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14 ressources contiennent le mot-clé Nationalsozialismus.
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Avoir vingt ans sous le Troisième Reich
par Elissa Mailänder, Manon Bienvenu-Crélot, Simon Godard, publié le 29/03/2024Comment expliquer l'adhésion du plus grand nombre, notamment de la jeunesse, au régime nazi ? Dans le cadre des vingt ans du CIERA s'est tenue le 22 septembre 2022 à l'Institut Goethe de Lyon une soirée d'échanges entre Elissa Mailänder, historienne et professeure à Sciences Po Paris, Manon Bienvenu-Crélot, doctorante en études germaniques, et Simon Godard, historien à Sciences Po Grenoble au sujet de l'ouvrage "Amour, mariage, sexualité. Une histoire intime du nazisme (1930-1950)", publié en 2021 au Seuil. Dans son ouvrage, Elissa Mailänder propose une approche par l'histoire du genre et de l'intime pour apporter des éclairages nouveaux sur la création d'une société ségrégationniste, violente et radicale. À travers l'analyse du quotidien vécu par des hommes et des femmes socialisés sous le Troisième Reich, sous les aspects entre autres de la sexualité, du mariage, du divorce et du travail, elle nous livre une histoire incarnée, une histoire par le bas, « au ras du sol ».
Christoph Meckel: Suchbild. Über meinen Vater
par Claire Milcent, publié le 15/09/2020Fiche de lecture sur le roman "Suchbild. Über meinen Vater" de Christoph Meckel
Christa Wolfs "Kindheitsmuster". Der schwierige Umgang mit der Kindheit im Nationalsozialismus als literarischer Gegenstand
par Nicolas Batteux, publié le 07/10/2016Le roman "Kindheitsmuster" de Christa Wolf, publié en 1976, a marqué son époque en prenant à bras-le-corps le problème douloureux de la confrontation de l'individu avec le passé nazi. Dans cette oeuvre, Wolf examine de manière distanciée sa propre existence sous les traits du personnage de Nelly. La nécessité impérieuse de se remémorer le passé débouche sur une structure narrative complexe, dans laquelle Nelly, adulte, se lance dans l'écriture pour revenir à ce passé profondément problématique, qui a entraîné la dislocation de son être. Finalement, Nelly parvient à dire "je" et à réconcilier les différentes strates de son passé. C'est ainsi que coïncident dans le roman la fin de la confrontation avec le passé et la fin du processus thérapeutique que constitue l'écriture pour Nelly, montrant par la même occasion le rôle essentiel que joue la littérature aux yeux de Christa Wolf dans le travail de mémoire.
"Des Teufels General" von Carl Zuckmayer (1946) : ein kritisches und real wirkendes Werk aus dem Exil
par Juliette Rupp, publié le 31/03/2016Harras, général dans la Luftwaffe, est espionné par la Gestapo du fait de sa non-appartenance au NSDAP. Alors qu'ont lieu de mystérieux sabotages d'avions militaires, l'étau se resserre autour de lui, jusqu'à l'acculer au suicide. Dans cette pièce de théâtre que Carl Zuckmayer rédigea pendant son exil aux Etats-Unis, l'écrivain pose la question de la conscience individuelle et collective des Allemands restés en Allemagne sous le IIIe Reich ainsi que de la résistance au nazisme, montrant qu'une catégorisation manichéenne des attitudes face au nazisme était souvent insuffisante pour rendre compte de la complexité des situations individuelles. Notons le traitement intéressant de la figure ambivalente du héros, le général Harras, qui, par passion pour l'aviation, s'engage dans l'armée nazie, alors même qu'il rejette les idées du NSDAP.
Nellja Veremej: "Berlin liegt im Osten"
par Nellja Veremej, publié le 29/08/2014Nellja Veremej était l’invitée du Goethe Institut de Lyon pour une lecture de son premier roman "Berlin liegt im Osten", animée par Anne Lemieux, maître de conférences en littérature allemande à l’ENS de Lyon.Une rencontre en allemand et en français, grâce à la traduction de Romain Becker. La lecture est suivie d’un entretien mené par Anne Lemieux. Dans cette deuxième partie, il est question des parallèles possibles entre "Berlin liegt im Osten" et la peinture magistrale de Berlin faite par Döblin dans "Berlin Alexanderplatz". Nellja Veremej est interrogée par le public sur son rapport à la langue allemande, qui est sa langue d’écriture mais n’est pas sa langue maternelle et reste pour elle une langue qui lui « résiste ». Nellja Veremej ne se reconnaît pas vraiment dans la dite littérature de la migration (Migrationsliteratur), chacun faisant l’expérience du départ et de la migration à plus ou moins grande échelle au cours de son existence.
Nazisme et antiquité
par Johann Chapoutot, publié le 07/03/2012Afin de trouver une légitimité, le IIIe Reich a utilisé les références à l’Antiquité qu’il a soumises à une relecture raciale. La propagande puise dans le répertoire antique et exalte le canon physique grec au moment des jeux olympiques de 1936 ou à travers les représentations du corps dans les films de Leni Riefenstahl. Le concept de communauté de Platon ou la chute de l’empire grec sont réinterprétés en termes raciaux. Naît un discours racialisé qui instrumentalise le passé antique.
Christian von Ditfurth: Krimi und Geschichte
par Christian von Ditfurth, Marie-Laure Durand, publié le 09/05/2011Christian von Ditfurth liest aus dem Krimi Mann ohne Makel anlässliche des festivals Quais du polar.
Der Nationalsozialismus als Publikumsmagnet? Rammsteins fragwürdiger Umgang mit der rechtsextremen Ästhetik
par Teresa Hiergeist ORG:, publié le 22/02/2011Die Metalband Rammstein erfreut sich bei den französischen Jugendlichen außergewöhnlicher Beliebtheit. Dennoch gerät sie zumindest in Deutschland immer wieder in die Schlagzeilen, weil sie in Inhalt und Ästhetik wiederholt auf den Nationalsozialismus referiert und dadurch ein zwielichtiges Image pflegt. Gleichzeitig haben sich die Mitglieder in der Öffentlichkeit mehrmals vom Vorwurf des Rechtsextremismus distanziert. Der Artikel Der Nationalsozialismus als Publikumsmagnet? Rammsteins fragwürdiger Umgang mit der rechtsextremen Ästhetik erklärt, inwiefern die Gruppe die Ambivalenz ihrer Selbstpräsentation ausnutzt, um ihr Provokationspotential zu erhöhen. Das Spiel mit der deutschen Nazivergangenheit ist als transgressiver Gestus zu verstehen, der auf einen unsensiblen Umgang mit der deutschen Vergangenheit verweist. Es versichert die Band der gesellschaftlichen Empörung – und des kommerziellen Erfolgs.
Das Nachkriegstheater als Sprachrohr der deutschen Widerstandsbewegung
par Marie-Christine Gay, publié le 23/12/2009Dans l’immédiat après-guerre, des pièces de théâtre d’auteurs étrangers mais aussi allemands ont vu le jour, en particulier à Berlin, qui thématisaient la résistance allemande. Unmittelbar nach Mai 1945 wurden auf den Bühnen des deutschsprachigen Raums – insbesondere in Berliner Theatern – Stücke aufgeführt, die dem Publikum die Existenz eines deutschen Widerstands vor Augen führten. Neben ausländischen Werken befassten sich auch deutsche Autoren (Carl Zuckmayer, Friedrich Wolf, Günther Weisenborn) mit der Widerstandsthematik. Ziel dieses Beitrags ist es zu zeigen, wie umgehend nach dem Ende des Zweiten Weltkrieges das deutsche Theater eine Vielfältigkeit an Handlungsentwürfen anbot, die über Widerstandsbewegungen aufklären wollte.
L'exil germanophone au Canada, le "pays des impossibilités limitées"
par Patrick Farges, publié le 29/09/2009La mise en place du régime hitlérien en Allemagne et son extension en Europe ont été à l'origine d'une importante vague de migration politique, raciale, économique et idéologique communément appelée « exil ». Cet article décrit les enjeux et conflits entraînés par ce phénomène de migration, en s'arrêtant plus particulièrement sur le cas du Canada, l'un des pays d'accueil les plus difficiles à rejoindre.
Art et politique dans l’œuvre de Franz Radziwill
par Claire Aslangul, publié le 07/09/2009Claire Aslangul démontre précisément comment la réception de l'œuvre de Radziwill a varié, lui dont les peintures furent un temps estampillées « art dégénéré » par le régime national-socialiste puis dont des études récentes révèlent l'ambiguïté fondamentale et la polysémie de certains motifs et mises en scène : critique ou apologie de la guerre ? traumatisme ou fascination du champ de bataille ? artiste persécuté ou peintre nazi ? Les retouches mises à jour dans les tableaux et dans la biographie du peintre soulèvent la controverse.
« Art dégénéré » et « art allemand » : les expositions de Munich en 1937
par Hélène Ivanoff , publié le 23/09/2008En 1937, les nazis, par cette double exposition, font de Munich la « capitale des arts » du troisième Reich, pour faire oublier qu'elle a vu naître des mouvements artistiques aussi novateurs que Die neue Sezession ou Der blaue Reiter. L'art n'est ici qu'un aspect d'une politique d'épuration et d'extermination plus globale, 1937 le prélude d'une tragédie qui prend toute son ampleur sous la Seconde Guerre mondiale.
L'exil germanophone au Canada : interview d'Helmut Kallmann
par Helmut Kallmann, Patrick Farges, publié le 08/01/2008Biographie et témoignage d'Helmut Kallmann, canadien "d'origine allemande et de destin juif". Enfant, il a pu quitter l'Allemagne par le biais d'un "Kindertransport" et rejoindre le Canada, où il est resté interné plusieurs années, avant de pouvoir entamer une nouvelle vie à Toronto.
Le nazisme et les images : un univers visuel au service de la propagande nazie
par Claire Aslangul, publié le 28/04/2007Pour arriver au pouvoir, s'y maintenir et mener à bien le projet de rendre à l'Allemagne sa grandeur, le parti national-socialiste a profité d'un climat particulier : la guerre perdue, la République de Weimar fragile, la crise économique ont créé un terreau favorable au populisme ; mais le saut dans la dictature, puis la barbarie, n'aurait pas été réalisable sans l'usage massif de la propagande. Car si les nazis ont eu recours à la terreur et profité d'un contexte spécifique, les historiens s'accordent aujourd'hui pour dire que leurs succès n'auraient pas été possibles sans l'adhésion d'une grande partie de la population allemande. Pour susciter cette adhésion, des moyens considérables en matière de communication de masse ont été mis en œuvre ; les images ont ici joué un rôle particulier. Omniprésentes, envahissantes, elles ont contribué à la concrétisation du projet national-socialiste : l'environnement visuel dans lequel ont été plongé les Allemands a permis que l'inacceptable devienne la norme.