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Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 17 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
La RDA après la RDA par Elisa Goudin-Steinmann, publié le 28/11/2019
À l’occasion des trente ans de la chute du mur de Berlin s’est déroulée à Lyon la journée d’étude interdisciplinaire intitulée «30 ans après la chute du Mur de Berlin: regards croisés sur l’Allemagne contemporaine», organisée par l’Université Lumière Lyon 2 et le CIERA. Dans le cadre de cette journée d’étude, Elisa Goudin (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3) est intervenue sur les enjeux mémoriels autour de la chute du Mur dans sa communication intitulée « La RDA après la RDA ». En collaboration avec Agnès Arp (Université de Iéna), qui a mené des entretiens biographiques avec dix-neuf personnes ayant vécu en RDA, Elisa Goudin s’intéresse à la parole de personnes est-allemandes « ordinaires », n’ayant pas eu de lien particulier avec le pouvoir en place ni avec des groupes dissidents. Se fondant sur ces entretiens, elle remet en question le concept d’«est-allemand » et soutient l’idée que ce qui pourrait fonder une identité est-allemande n’est pas tant l’expérience vécue en RDA, mais celle vécue après la chute du mur. Elle revient également sur le processus rapide et brutal par lequel la démocratie a succédé à la dictature, dans un contexte d’insécurité sociale et économique, ce qui éclaire en grande partie la méfiance actuelle des citoyens est-allemands vis-à-vis d’un système qui a tenté de nier leur passé, d’effacer la RDA en tant qu’objet mémoriel.
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Quand la littérature est une histoire contemporaine: Stephan Wackwitz "Die Bilder meiner Mutter" par Emmanuelle Aurenche-Beau, publié le 27/09/2017
Dans cet article, Emmanuelle Aurenche-Beau s'intéresse à l'ouvrage de Stephan Wackwitz "Die Bilder meiner Mutter" (2015), dans lequel l'auteur part sur les traces de sa mère, une artiste à la carrière tronquée. "Die Bilder meiner Mutter" n'est pas une biographie comme une autre, elle louvoie entre le genre biographique et l'essai, entre la littérature et les sciences sociales. C'est cette approche originale qu'Emmanuelle Aurenche-Beau se propose d'étudier en s'appuyant sur les travaux d'Ivan Jablonka, qui récusent la frontière traditionnelle entre science et fiction, et en montrant comment Stephan Wackwitz, grâce à une analyse des facteurs socio-historiques à l'oeuvre dans l'échec de cette carrière, parvient à dépasser le caractère proprement individuel de la vie de cette mère artiste.
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"Luftkrieg und Literatur" von Sebald - ein Versuch, das deutsche Gedächtnis zu bewegen par Jeanne Yapaudjian, publié le 24/02/2017
Avec "Luftkrieg und Literatur", Sebald suit le projet révolutionnaire d'influencer l'histoire et la mémoire allemandes. Il rappelle les événements de la guerre aérienne de 39-45 et critique l'attitude des écrivains allemands d'après-guerre qui ont volontairement passé sous silence la destruction spectaculaire des villes allemandes. Pour ces écrivains, l'objectif était d'oublier un passé vécu comme traumatisant et d'encourager la reconstruction. Mais, selon Sebald, ce choix du silence a eu de graves conséquences pour les Allemands, en rendant impossible le travail de deuil, pourtant nécessaire, et en contribuant à faire des Allemands un peuple "qui ignore l'Histoire et dénué de toute tradition".
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Christa Wolfs "Kindheitsmuster". Der schwierige Umgang mit der Kindheit im Nationalsozialismus als literarischer Gegenstand par Nicolas Batteux, publié le 07/10/2016
Le roman "Kindheitsmuster" de Christa Wolf, publié en 1976, a marqué son époque en prenant à bras-le-corps le problème douloureux de la confrontation de l'individu avec le passé nazi. Dans cette oeuvre, Wolf examine de manière distanciée sa propre existence sous les traits du personnage de Nelly. La nécessité impérieuse de se remémorer le passé débouche sur une structure narrative complexe, dans laquelle Nelly, adulte, se lance dans l'écriture pour revenir à ce passé profondément problématique, qui a entraîné la dislocation de son être. Finalement, Nelly parvient à dire "je" et à réconcilier les différentes strates de son passé. C'est ainsi que coïncident dans le roman la fin de la confrontation avec le passé et la fin du processus thérapeutique que constitue l'écriture pour Nelly, montrant par la même occasion le rôle essentiel que joue la littérature aux yeux de Christa Wolf dans le travail de mémoire.
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« West-östlicher Divan / Divan d'Orient et d'Occident » de J. W. von Goethe par Laurent Cassagnau, Charles-Henri de Fouchécour, publié le 06/05/2013
Le Divan d’Orient et d’Occident est typique d’un trait culturel allemand qui veut que la culture allemande se définisse par le rapport à l’autre. L’identité allemande s’inspire de l’altérité, de la culture de l’autre, pour se définir elle-même. Laurent Cassagnau, maître de conférences à l’ENS de Lyon et auteur d’une nouvelle traduction du Divan parue en 2012 aux Belles Lettres, explique le détour de Goethe par la culture orientaliste, passage qui nourrit une réflexion sur le temps : quel rapport entretenir avec le passé ? Comment recevoir les œuvres anciennes ? La discussion entre Laurent Cassagnau et Charles-Henri de Fouchécour, spécialiste de la littérature persane classique, illustre l’idéal du dialogue entre l’Orient et l’Occident.
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Comment finir ? La fin et l’après-la-fin dans les récits de fiction par Emmanuelle Prak-Derrington , publié le 31/08/2012
Le récit est lié à la successivité temporelle ; parler de la fin, cela veut donc dire parler aussi de l'après-la-fin, et tous les récits inscrivent leur explicit dans un entre-deux, entre le visible (les derniers mots, le point final) et l'invisible (le blanc terminal). C'est le choix de l'auteur d'inclure ou d'exclure la dimension du re-commencement et de l'après-la-fin, qui ferme ou au contraire ouvre le récit, lui donne une tonalité dysphorique ou euphorique. L'article se penche sur deux types de conventions clausulaires qui semblent être les réponses universelles à la question "comment finir" que pose tout récit : la fin comme fin ultime, avec la mort du personnage, fin mimétique par excellence qui fait coïncider la disparition du récit et sa "saturation", et la fin comme "happy end", défini non pas comme "tout est bien qui finit bien" mais comme "tout est bien qui augure bien". La dernière partie, consacrée à la répétition, évoque ensuite le procédé, qui, en unissant incipit et explicit, fin et commencement, s’affranchit du temps linéaire et crée un hors-le-temps, où le passé côtoie le présent. La boucle réflexive de la répétition, parce qu’elle touche forme et/ou fond apparaît alors comme le procédé de clôture ou d’ouverture suprême.
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Nazisme et antiquité par Johann Chapoutot, publié le 07/03/2012
Afin de trouver une légitimité, le IIIe Reich a utilisé les références à l’Antiquité qu’il a soumises à une relecture raciale. La propagande puise dans le répertoire antique et exalte le canon physique grec au moment des jeux olympiques de 1936 ou à travers les représentations du corps dans les films de Leni Riefenstahl. Le concept de communauté de Platon ou la chute de l’empire grec sont réinterprétés en termes raciaux. Naît un discours racialisé qui instrumentalise le passé antique.
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Marcel Beyer - Die Stimmen der Geschichte par Marcel Bayer, Andreas Girbig, publié le 05/07/2011
Marcel Beyer geht in seinen Romanen Kaltenburg, Flughunde, Spione den Spuren der Vergangenheit, der Nazizeit, der Geschichte nach. Erinnerungen rekontruieren die Vergangenheit.
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Nom et verbe, extrait de "Atemschaukel" de Herta Müller par Emmanuelle Prak-Derrington , publié le 28/01/2011
Ces paroles de Herta Müller prononcées peu de temps avant qu’elle ne reçoive le prix Nobel de littérature en 2009, éclairent l’extrait de son roman Atemschaukel étudié ici. L’indicible, ce sont les préparatifs du bagage avant le départ pour la déportation dans un camp de travail soviétique et les tout derniers moments passés en famille. Pour dire la douleur et la séparation, Herta Müller choisit l’effacement de la subjectivité et le minimalisme syntaxique, levés par la phrase prononcée par la grand-mère dont le narrateur fera son talisman.
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L’Allemagne du Nord : la "Nouvelle Hanse" face à la marginalisation et au déclin ? par Nicolas Escach, publié le 01/09/2010
Pour les Länder et les villes du Nord de l'Allemagne (Mecklenburg-Vorpommern, Schleswig-Holstein, Frankfurt an der Oder, Osnabrück, Salzwedel, Bremen, Brême) qui font parfois face à un déclin économique et démographique, l’émergence d’une « Nouvelle Hanse » constitue une chance de trouver un dynamisme nouveau. Nicolas Escach s’interroge sur les perspectives de développement qu’offre le passé glorieux de la Hanse aux villes rétrécissantes d’aujourd’hui : la Hanse est-elle une simple vitrine, la base d'un projet urbain ou un patrimoine qui rassemble les citoyens ?
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De quoi le Rhin est-il la frontière ? par Hélène Miard-Delacroix, Franck Baasner, publié le 28/09/2009
Vidéo d'une table ronde organisée dans le cadre du "Forum Libé" intitulé "20 ans après la Chute du mur" qui s'est tenu en septembre 2009 à Lyon. Le Rhin, qui a longtemps marqué la limite entre deux blocs opposants et fut un support d'identité et d'imaginaire au cours de l'histoire, est devenu aujourd'hui un point de passage autour duquel s'organise l' "espace rhénan", véritable lieu de vie commune entre transfrontaliers, même si deux systèmes administratifs étanches subsistent en France et "Outre-Rhin". La réalité vécue de l'espace rhénan n'est pas toujours perçue par ceux qui habitent "loin" de la frontière. Hélène Miard-Delacroix et Franck Baasner reviennent, non sans humour, sur les différences, les malentendus et les idées reçues entre Français et Allemands pour constater une uniformisation croissante des modes de vie et l'existence de différences qui, souvent, ne sont pas nationales mais qui traversent tout tissu social. Le dépassement des "fondamentaux de l'imaginaire" qui subsistent n'est possible que par la connaissance de la réalité de chaque pays qui, seule, permet de comprendre le voisin, et donc par l'apprentissage de la langue de l'autre. Est-il cependant souhaitable que toute frontière soit abolie ?
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Geschlechterinszenierung und -transgression im Kinderbuch: Astrid Lindgrens "Pippi Langstrumpf" par Evelyn Wiesinger, publié le 02/06/2009
Pippi Langstrumpf – das außergewöhnliche Mädchen mit den roten Zöpfen, das gegen elterliche Autoritäten rebelliert, hat in Deutschland Kultstatus erlangt; in Frankreich dagegen war Fifi Brindacier lange Zeit kein Begriff. Dieser Beitrag untersucht die Rezeptionsgeschichte des schwedischen Kinderbuches und wirft unter der Perspektive der von Judith Butler theoretisierten Gender Studies (zu Deutsch Geschlechterforschung) einen neuen Blick auf die Hauptfigur Pippi, die permanent verschiedenste Rollen einnimmt, übersteigert und überschreitet und so ein kinderliterarisches Beispiel für die Transgression von Geschlechternormen darstellt. Pippi Langstrumpf fait partie du canon de la littérature de jeunesse en Allemagne mais est moins connue en France. L’article se propose de retracer l’histoire de la réception de ce livre pour enfant suédois et envisage le rôle de Pippi à la lumière des gender studies car le personnage de Pippi dépasse les catégories habituelles du féminin et du masculin.
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"Nußknacker und Mausekönig", conte de Hoffmann par Aline Le Berre, publié le 04/05/2009
Dans Nußknacker und Mausekönig, tous les ingrédients du conte populaire sont présents: recours à des types plutôt qu'à des caractères, trame narrative conventionnelle, large place accordée au merveilleux. Il est question d'un casse-noisettes, qui se révèle être un prince envoûté, et d'une petite fille, Marie, appelée à le délivrer en surmontant un certain nombre d'épreuves. Pourtant Hoffmann, reste un écrivain ambivalent, qui pratique en virtuose la célèbre ironie romantique. Aussi met-il en place un système de distanciation par l'utilisation du grotesque, de la parodie, de l'inadéquation. Ecrivain du XIXe, il entreprend toute une réflexion sur le conte populaire qui passe par la distanciation ironique.
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Pistes pour l'analyse et la compréhension des récits de mémoire par Alice Volkwein, publié le 29/04/2007
Des interviews de personnes ayant été déplacées : la mémoire de ce passé s'est-elle transmise dans les familles ? On présentera ici quelques clefs pour l'analyse de récits de mémoire recueillis dans le cadre d'une étude menée fin 2005 auprès de 5 familles d'expulsés originaires de Silésie ou de Poméranie et résidant aujourd'hui à Berlin.
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Arts plastiques et architecture par Elisabeth Malick , publié le 29/04/2007
La Sécession viennoise est un courant artistique incontournable lorsqu'il s'agit de la Vienne du tournant du siècle. Cet article en présente les principes ainsi que les principaux représentants, dans le domaine de la peinture (Klimt), des arts décoratifs (Moser) et de l'architecture (Wagner, Hoffmann), avant de montrer les limites de ce courant et son dépassement (en évoquant notamment les œuvres de Loos, Schiele et Kokoschka).
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Le 17 juin 1953 : contexte et déroulement par Myriam Renaudot, publié le 27/04/2007
Si le 9 novembre 1989 (chute du Mur de Berlin) et le 3 octobre 1990 (jour de l'unité allemande) sont des dates de l'histoire allemande généralement connues d'un large public français, européen voire international, le 17 juin 1953 est une date très souvent ignorée. Pourtant, le 17 juin fut proclamé jour de fête nationale de la RFA (République Fédérale d'Allemagne) dès le mois d'août 1953 et le demeura jusqu'en 1990, pour disparaître sans faire de bruit et laisser place au 3 octobre. Que s'est-il passé exactement le 17 juin 1953 ? Des quels événements est-il question ?
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"Flucht und Vertreibung" dans la mémoire privée familiale par Alice Volkwein, publié le 25/04/2007
En s'appuyant sur la distinction établie par l'historien Reinhart Koselleck entre « l'Histoire au singulier » (« die Geschichte im Singular ») et « histoires au pluriel » (« Geschichten im Plural »), il s'agit ici de se pencher sur ces « histoires au pluriel » de la fuite et de l'expulsion. Le terme « d'histoires au pluriel » invite à s'interroger sur leur singularité ainsi que sur leur origine et leur évolution dans le jeu d'interaction constante avec « l'Histoire au singulier », comme science historique ou comme version officielle du passé. Il s'agit aussi de prendre en compte le caractère narratif de ces récits de mémoire privés qui se présentent à nous sous forme d'histoires au sens de fables, contes, historiettes. Ceux-ci ne sont pas soumis aux critères de vérité, mais relèvent, au contraire, d'un art du récit dont les règles influent de manière décisive sur la forme et le contenu de ces histoires et, par là, de cette mémoire communicative. On présentera ici quelques clefs pour l'analyse de récits de mémoire recueillis dans le cadre d'une étude menée fin 2005 auprès de 5 familles d'expulsés originaires de Silésie ou de Poméranie et résidant aujourd'hui à Berlin. Les récits de mémoire seront abordés dans leur contexte familial en s'interrogeant tout d'abord sur les différences au niveau de la forme et du contenu entre les familles. Il s'agira ensuite de se poser la question de l'influence du cadre générationnel sur ces récits de mémoire familiaux.
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