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21 ressources contiennent le mot-clé poesia.

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Une lecture des proses frioulanes de Pier Paolo Pasolini

par Sara De Benedictis, publié le 28/01/2021

article.png Cet article propose une lecture des proses frioulanes à caractère autobiographique de Pier Paolo Pasolini sous le prisme de la douleur entendue comme catégorie anthropologique. Si l’auteur-cinéaste met en scène ses pensées les plus intimes et les tourments de sa conscience en proie à des désirs considérés, du moins pour l’époque, "hors norme", il transfigure sa souffrance et crée des fragments romanesques où la douleur se mêle à la joy, la souffrance à l’extase.

Les feux follets de Camillo Sbarbaro, entre fragment et aphorisme

par Clémence Jeannin, publié le 29/09/2017

type-video.png conference.png Camillo Sbarbaro est le seul poète vociano à être resté fidèle après la saison des avant-gardes à la forme du fragment de prose, en le faisant toutefois évoluer très nettement des années 1910 à la fin des années 1960. Son œuvre prouve ainsi que l’écriture fragmentaire n’a pas été qu’une mode éphémère mais qu’elle a pu devenir la forme constante et idiosyncratique d’une poétique singulière. Elle cristallise le rejet sbarbarien de la généricité traditionnelle voire de l’institution littéraire elle-même, en substituant à un idéal ancien de complétude, de construction et de continuité, les valeurs modernes de la brièveté et de la déliaison.

La traduction comme métamorphose : une lecture de Bernard Simeone, à la lumière d’une expérience de traductrice d’Amelia Rosselli

par Marie Fabre, publié le 28/04/2016

article.png Dans ce texte, Marie Fabre tente une lecture de Ecrire, traduire, en métamorphose de Bernard Simeone à l’aune de sa propre expérience de traduction, concentrée sur la poésie d’Amelia Rosselli. Elle interroge ainsi le miroir que lui tendent les écrits de Simeone, retraçant les différentes étapes du processus de traduction telles qu’elles y apparaissent. Elle s’attache d’abord à la question de l’identité du traducteur et de la définition du désir qui sous-tend toute activité de traduction, insistant sur le fait que celle-ci nous met devant une énigme du texte qu’il s’agit de transmettre, et non de résoudre. La suite de son intervention se concentre sur la reprise d’une idée de traduction comme « métamorphose » et « variation », proposant une tentative d’illustration de ces notions à travers quelques remarques sur son travail de traduction de la poésie d’Amelia Rosselli, et notamment du long poème La libellula.

Dal viaggio immaginario alla fantascienza : Landolfi, Solmi, Zanzotto "In una rete di linee che si intersecano"

par Rosanna Maggiore, publié le 11/09/2015

article.png Dans cet article, Rosanna Maggiore montre de quelle manière le rapport entre le poète lunaire par excellence, Giacomo Leopardi, et les écrivains du XXe siècle change face à une nouvelle phase historique qui voit, entre autres, l’exploration de l’espace et la conquête de la lune. En littérature, on passe du mythe de la lune à sa parodie, du voyage imaginaire à la science-fiction. Les écrivains ne sauraient évoquer la lune chère à Leopardi, "vergine", "candida", "intatta", que de manière ironique, et pourtant la leçon du poète-philosophe demeure actuelle. Rosanna Maggiore s’interroge sur les raisons de cette actualité à travers le prisme de trois écrivains différents : Tommaso Landolfi, Sergio Solmi et Andrea Zanzotto.

Poésie du repentir et repentir de la poésie dans le "Purgatoire"

par Massimo Lucarelli, publié le 23/01/2015

type-video.png conference.png Dans l’étape intermédiaire de son voyage, le héros de la Comédie parcourt un itinéraire de pénitence qui se dessine de deux manières complémentaires : d’une part, il grimpe la montagne du purgatoire en participant ou en assistant à des rites d’expiation qui atteignent leur point culminant dans sa confession avec Béatrice ; d’autre part, il revient d’une façon autocritique, voire palinodique, sur quelques étapes de sa précédente production poétique pour mieux s’en éloigner. Massimo Lucarelli propose donc une lecture du Purgatoire en misant sur les liens complexes entre poésie, repentir et réécriture chez Dante.

La pétrification et la descente en Enfer

par Christophe Libaude, publié le 23/01/2015

type-video.png conference.png La question de la pétrification chez Dante est abordée en partant du vers « fatto di pietra e, impetrato, tinto » (Purg XXXIII, 74). Après avoir discuté de la difficulté de ce vers, qu’on ne peut réduire à un reproche concernant l’“obscurcissement” de l’esprit du poète, on revient sur l’opposition classique entre Méduse / Petra et Béatrice (et donc sur le lien entre les “Petrose” et le chant IX de l’Enfer). On cherche à montrer que la pétrification ne doit pas être considérée simplement comme une “erreur” de Dante, mais comme un stade essentiel dans le parcours qui mène au centre de l’Enfer puis jusqu'à Béatrice.

Giovan Francesco Busenello. Un théâtre de la rhétorique

par Jean-François Lattarico, publié le 29/11/2013

type-video.png conference.png Au cours de ce cette séance du séminaire d’études italiennes ENS-Lyon3, Jean-François Lattarico analyse le statut du « dramma per musica » au Seicento à travers la production du plus illustre représentant du genre, Giovanni Francesco Busenello, le librettiste, entre autres, de l’Incoronazione di Poppea de Monteverdi. Il nous montre comment ce genre nouveau qu’est l’opéra affirme sa pleine autonomie littéraire, loin d’être un genre « soumis ». Ce genre pluridimensionnel synthétise ainsi les nouvelles formes récemment apparues comme le roman ou d’autres, plus anciennes, comme le théâtre ou la poésie tout en proposant la parole à travers le paradigme rhétorique comme élément central et fédérateur.

La Rota Vergilii dans le "Paradis"

par Anna Pia Filotico, publié le 27/09/2013

type-video.png conference.png L’étude vise à souligner le rôle fondateur de la mémoire dans le dialogue qui s’établit entre Dante et son lecteur. Le texte choisi pour montrer cette relation comprend la série des chants X-XIV du Paradis, les chants du Ciel du Soleil. La séquence narrative, dans sa section centrale, les chants XI et XII, célèbre la gloire de François d’Assise et Dominique de Guzmán, et déplore les dégénérescences des deux ordres fondés par les Saints. Une symétrie indiscutable, clairement construite et signalée, relie les deux chants. Elle cache néanmoins un autre chemin aussi bien balisé que le premier : un parcours qui s’étend pour la totalité des vers relatifs au Ciel du Soleil, avec une marque trinitaire très forte qui donne unité et mouvement cohérents à la narration jusqu’au passage au Ciel de Mars (XIV, 82). Encadré et présenté par ce schéma, le ciel est construit par Dante sur la base ternaire de la progression, aussi bien thématique que stylistique, que tout lecteur averti contemporain de Dante aurait aisément pu reconnaître, celui que la doctrine des trois styles résumait par la Rota Vergilii. Les finalités poétiques d’une telle construction sont très importantes car si d’un côté elles reproduisent dans le ciel charnière des sept visibles du Paradis la macrostructure trinitaire du poème, de l’autre côté elles produisent aussi un écart à mettre en valeur à propos de la notion de style généralement acquise à propos de la Comédie de Dante.

Dante et les artistes

par Véronique Rouchon, publié le 27/09/2013

type-video.png conference.png Par le biais de quelques vers célèbres extraits du Purgatoire XI (79-99), Dante a été retenu comme le chantre des arts picturaux des années 1300. Sous son influence, la figure du peintre s'est détachée de celle du simple artifex, de celui qui travaille la matière, et elle est venue cheminer auprès de celui qui travaille la langue. La capacité créatrice du poète entraînait avec elle celle de l'artiste, qui lui est comparé. Ainsi exstirpé du domaine des seuls arts manuels, l'artisan-artiste s'est élevé vers les arts libéraux – selon une nouvelle configuration dans laquelle on a accordé à l'intervention de Dante un rôle décisif. Pourtant à la lumière de quatre moments choisis dans la quatrième décennie du XIVe siècle, un toilettage de Purgatoire XI semble nécessaire pour l'alléger de toute surcharge interprétative. Car la frontière entre arts de la main et arts de l'esprit ne s'est sans doute considérablement assouplie, jusqu'à une certaine perméabilité, qu'à partir des années 1330, soit à une génération de distance de l'écriture du Purgatoire.

Le pèlerin en cours de route : le dynamisme de la lumière et son salut

par Alessandro Benucci, publié le 27/09/2013

type-video.png conference.png Le but de notre intervention est d’examiner les stratégies que Dante met en place afin de préparer son lecteur au perfectionnement moral qu’il a conçu pour lui dans la Divine Comédie. La représentation de l’Au-delà qui connaît une évolution considérable dans le poème (de la selva oscura jusqu’à l’Empyrée) nous demande en effet, de repenser l’agencement entre la matière même du poème et l’édification du public sans nous limiter aux seules indications que l’on trouve dans l’épître à Cangrande à propos de la mission moralisatrice du subiectum operis. Les solutions que Dante auteur adopte et que Dante personnage met à profit pour rendre « exemplaire » son expérience nous invitent à interpréter l’éducation du lecteur en fonction des enseignements dont bénéficie le pèlerin en cours de route. Une place primordiale sera accordée au paradigme lumineux évoqué dans le colle au premier chant de l’Enfer et qui s’incarne dans la montagne du purgatoire. Figuré par le disque solaire, il imprime ainsi à tout le trajet sa dynamique verticale tout en dévoilant la relation intime qui s’installe entre, d’un côté, la maîtrise graduelle de l’espace qui entoure le viator et, de l’autre, sa propre régénération personnelle. Témoignant de la dimension ésotérique que le texte recèle, la vocation salvatrice que l’auteur attribue au principe lumineux nous offre une nouvelle perspective sur le sens du récit de Dante.

Un texte entre deux générations : remarques sur "Il Fiore"

par Antonio Montefusco, publié le 20/09/2013

type-video.png conference.png L’intervention a porté sur une nouvelle interprétation du poemetto intitulé Il Fiore et consideré par Contini « attribuable » à Dante ; comme le débat sur l’attribution a quasiment hégémonisé la littérature sur le texte, Antonio Montefusco se propose de renoncer momentanément à la question en se penchant plutôt sur la lecture approfondie des 232 sonnets qui constituent cette traduction originale (il faut plutôt parler de rifacimento) du Roman de la Rose. Finalement, si on considère que ce rifacimento a été réalisé à Florence dans les années ’90 du Duecento, il faut souligner que ce texte peut être considéré comme un passage fondamentale entre la culture de la génération de Brunetto Latini, et celle de Dante et Cavalcanti, en se situant d'une façon très originale dans l’émergence et l’affirmation du Stil novo.

Assises du roman 2013 : Intervista a Sandro Veronesi

par Sandro Veronesi, Maurizia Morini, publié le 13/09/2013

entretien.png type-video.png In occasione delle 7èmes Assises internationales du Roman svoltesi a Lione La Clé des langues ha intervistato lo scrittore Sandro Veronesi. Ci spiega il ruolo fondamentale della scuola (o perlomeno, di un suo professore di letteratura) nella sua formazione e il posto centrale della letteratura russa e del grande poeta Paolo Pasolini. Più leggermente, accenna poi al mestiere di scrittore e alle modalità della sua produzione letteraria.

Incontro con Roberto Piumini

par Roberto Piumini, Giacomo Anastasi, publié le 28/09/2012

type-video.png Lo scrittore Roberto Piumini dopo la lettura di una poesia e di un racconto in musica ci parla della sua esperienza di scrittore per giovani ma anche per adulti. Evoca il legame particolare con il suo pubblico e spiega com'è difficile - a volte - cambiare strada e trovare la legittimità di scrivere per gli adulti...

Traduire, trahir. La poésie d'Alda Merini

par Patricia Dao, publié le 01/06/2012

conference.png type-video.png Dans son intervention, Patricia Dao nous parle de la langue d'Alda Merini et de son travail de traductrice face à cette langue si particulière... Elle explique non seulement le rapport qui existe entre la "folie" et l'internement dans la langue d'Alda Merini mais aussi le rôle que cet événement dramatrique a pu jouer dans sa production poétique. Elle n'oublie pas non plus de relever et d'illustrer l'importance du corps dans cette expression poétique : en somme il s'agit au sens propre d'un vrai corps à corps avec la poésie d'Alda Merini.

De la parole au corps : la poésie d'Alda Merini

par Flaviano Pisanelli, publié le 01/06/2012

conference.png type-video.png Au cours de cette conférence Flaviano Pisanelli revient sur le « personnage » Alda Merini et sur sa poétique. Une poétique et une production poétique qui ne peuvent être dissociés de sa « biographie ». L’enfermement psychiatrique – l’Enfer comme elle le définit elle-même – a une influence considérable sur sa poésie. Une poésie de la folie et de l’amour ; de la folie et de la lucidité ; de la douleur et de l’amour ; une poésie d’apparence antithétique et bien plus sûrement syncrétique.

Le poète, le Paradis et la Monarchie : nouvelles recherches sur Dante

par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 16/03/2012

dossier.png conference.png Vidéos des communications de la journée d'étude organisée par le laboratoire Triangle UMR 5206 et le département LLCE (études italiennes) de l'ENS de Lyon qui s'est déroulée à l'ENS de Lyon le 2 mars 2012.

Un percorso di lettura attraverso i Poemi conviviali de Pascoli

par Francesca Sensini, publié le 14/01/2011

article.png "Un percorso di lettura attraverso i Poemi conviviali" propose une lecture du recueil les Poèmes conviviaux de Giovanni Pascoli (1904) à la lumière des présupposés esthétiques et théoriques qui sont à la base non seulement de ce recueil, mais de l'ensemble de l'œuvre et de la réflexion poétique de l'auteur. On y approfondit tout particulièrement la valeur et les implications de la notion pascolienne "d'antico" qui renvoie à la fois, à un modèle littéraire historiquement défini - dans le cas des Poèmes conviviaux, à la littérature grecque et latine - et à l'essence méta-historique de la véritable poésie, ainsi que la sémantique du "sogno"; cela en interrogeant les textes pascoliens, en vers et en prose, au delà des frontières du recueil.

Leopardi ottimista : un mito del Novecento

par Stéphanie Lanfranchi, publié le 21/12/2009

article.png La tesi di un ottimismo di Leopardi non è in realtà un'invenzione del Novecento, ma la ripresa e la diffusione di un mito che ricorre, sotto varie formulazioni, sin dal secolo precedente. Così come la critica leopardiana ha distinto varie fasi del pessimismo leopardiano, essa ha anche definito diverse forme di ottimismo nel pensiero e nella poesia di Leopardi, benché questa caratterizzazione sia ben meno nota della prima. Eppure, tale distinzione si trova già nelle pagine di un De Sanctis o di un Carducci nella seconda metà dell'Ottocento.

Entretien avec Valerio Magrelli

par Valerio Magrelli, Alessandro De Francesco, publié le 28/04/2009

article.png type-video.png Valerio Magrelli, nato a Roma nel 1957, è uno dei maggiori poeti italiani contemporanei. Il 18 novembre 2008 Alessandro De Francesco, poeta, dottorando di Letterature comparate all'Ecole normale supérieure Lettres et sciences humaines, ha intervistato Magrelli nella sua casa romana per La Clé des langues.

Entretien avec Dacia Maraini

par Dacia Maraini, Michele Gulina, publié le 24/02/2009

type-video.png Le 11 mars 2008 Dacia Maraini a tenu une conférence à L'institut Culturel Italien de Lyon. Nous l'avons rencontrée pour parler avec elle de littérature au féminin.

Entretien avec Alberto Garlini

par Alberto Garlini, Maurizia Morini, publié le 16/09/2008

article.png Le 29 mai 2008 Alberto Garlini a participé, à La Villa Gillet à Lyon, aux 2èmes Assises Internationales du Roman : "Le roman, quelle invention !"