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Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 25 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
De "sujets" à "objets de discours" : exclusion et affabulation dans trois nouvelles de Jean Rhys par Elsa Lorphelin, publié le 27/10/2022
Cet article examine trois nouvelles de Jean Rhys, « Again the Antilles » (1927), « Pioneers, Oh, Pioneers » (1969), et « Fishy Waters » (1976). Conçues comme un cycle de nouvelles, toutes trois mettent en scène un personnage récurrent et déclinent le thème de la mise au ban d’un homme par la communauté créole. Cette exclusion, loin de n’être qu’un phénomène social, est avant tout un phénomène discursif qui évacue la voix des marginaux et permet à Jean Rhys de proposer une satire de la culture dominante blanche et d’une certaine tendance à l’affabulation.
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Déséquilibres post-traumatiques dans The Gathering (2007), d’Anne Enright par Héloïse Lecomte, publié le 13/02/2020
Dans The Gathering, Enright dresse un sombre portrait allégorique de l’Irlande contemporaine. Dans son microcosme familial, Veronica Hegarty est victime d’un déséquilibre mental et émotionnel, en proie au traumatisme causé par le récent suicide de son frère Liam, qui réveille le souvenir d’une terrible expérience survenue dans sa jeunesse, l’agression sexuelle dont elle ou son frère furent victimes et/ou témoins. Enright analyse les effets de l’effondrement des piliers de la société irlandaise sur la psyché d’un personnage endeuillé. La perte de ces repères fondateurs ouvre un espace de vertige dans un roman qui brouille les frontières entre vivants et morts.
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Entretien avec Zia Haider Rahman: In the Light of What We Know par Zia Haider Rahman, publié le 27/03/2017
Zia Haider Rahman, originaire du Bangladesh, écrit son premier roman, In the Light of What We Know, après une carrière sur Wall Street et auprès de l’ONU. Une plume sobre et fluide mène le lecteur du Bangladesh rural à New York et aux campements de l’ONU en Afghanistan. Les deux personnages principaux, vivant chacun des décalages culturels entre leurs origines et le monde qu’ils habitent, semblent marqués par le constat qu’un exilé pourrait finalement n’être « qu’un immigré avec une bibliothèque ». Le 26 mai 2016, à l'occasion des Assises Internationales du Roman, Zia Haider Rahman a accepté de nous parler de son roman. En résulte un entretien passionnant qui couvre des sujets aussi variés que les mathématiques, l'industrie de l'édition, le passé colonial de la Grande-Bretagne et la lutte des classes.
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Violent Saturday / Les inconnus dans la ville (Richard Fleischer – 1955) par Lionel Gerin, publié le 15/03/2017
Trois hommes débarquent dans une petite ville américaine. Ils sont venus pour dévaliser la banque, un samedi, à la fermeture. Le hold-up va impliquer nombre d'habitants et révéler leurs secrets et les zones d'ombre de la ville en question. Le film, à l'instar du hold-up, est une mécanique de précision. En 90 minutes, savoir-faire oblige, Fleischer dresse un certain portrait de l'Amérique, à travers une galerie de personnages, tous crédibles, servis sur un pied d'égalité, sans moralisme bon marché.
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Le passé comme fantôme dans Wish You Were Here de Graham Swift par Mathilde Le Clainche, publié le 20/09/2016
Cet article étudie la figure du fantôme dans l'un des romans de Graham Swift, Wish You Were Here (2011). Si les représentations de la spectralité sont souvent rattachées au fantastique et au gothique, elles semblent ici faire partie de l'ordinaire et en deviennent presque banales: ainsi, loin de susciter l'effroi, le fantôme de Wish You Were Here est assimilé à un personnage parmi d'autres. Néanmoins, son rôle est prépondérant dans le récit, puisqu'il agit comme un révélateur des traumatismes du passé, qui sont comme condensés dans les lieux revisités par Jack Luxton. L'espace semble en fait constituer le cœur même de la hantise, dont le fantôme n'est qu'une illustration.
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Touch of Evil / La soif du mal (Orson Welles - 1958) par Lionel Gerin, publié le 24/11/2015
Un motel perdu tenu par un personnage dérangé. Janet Leigh seule dans une chambre, plutôt dévêtue. Cela vous dit quelque chose ? Cette scène, Alfred Hitchcock en fut d'abord le spectateur. Il s'en inspira et en tira un chef-d'œuvre, Psycho. Mais le film dont nous parlons n'est pas de lui. C'est Touch of Evil, d'un autre génie du cinéma: Orson Welles. En 1958, il a déjà réalisé dix films, dont deux inachevés. D'abord metteur en scène de théâtre et acteur précoce, il a travaillé pour la radio et adapté des romans ou pièces plus ou moins célèbres. Le 30 octobre 1938, il adapte La Guerre des mondes, d'H.G Wells.
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Satyajit Ray, ambassadeur de Tagore par Brigitte Gauthier, publié le 15/09/2014
Il y a quelque chose de délicat, subtil, dans l’œuvre du cinéaste Satyajit Ray. Il nous prend par la main et nous invite à pénétrer une culture autre en douceur. On est immédiatement happé par son univers même si la langue et la culture sont distantes. Comment parvient-il à se faire l’ambassadeur de l’Inde en pleine mutation ? On suit ses films de l’intérieur. On est invité à placer notre regard au centre du film et non à l’extérieur, sans pour autant à aucun moment nous identifier aux personnages qui sont totalement autres. On se glisse derrière la caméra, et la lenteur des plans nous permet de nous imprégner de la vie qui se déroule. Les villageois passent le long d’un chemin, les personnages entrent et sortent des plans. Partout, qu’il tourne des scènes d’intérieur ou d’extérieur, le flux de la vie anime l’image...
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Rebelling as a female in the 18th and 19th century literature. From Pamela to Jane Eyre: a path to equality? par Marion Lopez-Burette, publié le 23/09/2013
This article intends to study and compare the way Pamela, Richardson's early heroine of the novel genre, and Charlotte Brontë's romantic Jane, rebel. What follows will underscore the path trodden by female fictional characters in terms of shaping the individual, from the Enlightenment period to the romantic era. The patterns of entrapment and self-willed seclusion the protagonists are involved in function as incentives for rebellion. The ideals they rebel for play the role of living forces in a way that is meaningful to comprehend how the essence of rebellion evolved with time. No matter how much the protagonists' respective procedure may differ, from moral conservatism to personal answering of moral questions through rites of passage, the two female heroines are equally conscious of their value as human beings. Their handling of their hardships and their allegiance to God, however, points to the qualitative and quantitative evolution of the notion of equality.
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Keith Scribner: Representation and Psychology of Conflict par Keith Scribner, publié le 27/08/2013
In his Nobel Prize acceptance speech William Faulkner famously said that all real meaning in fiction comes from the human heart in conflict with itself. As a novelist I’m compelled by the internal conflicts inherent in the stories we tell ourselves in order to live and how those stories come to define us, how they allow us to justify our actions and possibly delude ourselves about who we are. Like any narrative, these stories help us shape otherwise disparate experiences into a comprehensible form. Over time we become so heavily invested in these narratives that when their veracity is challenged, the resulting conflict can be explosive.
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Feigned and real madness in King Lear par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 03/07/2013
Cette page propose plusieurs extraits du "Roi Lear" de Shakespeare, ainsi qu'une reproduction d'un tableau de William Dyce représentant le personnage du Roi Lear. Ces documents sont accompagnés d'exercices de compréhension et d'analyse d'image...
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Macbeth - Conveying madness through language par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 02/07/2013
Cette page propose plusieurs extraits de "Macbeth" de Shakespeare, ainsi qu'une reproduction d'un tableau d'Henry Fuseli représentant le personnage de Lady Macbeth. Ces documents sont accompagnés d'exercices de compréhension et d'analyse d'image...
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Ophelia's lyrical madness in Hamlet par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 02/07/2013
Cette page propose deux extraits de "Hamlet" de Shakespeare, ainsi qu'une reproduction d'un tableau de John Everett Millais représentant le personnage d'Ophelia. Ces documents sont accompagnés d'exercices de compréhension et d'analyse d'image...
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Amending Mariana in Measure for Measure par Michael Dobson, publié le 11/04/2013
With all of this provocative and intriguing play to choose from, complete with a beguiling cast list that includes figures as complex and compelling as Angelo, Isabella, and the Duke, I have chosen to discuss the person who may seem in her own right the least interesting of the six newly-married, betrothed-and-expecting, or potentially betrothed characters who dominate Measure for Measure’s final tableau: Mariana.
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Katherine Mansfield’s Short Stories: An Introduction par Emilie Walezak , publié le 28/06/2011
Katherine Mansfield wrote short stories exclusively and produced a large body of work though she died quite young from tuberculosis when she was 30. She is one the best representatives of modernist short story writing. Virginia Woolf herself admitted to Mansfield that she was jealous of her writing: "and then Morgan Foster said the Prelude and The Voyage Out were the best novels of their time, and I said damn Katherine! Why can't I be the only woman who knows how to write?"
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Les histoires de William Hogarth par Isabelle Baudino, publié le 01/04/2011
William Hogarth (1697-1764) était connu de son temps pour son talent de conteur. Il n'était certes pas le premier peintre à vouloir raconter des histoires en images mais, il s'y employa avec une vivacité et une inventivité toujours renouvelées au cours de sa carrière. De même, sans être le premier peintre à rassembler des tableaux en séries, il s'appliqua à élaborer des récits picturaux autonomes (non asservis à des textes) et modernes (abordant des sujets de son époque, campés par des personnages en costumes contemporains évoluant dans des décors vraisemblables, voire reconnaissables)...
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« [Setting] the Terror rolling » (199) : Le déclenchement de la Terreur dans The God of Small Things par Florence Labaune-Demeule, publié le 15/03/2011
Cet article propose un commentaire de la scène capitale où Vellya Paapen, le père de Velutha, dévoile la transgression des amants à Mammachi, la mère d'Ammu. Cette scène de révélation évolue en une scène de confrontation violente, qui permet au lecteur de percevoir le vrai visage des personnages dont la vie est régie par les lois sociales implacables de l'Inde de la fin des années soixante. Mais le tragique de l'extrait est subverti par la caricature et le grotesque, donnant à la narration une ambivalence inattendue.
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Le couple Obama incarnation de l'American Dream ? par Pierre-Marie Loizeau , publié le 29/03/2010
En novembre 2008, Barack Obama a fait un triomphe auprès des minorités et plus particulièrement auprès de la communauté noire. Mais il n'est pas le seul Obama. Son épouse Michelle bénéficie aussi d'une grande popularité, auprès des femmes et chez les Afro-Américains auxquels elle s'identifie pleinement. Figure icônique, elle est modèle et miroir. Mais au-delà des qualités individuelles propres de ces deux personnages hors du commun, c'est bien le couple présidentiel qui fait vibrer l'Amérique. Cette union, par ses différences et ses complémentarités, son exemplarité et l'image du bonheur qu'il inspire, incarne bel et bien le rêve américain.
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La voix de Lolita dans "Lolita", le roman de Vladimir Nabokov et le film de Stanley Kubrick par Michaël Roy , publié le 25/03/2010
La critique nabokovienne s'est beaucoup interrogée sur les modalités de la voix de Humbert Humbert, ses inflexions, ses excentricités, ses stratégies de séduction. C'est en effet par la voix du nympholepte, confesseur omnipotent, que nous parvient toute l'histoire de Humbert et Lolita. Il semble, à première lecture, que la jeune fille n'ait pas son mot à dire dans cette histoire ; objet de Humbert-personnage, elle devient objet du discours manipulateur de Humbert-narrateur. On peut malgré tout se demander si la voix de Lolita est véritablement engloutie par la parole de Humbert, ou bien si elle parvient au contraire à défier les assignations au silence de ce dernier. On tentera ici de « récupérer » la voix de Lolita dans le roman de Vladimir Nabokov (1955), tout en analysant la façon dont Stanley Kubrick s'accommode de cette problématique complexe de la voix et du silence dans son adaptation cinématographique (1962).
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“Nay, faith, let not me play a woman. I have a beard coming” (MND. I. ii. 41-42): Dramatic illusion in A Midsummer Night’s Dream par Geneviève Lheureux, publié le 22/03/2010
Les personnages mythologiques ou féériques qui peuplent Le songe d'une nuit d'été occultent parfois la complexité d'une comédie qui examine les fondements mêmes de l'expérience théâtrale. La pièce dans la pièce, laborieusement répétée par une troupe d'acteurs amateurs, contribue certes à désamorcer les éléments potentiellement tragiques mis en scène dans l'intrigue centrée sur les amants athéniens, mais elle interroge aussi de manière radicale l'illusion dramatique, qu'elle finit pourtant par renforcer.
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Voir à travers la chair : lecture et mise en perspective du corps blessé dans King Lear par Clifford Armion, publié le 12/02/2010
Les corps blessés, ainsi que les cadavres, occupent une place centrale dans le Roi Lear. Les spectateurs de la tragédie sont amenés à scruter les corps des personnages dans l'espoir d'une révélation, d'une découverte de leur nature profonde, de leur âme. Les blessures peuvent être lues comme des inscriptions à même la chair dont le sens, bien qu'associé au corps même des personnages, peut être trompeur. Cette communication vise à étudier de quelle manière et dans quel but les cadavres sont exposés, mis en perspective et mis en scène dans King Lear. Pour cela, il sera nécessaire de replacer la pièce dans le contexte de l'Angleterre élisabéthaine, de sa culture et ses croyances.
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Vision(s) de dé-Lear ou comment mettre en scène la folie du roi par Carole Guidicelli, publié le 11/02/2010
La folie qui affecte Lear est une spécificité de la pièce de Shakespeare par rapport à ses sources. L’un des enjeux de la représentation du Roi Lear consiste donc à exhiber les signes extérieurs de la folie du roi tout en permettant au spectateur d’avoir accès à la vision du monde de Lear : tel est le mécanisme de la tempête qui se déchaîne autant dans l’esprit du personnage que sur la lande. A travers trois exemples précis (les mises en scène de P. Adrien en 2000 et de J-F. Sivadier en 2007 et l’adaptation cinématographique de P. Brook en 1970) nous examinerons les modes par lesquels la folie du roi est représentée au théâtre et leurs multiples implications.
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L’art de représenter King Lear : analyse textuelle et picturale par Estelle Rivier, publié le 25/01/2010
King Lear a inspiré nombre de peintres si l'on songe à Edwin Austin Abbey, John Singleton Copley, John Rogers Herbert, Ford Madox Brown, pour ne nommer que certains d'entre eux. Le regard que ces derniers portent sur l'œuvre de Shakespeare nous invite à modifier le nôtre et nous guident dans une relecture de la pièce. Y apparaît alors de façon encore plus frappante le réseau sémantique de la vue. Les personnages souffrant de cécité physique et morale ont peine à y voir clair autour d'eux et en eux. Et pour nous qui les observons, les images se dédoublent quand par exemple le roi est aussi un fou et que son Fou gouverne l'entendement des choses. La duplicité, les double-sens, les visions polymorphes se multiplient. Tous ces aperçus de la scène du Roi Lear, qu'ils soient picturaux ou sémantiques sont à l'étude dans ce propos, par touches, comme chez les Impressionnistes.
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King Lear comme fable par Gérard Hocmard, publié le 18/01/2010
Pièce hors normes, Le Roi Lear a trouvé une résonance particulière dans le monde contemporain. Mais la construction se résume à une suite de confrontations; les personnages n'ont pas toujours beaucoup d'épaisseur et la catharsis attendue fait place à une série de paraboles qui s'emboîtent les unes dans les autres, tandis que le langage semble échapper aux protagonistes pour insister sur ce qui en l'homme est humanité et sur l'importance du lien social. En fait, toute la technique dramatique semble au service d'un récit à caractère de conte, un peu comme celui que Mamillius définira comme « un conte d'hiver » dans la pièce éponyme. Il est permis de considérer Le Roi Lear comme une fable splendide et cruelle et là peut-être se trouve le secret de la fascination que la pièce exerce.
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De Sholem Aleichem à Charlie Chaplin, de Menahem Mendl au personnage de Charlot… par Morgane Jourdren, publié le 19/11/2009
Quel rapport peut-il bien y avoir entre Chaplin, père de Charlot et Sholem Aleikhem, écrivain yiddish mort au début du vingtième siècle ? A priori aucun, si ce n’est que ce dernier appréciait tout particulièrement les films du cinéaste. Pourtant, une lecture plus approfondie des pages écrites par Sholem Aleikhem où ces infatigables voyageurs que sont Menahem Mendl et Motl partent à la découverte de l’Amérique, nous permet de mieux comprendre ce que pouvait éprouver l’écrivain devant le spectacle du petit homme chaplinien aux prises avec un Nouveau-Monde qui lui est étranger.
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The "mechanics of reality": Paul Auster speaks about his work and inspiration par Paul Auster, Jocelyn Dupont, publié le 15/01/2009
A l'occasion du passage de Paul Auster à Lyon, la Villa Gillet a organisé une rencontre entre l'auteur des Brooklyn Follies et plusieurs centaines de lycéens étudiant cette oeuvre pour leur bac d'anglais. La première partie de l'entretien a été menée par Jocelyn Dupont, puis, dans la seconde partie, les lycéens ont pu poser eux-mêmes leurs questions à Paul Auster.
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