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Les prémices d'un "Printemps" : la fonction augurale de la littérature carcérale

Par Abdellah Baïda : Professeur - Université Mohamed V de Rabat
Publié par Narimane Abd Alrahman le 31/01/2014

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L’inattendu est souvent prévisible. Ainsi le « printemps arabe », loin d’être parachuté de nulle part, a été annoncé par un ensemble d’indices historiques, politiques, socio-économiques… mais aussi littéraires. Ces derniers sont notamment perceptibles dans les œuvres désormais classés sous l’étiquette « littérature carcérale ». C’est une production centrée sur le dévoilement et la dénonciation tout en inscrivant en filigrane une certaine espérance. Par ailleurs, sur le plan de la réception, c’est cette littérature qui a permis à toute une fraction de la jeunesse de découvrir une réalité amère et des injustices intolérables. Cette prise de conscience, entre autre, sera un ingrédient non négligeable dans la genèse des mouvements que verra le pays en 2010 – 2011. Il s’agira d’identifier ces prémices dans certaines œuvres relevant de cette littérature et d’évaluer leur importance et leur impact.
Pour citer cette ressource :

Abdellah Baïda, Les prémices d'un "Printemps" : la fonction augurale de la littérature carcérale, La Clé des Langues [en ligne], Lyon, ENS de LYON/DGESCO (ISSN 2107-7029), janvier 2014. Consulté le 21/11/2024. URL: https://cle.ens-lyon.fr/arabe/litterature/contemporaine/conferences/les-premices-d-un-printemps-la-fonction-augurale-de-la-litterature-carcerale-