Littérature postcoloniale
Isabelle Bénigno - publié le 08/04/2011
L'écrivain aborigène Kim Scott doit indiscutablement sa notoriété à la publication en 1999 de son second roman, ((Benang)). Harley (métis aborigène) tente de retrouver ses racines, de comprendre pourquoi il est aborigène alors qu'il est blanc de peau. A travers l'examen de documents historiques authentiques (des origines de l'Australie coloniale à la mise en œuvre de la politique d'assimilation) et le récit des vies brisées des grands-parents, oncles et tantes du narrateur, ce (...)
Florence Labaune-demeule - publié le 21/03/2011
Il ne s'agit nullement d'avoir ici pour ambition de présenter une bibliographie complète des œuvres d'Arundhati Roy ou de la critique concernant ((The God of Small Things)). Nous espérons simplement pouvoir aider le lecteur dans son approche de l'auteur et de l'œuvre par quelques suggestions de lecture... Que les personnes dont les noms n'apparaissent pas ici veuillent bien nous excuser par avance pour cette bibliographie parcellaire.
Florence Labaune-demeule - publié le 15/03/2011
Cet article propose un commentaire de la scène capitale où Vellya Paapen, le père de Velutha, dévoile la transgression des amants à Mammachi, la mère d'Ammu. Cette scène de révélation évolue en une scène de confrontation violente, qui permet au lecteur de percevoir le vrai visage des personnages dont la vie est régie par les lois sociales implacables de l'Inde de la fin des années soixante. Mais le tragique de l'extrait est subverti par la caricature et le grotesque, donnant à la (...)
Fabienne Labaune - publié le 03/02/2011
L'article se propose de s'interroger sur le choix de cet épisode de rencontre amoureuse et sur le sens du dénouement en analysant d'abord l'aspect tragique de la scène puis son lyrisme, pour montrer enfin, en reliant le chapitre 21 au chapitre précédent, qu'Arundhati Roy a ainsi voulu donner à son roman une dimension mythique.
Beverley Naidoo - publié le 03/06/2010
La transcription d'une visioconférence entre Beverley Naidoo et les élèves du Lycée Jean-Baptiste de la Salle (Rouen).
Beverley Naidoo, Clifford Armion - publié le 01/06/2010
Un entretien accordé à La Clé des langues par Beverley Naidoo suite à son déplacement dans l'académie de Rouen.
publié le 17/05/2010
Deux extraits d'une pièce inspirée du roman ((The Other Side of Truth)) de Beverley Naidoo, adaptée par David Stevens, et jouée au Musée des Beaux-Arts de Rouen par les élèves de Madame Bertholle, professeur d'anglais au Lycée J. B. de la Salle.
Maxime Decout - publié le 09/10/2009
Ecrivain du XXIe siècle, Coetzee propose dans ((Waiting for the Barbarians)) une réécriture de la Passion du Christ qui interroge le rôle de la souffrance individuelle ou collective. L’homme chargé de vivre ce nouveau Calvaire découvre la vanité de la souffrance dans un monde privé de Dieu ainsi que l’impossibilité de toute rédemption. Cette communication tente de dépasser une lecture politique du texte en s’intéressant au fonctionnement de l’intertexte biblique.
Sylvie Maurel - publié le 20/03/2008
In this article, Sylvie Maurel analyses the Gothic destabilizing machinery at work in Jean Rhys’s ((Wide Sargasso Sea)). The first Gothic element the author looks at is the demonic agency that haunts the novel. Colonial history lingers in Rhys’s world and accounts for some of the strange and unexpected phenomena that occur on the island. Actually, the narrative is under the double influence of a past set in an actual history of slavery and a future already written in the story of ((Jane (...)
Frédéric Regard - publié le 20/09/2007
Cet article est un chapitre extrait de ((L'Ecriture féminine en Angleterre)), de Frédéric Regard, publié aux Presses Universitaires de France (2002) dans la collection "Perspectives anglo-saxonnes". Ce chapitre est reproduit sur La clé des langues avec l'autorisation des PUF.
Eileen Williams-Wanquet - publié le 19/09/2007
((Wide Sargasso Sea)) ne peut se lire qu’en référence – et en comparaison – à ((Jane Eyre)), sur lequel il oblige à porter un autre regard, un autre point de vue. Mais Rhys, nous dit l’auteur de cet article, ne se contente pas de présenter simplement le revers de "Jane Eyre" et nous montre qu’il existe toujours l’ « ailleurs de l’ailleurs ».