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Lire des romans dans une maison d'édition : la modélisation des rapports de lecture chez Einaudi

par Laura Antonietti, publié le 10/12/2017

type-video.png conference.png L'objectif de cette communication est de mettre en lumière l'activité de l'éditeur Einaudi dans la période de l'après-guerre, en accordant une attention particulière au processus de lecture éditoriale des œuvres narratives. Cette lecture a été menée au sein de la maison d'édition ou à l'extérieur par des consultants pour vérifier la « publiabilité » d'une œuvre : cette activité se traduisait dans la rédaction de documents qu'on appelle « rapports de lecture », dans lesquels le manuscrit était présenté et évalué. Produit d'une écriture professionnelle qui se caractérise par sa destination et sa circulation internes, le rapport de lecture représente une étape fondamentale dans le processus décisionnel qui conduit à la publication d'une œuvre et, par conséquent, à la construction du catalogue d'une maison d'édition : nous n'exagérons pas si nous définissons l'ensemble des rapports de lecture comme une partie fondamentale du patrimoine historique de l'éditeur.

"Multitudo delinquens" et décimation chez Machiavel

par Giorgio Bottini, publié le 29/11/2017

article.png conference.png Cette communication a pour but d’éclairer les raisons pour lesquelles on peut lire dans le chapitre conclusif des Discorsi sopra la prima deca di Tito Livio (III, 49) un éloge manifeste de la décimation en tant que pratique punitive adoptée par les Romains en temps de guerre. Inscrivant sa propre réflexion dans une tradition ancienne, dont les origines remontent à l’historiographie antique (Polybe, Suétone, Dion Cassius), Machiavel s’appuie sur l’exemple fourni par la coutume militaire de la décimation pour concevoir une façon adéquate de châtier les "multitudines delinquentes", avant que la corruption, dont celles-ci sont porteuses, contamine l’ensemble du corps politique républicain. Par conséquent, la réflexion de Machiavel consiste en une critique sévère des tutelles accordées par le droit canon aux "universitates" élinquantes et, plus généralement, de la faiblesse du christianisme, auxquelles il oppose, en guise de modèle à suivre et à défendre, la fière férocité païenne des armées de la Rome antique. Cette communication a été présentée à l'Université LYON 3 dans le cadre de la Journée Jeunes Chercheurs de la SIES du 22/06/17.

Du socialisme au fascisme : littérature et politique dans les œuvres de Mussolini

par Elise Varcin, publié le 05/10/2017

type-video.png conference.png Partant de l’idée que Benito Mussolini a été un intellectuel autodidacte avant d’être la figure politique que l’on connaît, cette intervention se propose d’ouvrir des pistes de réflexion sur le rapport du « duce » à la littérature. Après avoir retracé le parcours intellectuel de Mussolini, depuis ses années de formation et jusqu’à son arrivée au pouvoir, il s’agira de dégager certaines des principales lignes directrices de sa conception de la littérature pendant les années du régime. En particulier, la définition du poète comme interprète privilégié de la réalité de son temps – en l’occurrence celui de la révolution fasciste – et donc la fonction fondamentalement politique que le chef du régime attribue à la poésie semblent puiser leur source dans une conception romantique de la littérature, qui était déjà la sienne pendant ses années socialistes.

Constantinople / Istanbul dans les récits italiens du XIXe siècle : pratiques d’écriture cumulatives et collectives

par Armelle Girinon, publié le 29/09/2017

type-video.png conference.png Les recherches d'Armelle Girinon, qui utilisent comme premiers matériaux les récits nés de voyages ou de séjours prolongés en Orient, visent à analyser les procédés des représentations italiennes de Constantinople / Istanbul au XIXe siècle et au début du XXe siècle.

Les feux follets de Camillo Sbarbaro, entre fragment et aphorisme

par Clémence Jeannin, publié le 29/09/2017

type-video.png conference.png Camillo Sbarbaro est le seul poète vociano à être resté fidèle après la saison des avant-gardes à la forme du fragment de prose, en le faisant toutefois évoluer très nettement des années 1910 à la fin des années 1960. Son œuvre prouve ainsi que l’écriture fragmentaire n’a pas été qu’une mode éphémère mais qu’elle a pu devenir la forme constante et idiosyncratique d’une poétique singulière. Elle cristallise le rejet sbarbarien de la généricité traditionnelle voire de l’institution littéraire elle-même, en substituant à un idéal ancien de complétude, de construction et de continuité, les valeurs modernes de la brièveté et de la déliaison.

Les enluminures de l'Enfer au XIVe siècle

par Giulia Puma, publié le 30/01/2015

type-video.png conference.png Après une présentation générale de la tradition d’illustration de la Divine Comédie telle qu’elle s’établit puis se développe dans l’enluminure italienne du Trecento, il s’agira de se pencher plus spécifiquement sur un cycle de l’Enfer, à savoir celui du manuscrit Egerton 943 (Londres, British Museum), datant de 1325-1350 environ. Au sein des nombreuses illustrations des chants qui composent la première cantica, on s’attardera en particulier sur deux enluminures, celle de la rencontre avec les luxurieux emportés par l’ouragan infernal (fol. 10v) et celle avec les traîtres pris dans la glace, Bocca degli Abbati au premier chef (fol. 58r). Ces deux rencontres adviennent juste avant deux autres rencontres encore plus célèbres, respectivement Paolo et Francesca au chant V et Ugolino au chant XXXII, et leur étude permettra de s’interroger sur les choix opérés par l’enlumineur, pour illustrer des chants qui contiennent toujours bien plus qu’un seul épisode, mais dont la traduction figurative implique, si ce n’est une censure ou des oublis, du moins une sélection, forcément partiale vis-à-vis du texte dantesque.

Conclusions de la deuxième journée d'études sur Dante

par Cécile Le Lay, publié le 30/01/2015

type-video.png conference.png Conclusion par Cécile le Lay (Lyon3, Ciham UMR 5648) de la deuxième journée d'étude sur Dante Alighieri et le XIVe siècle dans les études médiévales en France, organisée à l'Université Jean Moulin-Lyon3 par le 5 juin 2014.

Béatrice et Marie : de la "Vie nouvelle" à la "Comédie"

par Cécile Le Lay, publié le 23/01/2015

type-video.png conference.png De nombreux passages de la "Vie nouvelle" de Dante Alighieri montrent l’influence du modèle marial sur la description de sa bien-aimée. Sans pour autant assimiler le "libello" à une "Legenda sancte Beatricis" qui, dans le sillage de celle de sainte Claire, proposerait une nouvelle figure de Marie à la dévotion des « fidèles » (comme une partie de la critique l’a suggéré autrefois), ni chercher seulement à contrebalancer le modèle christique qui s’est imposé pour Béatrice depuis les recherches de Charles S. Singleton (portant à la fois sur l’œuvre de jeunesse et la "Comédie"), il nous semble intéressant de reprendre et de comparer certaines allusions mariales significatives qui sont proposées au début, au cœur et à la fin des deux récits, pour mieux comprendre les fonctions respectives attribuées aux deux femmes qui ont guidé le parcours du protagoniste (sachant que la troisième, Lucie, n’intervient pas dans le "libello").

La pétrification et la descente en Enfer

par Christophe Libaude, publié le 23/01/2015

type-video.png conference.png La question de la pétrification chez Dante est abordée en partant du vers « fatto di pietra e, impetrato, tinto » (Purg XXXIII, 74). Après avoir discuté de la difficulté de ce vers, qu’on ne peut réduire à un reproche concernant l’“obscurcissement” de l’esprit du poète, on revient sur l’opposition classique entre Méduse / Petra et Béatrice (et donc sur le lien entre les “Petrose” et le chant IX de l’Enfer). On cherche à montrer que la pétrification ne doit pas être considérée simplement comme une “erreur” de Dante, mais comme un stade essentiel dans le parcours qui mène au centre de l’Enfer puis jusqu'à Béatrice.

Poésie du repentir et repentir de la poésie dans le "Purgatoire"

par Massimo Lucarelli, publié le 23/01/2015

type-video.png conference.png Dans l’étape intermédiaire de son voyage, le héros de la Comédie parcourt un itinéraire de pénitence qui se dessine de deux manières complémentaires : d’une part, il grimpe la montagne du purgatoire en participant ou en assistant à des rites d’expiation qui atteignent leur point culminant dans sa confession avec Béatrice ; d’autre part, il revient d’une façon autocritique, voire palinodique, sur quelques étapes de sa précédente production poétique pour mieux s’en éloigner. Massimo Lucarelli propose donc une lecture du Purgatoire en misant sur les liens complexes entre poésie, repentir et réécriture chez Dante.

Dante dans la pensée républicaine florentine (Coluccio Salutati, Leonardo Bruni)

par Laurent Baggioni, publié le 13/10/2014

type-video.png conference.png Il s’agit d’analyser les différentes formes de présence de Dante dans les écrits de Salutati (surtout dans les écrits de la fin de sa vie 1378-1406) et dans les écrits de son disciple Leonardo Bruni (surtout au début de sa carrière, dans les premières années du XVe siècle). On essaie de voir quelle est la place de la lecture de Dante dans leur redéfinition de l’éthique républicaine, à une époque de profonde transformation du gouvernement florentin, qui évolue vers une forme oligarchique. Il s’agit de vérifier quel est le Dante qui apparaît, et d’évaluer les différences de perception entre un homme du XIVe siècle (Salutati) et un homme né au XIVe siècle mais qui appartient à une autre période de l’histoire de la culture florentine, celle de l’humanisme triomphant du XVe (Bruni).

La stratégie de communication entre Dante et ses lecteurs après l'exil

par Sabrina Ferrara, publié le 01/10/2014

type-video.png conference.png Le sujet que cette communication aborde concerne d’une façon assez large la stratégie de communication dans l’œuvre de Dante après son exil. Cette stratégie étant évolutive tant du point de vue de l’auteur que du lectorat, Sabrina Ferrara a suivi pour l’analyse la succession chronologique des textes, témoins de cette évolution. L’œuvre majeure du poète florentin, la Comédie, reste en partie en dehors du plan chronologique car, s’étalant pendant tout l’espace temporel de l’exil, elle demeure la somme de la pensée de son auteur. L'analyse s’est orientée autant, sinon davantage, en direction du lecteur que de l’auteur, élément déterminant de toute lecture possible. Profondément meurtri par l’exil, pour le transcender ontologiquement et socialement, Dante manœuvre sa parole de sorte qu’elle devienne une glose par elle–même et qu’elle oriente la lecture de son œuvre. Le lecteur perd ainsi son autonomie d’interprétation pour suivre une direction herméneutique qui tient compte des desseins optatifs de l’auteur. Une construction de soi, intentionnelle et réfléchie, tant sur le plan existentiel que sur le plan littéraire ou professionnel, organise la parole du poète dans une antinomie volontaire par rapport à sa figure d’exilé déprécié. Le lecteur est alors amené à suivre cette nouvelle construction et à en être le témoin, passif comme lecteur, mais actif comme facteur de transmission du message.

Introduction 2e Journée d'étude Dante Alighieri et le XIVe siècle

par Guido Castelnuovo, publié le 26/09/2014

type-video.png conference.png Introduction à la 2e journée d'étude sur Dante Alighieri et le XIVe siècle dans les études médiévales en France (Lyon 3, 5 juin 2014).

"O poca nostra nobilità di sangue" : Dante, sa Comédie, ses noblesses

par Guido Castelnuovo, publié le 26/09/2014

type-video.png conference.png Comment, pourquoi, où et quand Dante a-t-il parlé de la noblesse ? Multiforme et éclectique, l’œuvre dantesque permet une réflexion à 360 degrés sur l’état et les enjeux de la problématique nobiliaire dans l’Italie communale à l’aube du XIVe siècle et bien plus encore. Poésie et théologie, ars dictandi et disputes universitaires, latin et langue vernaculaire, vers et prose, philosophie et politique, conseils juridiques et idéologie courtoise, auctoritates antiques et références contemporaines, communes populaires, cités princières et seigneuries rurales : tous les lexiques et les protagonistes de la question nobiliaire se retrouvent sous sa plume, la seule qui soit alors en mesure de traiter – tour à tour, en parallèle, de concert – la noblesse philosophique et les nobles héritiers, la noblesse spirituelle et les nobles chevaliers, la noblesse seigneuriale et les nobles vertueux. Qui plus est, ces profils nobiliaires sont ancrés dans un environnement géopolitique bien défini, celui d’une très concrète Italie des cités entre la dernière décennie du Duecento et les environs de 1320.

Le pèlerin en cours de route : le dynamisme de la lumière et son salut

par Alessandro Benucci, publié le 27/09/2013

type-video.png conference.png Le but de notre intervention est d’examiner les stratégies que Dante met en place afin de préparer son lecteur au perfectionnement moral qu’il a conçu pour lui dans la Divine Comédie. La représentation de l’Au-delà qui connaît une évolution considérable dans le poème (de la selva oscura jusqu’à l’Empyrée) nous demande en effet, de repenser l’agencement entre la matière même du poème et l’édification du public sans nous limiter aux seules indications que l’on trouve dans l’épître à Cangrande à propos de la mission moralisatrice du subiectum operis. Les solutions que Dante auteur adopte et que Dante personnage met à profit pour rendre « exemplaire » son expérience nous invitent à interpréter l’éducation du lecteur en fonction des enseignements dont bénéficie le pèlerin en cours de route. Une place primordiale sera accordée au paradigme lumineux évoqué dans le colle au premier chant de l’Enfer et qui s’incarne dans la montagne du purgatoire. Figuré par le disque solaire, il imprime ainsi à tout le trajet sa dynamique verticale tout en dévoilant la relation intime qui s’installe entre, d’un côté, la maîtrise graduelle de l’espace qui entoure le viator et, de l’autre, sa propre régénération personnelle. Témoignant de la dimension ésotérique que le texte recèle, la vocation salvatrice que l’auteur attribue au principe lumineux nous offre une nouvelle perspective sur le sens du récit de Dante.

Dante et les artistes

par Véronique Rouchon, publié le 27/09/2013

type-video.png conference.png Par le biais de quelques vers célèbres extraits du Purgatoire XI (79-99), Dante a été retenu comme le chantre des arts picturaux des années 1300. Sous son influence, la figure du peintre s'est détachée de celle du simple artifex, de celui qui travaille la matière, et elle est venue cheminer auprès de celui qui travaille la langue. La capacité créatrice du poète entraînait avec elle celle de l'artiste, qui lui est comparé. Ainsi exstirpé du domaine des seuls arts manuels, l'artisan-artiste s'est élevé vers les arts libéraux – selon une nouvelle configuration dans laquelle on a accordé à l'intervention de Dante un rôle décisif. Pourtant à la lumière de quatre moments choisis dans la quatrième décennie du XIVe siècle, un toilettage de Purgatoire XI semble nécessaire pour l'alléger de toute surcharge interprétative. Car la frontière entre arts de la main et arts de l'esprit ne s'est sans doute considérablement assouplie, jusqu'à une certaine perméabilité, qu'à partir des années 1330, soit à une génération de distance de l'écriture du Purgatoire.

La Rota Vergilii dans le "Paradis"

par Anna Pia Filotico, publié le 27/09/2013

type-video.png conference.png L’étude vise à souligner le rôle fondateur de la mémoire dans le dialogue qui s’établit entre Dante et son lecteur. Le texte choisi pour montrer cette relation comprend la série des chants X-XIV du Paradis, les chants du Ciel du Soleil. La séquence narrative, dans sa section centrale, les chants XI et XII, célèbre la gloire de François d’Assise et Dominique de Guzmán, et déplore les dégénérescences des deux ordres fondés par les Saints. Une symétrie indiscutable, clairement construite et signalée, relie les deux chants. Elle cache néanmoins un autre chemin aussi bien balisé que le premier : un parcours qui s’étend pour la totalité des vers relatifs au Ciel du Soleil, avec une marque trinitaire très forte qui donne unité et mouvement cohérents à la narration jusqu’au passage au Ciel de Mars (XIV, 82). Encadré et présenté par ce schéma, le ciel est construit par Dante sur la base ternaire de la progression, aussi bien thématique que stylistique, que tout lecteur averti contemporain de Dante aurait aisément pu reconnaître, celui que la doctrine des trois styles résumait par la Rota Vergilii. Les finalités poétiques d’une telle construction sont très importantes car si d’un côté elles reproduisent dans le ciel charnière des sept visibles du Paradis la macrostructure trinitaire du poème, de l’autre côté elles produisent aussi un écart à mettre en valeur à propos de la notion de style généralement acquise à propos de la Comédie de Dante.

Voir l’avenir dans la "Comédie" : Enf. XX et Par. XVII

par Isabelle Abramé-Battesti, publié le 20/09/2013

type-video.png conference.png "Dans la Comédie, la prophétie est fonctionnelle à un projet auctorial d'une ambition inouïe : réunir les conditions qui confèrent au discours une autorité maximale, proche de celle de la Bible. On examine d'abord le rôle et la fonction du futur dans le régime d'historicité très singulier qui est celui de la Comédie et entre autres l'artifice, lourd de conséquences, de la prophétie post factum. On évoque ensuite les problèmes doctrinaux soulevés par l'usage dantesque de la prophétie : ainsi la question de l'autorisation prophétique, inscrite dans le système pénal de l'au-delà (Enf. XX) et réactivée au coeur même du paradis. On s'interroge enfin sur l'expression romanesque de la prophétie, en particulier sur la tension très vive, au chant XVII du Paradis, entre d'une part le modèle biblique de la prophétie politico-eschatologique, et d'autre part les matrices romanesques d'ascendance classique (Virgile, Ovide, Lucain...). Lorsque le discours sur l'avenir emprunte le schéma actanciel de l'oracle païen en le christianisant, quelles sont les conséquences, littéraires et doctrinales, d'une telle option ?

La bibliothèque de Dante : questions méthodologiques

par Raffaella Zanni, publié le 20/09/2013

type-video.png conference.png Dans cette présentation, on cherchera à faire le point sur ce qu’a pu contenir la bibliothèque de Dante. Il s’agit bien sûr d’un sujet éminemment virtuel, vu la perte matérielle de tous les livres que Dante a pu à la fois lire et étudier, éventuellement apostiller, et bien évidemment posséder. Son statut d’exilé rend encore plus virtuelle l’existence d’une bibliothèque personnelle qui aurait pu l’accompagner pendant ses déplacements. Compte tenu de toutes ces restrictions documentaires, on essaye de reconstruire les étapes de la formation intellectuelle de Dante, à partir de sa jeunesse mais surtout pendant la maturité, lors des années d’exil qui ont malgré tout donné à Dante la possibilité de se déplacer et d’avoir accès à plusieurs lieux du savoir de son époque (entre autres les bibliothèques des religieux mais surtout des laïcs). En particulier, on se concentre sur la ville de Bologne, où Dante a pu résider à diverses reprises, notamment pendant son exil. C’est là que Dante a certainement eu accès à des textes importants pour sa formation, en particulier les ouvrages de maîtres bannis de la faculté de Théologie de Paris (y compris ceux de Sigier de Brabant et de Boèce de Dacie), comme le montre l’étude des inventaires des bibliothèques personnelles de maîtres ès arts du Studium, à la fois logiciens, grammairiens ou encore médecins, qui ont vécu entre le XIIIème et le XIVème siècles. Le travail sur les archives des maîtres bolonais offre ainsi des résultats fructueux permettant de renforcer la consistance de la bibliothèque matérielle de Dante ; une possibilité qui permet ainsi de faire face au manque de documents concernant sa formation intellectuelle. D’autre part, cela permet aussi de mieux comprendre son atelier d’écriture, avec la conviction que la Quellenforschungen dans l’œuvre de n’importe quel auteur doit obligatoirement passer par la recherche de tout ce qui a circulé réellement à son époque.

Un texte entre deux générations : remarques sur "Il Fiore"

par Antonio Montefusco, publié le 20/09/2013

type-video.png conference.png L’intervention a porté sur une nouvelle interprétation du poemetto intitulé Il Fiore et consideré par Contini « attribuable » à Dante ; comme le débat sur l’attribution a quasiment hégémonisé la littérature sur le texte, Antonio Montefusco se propose de renoncer momentanément à la question en se penchant plutôt sur la lecture approfondie des 232 sonnets qui constituent cette traduction originale (il faut plutôt parler de rifacimento) du Roman de la Rose. Finalement, si on considère que ce rifacimento a été réalisé à Florence dans les années ’90 du Duecento, il faut souligner que ce texte peut être considéré comme un passage fondamentale entre la culture de la génération de Brunetto Latini, et celle de Dante et Cavalcanti, en se situant d'une façon très originale dans l’émergence et l’affirmation du Stil novo.

"De Vulgari Eloquentia" et "Convivio"

par Irène Rosier-Catach, publié le 13/09/2013

type-video.png conference.png L’on a souvent opposé la noblesse du latin, affirmée dans le Convivio, et la noblesse du vulgaire, vantée dans le De vulgari eloquentia. Cette contradiction n’est qu’apparente, et repose sur deux acceptions de la noblesse différentes. Plus important, la noblesse du vulgaire naturel est bien différente de la noblesse du vulgaire illustre, exposée surtout dans le 2e livre. Et cette dernière correspond par contre à la noblesse définie dans le Convivio IV. A partir de ce constat, on peut mettre en parallèle la construction de l’homme noble et du vulgaire illustre, du Convivio et du De vulgari eloquentia : désir de savoir et désir de bien parler, constat que tous les hommes ne le réalisent pas également, inégalité expliquée par une grâce particulière, devoir qui incombe à ceux qui la possèdent de guider et régir les autres, nécessité pour ceux qui sont dotés de cette grâce de la « cultiver » afin qu’elle donne ses fruits, et responsabilité prise par Dante de le leur enseigner.

Les études dantesques en France, de Claude Fauriel à nos jours

par Claude Perrus, publié le 06/09/2013

type-video.png conference.png L’histoire de la dantologie française coïncide, à ses débuts, avec l’apparition de la littérature italienne dans les programmes de l’enseignement supérieur. De Claude Fauriel et Frédéric Ozanam jusqu’aux chercheurs d’aujourd’hui, on voit se dessiner les grandes lignes de l’interprétation de l’œuvre de Dante, avec le concours de la philologie romane, de la philosophie et de l’histoire médiévale. Les sources et les modèles de Dante ont fait l’objet, au XXème siècle, d’études approfondies. Mais le champ de la recherche linguistique et celui de la stylistique sont encore loin d’être épuisés.

Le poète, le Paradis et la Monarchie : nouvelles recherches sur Dante

par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 16/03/2012

dossier.png conference.png Vidéos des communications de la journée d'étude organisée par le laboratoire Triangle UMR 5206 et le département LLCE (études italiennes) de l'ENS de Lyon qui s'est déroulée à l'ENS de Lyon le 2 mars 2012.

Dario Fo - Franca Rame : un théâtre en actes

par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 30/01/2012

dossier.png conference.png Vidéos des communications de la journée d'étude organisée par la Société les Italianistes de l'Enseignement Supérieur qui s'est déroulée à l'Université Jean Moulin-Lyon 3 le 27 janvier 2012.

Discorso preliminare

par Donatella Fattori, publié le 01/10/2010

article.png Discours préliminaire à la journée d'étude "Les mémoires des enfants, héritages et narrations des années 1968. Une étude comparée Italie - France - Allemagne".

Introduction à la Journée d'étude "Le memorie dei figli"

par Maurizia Morini, publié le 25/05/2010

type-video.png texte.png Maurizia Morini ci presenta in questo video gli interventi e gli obiettivi della giornata del 21 maggio. Il tema della giornata, "Memorie dei figli - eredità rivelate nella narrazione presente degli anni '70 ", si ispira alle recenti pubblicazioni di tanti libri sugli anni '70, libri scritti dai figli degli attori di quel periodo. La giornata sarà anche l'occasione di mettere a confronto le esperienze di tre paesi vicini per quanto riguarda questi tipi di eredità - la Francia, la Germania e l'Italia