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Recherche multi-critères

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Il y a 34 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Entretien avec Zia Haider Rahman: In the Light of What We Know par Zia Haider Rahman, publié le 27/03/2017
Zia Haider Rahman, originaire du Bangladesh, écrit son premier roman, In the Light of What We Know, après une carrière sur Wall Street et auprès de l’ONU. Une plume sobre et fluide mène le lecteur du Bangladesh rural à New York et aux campements de l’ONU en Afghanistan. Les deux personnages principaux, vivant chacun des décalages culturels entre leurs origines et le monde qu’ils habitent, semblent marqués par le constat qu’un exilé pourrait finalement n’être « qu’un immigré avec une bibliothèque ». Le 26 mai 2016, à l'occasion des Assises Internationales du Roman, Zia Haider Rahman a accepté de nous parler de son roman. En résulte un entretien passionnant qui couvre des sujets aussi variés que les mathématiques, l'industrie de l'édition, le passé colonial de la Grande-Bretagne et la lutte des classes.
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To Kill a Mockingbird / Du silence et des ombres (Robert Mulligan - 1962) par Lionel Gerin, publié le 06/03/2017
La voix d'un enfant chantonne pendant que sa main ouvre une boîte. Contre-plongée. Nous découvrons un crayon, des fusains, des pastels, des billes, une clé, des pièces, un petit couteau, une montre, et deux figurines de bois. Puis la main se saisit d'un fusain, commence à écrire, à dessiner. Le titre et les noms défilent, toujours sur fond de chansonnette insouciante, bientôt couverte par une belle musique. La montre, pourtant sans aiguilles, laisse entendre un tictac imaginaire. Le temps, l'histoire peut commencer.
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Two for the Road / Voyage à deux (Stanley Donen - 1967) par Lionel Gerin, publié le 16/02/2017
Tout le monde connait le Stanley Donen de Singing in the Rain (Chantons sous la pluie, 1952), ou de On the Town (Un jour à New York, 1949), comédies musicales brillantes et hautement toniques, à revoir évidemment. On connaît moins le Stanley Donen de Charade (1963), et pas davantage celui de Two for the Road (Voyage à deux, 1967). Le film raconte une quinzaine d'années de la vie d'un couple, en l'occurence Albert Finney et Audrey Hepburn. Thème simple, banal même. Pourtant, il pose d'emblée le problème de la forme. Faut-il opter pour la linéarité et user de stratagèmes pour évoquer le passage du temps, ou bien recourir aux bons vieux flash-backs ?
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Little Fugitive / Le petit fugitif (Morris Engel, Ray Ashley and Ruth Orkin - 1953) par Lionel Gerin, publié le 25/11/2016
En regardant les anciens reportages de Life, les photos de Vivian Maier et de Saul Leiter, on se prend parfois à rêver. C'était comment New York, Brooklyn, dans les années 50 ? Pour le savoir, on peut rechercher les articles et les photos susmentionnés, relire quelques romans. On peut également voir Little Fugitive. En cette décennie où Hollywood dominait, Le petit fugitif, film de photographes, en partie autofinancé, avait toutes les chances de passer inaperçu, et de finir aux oubliettes. Heureusement pour nous, il n'en fut rien.
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12 Angry Men / Douze hommes en colère (Sidney Lumet - 1957) par Lionel Gerin, publié le 25/11/2016
En 1957 sort 12 Angry Men, premier film de Sidney Lumet, qui connait un succès commercial très modeste, mais remporte l'Ours d'or au festival de Berlin, le prix spécial à Locarno, est nommé aux Oscars, et voit Henri Fonda remporter le prix du meilleur acteur aux British Awards. Il s'agit d'un "film de procès", genre qui a donné de grands classiques, de The Paradine case (Le procès Paradine, 1947) d'Alfred Hitchcock, à Anatomy of a Murder (Autopsie d'un meurtre, 1959) d'Otto Preminger, en passant par Witness for the Prosecution (Témoin à charge, 1957) de Billy Wilder. Mais alors que tous ces films se concentrent sur les débats, le défilé des témoins et les plaidoiries, jusqu'au suspense du verdict, 12 Angry Men se déroule entièrement en salle de délibération. C'est donc un huis clos, pari de mise en scène intéressant.
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Élections américaines : les discours clés par Marion Coste, publié le 10/11/2016
Nous vous proposons sur cette page les vidéos des discours de Donald Trump, Hillary Clinton et Barack Obama à l'issue des élections américaines, ainsi que les transcriptions de ces discours. Certains passages ont été mis en gras par la Clé afin de faire ressortir les idées charnières. Nous vous proposons également quelques pistes d'analyse.
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Days of Heaven / Les moissons du ciel (Terrence Malick - 1978) par Lionel Gerin, publié le 06/06/2016
En 1974 sortait le premier long-métrage de Terrence Malick, Badlands (La balade sauvage), sur la dérive meurtrière de deux amants juvéniles dans une Amérique rurale et désertique. Un très beau premier film où l'on voit rétrospectivement les germes des œuvres à venir. Quatre ans plus tard, Days of Heaven arrivait sur les écrans. Les germes avaient mûri puis éclos. La moisson était magnifique. Terrence Malick filme le temps. Celui qu'il fait, car ses films sont météorologiques. Celui qui passe, ou qui justement a du mal à passer.
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Mud / Sur les rives du Mississippi (Jeff Nichols - 2012) par Lionel Gerin, publié le 17/03/2016
Peut-on, doit-on être fidèle? À ce que l'on est, à ceux que l'on hait, à ceux que l'on aime? À l'enfant que l'on est, que l'on a été? Vivre, est-ce renoncer? Par lâcheté, par manque de foi? Que se passe-t-il quand le cristal de l'enfance rencontre la boue des fleuves ? Comme le Mississippi, fleuve-mère et fleuve-père, ces questions irriguent le troisième long-métrage de Jeff Nichols, jeune et talentueux metteur en scène du Sud, né en Arkansas.
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Buster Keaton (Sherlock, Jr. - 1924; The Navigator - 1924; Seven Chances - 1925; The General - 1926; Steamboat Bill Jr. - 1928) par Lionel Gerin, publié le 25/01/2016
Buster Keaton est un génie ! Sur scène, dès l’âge de cinq ans avec ses parents, il sait tout faire. D'abord tomber (son père lui attache une poignée dans le dos et le jette dans le public), ensuite (et avant tout), faire rire. À 22 ans, il a déjà 17 ans d'expérience du spectacle derrière lui. Il rentre "en cinéma" et passe en premier lieu par l'école des courts-métrages burlesques, avec Fatty Arbuckle, puis commence à réaliser ses propres "bandes" (à voir, bien évidemment). Cops est, par exemple, une merveille. Dès 1923, il passe au long-métrage. Je traite ici de cinq d'entre eux, mais les autres sont tout aussi indispensables.
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Touch of Evil / La soif du mal (Orson Welles - 1958) par Lionel Gerin, publié le 24/11/2015
Un motel perdu tenu par un personnage dérangé. Janet Leigh seule dans une chambre, plutôt dévêtue. Cela vous dit quelque chose ? Cette scène, Alfred Hitchcock en fut d'abord le spectateur. Il s'en inspira et en tira un chef-d'œuvre, Psycho. Mais le film dont nous parlons n'est pas de lui. C'est Touch of Evil, d'un autre génie du cinéma: Orson Welles. En 1958, il a déjà réalisé dix films, dont deux inachevés. D'abord metteur en scène de théâtre et acteur précoce, il a travaillé pour la radio et adapté des romans ou pièces plus ou moins célèbres. Le 30 octobre 1938, il adapte La Guerre des mondes, d'H.G Wells.
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Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013) par Lionel Gerin, publié le 03/06/2015
Quel est cette lumière inaugurale? Un début (naissance)? Une fin (Near Death Experience)? Quel est cette langue? Inhumaine? Préhumaine? C'est peu dire que les premiers instants d'Under the Skin sont étranges et immédiatement prenants. Quelque chose se passe, sur l'écran. Une vingtaine de minutes mutiques, répétitives, hypnotiques, comme l'est en définitive tout le film.L'argument semble mince: des extra-terrestres sont en chasse. Le gibier? les hommes. L'appât? une créature. Scarlett Johansson, brune pour l'occasion. Le film est dérive, divagation, traque, ballet.
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Loin de la foule déchaînée (Far from the Madding Crowd) par Clifford Armion, publié le 21/05/2015
Dans la campagne anglaise de l’époque victorienne, une jeune héritière, Bathsheba Everdeene doit diriger la ferme léguée par son oncle. Femme belle et libre, elle veut s’assumer seule et sans mari, ce qui n’est pas au goût de tous à commencer par ses ouvriers. Bathsheba ne se mariera qu’une fois amoureuse. Qu’à cela ne tienne, elle se fait courtiser par trois hommes, le berger Gabriel Oake, le riche voisin Mr Boldwood et le Sergent Troy. Parenthèse Cinéma nous permet de partager avec vous un très beau dossier pédagogique pour les enseignants qui souhaiteraient aborder cette adaptation du roman de Thomas Hardy avec leurs classes.
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The Man Who Shot Liberty Valance / L'Homme qui tua Liberty Valance (John Ford -1962) par Lionel Gerin, publié le 26/02/2015
John Ford est l'un des plus grands, sans contestation possible. Citons Orson Welles, interviewé sur les cinéastes importants à ses yeux, qui répondait:"Les vieux maîtres, c'est à dire John Ford, John Ford et John Ford." L'Homme qui tua Liberty Valance est l'avant-dernier western de John Ford est l'un de ses derniers films. Ford a contribué, et comment!, à forger la légende de l'ouest, il en est l'un des "inventeurs". Il est donc passionnant de voir son regard vieillissant sur le genre et les thèmes qu'il affectionne: la loi et son avènement, opposée au "wild west", la vieillesse, la fidélité, la vérité et la légende, la "naissance d'une nation", d'une communauté, la violence et son usage.
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The Night of the Hunter / La nuit du chasseur (Charles Laughton - 1955) par Lionel Gerin, publié le 28/11/2014
Pour inaugurer cette rubrique, je ne pouvais choisir aucun autre film. C'est une œuvre qui m'est chère, unique, dans tous les sens du terme, un diamant noir dans la cinéphilie mondiale, une pierre noire dans la nuit de l'enfance. Charles Laughton, immense acteur (de Mutiny on the Bounty à Quasimodo, de Hobson's Choice à Spartacus, passant de la comédie au drame, du film noir au péplum) réalise là son seul film, qui est depuis une des références absolues des cinéphiles. Les films uniques ont toujours une saveur particulière (que l'on se souvienne de Honeymoon Killers de Leonard Kastle, ou d'Electra Glide in Blue de James William Guercio, par exemple) et cette Nuit du chasseur ne fait pas exception.
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Jeux vidéo et cinéma à rebours du mouvement transhumaniste : le cas de District 9 par Julien Buseyne, publié le 07/11/2014
District 9 de Neil Blomkamp (2009) projette la structure de l’Apartheid dans un univers de science-fiction où les extraterrestres dont le vaisseau s’est échoué au dessus de Johannesburg sont victimes d’une forme de ségrégation. En marge de son thème principal, c’est à dire la projection de la mécanique d’oppression entre humains sur le canevas de la science-fiction, District 9 illustre aussi un procédé technique qui constitue le ressort principal du jeu vidéo : la projection des sens et du corps dans un système technique. Cinéma, télévision et jeux vidéo partageant les mêmes schèmes de la pratique audiovisuelle, les convergences entre ces domaines ne sont pas rares. Par la mise en scène de la technologie extra-terrestre, Disctrict 9 expose une grammaire de la captation de l’être sensible dans un système technique qui étend ses sens et ses potentialités, trait qu’il partage avec le jeu vidéo. Il s’agit là d’un acte politique qui s’oppose à la pensée transhumaniste, et affiche une convergence frappante avec les systèmes d’immersion dans les univers numériques actuellement à l’étude. Cette prise de position est cohérente avec le discours humaniste déroulé par cette œuvre, et s’inscrit dans la continuité de celles qui explorent la relation entre l’humain et la machine.
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Much Ado About Nothing (Joss Whedon) par Clifford Armion, publié le 20/01/2014
En adaptant cette comédie de Shakespeare, Joss Whedon marche dans les pas de l’illustre Kenneth Branagh qui avait fait de Much Ado un film remarqué en 1993. Le pari pouvait sembler ambitieux, même prétentieux, et pourtant le résultat est une comédie de mœurs toute en finesse qui respecte et met en valeur l’œuvre du dramaturge élisabéthain.
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The black community in New York, past and present par Alondra Nelson, Clifford Armion, publié le 15/01/2013
Alondra Nelson tells us about the history of the black community in New York; where they came from, where they settled and why. She also explores issues related to the urban development in Manhattan and to the gentrification of Harlem.
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Understanding the social media: an interview with Jeffrey Rosen par Jeffrey Rosen, Clifford Armion, publié le 10/01/2013
Now that we’re living most of our lives online, all of us are vulnerable to the internet. The difficulty with young people is that they may not have experienced the dangers of not being able to escape your past until it’s too late. I like to tell the story of Stacy Sneider, the young 22 year old teacher in training who posted a picture of herself on Myspace wearing a pirate’s hat and drinking from a plastic cup that said drunken pirate. Her supervisor at the school said she was promoting drinking and she was fired. She sued and was unable to get her job back and she had to pick an entirely different career. That’s a very dramatic example on how vulnerable all of us are to being judged out of context by a single image or ill chosen picture and once you do that it may be very hard to escape your past.
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Stylistics from Scratch: My ‘Take’ on Stylistics and How to Go About a Stylistic Analysis par Mick Short, publié le 24/04/2012
Mick Short was invited by Manuel Jobert as part of the tenth edition of the Discourse Analysis Conferences, organised by the Société de Stylistique Anglaise and Lyon 3. After giving some precious advice to students in stylistics and explaining the "foregrounding theory", he analysed a number of texts including the front page of a British tabloid, a poem by Robert Frost and a passage from Colum McCann’s Let the Great World Spin.
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Chords and Discords - Musical Patterns of Affinities par Pierre Bayard, Wendy Lesser, François Noudelmann, publié le 20/01/2012
Les « tables d'affinités » établies par les chimistes ont souvent servi de modèle aux rencontres sentimentales. Or, la concordance et la discordance qui résultent des affinités sont plus proches des phénomènes musicaux, où les associations redistribuent infiniment les correspondances harmoniques. Pierre Bayard, auteur de Comment parler des livres que l'on n'a pas lus, abordera cette question avec Wendy Lesser, auteur de Music for Silenced Voices : Shostakovich and His Fifteen Quartets, et François Noudelmann, qui explore, dans Le Toucher les philosophes (en cours de traduction) la relation que Barthes, Sartre et Nietzsche avaient avec leur propre pratique du piano. The affinity tables established by chemists served as models for sentimental encounters. But the concordance and discordance resulting from affinities are closer to musical phenomena, where associations infinitely redistribute harmonic correlations. Pierre Bayard, author of How to Talk About Books You Haven't Read, will discuss this topic with Wendy Lesser, author of Music for Silenced Voices: Shostakovich and His Fifteen Quartets, and François Noudelmann, who explores in Le toucher des philosophes (to be translated) the relationship that Barthes, Sartre and Nietzsche had to their own practise of the piano.
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Disruptive Kinship par Judith Butler, Hélène Cixous, Avital Ronell, publié le 20/01/2012
Que se passe-t-il lorsque les relations et les communautés ne dépendent plus, pour se développer, d'une formation naturelle ou de certains réseaux préexistants, mais créent leurs propres mouvements, souvent difficilement contrôlables ? Les affinités ont peu à voir avec les liens familiaux et les structures codifiées socialement. Elles ne jaillissent pas d'une source commune, ni d'une quelconque communauté. Au contraire, elles conduisent à des assemblages inattendus, à des agrégats de personnes et d'êtres qui défient les arrangements prétendument naturels. What happens when relations and community do not depend on natural formations or grids for their unfolding but create their own, often untrackable movements? Affinities have little to do with family ties or socially codified structures. They do not well up from a common spring or identified community. Rather, they lead to unexpected pairings and conglomerates of people and beings that defy supposedly natural arrangements.
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Beauty Contest - Human Beauty and its Social Construction par François Chaignaud, Jon-Jon Goulian, Silke Grabinger, Gressett Salette, publié le 20/01/2012
Les arts visuels, la mode et les médias ont largement contribué à la transformation de la notion de beauté au cours des dernières générations - la beauté ayant été traditionnellement perçue comme une extension de la féminité jusqu'à la fin du XXe siècle. Le féminisme et les mouvements gay, lesbien et queer ont brouillé les définitions de ce qui (et qui) est beau et ou ce qui (et qui) ne l'est pas. Les intervenants exploreront les réflexions et pratiques émancipatrices ayant contribué à révéler les structures cachées de la répression dans les domaines du genre, de la race et de l'âge, et ébranlé certains préjugés iconographiques obsolètes. Visual arts, fashion and media have strongly contributed to the transformation of the notion of beauty over the last few generations. Widely perceived of as an extension of femininity until the late 20th century, feminism and the gay, lesbian and queer movements have eroded clear definitions of who and what is beautiful - and who and what is not. French historian, dancer and choreographer François Chaignaud, American author of The Man in the Grey Flannel Skirt Jon-Jon Goulian, Austrian dancer and choreographer Silke Grabinger, and Salette Gressett, curatorial advisor for the exhibition at the Austrian Cultural Forum, will discuss how emancipatory artistic reflection and practice has fought to reveal the hidden structures of repression toward gender, race, and age and shake off antiquated visual preconceptions.
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Conscious and Unconscious Narrative Literature, Psychoanalysis and Neuroscience par Siri Hustvedt, Lionel Naccache, publié le 20/01/2012
Nous passons une grande partie de notre vie à élaborer des fictions, à nous raconter des histoires et à en raconter aux autres. La narration est profondément enracinée dans l'esprit humain, à un niveau à la fois conscient et inconscient. Produire une narration est une façon de donner du sens à l'expérience factuelle. Mais les fictions créées par le cerveau humain et celles que les romanciers imaginent sont-elles de même nature ? L'écrivain américain Siri Hustvedt et le neurobiologiste français Lionel Naccache exprimeront leurs points de vue originaux, pénétrants et empathiques sur cette question. We all spend our time constructing fictions, telling stories to ourselves and to others. Narration is deeply rooted in the human mind, at a conscious and unconscious level. Producing a narrative is a way of giving meaning to factual experience. Are the fictions created by the human brain and those imagined by novelists of the same nature? American writer Siri Hustvedt and French neurobiologist Lionel Naccache express their original, incisive and empathetic views on these questions.
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The Drama of (Dis)affinities par François Noudelmann, Avital Ronell, publié le 19/01/2012
Qu'est-ce qui rapproche les individus et les communautés ? Qu'est-ce qui les divise ? Que se passe-t-il lorsque le « courant passe » entre des individus (ou dans certaines situations) et qu'est-ce qui manque quand ce n'est pas le cas ? Comment ce phénomène dépasse-t-il les descriptions traditionnelles des ensembles et des communautés ? What pulls communities and individuals together? What drives them apart? What's going on when people or situations have "chemistry" or click, and what's missing when they don't? How does this bypass more conservative descriptions of ensembles and community?
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William Echikson évoque la culture Google et les grands projets de la firme de Mountain View par William Echikson, Gérard Wormser, publié le 13/12/2011
William Echikson est actuellement Directeur de Communication Europe de Google, après avoir été pendant 25 ans le correspondant européen du Christian Science Monitor, du Wall Street Journal et du Businessweek. Il répond aux questions de Gérard Wormser, professeur de philosopie à l'ENS de Lyon et directeur de la revue web Sens public, en passant en revue les innovations récentes et les grands projets de Google tels que Google Phones, Google Translator, Google Books, les voitures sans conducteur, ou encore le Google transparency report.
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A.S. Byatt - Assises Internationales du Roman 2010 par A.S. Byatt , Emilie Walezac , publié le 10/06/2010
In May 2010, Antonia Susan Byatt took part in the fourth edition of the Assises Internationales du Roman, organised by the Villa Gillet and Le Monde. She granted us an interview and was kind enough to read a passage form The Children's Book, her latest novel.
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En attendant les barbares de Coetzee : réécrire la mort du Christ, refuser la Croix par Maxime Decout, publié le 09/10/2009
Ecrivain du XXIe siècle, Coetzee propose dans Waiting for the Barbarians une réécriture de la Passion du Christ qui interroge le rôle de la souffrance individuelle ou collective. L’homme chargé de vivre ce nouveau Calvaire découvre la vanité de la souffrance dans un monde privé de Dieu ainsi que l’impossibilité de toute rédemption. Cette communication tente de dépasser une lecture politique du texte en s’intéressant au fonctionnement de l’intertexte biblique.
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Entre raillerie et révérence : A Suitable Boy ou le pastiche renouvelé par Mélanie Heydari, publié le 09/10/2009
Pastiche de la grande tradition littéraire victorienne, A Suitable Boy, de Vikram Seth, se situe de manière éminemment originale dans le renouveau de la production littéraire postcoloniale. Entre raillerie et révérence, désir d’imitation et volonté de changement, ce roman-fleuve révèle l’affiliation de l’auteur aux canons victoriens : cette écriture délibérément lisse, sans aspérités, aux antipodes de celle d’un Rushdie, ne trahit en effet nulle autre appartenance, nulle généalogie.
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"People tried to figure if they were offended and why" : L'intertextualité dans le roman américain contemporain ou la lecture en procès par Françoise Sammarcelli, publié le 09/10/2009
L’objet de ce travail est de problématiser la notion d’intertexte en prenant appui sur le court roman de Louise Welsh : Tamburlaine Must Die. Dans le sillage des études du généticien Louis Hay qui proposait dès 1985 que le texte n’existe pas, l’introduction propose d’argumenter que l’intertexte n’existe pas, il n’existe que des modalités d’intertextualité dont le point commun est le fantasme originaire : l’illusion que l’on pourrait identifier un point d’origine fixe et stable à l’écriture. En lieu et place de l’intertexte est alors postulée l’existence de ce qu’on pourrait appeler la voix textuelle, distincte de la voix auctoriale de l’autorité de l’auteur, qui serait en partie fondée sur la co-présence de multiples modalités d’intertextualité mais qui dépasse largement ce cadre si on la relie à la problématique analytique de l’objet-voix lacanien.
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Une réécriture gourmande du roman de langue anglaise : celle du pasticheur par François Gallix, publié le 09/10/2009
Cette communication a deux axes. Quelques considérations théoriques sur la technique du pastiche littéraire comme écriture imitative intertextuelle sont suivies d’ exemples extraits de la littérature de langue anglaise contemporaine (notamment Peter Ackroyd, David Lodge et Mark Crick), soulignant ce qu’A.S. Byatt appelle “greedy rewriting“, cette réécriture gourmande des textes canoniques qui fait littéralement revivre les récits des écrivains du passé proche ou lointain.
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Proche de l'indigestion intertextuelle : "Des Hottentotes" de Paul Di Filippo par Jérôme Dutel, publié le 09/10/2009
Prenant comme champ d’étude la novella trépidante "Hottentots", tirée de The Steampunk Trilogy (1995), de l’auteur américain Paul Di Filippo (1954-…), cette communication cherche à montrer comment l’auteur, en virtuose reconnu du pastiche et de la parodie littéraire mais aussi scientifique, démonte, à travers un récit brouillé et comme parfois étouffé par différents niveaux d’intertextualité, les mécanismes de création littéraire à l’œuvre dans la littérature fantastique et la science-fiction des XIXème et XXème siècles pour peut-être mieux révéler les idéologies qui pourraient avoir contribué à leur élaboration.
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La mort de l'intertexte : Les voies tortueuses de la voix textuelle dans Tamburlaine Must Die de Louise Welsh par Claude Maisonnat, publié le 09/10/2009
L’objet de ce travail est de problématiser la notion d’intertexte en prenant appui sur le court roman de Louise Welsh : Tamburlaine Must Die. Dans le sillage des études du généticien Louis Hay qui proposait dès 1985 que le texte n’existe pas, l’introduction propose d’argumenter que l’intertexte n’existe pas, il n’existe que des modalités d’intertextualité dont le point commun est le fantasme originaire : l’illusion que l’on pourrait identifier un point d’origine fixe et stable à l’écriture. En lieu et place de l’intertexte est alors postulée l’existence de ce qu’on pourrait appeler la voix textuelle, distincte de la voix auctoriale de l’autorité de l’auteur, qui serait en partie fondée sur la co-présence de multiples modalités d’intertextualité mais qui dépasse largement ce cadre si on la relie à la problématique analytique de l’objet-voix lacanien.
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The Sociolinguistics of Identity par Peter Stockwell, Manuel Jobert, publié le 31/03/2009
Le grand débat de la sociolinguistique aujourd'hui tourne autour de la question de la place que doit (ou ne doit pas) occuper la notion d'identité dans l'analyse sociolinguistique. Invité par le Centre d'Etudes Linguistiques de l'Université Lyon 3, Peter Stockwell, Professeur à l'Université de Nottingham, spécialiste de stylistique cognitive et de sociolinguistique, clôt sa série de conférences en revenant sur ce débat.
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Culture du marché, culture du capitalisme, culture étatsunienne ? par Pierre Gervais , publié le 18/06/2007
Spécialiste de l'histoire économique, Pierre Gervais focalise son intervention sur la distinction entre capitalisme, économie marchande et économie de marché. D'une part, l'économie de marché américaine contemporaine ne peut être assimilée à l'économie marchande de l'époque coloniale, d'autre part, la liberté économique qui s'est développée aux Etats-Unis ne recouvre pas la même réalité que ce que nous nommons capitalisme en Europe.
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