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Ecrire le printemps arabe : rupture ou continuité ?

Par Gharraa Mehanna : Professeur émérite - Université du Caire
Publié par Narimane Abd Alrahman le 05/01/2014

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Comment écrire l’évènement ? Quelle langue, quelle forme, et quel genre les écrivains maghrébins et égyptiens choisissent-ils pour écrire leurs témoignages sur le Printemps arabe, exprimer leurs sentiments et leurs pensées ? Cette production littéraire, née dans une période de révolution, de révolte et de tension, tissée d’une autre chair, lourde de sang et de violence, n’est que le reflet de la violence extérieure de la société qui les entoure. Est-elle rupture, destruction ou innovation et reconstruction ?

Fruit des évènements sociaux, économiques et politiques, cette production littéraire est une résultante sociologique qui puise son inspiration dans les besoins de son temps. Est-elle donc un renversement de la méthode de vivre et de penser, une quête de renouveau et une recherche d’une forme d’expression original ?

L’écrivain devient-il un moi-collectif qui exprime sa société ? Cette idée du non-moi suppose-t-elle une conception nouvelle de la langue littéraire ? Nous allons essayer de répondre à ces questions en analysant les premiers textes maghrébins et égyptiens que le printemps arabe a suscités.

video.ens-lyon.fr/eduscol-cdl/2013/2013-10-23_ARA_Mehanna.mp3
Pour citer cette ressource :

Gharraa Mehanna, "Ecrire le printemps arabe : rupture ou continuité ?", La Clé des Langues [en ligne], Lyon, ENS de LYON/DGESCO (ISSN 2107-7029), janvier 2014. Consulté le 25/04/2024. URL: https://cle.ens-lyon.fr/arabe/litterature/contemporaine/conferences/ecrire-le-printemps-arabe-rupture-ou-continuite-