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Cinéma

Elsa Benamouzig - publié le 08/11/2023

In 1979, Robert Benton’s film ((Kramer vs Kramer)) set a new path for family dramas in Hollywood. The acclaimed movie follows the journey of Ted Kramer from absent to great father as a single dad, including a portrayal of his failures and vulnerabilities. His divorce and unusual position as the main care-taker of his child changed the perception of the father’s role not only in the movies, but also in American households.

Annalena Geisler, Arthur Dussart - publié le 11/05/2023

The commercial and critical success of Jane Campion’s third feature-length film ((The Piano)) (1993) paired with the accolades it received (three Academy Awards, a César and the first Palme d’Or for a female director) cemented the reputation of the New Zealand director. ((The Piano)) is a period drama set in the beginning of the 19th century which centres on the mute Scottish woman Ada McGrath who, together with her daughter and her piano, travels to New Zealand to be married to a (...)

Agathe Faucourt - publié le 27/04/2023

This article examines the film adaptation of Chimamanda Ngozi Adichie’s 2006 novel, ((Half of a Yellow Sun)). Released in 2014, Biyi Bandele’s adaptation was often criticized for its alleged betrayal of the original text. The task of adapting a novel of more than four hundred pages in a film of less than two hours was particularly daunting. Yet, it remains to be seen whether the film deserved to be labelled as unfaithful. Rather than judging the worth of an adaptation based on its degree of (...)

Martin Berny - publié le 03/06/2021

This presentation deals with the wilderness motif in contemporary American literature and American cinema. Going back to the origins of this ambivalent image, it aims at explaining the underlying ideology that actively contributes to the endless process of mythogenesis of the American nation. On the individual level, it is through a journey of self-reinvention or reconstruction of the self that the wilderness appears as either a path to a metaphorical rebirth or as a dangerous place where one (...)

publié le 23/03/2020

Frances McDormand, an American actress and producer, was invited to the Festival Lumière in Lyon in 2019. She gave a Masterclass in which she talked about being an actress in Hollywood, gender representation and the inclusion rider.

Frances McDormand, Nathalie De Biasi - publié le 23/01/2020

Frances McDormand est l’une des invitées d’honneur de la dixième édition du Festival Lumière : comédienne américaine née en 1957, elle a été primée deux fois aux Oscars pour ses rôles dans ((Fargo)) des frères Coen (1996) et ((3 Billboards)) de Martin McDonagh (2017). Suite à la Masterclass donnée à la Comédie Odéon le 14 octobre 2019, elle est venue présenter les deux premiers épisodes de la série ((Olive Kitteridge)) réalisée par Lisa Cholodenko (2014) au Pathé (...)

publié le 14/11/2019

Ken Loach was invited to the Festival Lumière in Lyon to present his new film, ((Sorry We Missed You)), about a family struggling in the wake of the 2008 financial crash. His masterclass at the Comédie Odéon was moderated by Thierry Frémaux, director of the Festival, and Clémentine Autin, a French politician. This resource is an edited transcript of the discussion about the film.

James Thierrée, Nathalie De Biasi - publié le 11/02/2019

James Thierrée est comédien, metteur en scène, acrobate, danseur et musicien, petit-fils de Charlie Chaplin à l’honneur en 2018 au festival à travers une exposition photographique. Il est venu présenter le film ((Certains l’aiment chaud)) de Billy Wilder le 17 octobre 2018 au Cinéma Gérard Philipe de Vénissieux dans le cadre du Festival Lumière et du cycle Nouvelles Restaurations, une programmation de films restaurés récemment pour une nouvelle sortie en salles [meilleure (...)

Lucien Logette, Nathalie De Biasi - publié le 31/01/2019

Lucien Logette, directeur de la revue Jeune Cinéma et lauréat du Prix Bernard-Chardère 2018, est un des quelques dizaines de français seulement à avoir vu le documentaire ((F.T.A.)) lors de sa sortie en France à l’automne 1972. Il est venu présenter le film, réalisé par Francine Parker, le 16 octobre 2018, à l’Institut Lumière, dans le cadre du festival Lumière et de la programmation consacrée à Jane Fonda, Prix Lumière 2018. Ce texte est une retranscription de sa (...)

Jean Ollé-Laprune, Lorenzo Codelli, Nathalie De Biasi - publié le 31/01/2019

Lorenzo Codelli et Jean Ollé-Laprune sont venus présenter deux films de la réalisatrice britannique Muriel Box au Festival Lumière 2018, dans le cadre du cycle ((Histoire permanente des femmes cinéastes)). Ces textes sont des retranscriptions de leurs présentations, qui ont été éditées pour convenir au format écrit.

Guillermo del Toro, Didier Allouch - publié le 06/03/2018

À l'occasion du Festival Lumière de 2017, Guillermo del Toro est venu à Lyon présenter en avant-première son dernier film, ((The Shape of Water)), qui vient de remporter l'Oscar du Meilleur Film. Il a rencontré le journaliste Didier Allouch lors d'une Masterclass donnée à la Comédie Odéon, dans laquelle il évoque l'impact que son éducation catholique a eu sur son art et la relation qu'entretient notre société avec le cinéma et les images. Ce texte est une retranscription éditée (...)

Lionel Gerin - publié le 02/10/2017

En juillet 1950 sort ((Broken Arrow)), premier western de Delmer Daves. En septembre de la même année sort ((Devil's Doorway)), premier western d'Anthony Mann. Coïncidence ? Quelque chose semble être dans l'air et le genre est peut-être mûr pour une nouvelle approche de la représentation des amérindiens.

Lionel Gerin - publié le 16/05/2017

Au début des années 2000, on propose à Gus Van Sant, metteur en scène américain, de réaliser un long-métrage à partir de la tuerie de Columbine, alors le dernier "school shooting" qui a choqué l'Amérique.

publié le 11/05/2017

Le film traite des derniers instants de la Seconde Guerre mondiale, peu de temps avant le débarquement de juin 1944. En ce sens, il s’agit du traitement du temps court. Toutefois, grâce au montage, le spectateur et les élèves sont amenés à revenir sur les grands instants de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Ils abordent ainsi les grandes transformations, militaires, politiques et diplomatiques du premier XXe siècle.

Lionel Gerin - publié le 15/03/2017

Trois hommes débarquent dans une petite ville américaine. Ils sont venus pour dévaliser la banque, un samedi, à la fermeture. Le hold-up va impliquer nombre d'habitants et révéler leurs secrets et les zones d'ombre de la ville en question. Le film, à l'instar du hold-up, est une mécanique de précision. En 90 minutes, savoir-faire oblige, Fleischer dresse un certain portrait de l'Amérique, à travers une galerie de personnages, tous crédibles, servis sur un pied d'égalité, sans (...)

Lionel Gerin - publié le 15/03/2017

L'histoire, c'est celle de Pygmalion, revisitée par Hollywood, sous la direction d'Otto Preminger. Waldo Lydecker, chroniqueur aristocrate mondain, prend sous son aile une jeune publiciste, Laura. Il en fait sa "chose" et la conduit au succès. Elle rencontre Shelby, gigolo charmeur, et s'en éprend au point de vouloir l'épouser. Elle est assassinée. L'inspecteur Mark McPherson mène l'enquête. Film sur le pouvoir de la création et du désir, ((Laura)) marque une date dans l'histoire alors (...)

Lionel Gerin - publié le 15/03/2017

Avec ((Ghost Dog)), Jarmusch s'attaque à un autre genre, le film noir, pour lequel il revient paradoxalement à la couleur. Un tueur à gages, Forest Whitaker, adepte du code d'honneur des samouraïs de l'époque médiévale, vit simplement, connu seulement sous le nom de "Ghost Dog". Il considère comme son maître un mafieux qui lui a autrefois sauvé la vie. À cause d'un témoin gênant, au cours de l'exécution d'un contrat, il devient lui-même la cible de la mafia. Film sur la (...)

Lionel Gerin - publié le 06/03/2017

La voix d'un enfant chantonne pendant que sa main ouvre une boîte. Contre-plongée. Nous découvrons un crayon, des fusains, des pastels, des billes, une clé, des pièces, un petit couteau, une montre, et deux figurines de bois. Puis la main se saisit d'un fusain, commence à écrire, à dessiner. Le titre et les noms défilent, toujours sur fond de chansonnette insouciante, bientôt couverte par une belle musique. La montre, pourtant sans aiguilles, laisse entendre un tictac imaginaire. Le (...)

Lionel Gerin - publié le 16/02/2017

Tout le monde connait le Stanley Donen de ((Singing in the Rain)) (((Chantons sous la pluie)), 1952), ou de On ((the Town)) (((Un jour à New York)), 1949), comédies musicales brillantes et hautement toniques, à revoir évidemment. On connaît moins le Stanley Donen de ((Charade)) (1963), et pas davantage celui de ((Two for the Road)) (((Voyage à deux)), 1967). Le film raconte une quinzaine d'années de la vie d'un couple, en l'occurence Albert Finney et Audrey Hepburn. Thème simple, banal (...)

Lionel Gerin - publié le 25/11/2016

En 1957 sort ((12 Angry Men)), premier film de Sidney Lumet, qui connait un succès commercial très modeste, mais remporte l'Ours d'or au festival de Berlin, le prix spécial à Locarno, est nommé aux Oscars, et voit Henri Fonda remporter le prix du meilleur acteur aux British Awards. Il s'agit d'un "film de procès", genre qui a donné de grands classiques, de ((The Paradine case)) (((Le procès Paradine)), 1947) d'Alfred Hitchcock, à ((Anatomy of a Murder)) (((Autopsie d'un meurtre)), (...)

Lionel Gerin - publié le 25/11/2016

En regardant les anciens reportages de Life, les photos de Vivian Maier et de Saul Leiter, on se prend parfois à rêver. C'était comment New York, Brooklyn, dans les années 50 ? Pour le savoir, on peut rechercher les articles et les photos susmentionnés, relire quelques romans. On peut également voir ((Little Fugitive)). En cette décennie où Hollywood dominait, ((Le petit fugitif)), film de photographes, en partie autofinancé, avait toutes les chances de passer inaperçu, et de finir (...)

Lionel Gerin - publié le 10/11/2016

Une Amérique tiraillée entre deux temps, un monde qui laisse place à un autre, avec son cortège de peur de l'avenir et de l'inconnu, son repli sur soi, tout cela sonne éminemment actuel, en cette période d'élections. C'est, entre autres, de cela que parle ((Wild River)). En 1933, dans l'Amérique du New Deal, l'ingénieur Chuck Glover (Montgomery Cliff) est chargé de convaincre quelques propriétaires d'une petite ville du Tennessee de vendre leurs terres au gouvernement, qui va (...)

Jerry Schatzberg - publié le 19/10/2016

Jerry Schatzberg est venu le 12 octobre 2016 à Lyon pour présenter son film ((The Panic in Needle Park)) dans le cadre du Festival Lumière. Écrit par Joan Didion et John Gregory Dunne (d’après le roman du même nom de James Mill), le film dépeint la descente aux enfers d'Helen, tombée amoureuse de Bobby, un jeune héroïnomane qui l'entraîne dans la dépendance au moment de la grande pénurie d'héroïne qui frappe New York à la fin des années 60.

Antoine Sire - publié le 18/10/2016

Antoine Sire est l'auteur de ((Hollywood, la Cité des femmes)), premier ouvrage à retracer avec précision la trajectoire des femmes qui ont construit le mythe hollywoodien. Il est venu présenter le film ((L'héritière)) de William Wyler le 11 octobre 2016 au Comoedia dans le cadre du Festival Lumière et de la rétrospective consacrée aux actrices de l'âge d'or d'Hollywood.

Lionel Gerin - publié le 07/10/2016

Le film raconte l'ascension et le succès de Lora (Lana Turner) qui, partie de rien, sacrifie sa vie amoureuse pour sa carrière d'actrice. Elle est aidée par Annie, une femme noire qu'elle héberge, et qui est tout à la fois femme de ménage, nounou, secrétaire, dame de compagnie. Toutes deux sont veuves et ont une fille. Il s'agit donc, entre autres, d'une histoire de réussite, mais c'est d'une self-made woman dont il est véritablement question ici, d'une incarnation féminine du rêve (...)

Lionel Gerin - publié le 13/09/2016

Quand sort ((Vanishing Point)), en 1971, le Nouvel Hollywood bat son plein. Initié dès les années 60 par des films comme ((The Graduate)) (((Le lauréat))) de Mike Nichols, ou ((Bonnie and Clyde)) d'Arthur Penn, ce "nouveau cinéma" a ouvert le champ à une autre Amérique, à ses laissés pour compte, ses losers. Longtemps tus, sinon interdits sur les écrans, beaucoup de problèmes commencent alors à être abordés: la sexualité sous tous ses aspects, les drogues, les violences conjugales (...)

Lionel Gerin - publié le 06/06/2016

En 1974 sortait le premier long-métrage de Terrence Malick, ((Badlands)) (((La balade sauvage))), sur la dérive meurtrière de deux amants juvéniles dans une Amérique rurale et désertique. Un très beau premier film où l'on voit rétrospectivement les germes des œuvres à venir. Quatre ans plus tard, ((Days of Heaven)) arrivait sur les écrans. Les germes avaient mûri puis éclos. La moisson était magnifique. Terrence Malick filme le temps. Celui qu'il fait, car ses films sont (...)

Lionel Gerin - publié le 17/03/2016

Peut-on, doit-on être fidèle? À ce que l'on est, à ceux que l'on hait, à ceux que l'on aime? À l'enfant que l'on est, que l'on a été? Vivre, est-ce renoncer? Par lâcheté, par manque de foi? Que se passe-t-il quand le cristal de l'enfance rencontre la boue des fleuves ? Comme le Mississippi, fleuve-mère et fleuve-père, ces questions irriguent le troisième long-métrage de Jeff Nichols, jeune et talentueux metteur en scène du Sud, né en Arkansas.

Lionel Gerin - publié le 25/01/2016

230 jours de tournage, presque deux ans de montage, un budget colossal pour l'époque. ((Apocalypse Now)) est "trop", comme l'on dit en français "moderne". Trop long pour les uns, trop baroque ou boursouflé pour les autres, ou encore trop violent. C'est un opéra, une fresque, un film initiatique, un reportage sur une époque, un road ou plutôt un river-movie. C'est avant tout un très grand moment de cinéma et de mise en scène. Fort du succès de ((The Godfather)) (((Le parrain)) - 1972: (...)

Lionel Gerin - publié le 25/01/2016

Buster Keaton est un génie ! Sur scène, dès l’âge de cinq ans avec ses parents, il sait tout faire. D'abord tomber (son père lui attache une poignée dans le dos et le jette dans le public), ensuite (et avant tout), faire rire. À 22 ans, il a déjà 17 ans d'expérience du spectacle derrière lui. Il rentre "en cinéma" et passe en premier lieu par l'école des courts-métrages burlesques, avec Fatty Arbuckle, puis commence à réaliser ses propres "bandes" (à voir, bien évidemment). (...)