I was a child, our home had a sofa that had a big hole in the seat. The sofa was draped in a sheet and only the family knew about the hole. One day, the surly landlord came asking for rent. My mother invited him in on purpose, and made him sit on the sofa. As he sank into the hole, she laughed. My mother did things people did not understand."
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L'Amérique est-elle encore un modèle ?
par Nicolas Baverez,
publié le 27/04/2016
- À l'occasion du débat "L’Amérique : encore un modèle ?", organisé par la Villa Gillet en partenariat avec le Théâtre de la Croix-Rousse et l’Opéra de Lyon, la Clé anglaise vous propose ce texte de Nicolas Baverez sur le rôle des États-Unis dans le monde aujourd'hui. De quel modèle l’Amérique est-elle le nom ? Les États-Unis, qui s’affirment encore aujourd’hui comme la première puissance mondiale, sont-ils, à long terme, toujours un modèle viable ?
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Questions d'actualité : Shakespeare's 400th anniversary
par Marion Coste,
publié le 25/04/2016
- La Clé des langues lance une nouvelle rubrique, "Questions d'actualité", qui apporte un éclairage ponctuel sur divers sujets de société. Pour inaugurer cette rubrique, la Clé vous propose une sélection de ressources publiées à l'occasion du 400ème anniversaire de Shakespeare. Vous y trouverez des articles, vidéos, émissions de radio, publications universitaires et ressources pédagogiques sur l'oeuvre de Shakespeare.
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From traditional dystopias to teenage dystopias: Harry Potter as a bridge between two cultures
par Eléonore Cartellier-Veuillen,
publié le 25/04/2016
- “From traditional dystopias to teenage dystopias: Harry Potter as a bridge between two cultures” seeks to explain the key role that the Harry Potter novels have played in the creation of the Young Adult dystopian genre which has flourished in recent years. It focuses on three aspects of dystopia (mind-control, death and resistance) to show how these themes taken from traditional dystopias are re-written to shape such contemporary works as Uglies, The Hunger Games and Divergent.
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Mud / Sur les rives du Mississippi (Jeff Nichols - 2012)
par Lionel Gerin,
publié le 17/03/2016
- Peut-on, doit-on être fidèle? À ce que l'on est, à ceux que l'on hait, à ceux que l'on aime? À l'enfant que l'on est, que l'on a été? Vivre, est-ce renoncer? Par lâcheté, par manque de foi? Que se passe-t-il quand le cristal de l'enfance rencontre la boue des fleuves ? Comme le Mississippi, fleuve-mère et fleuve-père, ces questions irriguent le troisième long-métrage de Jeff Nichols, jeune et talentueux metteur en scène du Sud, né en Arkansas.
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“When the Indians were there”: memory and forgetfulness in Alice Munro’s Dance of the Happy Shades
par Lorie-Anne Rainville,
publié le 01/03/2016
- Le laboratoire ERIBIA et le département d’anglais de l’Université de Caen Normandie accueillaient le vendredi 8 janvier 2016 une journée d’étude autour du programme de l’agrégation externe d’anglais 2016. Les textes des communications sont réunis ici en deux parties : littérature et civilisation.
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Nature after Wordsworth in Dance of the Happy Shades by Alice Munro
par Christine Lorre-Johnston,
publié le 01/03/2016
- Alice Munro has acknowledged the influence of Wordsworth’s works and ideas on her own outlook, particularly where the idea of nature is concerned. Yet this cultural link has seldom been explored. Starting from this observation, this article proposes a few research directions by examining the concept of nature in Munro’s first collection of short stories, Dance of the Happy Shades (1968), successively as an experience of “the call of the wild,” then in the form of geology, and last, as overall framework for contemporary ecological changes.
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Quelles solutions irlandaises ? La Famine dans The Nation, 1845-1848
par Anne-Catherine de Bouvier,
publié le 29/02/2016
- Cet article se propose d’aborder la manière dont The Nation, organe du groupe Young Ireland, réagit à la Famine. Le reproche fut parfois fait aux nationalistes irlandais d’avoir eu la critique facile, sans rien avoir proposé de concret. Nous verrons que des propositions existaient bel et bien, mais d’une faisabilité pour le moins hypothétique: à cause du flottement, des évolutions ou des ruptures doctrinales du mouvement, mais aussi parce qu’elles se heurtaient à l’idéologie dominante. Une approche essentiellement chronologique permettra de suivre le traitement de la question dans les colonnes du journal, en fonction des contextes domestique et international.
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Republican Electoral Strategy after Realignment: Electioneering and the Ideological Shift
par Andrew Ives,
publié le 29/02/2016
- This article argues that the ideological shift undertaken by the Republican Party in the late 1970s, namely the move away from the consensus politics of Eisenhower’s Modern Republicanism towards the so-called Reagan Revolution, was motivated primarily by electoral considerations and the pursuit of power. The southern strategy, the adoption of socially conservative policies and the embracing of supply side economics, are analyzed in light of their electoral appeal, and are seen as a delayed response to the New Deal realignment of 1930-32.
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The Commonwealth of Nations - A selective chronology
par Fabien Jeannier,
publié le 01/02/2016
- Fabien Jeannier propose une chronologie sélective de l’histoire du Commonwealth, de la fin du 19ème siècle à la fin du 20ème siècle. Elle permet notamment de récapituler les différentes étapes de la relation de la Grande-Bretagne à ses Dominions.
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Buster Keaton (Sherlock, Jr. - 1924; The Navigator - 1924; Seven Chances - 1925; The General - 1926; Steamboat Bill Jr. - 1928)
par Lionel Gerin,
publié le 25/01/2016
- Buster Keaton est un génie ! Sur scène, dès l’âge de cinq ans avec ses parents, il sait tout faire. D'abord tomber (son père lui attache une poignée dans le dos et le jette dans le public), ensuite (et avant tout), faire rire. À 22 ans, il a déjà 17 ans d'expérience du spectacle derrière lui. Il rentre "en cinéma" et passe en premier lieu par l'école des courts-métrages burlesques, avec Fatty Arbuckle, puis commence à réaliser ses propres "bandes" (à voir, bien évidemment). Cops est, par exemple, une merveille. Dès 1923, il passe au long-métrage. Je traite ici de cinq d'entre eux, mais les autres sont tout aussi indispensables.
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Apocalypse Now Redux (Francis Ford Coppola - 1979)
par Lionel Gerin,
publié le 25/01/2016
- 230 jours de tournage, presque deux ans de montage, un budget colossal pour l'époque. Apocalypse Now est "trop", comme l'on dit en français "moderne". Trop long pour les uns, trop baroque ou boursouflé pour les autres, ou encore trop violent. C'est un opéra, une fresque, un film initiatique, un reportage sur une époque, un road ou plutôt un river-movie. C'est avant tout un très grand moment de cinéma et de mise en scène. Fort du succès de The Godfather (Le parrain - 1972: à voir ou revoir, évidemment), Coppola a pu se lancer dans cette aventure, et cela en fut précisément une.
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The Gallipoli Campaign 1915 – selection of documents for class use
par Fabien Jeannier,
publié le 22/01/2016
- Une sélection de documents pouvant être exploités en classe dans le cadre d’une séquence sur la Campagne de Gallipoli.
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Glasgow Commonwealth Games 2014 – selection of documents for class use
par Fabien Jeannier,
publié le 22/01/2016
- Une sélection de documents pouvant être exploités en classe dans le cadre d’une séquence sur les Jeux de Commonwealth de Glasgow.
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Du « style national » à l’ambition universaliste : la politique étrangère des Etats-Unis selon le Gulliver Empêtré de Stanley Hoffmann - Compte-rendu de lecture
par Tamara Boussac,
publié le 14/01/2016
- En 1968, l’universitaire franco-américain Stanley Hoffmann publiait un ouvrage fondamental dans l’analyse de la politique étrangère américaine au 20ème siècle. Ecrit à l’une des heures les plus critiques de la Guerre Froide, Gulliver Empêtré est à bien des égards le produit de son époque. Les Etats-Unis, dont l’armée s’enlisait au Vietnam dans une guerre impopulaire et inconstitutionnelle, voyaient s’achever l’administration du libéral Lyndon Johnson sur fond de poussée électorale d’un parti républicain promettant de garantir la victoire du monde libre sur le soviétisme. Les dirigeants américains se rangeaient volontiers derrière un discours de puissance structuré par la confrontation idéologique des Etats-Unis avec le bloc soviétique.
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Brigitte Gauthier : Harold Pinter et le théâtre de la distorsion
par Brigitte Gauthier,
publié le 03/12/2015
- Brigitte Gauthier nous rappelle dans cet entretien les grandes thématiques du théâtre d'Harold Pinter. Celui-ci dépeint les enjeux des interactions entre les individus et adopte une neutralité absolue: il se fait le témoin des "nuances marécageuses" dans lesquelles disparaissent toute règle, afin de nous prévenir du danger politique et des enjeux humains essentiels. Son théâtre est celui de la fragmentation, de la distorsion narrative et linguistique.
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Brigitte Gauthier : Stanley Kubrick
par Brigitte Gauthier,
publié le 02/12/2015
- A son arrivée à l’Université d’Evry, Brigitte Gauthier a voulu définir une ligne éditoriale afin de développer l’analyse de scénario et de textes engagés multi-supports. La décision de mener une étude collective sur Stanley Kubrick a permis de fédérer diverses disciplines autour d’un des plus grands novateurs contemporains, dont la spécificité est de faire entrer en résonance son et image.
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Krishnendu Ray: Taste, Toil and Ethnicity
par Krishnendu Ray,
publié le 30/11/2015
- En partenariat avec les départements de Food Studies de la New School et de New York University, le Festival Mode d'Emploi 2015 propose une réflexion sur les migrations du goût. Diplômé de sciences politiques et de sociologie, Krishnendu Ray est professeur de Food Studies et à la tête du Department of Nutrition, Food Studies, and Public Health à l’Université de New York. À travers ses différents ouvrages, il s’intéresse à la façon dont les immigrés combinent leur culture alimentaire à leur nouveau mode de vie.
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Vertigo / Sueurs froides (Alfred Hitchcock - 1958)
par Lionel Gerin,
publié le 30/11/2015
- Alfred Hitchcock ou l'une des incarnations possibles du cinéma. Si, comme le dit Capra, "le film est une maladie", alors le grand Alfred a vraiment soigné le mal par le mal. L'un de ses grands films malades (pour reprendre une expression de Truffaut) est Vertigo. Nous sommes en 1958. Entre 1954 et 1955, il a tourné trois films avec Grace Kelly : Dial M for Murder, Rear Window, To Catch a Thief. Elle représente son idéal féminin, comme il le définit: "le feu sous la glace". Elle est, comme on le sait, partie sous d'autres cieux. Fait unique dans la filmographie d'Hitchcock, il tourne alors trois films sans héroïne digne de ce nom, c'est-à-dire désirable: Trouble with Harry, The Man Who Knew Too Much (remake de sa version anglaise de 1934) et The Wrong Man. Puis vient Vertigo.
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Touch of Evil / La soif du mal (Orson Welles - 1958)
par Lionel Gerin,
publié le 24/11/2015
- Un motel perdu tenu par un personnage dérangé. Janet Leigh seule dans une chambre, plutôt dévêtue. Cela vous dit quelque chose ? Cette scène, Alfred Hitchcock en fut d'abord le spectateur. Il s'en inspira et en tira un chef-d'œuvre, Psycho. Mais le film dont nous parlons n'est pas de lui. C'est Touch of Evil, d'un autre génie du cinéma: Orson Welles. En 1958, il a déjà réalisé dix films, dont deux inachevés. D'abord metteur en scène de théâtre et acteur précoce, il a travaillé pour la radio et adapté des romans ou pièces plus ou moins célèbres. Le 30 octobre 1938, il adapte La Guerre des mondes, d'H.G Wells.
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Kiss Me Deadly / En quatrième vitesse (Robert Aldrich - 1955)
par Lionel Gerin,
publié le 21/10/2015
- Lionel Gerin, professeur d'anglais au lycée Ampère de Lyon et cinéphile averti, nous donne ici son point de vue sur quelques films représentatifs du patrimoine cinématographique du monde anglophone.
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Scorsese presents Goodfellas (1990)
par Martin Scorsese,
publié le 20/10/2015
- Lorsqu’il découvre le roman Wiseguy de Nicholas Pileggi, Scorsese est séduit. Mais il veut arrêter les films de gangsters. Il en a déjà fait beaucoup. C’est Michael Powell qui le fait changer d’avis : le scénario est drôle et finalement, personne n’a montré à l’écran comment vivent ces truands. Les Affranchis est une sorte de plongée anthropologique documentaire dans le quotidien des malfrats expédiant leurs affaires courantes : boulot, amitié, déjeuners chez leurs mères, sorties au Copacabana, femmes, enfants… A l'occasion de la cérémonie de clôture du Festival Lumière 2015, Martin Scrosese présente l'un de ses films majeurs, Goodfelllas.
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Paris, Texas (Wim Wenders - 1984)
par Lionel Gerin,
publié le 01/10/2015
- Lionel Gerin, professeur d'anglais au lycée Ampère de Lyon et cinéphile averti, nous donne ici son point de vue sur Paris, Texas, le dixième long métrage de Wim Wenders.
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Nickolas Butler: On Rural America
par Nickolas Butler,
publié le 15/09/2015
- Until about a year ago, I had lived my whole life in urban areas. The smallest cities I had ever called home was likely during graduate school, when I commuted between Arden Hills, Minnesota (population: 9,704) and Iowa City, Iowa (population: 67,862). And in fairness to Arden Hills and Iowa City, both communities are much larger than their census estimates, due in part to their proximity to other larger growing cities, and their migrating student populations. The largest city I had ever called home was Chicago, where I once lived for a year during college, in a small room so close to the elevated train tracks I could have thrown a baseball and hit the passing EL.
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Adelle Waldman: L’identité troublée
par Adelle Waldman,
publié le 15/09/2015
- In reporter and columnist Adelle Waldman’s first, highly touted novel, La Vie amoureuse de Nathaniel P., the author describes with subtlety and irony the meanderings of Nate Piven, a popular writer moving up in the elite literary circles of Brooklyn. He is also a young lover drunk with his success with women. In this astute novel of manners, Waldman brilliantly paints the portrait of a modern, imperfect and narcissistic male with a troubled love life.
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Taiye Selasi: On Emotions
par Taiye Selasi,
publié le 31/08/2015
- How do writers succeed in submerging us in situations so unlike our own lives? I would argue that, as a reader, I have yet to encounter a situation in literature "unlike" my life. The demographic details may differ: Charlotte is a spider, I am a human; Teju Cole's narrators are men, I am a woman; many of Toni Morrison's characters are mothers, I am not. The list of things that I am not is long: white, male, a parent, a soldier, Chinese-speaking, South American, a witness to any war.
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Home (Taiye Selasi)
par Taiye Selasi,
publié le 26/08/2015
- What were we seeking when we set out? And where did we set out from? Birthplace. Plausible. But who was born? Not ‘we,’ not whole. Not yet, not then. Then, we were theirs: the parents, the adults, the fully-formed members of loosely-formed worlds. They had homes. Or thought they did. We belonged to them. They belonged to There. At least they tried: they ate the food, they spoke the tongue, they donned the garb. Still they moved like strangers There, like looser threads in tight-knit Thens. A question. If they belonged to There then why did they leave in search of Where?
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Morality (Adelle Waldman)
par Adelle Waldman,
publié le 26/08/2015
- Chaque année, les invités des Assises Internationales du Roman rédigent la définition d'un mot de leur choix : il s'agit ici du mot "morality", défini par l'auteure américaine Adelle Waldman.
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Identity (Dana Spiotta)
par Dana Spiotta,
publié le 26/08/2015
- I read obituaries. I love to read about people who were notable for one thing—say the woman who appears in a famous photo at Kent State. I am drawn to what people think of as failures: the guy who backed the wrong videotape format or the guy who lost an election after a tweet. I like to read about people whose lives took dramatic turns, like the guy who spent most of his life running an ice cream shop in New Jersey but secretly had a past life as a war criminal. I am fascinated by secret lives or multiplex identities. I imagine the day-to-day ordinary life, what does it feel like over time. I wonder about consequences, guilt, and redemption. I wonder how your past shapes who you are. And I wonder about the life that takes shape around an event. How a fleeting moment can change you, or maybe not. Maybe you are you no matter what.
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Cinematic (Manu Joseph)
par Manu Joseph,
publié le 29/06/2015
- As a lonely young man largely forgotten by the world and invisible to the most gorgeous women whom you adore, should you not be writing melancholy poetry or the vain prose of deep self-regard. Instead you are drawn to cinema, you derive so much from movies, and it appears that you have been infected by the unsung altruism of commercial cinema, its duty to entertain. Is it because you think you know how to entertain? Is that your conceit? Or is it humility that pushes you to entertain? Is it not true that you find the need to have a deal with your audience – ‘I have something to say and I am afraid you may not be interested, but I seek the right to say it by giving you something in return’. Isn’t that the humility of cinema?
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Distant Voices, Still Lives (Terence Davis - 1988)
par Lionel Gerin,
publié le 18/06/2015
- Voix distantes parce que lointaines. Et vies bien vivantes (à l'opposé des natures mortes que suggérerait une traduction littérale). Instantanés plutôt, qui prennent/reprennent vie. Photos. Photos de famille. Mariages, baptêmes, décès. Liverpool, années 40 et 50. Une famille ouvrière. Un père violent. Une mère aimante. Premier long-métrage de Terence Davis, Distant Voices, Still Lives est un coup d'essai de maître. L'enfance, l'adolescence revisitées, on connaît. Pourtant ici une magie opère. Travellings avants pour rapprocher le temps retrouvé, un temps désarticulé par la mémoire. La chronologie est cahotique. Qu'importe! Voici une fresque intime et modeste, des lumières chaudes, des intérieurs, des visages.
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Littérature et perspectives civilisationnelles
par Floriane Bozon,
publié le 15/06/2015
- « It takes a great deal of history to produce a little literature », écrit Henry James, et le sujet qui nous intéresse aujourd'hui est celui de la corrélation entre littérature et civilisation en cours de Langue vivante, à savoir l'appréhension de la civilisation dans des cours à problématiques littéraires, tout comme l'exploitation possible de la littérature dans des cours à problématiques civilisationnelles. Qu'il s'agisse de choses écrites, ou de savoir issu de la chose écrite, ou encore de l'esthétique d'un texte écrit, lorsqu'il est question de langue étrangère, il est pour beaucoup d'entre nous difficile de dissocier la littérature du monde anglophone en général et donc de sa civilisation.
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Wondrous (Nickolas Butler)
par Nickolas Butler,
publié le 08/06/2015
- Chaque année, les invités anglophones des Assises Internationales du Roman rédigent la définition d'un mot de leur choix. Les traductions françaises de ces textes ainsi que les mots-clés des auteurs de langue française des sept premières saisons des AIRs sont éditées par Christian Bourgois dans un volume intitulé le Lexique Nomade. Nous vous invitons ici à découvrir les versions originales des entrées de ce précieux lexique... Ici la contribution de Nickolas Butler (texte et vidéo), auteur de l'excellent Shotgun Lovesongs.
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Belligerent (Lionel Shriver)
par Lionel Shriver,
publié le 27/05/2015
- Chaque année, les invités anglophones des Assises Internationales du Roman rédigent la définition d'un mot de leur choix. Les traductions françaises de ces textes ainsi que les mots-clés des auteurs de langue française des sept premières saisons des AIRs sont éditées par Christian Bourgois dans un volume intitulé le Lexique Nomade. Nous vous invitons ici à découvrir les versions originales des entrées de ce précieux lexique... Ici la contribution de Lionel Shriver (texte et vidéo) qui profite de cet exercice pour nous parler des auteurs comme célébrités.
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Loin de la foule déchaînée (Far from the Madding Crowd)
par Clifford Armion,
publié le 21/05/2015
- Dans la campagne anglaise de l’époque victorienne, une jeune héritière, Bathsheba Everdeene doit diriger la ferme léguée par son oncle. Femme belle et libre, elle veut s’assumer seule et sans mari, ce qui n’est pas au goût de tous à commencer par ses ouvriers. Bathsheba ne se mariera qu’une fois amoureuse. Qu’à cela ne tienne, elle se fait courtiser par trois hommes, le berger Gabriel Oake, le riche voisin Mr Boldwood et le Sergent Troy. Parenthèse Cinéma nous permet de partager avec vous un très beau dossier pédagogique pour les enseignants qui souhaiteraient aborder cette adaptation du roman de Thomas Hardy avec leurs classes.
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Le corps dans les réécritures zombies de Pride and Prejudice
par Véronique Maillard, Virginie Thomas,
publié le 06/05/2015
- Nombreuses sont les réécritures fantastiques de textes canoniques datant du XIXe siècle. Ce phénomène à la mode se caractérise par l’introduction de créatures surnaturelles au sein d’œuvres réalistes. Pride and Prejudice de Jane Austen est l’une de ces œuvres prisées des auteurs contemporains se livrant à ce type de pratique littéraire. C’est ainsi que deux auteurs différents, Seth Grahame-Smith et Steve Hockensmith, se sont intéressés à cette œuvre. Seth Grahame-Smith a, le premier, « révisé » le texte de Jane Austen en une version zombie intitulée Pride and Prejudice and Zombies (2009), suite à quoi Steve Hockensmith a écrit un prequel et un sequel respectivement intitulés Pride and Prejudice and Zombies, Dawn of the Dreadful (2010) et Pride and Prejudice and Zombies, Dreadfully Ever After (2011)
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Variations et innovations phonétiques en anglais américain
par Olivier Glain,
publié le 16/03/2015
- Un article pour découvrir les spécificités du General American et ses variations régionales, ainsi que ses évolutions phonétiques récentes.
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Ireland’s political life during the Famine: Election, constitutionalism and revolution
par Anne-Catherine de Bouvier,
publié le 07/03/2015
- This article aims at exploring the available means of political response in Ireland to the issue of the Famine. What comes first to mind is the case of the representative function, democratic, or approximately so, by the standards of the day; i. e., parliamentary activity. Compiling the records of all individual Irish MPs in Parliament over the period is a tempting intellectual task but clearly beyond the scope of this paper; instead, I approach electoral activity during the period, since elections provide the opportunity of assessment of past contributions, and of confrontation. In the specific context of the Famine, theoretically at least, Irish MPs at Westminster were instrumental in bringing about a better knowledge of what was going on – and indeed some did so in quite a sustained, articulate, and often humane manner. Conversely, elections are moments in a country’s life when voters can take their representatives to account; and clearly, there was much to account for.
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Roosevelt’s Political Discourse: Grounded in a Liberal Protestant Worldview
par Andrew Ives,
publié le 05/03/2015
- This paper will argue that Franklin Delano Roosevelt’s political discourse was profoundly influenced by his liberal Protestant worldview. The paper begins with some background on Roosevelt’s Christian upbringing. It moves on to show how FDR consistently used Protestant precepts and Biblical allusions as a rhetorical tool to gain electoral support. However, the author argues that Roosevelt’s simple yet profound Christian faith went far beyond this purely rhetorical usage and that liberal Protestant teachings in fact structured his political philosophy.
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The Man Who Shot Liberty Valance / L'Homme qui tua Liberty Valance (John Ford -1962)
par Lionel Gerin,
publié le 26/02/2015
- John Ford est l'un des plus grands, sans contestation possible. Citons Orson Welles, interviewé sur les cinéastes importants à ses yeux, qui répondait:"Les vieux maîtres, c'est à dire John Ford, John Ford et John Ford."
L'Homme qui tua Liberty Valance est l'avant-dernier western de John Ford est l'un de ses derniers films. Ford a contribué, et comment!, à forger la légende de l'ouest, il en est l'un des "inventeurs". Il est donc passionnant de voir son regard vieillissant sur le genre et les thèmes qu'il affectionne: la loi et son avènement, opposée au "wild west", la vieillesse, la fidélité, la vérité et la légende, la "naissance d'une nation", d'une communauté, la violence et son usage.
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The Myth of Concordia
par Nadia Urbinati,
publié le 23/02/2015
- The place of God in the constitution has been one of the most sensitive issues in the debate on the constitutional treaty of the European Union, and has influenced the process of ratification. In the five decades since the Treaty of Rome was signed in 1957, European leaders have tried to build a united Europe on a secular foundation of treaties and economic regulations. These no longer seem to be adequate to the task. Lately, efforts have been made to include another factor – religion...
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Qu'est-ce qu'un acte d'écriture ? Analyse d'un cas : les promesses de mémoire adressées aux morts du 11/9
par Béatrice Fraenkel,
publié le 29/01/2015
- Dans le cadre de la construction d'une anthropologie pragmatique de l'écriture, Béatrice Fraenkel, anthropologue et directrice d'étude à l'EHESS, interrogera cette notion, à partir d'une analyse de cas : celui des "promesses de mémoire" (ex. "we will never forget you") recueillies à New York après le 11/9. Il s'agira à la fois de proposer une analyse des énoncés comme actes de langage (Austin), comme acte d'écriture, en prenant appui sur leur matérialité (affichage, autographie, signature etc) et la situation dans laquelle ils sont produits, et de proposer une interprétation concernant la mémoire promise par ces actes d'écriture, en prenant appui sur les travaux d'Arendt, d'Halbwachs et de Ricoeur.
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Le christianisme comme « religion de la sortie de la religion » : modernité et sécularisation à l’époque victorienne
par Jean-Michel Yvard,
publié le 26/01/2015
- En 1985, l’intellectuel français Marcel Gauchet publiait un ouvrage intitulé Le Désenchantement du Monde. Renouant délibérément, par delà presque un siècle de négligence, avec des perspectives inaugurées par Max Weber en matière de sociologie des religions, l’auteur y décrivait le christianisme comme ayant constitué éminemment « la religion de la sortie de la religion », voyant en lui cette forme particulière de croyance dont la dynamique interne et les potentialités de développement avaient permis une « sortie » de plus en plus marquée du régime inaugural et fondateur de l’hétéronomie radicale. On s’efforcera de montrer que ce sont les perspectives développées initialement par Marcel Gauchet qui restent les plus prometteuses aujourd’hui, non seulement afin de comprendre les origines de l’Etat mais aussi afin d’envisager une redéfinition de la notion sécularisation dans la perspective de ce que l’on pourrait appeler une « dialectique de la préservation et du dépassement ».
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Philosophy, Religion and Toleration
par Sudipta Kaviraj,
publié le 22/01/2015
- Religious faith connects strongly held ethical ideals to the belief that these are the commands of God, or a power above human reason. This can make people of hard religious belief to be intensely intolerant. How can we easily accept those who violate or dismiss principles that we consider the foundational to the moral order of the universe? Thus it is quite possible that religious people might be pious inside their own religion, but hateful towards others. Though most religious faiths set down often similar principles of moral conduct, and encourage adherents to live by principles of fellowship, kindness, and love, these injunctions often get circumscribed by the larger idea of their religion being the only ‘true’ religion...
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Analysing front pages
par Clifford Armion,
publié le 20/01/2015
- A front page tells you a lot about the contents of a newspaper and its attitude towards the news. Even if the traditional format difference between broadsheet newspapers and the more compact tabloids is disappearing – most papers are now printed in the same size – you can still easily recognize serious newspapers from tabloids. Tabloids usually have a large red masthead, very bold typeface and eye-catching pictures. The more serious papers have more text on the front-page and a plainer layout. Contrary to tabloids, broadsheets have no puns or jokes in the headlines and use a more formal language. Here are the main features you will find in any front-page…
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End of Story
par Avital Ronell,
publié le 19/01/2015
- "For my part, I practice affirmative dissociation. Prompted mostly by a Nietzschean will to fiction and love of masks, I “fake it ‘til I make it,” assuming shrewd yet fragile identities, rotating signatures, reappropriating for myself syntactical maneuvers and rhetorical feints."
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Bill Douglas Trilogy / La trilogie Bill Douglas My Childhood - My Ain Folk - My Way Home (Bill Douglas 1972 -1973 -1978)
par Lionel Gerin,
publié le 15/01/2015
- Écosse. Un village minier près d'Édimbourg. 1945.
Un enfant, son frère, leur grand-mère maternelle. Un prisonnier allemand.Mort de la grand-mère. Orphelinat. Grand mère paternelle. Un oncle.
L'orphelinat encore. L'adolescence. La mine. Service militaire en Égypte. Rencontre de Robert. Ouverture.
Les dialogues? Presque aucun.
La musique? Aucune.
L'action? Survivre.
Le résultat? Au-delà des mots. Saisissement total.
Comment en effet parler d'une telle œuvre? C'est un coup à l'estomac, un vent du Nord, une nuit charbonneuse.
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Analysing press images
par Clifford Armion,
publié le 13/01/2015
- Newspapers and press websites NEED to illustrate their pages with a variety of images. Illustration, along with headlines, is what draws the attention of the reader/buyer/visitor. When looking at a press image, one has to wonder why that particular picture has been chosen and how it contributes to the news. Here are a few examples showing how those images function.
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Pluralism and Tolerance: Philosophers, Mystics and Religions
par Souleymane Bachir Diagne,
publié le 12/01/2015
- The belief in certain supernatural realities is an essential dimension of faith. And, by definition, they are that because we do not comprehend them in the same way as we comprehend objects and beings which we are capable of experiencing with our senses or those mathematic idealities that we understand. Faith therefore allows us to perceive the realities of God, His attributes, His angels and other entities and qualities of the same kind. It equally convinces us that, as human beings, we have the capacity for reaching these truths of a different kind than those of our senses or of our reason in the conventional sense within ourselves, and therefore posses an aptitude for the supernatural or the absolutely comprehensible.
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La photographie de Julie de Waroquier
par Julie de Waroquier,
publié le 05/12/2014
- Julie de Waroquier, normalienne en philosophie, a participé au parcours de formation écriture et photographie proposé par l’ENS de Lyon et l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles. A l’invitation du chargé des affaires culturelles de l'ENS, David Gauthier, elle a exposé dans la galerie "La Librairie" une sélection de photos issues de la série Rêvalités (du 15 octobre au 12 décembre 2014). Nous avons ici le plaisir de vous faire découvrir le travail de cette jeune photographe au travers de cinq photos sur les thèmes de l’eau, de la rencontre et de la tension entre rêve et réalité.
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The Great Mouse Plot (Roald Dahl)
par ENS Lyon La Clé des Langues,
publié le 25/11/2014
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In Boy: Tales of Childhood, Roald Dahl tells us about his youth, focusing on some of his most remarkable childhood memories. A lot of irony is introduced by the first person narrator who describes these scenes with the hindsight of age.
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L’espace post-apartheid dans les longs métrages de fiction sud-africains, une étude panoramique
par Annael Le Poullennec,
publié le 19/11/2014
- Annael Le Poullennec propose une étude de l'espace sud-africain post-apartheid par l’intermédiaire des films. Après quelques rappels sur l’histoire de la ségrégation en Afrique du Sud et une brève introduction au cinéma sud-africain, elle évoque la problématique de l’espace, à l’échelle nationale et urbaine, dans la réinvention de la nation sud-africaine après la fin de l’Apartheid. Elle s’arrête notamment sur les dichotomies ville/campagne, township/suburb, cloisonnement/ouverture, en insistant sur l’image du déplacement, de l’évolution. Par l’analyse de films tels que Hijack Stories (Oliver Schmitz, 2001), The Wooden Camera (Ntshaveni WaLuruli, 2003), Tsotsi (Gavin Hood, 2005) et White Wedding (Jann Turner, 2009), elle pose les bases de ce qui constitue l’espace post-apartheid cinématographique dans le cinéma de fiction.
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L’Afrique du Sud sous les projecteurs du cinéma
par Annael Le Poullennec,
publié le 19/11/2014
- Vous trouverez sur cette page les textes et images réunis à l’occasion de l’Exposition Afrique du Sud, réalisée par la bibliothèque de l’Université d’Evry dans le cadre du colloque SCRIPT. Annael Le Poullennec évoque ici les grandes étapes et les grands films qui jalonnent l’histoire du cinéma sud-africain.
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Mémoires sud-africaines ; une courte histoire de l'Afrique du Sud
par Grégory Gauthier,
publié le 18/11/2014
- Vous trouverez sur cette page les textes et images réunis à l’occasion de l’Exposition Afrique du Sud, réalisée par la bibliothèque de l’Université d’Evry dans le cadre du colloque SCRIPT. Grégory Gauthier évoque ici les grandes dates et les grandes figures de l’Afrique du Sud, dressant une chronologie synthétique et illustrée de la Nation arc-en-ciel.
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The educational system in the United States: an overview
par Daniel Wright,
publié le 10/11/2014
- In general, we have what is called a federal system, where there is a lot of power that States have, and then cities within states and even smaller municipalities within cities can make their own rules. And education is a good example of where it can really depend on where you are. The requirements can be very different from place to place and the type of schools that are offered can vary very much from state to state...
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Jeux vidéo et cinéma à rebours du mouvement transhumaniste : le cas de District 9
par Julien Buseyne,
publié le 07/11/2014
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District 9 de Neil Blomkamp (2009) projette la structure de l’Apartheid dans un univers de science-fiction où les extraterrestres dont le vaisseau s’est échoué au dessus de Johannesburg sont victimes d’une forme de ségrégation. En marge de son thème principal, c’est à dire la projection de la mécanique d’oppression entre humains sur le canevas de la science-fiction, District 9 illustre aussi un procédé technique qui constitue le ressort principal du jeu vidéo : la projection des sens et du corps dans un système technique. Cinéma, télévision et jeux vidéo partageant les mêmes schèmes de la pratique audiovisuelle, les convergences entre ces domaines ne sont pas rares. Par la mise en scène de la technologie extra-terrestre, Disctrict 9 expose une grammaire de la captation de l’être sensible dans un système technique qui étend ses sens et ses potentialités, trait qu’il partage avec le jeu vidéo. Il s’agit là d’un acte politique qui s’oppose à la pensée transhumaniste, et affiche une convergence frappante avec les systèmes d’immersion dans les univers numériques actuellement à l’étude. Cette prise de position est cohérente avec le discours humaniste déroulé par cette œuvre, et s’inscrit dans la continuité de celles qui explorent la relation entre l’humain et la machine.
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La Princesse et la Grenouille, une vision de l'Afrique en Amérique
par Ethel Montagnani,
publié le 06/11/2014
- Spécialiste de Walt Disney et de la langue produite par Disney pour ses films d’animation, Ethel Montagnani nous parle de la vision de la communauté noire par Disney et particulièrement dans La Princesse et la Grenouille. Au fil des années, les studios Disney, fidèles à leur idéologie, et se présentant comme les heureux promoteurs des civilisations du monde, nous ont entraîné partout autour du globe. Ou plus exactement, partout, tout autour de leur vision du globe. On peut ainsi penser que la Chine, vue par les Studios, se résume à Mulan. L'Afrique a plus de chance puisqu'elle est représentée dans plusieurs films comme Le Roi Lion ou encore Tarzan. Toutefois, si ces deux films montrent des images saisissantes de la beauté des paysages africains, ils ne montrent rien de la complexité des rapports humains qui ont prévalu en Afrique du Sud pendant l'Apartheid. Pour s'en faire une idée, il faudra attendre la première princesse noire de l'histoire des Studios Disney, Tiana et son film La Princesse et la Grenouille, qui lui se déroule... en Louisiane, Mississippi, aux Etats-Unis.
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Fractions et infractions dans The Heart of Whiteness de Rehad Desai : les stigmates de l’apartheid
par Stéphane Sitayeb,
publié le 06/11/2014
- Stéphane Sitayeb propose une analyse de The Heart of Whiteness (2005), un road movie documentaire de Rehad Desai qui interroge l’identité des blancs en Afrique du Sud. L’Afrikaner est-il un étranger en Afrique ou un autochtone ? Desai étudie les stigmates de l’Apartheid sur la société sud-africaine contemporaine en observant les clivages qui opposent encore aujourd’hui les noirs et les blancs dont certains s’estiment victimes d’une ségrégation inversée, une vengeance de la population noire. Le réalisateur cultive une double stratégie de camouflage et d’exposition, ainsi que la technique du contrepoint : c’est uniquement dans la superposition entre discours et image, dans la lecture connexe du monologue en voix-off et de l’esthétique audio-visuelle que se révèle la corrélation entre fractions raciales et infractions juridiques.
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Présentation de Come Back Africa (Lionel Rogosin, 1959, US 82 minutes)
par Monique Peyriere,
publié le 05/11/2014
- Après avoir réalisé un film sur les sans-abris aux Etats-Unis, Lionel Rogosin part avec une équipe de tournage en Afrique du Sud en déclarant aux autorités locales qu’il veut produire un documentaire sur la musique. Filmé clandestinement par un réalisateur américain blanc dans Sophiatown, un township noir de Johannesburg, Come Back Africa nous montre la vie des communautés noires sous l’apartheid. Entres brimades et défiance, le film de Lionel Rogosin expose les relations blancs/noirs dans l’Afrique du Sud des années 50. Les militants y jouent leur propre rôle dans un scénario de fiction qui nous invite à découvrir le ghetto au travers du regard d’un nouvel arrivant, Zacharia. Les images ont pu sortir d'Afrique du Sud pour être montées aux Etats-Unis puis diffusées dans le monde entier ; c’est un film politique, le premier à dénoncer l’Apartheid.
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Bertrand Tavernier sur le cinéma américain
par Bertrand Tavernier, Clifford Armion,
publié le 20/10/2014
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Dans le cadre du Festival Lumière 2014, Bertrand Tavernier évoque certaines grandes étapes de l’histoire du cinéma américain depuis les années 20 jusqu’aux années 60. Ancien critique, celui que l’on connait surtout pour ses films (L'Horloger de Saint-Paul, Un Dimanche à la campagne, Dans la brume électrique…) est aussi l’auteur de plusieurs livres sur le cinéma, notamment Amis Américains, un important ouvrage d’entretiens avec les grands auteurs d’Hollywood (Institut Lumière/Actes Sud, 2008).
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Charulata (la femme solitaire) : Tagore / Ray
par Giovanni Robbiano,
publié le 16/09/2014
- Charulata (1964) est également connu sous son titre anglais : The Lonely Wife (La femme solitaire). Ce film est une adaptation du roman Nastanirh (Le nid brisé) de Rabindranath Tagore, publié en 1901. Les acteurs principaux sont Madhabi Mukherjee, Sailen Mukjerjee et Soumitra Chatterjee dans les rôles principaux de Chârulatâ, son mari Bhupati et son cousin Amal. Comme la plupart des films de Ray, ce film est en noir et blanc et dure 117 minutes. Il en a également composé la musique. Il a été produit par R. D. Banshai, et le directeur de la photo était Subrata Mitra. Celui-ci a fait la photo de la plupart des films de Ray et en particulier de ses premiers chefs-d'œuvre : la Trilogie d'Apu : Pather Panchali (La complainte du sentier, 1955), Apu Sansar (Le monde d’Apu, 1959) et Aparajito (L’Invaincu, 1956).
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Qui est Tagore ?
par Azarie Aroulandom,
publié le 16/09/2014
- Au vingtième siècle, la culture fut dominée par un immense génie Rabindranath Tagore, l’un des plus grands philosophes et poètes de l’histoire du monde. On a dit de Rabindranath Tagore (7 mai 1861-7 août 1941) qu’il fut le Léonard de Vinci de la Renaissance bengali. Tagore naît le 7 mai 1861 au Bengale, à Calcutta, la plus importante ville de l’Inde à cette époque. Il est le quatorzième enfant d’une famille aisée, il grandit dans l’ombre d’un père savant et réformateur religieux. Dans une vision prophétique, son père lui donna le prénom « Robindra » qui signifie le soleil « car plus tard comme lui, il ira par le monde et le monde sera éclairé ».
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L'exposition Tagore à Evry
par Azarie Aroulandom,
publié le 16/09/2014
- Azarie Aroulandom est consultant international auprès d’institutions publiques et d’entreprises privées françaises et étrangères : Ministères des Affaires étrangères et de la Coopération, Chambre de Commerce, Organisations internationales (UNESCO, BIRD, FAO, BIT, CNUCED, ONG….). Il enseigne le Management-et la négociation interculturelle, le Transfert de Technologie, la culture et civilisation indienne et africaine à l’Université d’Evry.
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Satyajit Ray, ambassadeur de Tagore
par Brigitte Gauthier,
publié le 15/09/2014
- Il y a quelque chose de délicat, subtil, dans l’œuvre du cinéaste Satyajit Ray. Il nous prend par la main et nous invite à pénétrer une culture autre en douceur. On est immédiatement happé par son univers même si la langue et la culture sont distantes. Comment parvient-il à se faire l’ambassadeur de l’Inde en pleine mutation ? On suit ses films de l’intérieur. On est invité à placer notre regard au centre du film et non à l’extérieur, sans pour autant à aucun moment nous identifier aux personnages qui sont totalement autres. On se glisse derrière la caméra, et la lenteur des plans nous permet de nous imprégner de la vie qui se déroule. Les villageois passent le long d’un chemin, les personnages entrent et sortent des plans. Partout, qu’il tourne des scènes d’intérieur ou d’extérieur, le flux de la vie anime l’image...
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Nikolai Grozni: The Whispers of Music Lost
par Nikolai Grozni,
publié le 10/09/2014
- “Only the words break the silence, all other sounds have ceased,” writes Beckett in his Texts for Nothing. Or does he sing it? If words were the only sounds, then a sentence would be the only melody. We might never understand which came first—the words or the melody. Perhaps the first humans knew how to sing long before they knew how to talk. In this Dionysian vision of antiquity, all mortals were originally musicians. Music was the only thing that mattered. People understood each other by inventing mimetic melodies and singing together in tune. They appeared, loved, suffered, worshipped the gods and died like opera singers on stage.
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Kirsty Gunn: Sound and Writing
par Kirsty Gunn,
publié le 08/09/2014
- That sound you hear, as though coming off the lonely Scottish hills, through the fine Highland air, passing across straths and glens, along rivers and to the sea... Is the sound of the piobaireachd, the classical music of the great Highland bagpipe, a music made for Gatherings, Salutes and Laments, a grand and grave and complicated music - Ceol Mor it is in Gaelic - The Big Music. The Big Music, too, is the title of my latest work of fiction - not a novel, but an elegy, as Virginia Woolf described all her work - a story that sounds as much as it says... An experience of words, of a story of people and a landscape, of a love story played across generations, that nevertheless sounds in the mind...
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Lorna Goodison: a short story
par Lorna Goodison,
publié le 05/09/2014
- Dans le cadre de notre partenariat avec la Villa Gillet, nous avons le plaisir de publier cette délicieuse historiette de Lorna Goodison sur les rapports conjugaux…
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Rachel Cusk: Love narratives
par Rachel Cusk,
publié le 28/08/2014
- If it’s true that we use narrative as a frame to make sense of the randomness of our human experience, then the story of romantic love might be seen as reflecting our profoundest anxieties about who and what we are, about what happens to us and why. The love narrative is ostensibly a story of progress, yet its true goal is to achieve an ending, a place of finality where nothing further needs to happen and the tension between fantasy and reality can cease. At the wedding of man and woman a veil is drawn, an ending arrived at: the reader closes the book, for marriage as it is lived represents the re-assertion of reality over narrative. Having committed this public act of participation and belief in the notion of life as a story, man and woman are left to order and confer meaning on their private experiences as best they can...
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Living, Thinking, Looking - A conversation with Siri Hustvedt
par Siri Hustvedt, Clifford Armion,
publié le 26/08/2014
- Siri Hustvedt took part in the eighth edition of the Assises Internationales du Roman, organised by the Villa Gillet and Le Monde. She answered our questions on her collection of essays, Living, Thinking, Looking.
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Ambiguity (Siri Hustvedt)
par Siri Hustvedt,
publié le 03/07/2014
- Chaque année les invités anglophones des Assises Internationales du Roman rédigent la définition d'un mot de leur choix. Les traductions françaises de ces textes ainsi que les mots-clés des auteurs de langue française des sept premières saisons des AIRs sont éditées par Christian Bourgois dans un volume intitulé le Lexique Nomade.
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Circle (Nikolai Grozni)
par Nikolai Grozni,
publié le 01/07/2014
- Chaque année les invités anglophones des Assises Internationales du Roman rédigent la définition d'un mot de leur choix. Les traductions françaises de ces textes ainsi que les mots-clés des auteurs de langue française des sept premières saisons des AIRs sont éditées par Christian Bourgois dans un volume intitulé le Lexique Nomade.
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The Yellow Birds - A conversation with Kevin Powers
par Kevin Powers, Clifford Armion,
publié le 30/06/2014
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Kevin Powers took part in the eighth edition of the Assises Internationales du Roman, organised by the Villa Gillet and Le Monde. He answered our questions on his first novel, The Yellow Birds.
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The Last Hundred Days - A conversation with Patrick MacGuinness
par Patrick MacGuinness, Clifford Armion,
publié le 24/06/2014
- Patrick MacGuinness took part in the eighth edition of the Assises Internationales du Roman, organised by the Villa Gillet and Le Monde. He answered our questions on his first novel, The Last Hundred Days.
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Mariquita (James Cañón)
par James Cañón,
publié le 13/06/2014
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Chaque année, les invités des Assises Internationales du Roman rédigent la définition d'un mot de leur choix : il s'agit ici du mot "mariquita", défini par l'auteur colombien James Cañón.
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Redemption Song (Lorna Goodison)
par Lorna Goodison,
publié le 02/06/2014
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Chaque année, les invités des Assises Internationales du Roman rédigent la définition d'un mot de leur choix : il s'agit ici de "redemption song", défini par l'écrivaine jamaïquaine Lorna Goodison.
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Dislocation (Rabih Alameddine)
par Rabih Alameddine,
publié le 16/05/2014
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Chaque année, les invités des Assises Internationales du Roman rédigent la définition d'un mot de leur choix : il s'agit ici du mot "dislocation", défini par l'écrivain libano-américain Rabih Alameddine.
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Swim Little Fish Swim (Lola Bessis et Ruben Amar)
par Clifford Armion,
publié le 13/05/2014
- Après Frances Ha (Noah Baumbach, 2013), voici une nouvelle comédie New Yorkaise rafraîchissante. Production franco-américaine de Ruben Amar et Lola Bessis, Swim Little Fish Swim nous plonge dans l’univers de la colocation assumée. Une jeune artiste française, Lilas, squatte le canapé d’un couple que tout semble séparer. Leeward, musicien qui n’a jamais enregistré un disque, croit en l’idéologie contestataire des années 60 et refuse de compromettre son ‘intégrité artistique’ pour gagner de l’argent. Mary, infirmière fatiguée, rêve d’une petite maison de banlieue avec des meubles IKEA et un arbre devant...
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Blessure du corps et blessure du langage chez Shakespeare
par Clifford Armion,
publié le 25/04/2014
- Cet article se propose d’étudier les rapports dialectiques qui unissent la violence représentée à la parole dans le théâtre de Shakespeare. Nous verrons que le langage immédiat de la blessure physique peut prendre le pas sur le texte prononcé par les acteurs. La crainte de la mort et de la dissolution du corps, exprimée par la blessure, est associée dans le texte shakespearien à l’économie et à l’extinction du langage. Le silence, corrélat de la mort, peut ainsi être lu comme une griffure à la surface du texte théâtral. Il apparaîtra que la violence physique entre en écho avec les silences, les incohérences du langage, mais aussi les ruptures de genre, constituant une forme de blessure du langage.
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Absence (Goldie Goldbloom)
par Goldie Goldbloom,
publié le 15/04/2014
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Chaque année, les invités des Assises Internationales du Roman rédigent la définition d'un mot de leur choix : il s'agit ici du mot "absence", défini par l'auteure australienne Goldie Goldbloom.
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The gun control debate in the US
par James B. Jacobs, Claire Richard,
publié le 08/04/2014
- I consider myself a gun control skeptic. I do not believe, at this point in our history, with 300 millions firearms in private hands, and a constitutional right to keep and bear arms, and a political situation in which there is a very very small number of politicians who are willing to take a strong position on firearms, that there is a serious potential for regulatory controls. I don’t think that will happen. There is no magic bullet, if you can excuse the phrase, that will change American violence, but the good news is that it has been reduced substantially over the last 25 years....
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Book (R.J. Ellory)
par R.J. Ellory,
publié le 08/04/2014
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Chaque année, les invités des Assises Internationales du Roman rédigent la définition d'un mot de leur choix : il s'agit ici du mot "book", défini par l'auteur anglais R.J. Ellory.
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What's a hero?
par Susan Neiman,
publié le 01/04/2014
- When talking about heroes I’ve often been asked if I could please drop the problematic term ‘hero’ in favor of the term ‘role model’. I cannot, since the word role model is part of the problem: a sterile term that social scientists invented in 1957, which simply doesn’t work the way the word heroes does: to inspire, to challenge, to light fires for (and under) people of whatever age who need to be reminded that there is more to their lives than they are told to be resigned to. When attempting to use the word hero in a BBC discussion I was attacked by an interlocutor who justified her refusal to use the old-fashioned word ‘hero’ because “Hitler and Stalin were heroes.”
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Remembering 9/11 - Politics of Memory
par Marita Sturken, Claire Richard,
publié le 31/03/2014
- One of the reasons I was interested in trying to unpack the meanings of kitsch memory culture, say for instance in relationship to 9/11, is precisely the ways in which it creates this culture of comfort, that allows us to feel reassured. And that allows us to not confront the larger questions, about the project of American empire, about the project of national identity, about our priorities and our values as a nation, and about the kind of sacrifices that we have demanded on those serving in the armed forces, and all of the ways in which many families and many communities were really devastated by the wars in Iraq and Afghanistan...
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Angela Davis: becoming an icon
par Clifford Armion,
publié le 24/03/2014
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Séquence pédagogique en trois parties, autour de la militante américaine des droits de l'homme Angela Davis : 1. Angela Davis posters (Free Angela posters; Shepard Fairey artworks) / 2. Free Angela and All Political Prisoners (Free Angela trailer; Phonetics, the nuclear stress) / 3. Negotiating the Transformations of History (Extract from Angela Davis's The Meaning of Freedom; Grammar, the genitive)
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Finding the Way
par Gunnar Olsson,
publié le 17/03/2014
- Gunnar Olsson explore l'influence du vocabulaire et des méthodes des géographes sur la pensée, la création littéraire, la religion et les arts.
How do I find my way in the power-filled world of hopes and fears, truths and lies, love and hate, freedom and repression? By approaching it as if it was made of sticks and stones, mountains and rivers, as if it could be captured in a coordinate net of up and down, front and back, left and right..
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Free Angela and All Political Prisoners
par Clifford Armion,
publié le 28/02/2014
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Free Angela and All Political Prisoners is a documentary that chronicles the events surrounding the trial of Angela Davis in 1971. It was directed by Shola Lynch and released in 2012 (US).
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The Truth of Pussy Riot
par Masha Gessen,
publié le 21/02/2014
- A great work of art is also often not immediately recognizable. Five young women entered the enormous Cathedral of Christ the Savior early in the morning on February 21, 2012, took off their overcoats to expose differently colored dresses and neon-colored tights, pulled on similarly neon-colored balaclavas, climbed up on the soleas (having lost one of their number in the process—she had been grabbed by a security guard), and proceeded to dance, play air guitar, and sing a song they called a “punk prayer,” beseeching Mother of God to “get rid of Putin.”
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An interview with Jonathan Coe (Expo 58)
par Jonathan Coe, Clifford Armion,
publié le 18/02/2014
- Jonathan Coe was born in Birmingham in 1961. His novels include The Rotters' Club, The Accidental Woman, A Touch of Love, The Dwarves of Death, What a Carve Up!, which won the 1995 John Llewellyn Rhys Prize and the French Prix du Meilleur Livre Étranger and The Rain Before it Falls. His latest novel is Expo 58.
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Anthropology and Philosophy or the Problem of Ontological Symmetry
par Tim Ingold,
publié le 11/02/2014
- "Anthropology, for me, is philosophy with the people in. It is philosophy, because its concern is with the conditions and possibilities of human being and knowing in the one world we all inhabit."
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Angela Davis posters
par Clifford Armion,
publié le 07/02/2014
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On October 13, 1970, Angela Davis was arrested in New York City by FBI agents. She soon became a global icon suggesting freedom, resilience, and the struggle for equality. Her image was used to illustrate many causes that sometimes had little to do with racial discrimination or the American Civil Rights movement.
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In Support of Affirmative Action
par Randall Kennedy,
publié le 06/02/2014
- There are several good justifications for racial affirmative action in a society that has long been a pigmentocracy in which white people have been privileged and people of color oppressed. Affirmative action can ameliorate debilitating scars left by past racial mistreatment – scars (such as educational deprivation) that handicap racial minorities as they seek to compete with whites who have been free of racial subordination. Affirmative action can also counter racially prejudiced misconduct. True, an array of laws supposedly protect people in America from racial mistreatment. But these laws are notoriously under-enforced...
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Negotiating the Transformations of History
par Clifford Armion,
publié le 27/01/2014
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This is an extract from Angela Davis's The Meaning of Freedom, a collection of speeches and papers dealing with the author's life-long struggle against oppression, inequality and prejudice.
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Pictures Versus the World
par Barbie Zelizer,
publié le 24/01/2014
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For as long as pictures have been among us, they have generated an uneasy mix of suspicion and awe. Perhaps nowhere is that as much the case as with journalism, where pictures are implicated in the larger truth-claims associated with the news. Aligned with a certain version of modernity, pictures are expected to establish and maintain journalism as the legitimate platform for giving shape to events of the real world. Consider how public response to acts of terror, war and natural disaster is affected by decisions not to depict them. Without pictures to show the news, journalism’s capacity to render the real and make it accessible is compromised.
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Minorities and democracy
par Siddhartha Deb,
publié le 17/01/2014
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In 1916, the Indian poet Rabindranath Tagore delivered a series of lectures that would eventually be collected into the book, Nationalism. Tagore was writing in the glow of his own celebrity (he had just won the Nobel Prize for literature) and from within the heart of the crisis engulfing the modern world, two years into the slow, grim war that had converted Europe into a labyrinth of trenches covered over with clouds of poison gas. For Tagore, this was the tragic but inevitable outcome of a social calculus that valued efficiency, profit and, especially, the spirit of us versus them that bonded together the inhabitants of one nation and allowed them to go out, conquer and enslave other people, most of them members of no nation at all.
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Rencontre avec Randall Kennedy
par Randall Kennedy, Kédem Ferré,
publié le 10/01/2014
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Harvard Law Professor Randall Kennedy answered Aiguerande 11th graders before a conference at the Hôtel de Région for the Villa Gillet Mode d'Emploi festival, on 24 November 2013 in Lyon, France. The meeting was organised by the Villa Gillet and La Clé des Langues, and was prepared by Kédem Ferré and his students.
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Feel the Sound, Thoughts on Music and the Body
par Elena Mannes,
publié le 19/12/2013
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Our relationship with sound is an intimate one – arguably the most intimate with any of our five senses. We live in a visual society. Many people would say that sight is our primary sense. We hear before we see. In the womb, the fetus begins to develop an auditory system between seventeen and nineteen weeks. Already we are in a world of sound, of breath and heartbeat, of rhythm and vibration. Already, we are feeling the sound with our bodies.
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"As Many Fingers as Needed": The Body as Musician and its Fetishes
par Peter Szendy,
publié le 19/12/2013
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"To comfortably acquire, so to speak, as many fingers as needed," said one of Bach’s sons, Carl Philipp Emanuel, in his Essay on the True Art of Playing the Keyboard (1753). And these words are remarkable, as long as we are prepared to take them literally, and not hastily consider them as one of the metaphors that adorn discourse about music and on the bodies that it evokes.
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Family Histories
par Ian Buruma,
publié le 16/12/2013
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When I was at primary school in the Netherlands in the late 1950s and early 1960s, history was still taught as a story of great men, kings, generals, national heroes, and of course great villains, mostly foreigners. In our case, this meant a succession of Williams of Orange, Admiral Tromp, Philip II, the Duke of Alva, Napoleon, Hitler, and so on. As a reaction to this kind of thing, historians of the left began to focus on systems: fascist, late capitalist, communist, totalitarian. Hannah Arendt’s take on the Eichmann trial, though not the work of a typical leftist, contributed to this tendency, as did the work of Adorno. I have often suspected that they favored systemic analyses, because they couldn’t bring themselves to face what had gone so badly wrong specifically in their beloved Germany. The responsibility of Germans, such as Heidegger, was not the issue; it had to be a systemic failure.
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Taking History Personnally
par Cynthia Carr,
publié le 12/12/2013
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Two black men were lynched in Marion, Indiana, on the night of August 7, 1930. That was my father’s hometown, the town where I have my roots, and I heard this story when I was a little girl: The night it happened someone called my grandfather, whose shift at the Post Office began at three in the morning. "Don’t walk through the courthouse square tonight on your way to work," the caller said. "You might see something you don’t want to see." Apparently that was the punchline, which puzzled me. Something you don’t want to see. Then laughter. I was in my late twenties — my grandfather long dead — when I first came upon the photo of this lynching in a book. It has become an iconic image of racial injustice in America: two black men in bloody tattered clothing hang from a tree and below them stand the grinning, gloating, proud and pleased white folks.
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Doug Saunders on migration
par Doug Saunders, Clifford Armion,
publié le 05/12/2013
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Migration almost always follows the same pattern. It doesn’t go from one country to another country. It goes from a cluster of villages or a sub-rural region to specific urban neighbourhoods. Those urban neighbourhoods which are usually low-income, with low housing cost, serve as the bottom rung of the ladder for people arriving in a new country.