Dernières publications
Cécile Boëx - publié le 05/05/2015
Cécile Boëx se propose d’analyser les effets de la révolution syrienne sur la production cinématographique.
Ramla Ayari - publié le 01/04/2015
De l’écriture – réécriture de l’inattendu des Révolutions tunisienne et égyptienne dans le documentaire. Nous tenterons d’examiner le traitement par l’image des spécificités des deux Révolutions et nous essayerons d’analyser les différentes approches en fonction du fait que le réalisateur soit tunisien, égyptien ou étranger. Nous analyserons, entre autres, le film documentaire d’Elyes Baccar « Rouge Parole » ainsi que celui de Mohammad Zran « Dégage » pour ce qui (...)
Rym Taga Gabsi - publié le 01/04/2015
Tour d’horizons de quelques films tournés avant, pendant et après les Révolutions des pays arabes. Nous analyserons quelques extraits de films afin de montrer les différences avant et après la Révolution, surtout du point de vue de la liberté d’expression. Enfin, nous nous intéresserons aux changements remarqués « grâce » ou « à cause » de la Révolution. Mais peut-on réellement parler de changements ?
Véronique Corinus - publié le 01/04/2015
Page d'accueil du quatrième atelier du colloque "L'inattendu dans la création littéraire et artistique, à la lumière du Printemps arabe", permettant d'accéder à deux interventions : 2. Le traitement de l'inattendu des révolutions arabes dans le documentaire égyptiens et tunisiens. / 3. Printemps du cinéma arabe : une identité à retrouver, entre désir de créations originales et dérives inattendues...
Sophie Bessis - publié le 02/02/2015
Partant du constat que la crise du monde contemporain remet en question l’universalisme produit par la modernité, elle devient de fait, une crise de la modernité, celle du socle des principes universels. L’auteure pose alors une question essentielle à laquelle elle va tenter de répondre : L’universalisme, qui n’est plus l’apanage de l’Occident, et qui est issu des lumières, a-t-il définitivement laissé la place à d’autres constructions qui structurent les évolutions (...)
Souleymane Bachir Diagne - publié le 12/01/2015
The belief in certain supernatural realities is an essential dimension of faith. And, by definition, they are that because we do not comprehend them in the same way as we comprehend objects and beings which we are capable of experiencing with our senses or those mathematic idealities that we understand. Faith therefore allows us to perceive the realities of God, His attributes, His angels and other entities and qualities of the same kind. It equally convinces us that, as human beings, we have (...)
Elena Chiti - publié le 08/01/2015
Vu comme la composante de rupture qui émerge dans tout événement révolutionnaire, l’inattendu peut être appréhendé dans la scène culturelle syrienne à travers deux axes fondamentaux. Le premier porte sur la remise en question des légitimités. A l’heure de la contestation politique, une contestation culturelle se fait jour, qui remet en cause le prestige littéraire sur la base de positions prises à l’égard du pouvoir. Le second concerne le statut même de la fiction. A (...)
Bruno Gelas - publié le 08/01/2015
Page d'accueil du colloque numéro 2b "L'inattendu dans l'écriture littéraire", permettant d'accéder à l'une des interventions : 2. La légitimité à l'épreuve de la révolution, la fiction à l'épreuve de l'actualité. Un regard aux écrivains de Syrie.
Florent Chossiere - publié le 03/01/2015
L'homosexualité est un fait social qui ne peut pas être ignoré dans la compréhension des sociétés arabes. Mais le traitement de cette question s'avère complexe dans la mesure où elle relève à la fois de logiques locales et de logique mondiales, de dynamiques endogènes et de dynamiques exogènes aux pays arabes. De plus, le sujet peut rapidement glisser vers des débats polémiques, à propos des limites du relativisme culturel et de la possibilité d'établir des principes universels, (...)
Meriem Bousselmi - publié le 30/11/2014
Les slogans avec Ben Ali n’étaient que des slogans imposés. On peut citer par exemple une grande redondance du chiffre 7, en 23 ans de règne, le 7 s’était installé partout : Place du 7 novembre, rue du 7, Avenue du 7, Boulevard du 7, Aéroport du 7, Université du 7, Epicerie du 7, Pharmacie du 7, Stade du 7, Café du 7… ».
Meriem Guellouz - publié le 30/11/2014
Le 14 janvier 2011, des milliers de tunisiens clamaient « dégage », et plus précisément « digage » dans l’avenue Habib Bourguiba en face du ministère de l’intérieur. Depuis, Ben Ali est parti et un début de démocratie s’est instauré avec une sémantique nouvelle. Laïcité, modernité, francophonie sont les mots qui contribuent à la polémique actuelle postrévolutionnaire et qui envahissent les multimédias (ondes, débats télévisés, facebook, twitter…).Dégage, mot de (...)
Jacqueline Jondot - publié le 03/11/2014
Lors de plusieurs séjours au Caire entre janvier 2011 et février 2012, J. Jondot a pu constater l’apparition de graffiti et peintures murales sur les murs du Caire. Qu’il s’agisse d’une expression spontanée ou de commande, on a pu noter, dans les premiers temps, un certain nombre de points communs. Je me propose de montrer, à partir de deux sites (le mur de l’Université américaine près de la place Tahrir et l’école des Beaux-arts à Zamalek) comment certains motifs issus des (...)
Sarra Grira - publié le 03/11/2014
En Tunisie, du temps de Ben Ali, la rue était le terrain de jeu favori des policiers. En uniforme ou en civil, ils observaient, écoutaient, contrôlaient et rapportaient. Chaque jeune assis sur un banc public était une cible potentielle. Mais la grande manifestation du 14 janvier a marqué un point de non-retour à partir duquel les normes ont été inversées...
Thierry Bianquis, Pierre Guichard - publié le 02/10/2014
Le 2 septembre 2014, Thierry Bianquis nous quittait. Pour rendre hommage à ce grand spécialiste de l'Islam médiéval, la Clé Arabe a décidé de publier des extraits de l'intervention qu'il avait faite avec son collègue Pierre Guichard à l'ENS de Lyon, lors de la parution de leur ouvrage ((Les débuts du monde musulman VIIè-Xè siècle: de Muhammad aux dynasties autonomes)), éd. PUF, 2012.
Lahjomri Abdeljalil - publié le 29/08/2014
Quels rôles ont tenus les auteurs dans le Printemps arabe ? Peut-on dire qu’ils y ont été acteurs et créateurs ? Certaines œuvres littéraires pré-Printemps arabe portent-elles une part de prophétie ? La littérature contestataire des années 80 a-t-elle « changé positivement » l’être humain, comme le voudrait Alaa’ Alaswani ? Enfin, le renouvellement de la parole littéraire, esthétique et poétique est-il déjà survenu ou est-il encore à venir. C’est autour de ces (...)
Ali Bader - publié le 14/06/2014
الاستعادة تنشأ من شك على الدوام بالحاضر. التفكير بالماضي، التفكير داخل الماضي، إعادة التفكير بالماضي. يفصح هذا النوع من الأدب عن شكوكه إزاء الحياة السياسية الحالية. كتبت روايتي في العام 2001 وكانت الخطابات الفلسفية والسياسية، وجميع السرديات التي تشتمل وظيفتها على شرعنة (...)
Ali Bader - publié le 14/06/2014
Mot clé de l'auteur lors des Assises internationales du roman.
Ali Bader, Moustafa Khalifé - publié le 06/06/2014
A l’occasion des Assises Internationales du Roman, nous avons eu l’occasion de réunir deux romanciers arabes : le premier, Ali Bader, invité des ((AIR)), est un jeune auteur iraquien au parcours atypique, exilé à Bruxelles ; le second, Moustafa Khalifé, auteur de ((La Coquille)) (éd. Actes Sud), est un ancien prisonnier politique syrien, exilé en France depuis le début de la révolution.
Rabâa Abdelkefi - Ben Achour - publié le 09/03/2014
La révolution tunisienne qui a permis aux courants religieux d’accéder au pouvoir politique et de développer un discours identitaire fondé sur l’arabité et l’Islam, a paradoxalement libéré une expression artistique qui ne se réclame d’aucun courant littéraire, qui mélange les langues, les registres de langues et même les graphies. Ce nouvel art semble s’être débarrassé de ce que l’on pourrait appeler « le complexe du colonisé ». L’étude d’un corpus composé de (...)
Imed Melliti - publié le 28/02/2014
Dans le cadre du séminaire "Ecrire les modernités arabes" qui se tient à l'ENS de Lyon, Imed Melliti a abordé la question de l’emploi des jeunes en Tunisie.
Assia Belhabib - publié le 31/01/2014
La production romanesque de ces dernières années aborde de plus en plus les sujets qui agitent les sociétés arabes : la liberté politique, la révolution sexuelle, les droits des femmes, la religion, l’intégrisme, les effets oppressants de la tradition, de la famille et des préjugés. Le roman est-il pour quelque chose dans le mouvement pour la liberté et le changement ? L’a-t-il devancé ? est-il un facteur d’avant-garde de ce qu’on appelle désormais le printemps arabe ou la (...)
Abdellah Baïda - publié le 31/01/2014
L’inattendu est souvent prévisible. Ainsi le « printemps arabe », loin d’être parachuté de nulle part, a été annoncé par un ensemble d’indices historiques, politiques, socio-économiques… mais aussi littéraires. Ces derniers sont notamment perceptibles dans les œuvres désormais classés sous l’étiquette « littérature carcérale ». C’est une production centrée sur le dévoilement et la dénonciation tout en inscrivant en filigrane une certaine espérance. Par ailleurs, (...)
Touriya Fili-Tullon - publié le 31/01/2014
Page d'accueil du deuxième atelier du colloque "L'inattendu dans l'écriture littéraire", permettant d'accéder à cinq interventions : 1. Dicible / indicible en lien avec les tentatives de coups d'Etat ratés au Maroc / 2. Les prémices d'un "printemps" : la fonction augurale de la littérature carcérale / 3. Le printemps arabe du texte romanesque / 4. Voyage littéraire dans un inattendu poético-politique / 5. Histoire occultée, histoire assumée : les paradoxes de la révolution (...)
Jeanne Fouet-Fauvernier - publié le 31/01/2014
Les bouleversements sociaux et politiques ont-ils un effet direct sur les créations esthétiques, effet qui se manifesterait sur le mode de la surprise, de l’effraction quant à ce qui appartient au domaine du prévisible, de l’attendu, du répétable ?
Boulaabi Ridha - publié le 31/01/2014
"((La li-l Hogra))", Non à l’exclusion sociale. Telle était la revendication première qui a mobilisé l’arrière pays tunisien dès décembre 2011. Une revendication qui s’est transformée très vite en révolution répétant d’une seule et même voix « Dégage ! », jusqu’au 14 janvier. Si ces deux mois de répression ont suscité une mobilisation générale et progressive de toutes les couches sociales, ils ont surtout révélé la présence et la force de frappe d’une Tunisie (...)
Charles Bonn - publié le 31/01/2014
Page d'accueil du troisième atelier du colloque "L'inattendu dans la création littéraire et artistique, à la lumière du Printemps arabe", permettant d'accéder à quatre interventions : 1. L'art de la rue à l'heure du "Printemps arabe" : les graffiti ou l'inattendu de l'expression d'une citoyenneté en Tunisie et en Egypte. / 2. Des graffiti du Caire janvier 2011- mars 2013. / 4. Les slogans avant et après la révolution tunisienne. / 5. "Digage, liberali, francouphouni, laiqui" : les (...)
Gharraa Mehanna - publié le 05/01/2014
Comment écrire l’évènement ? Quelle langue, quelle forme, et quel genre les écrivains maghrébins et égyptiens choisissent-ils pour écrire leurs témoignages sur le Printemps arabe, exprimer leurs sentiments et leurs pensées ? Cette production littéraire, née dans une période de révolution, de révolte et de tension, tissée d’une autre chair, lourde de sang et de violence, n’est que le reflet de la violence extérieure de la société qui les entoure. Est-elle rupture, (...)
Fethi Benslama - publié le 05/01/2014
Le soulèvement tunisien est un évènement au sens radical du terme. Il fut imprévu et a ouvert à l’imprévisible. Alors que l’horizon du monde arabe paraissait fermé, il a déclenché la possibilité d’un devenir qui a échappé au calcul et à l’anticipation.
Kmar Bendana - publié le 05/01/2014
Dans son intervention, Kmar Bendana se pose en tant qu'historienne face à la révolution et s'interroge : comment la discipline historique peut-elle parler de l'imprévu ?
Frédéric Abécassis - publié le 05/01/2014
Page d'accueil du premier atelier du colloque "L'inattendu dans la création littéraire et artistique, à la lumière du Printemps arabe", permettant d'accéder à quatre interventions : 1. Ecrire le Printemps arabe : rupture ou continuité ? / 2. De l'imprévu à l'imprévisible / 3. Une révolution imprévue ? Une société méconnue / 4. Où sont passées les "caravanes" de la révolution tunisienne ?