Vous êtes ici : Accueil / Recherche multi-critères

Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 12 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Se comprendre vite et bien : difficultés linguistiques et stratégies interactionnelles dans les appels téléphoniques pour urgence médicale par Marine Riou, publié le 04/12/2023
Face à une situation médicale inquiétante, toute personne peut être amenée à contacter un numéro téléphonique d’urgence pour demander de l’aide, pour soi-même ou quelqu’un d’autre. Le dialogue qui s’en suit avec un·e régulateur·rice est crucial pour que la situation médicale soit correctement et rapidement identifiée, et que les secours adaptés soient envoyés. Au-delà des difficultés liées à la situation elle-même, l’analyse de ces conversations à très fort enjeu souligne de nombreuses embûches linguistiques et interactionnelles. Appelant·e·s et régulateur·rices n’ont pas les mêmes objectifs, n’emploient pas tout à fait les mêmes mots, et certains choix grammaticaux peuvent conduire à ne plus se comprendre ou même s’entendre. À partir de transcriptions d’extraits authentiques, cette conférence s’attardera sur les principaux écueils linguistiques et interactionnels rencontrés pendant les appels d’urgence, ainsi que sur les stratégies permettant – parfois – de les contourner.
son.png conference.png
Accent, mon bel accent, dis-moi qui je suis ? par Grégory Miras, publié le 23/01/2023
Chaque individu possède un ou plusieurs accents qui constitu(ent) la maison sonore de chacun ou chacune et qui participe(nt) au paysage de nos vies sonores. Bien qu'omniprésent (ou omniabsence), l'accent constitue un objet insaisissable entre une réalité acoustique des sons et leur existence dans la vie sociale. En effet, les accents participent, à la fois à indiquer à quel groupe on appartient et, à la fois signaler à l'Autre ("l'étranger ou l'étrangère") qu'il ou elle n'en fait pas partie. Qu'est-ce que l'accent ? Qu'est-ce qu'avoir un accent en langue étrangère ? Faut-il signaler à l'Autre qu'il ou elle a un accent ? Que faire si l'on me signale mon accent ? Quelle place pour les accents à l'école et dans l'apprentissage des langues ?
type-video.png conference.png
À la frontière des mots. Pourquoi la linguistique devrait s’intéresser aux sons et bruits non-lexicalisés ? par Heike Baldauf-Quilliatre, publié le 24/06/2020
Dans l’interaction, il nous arrive fréquemment d’avoir recours à des bruits et des sons qui n’appartiennent pas ou pas vraiment au lexique d’une langue : des « oh » et des « ah », des « waoh » et des « pff », des bruits de bouche, des gémissements, des soupirs, etc. La linguistique a longtemps ignoré et marginalisé ces bruits, en les excluant des recherches dites sérieuses. Or, un bref regard dans les corpus oraux et interactionnels montre qu’ils ne sont pas si marginaux que l’on pourrait croire. Et une analyse plus fine laisse apparaître des fonctions très précises de ces objets qui mettent en avant la corporéité de la parole. En partant des exemples concrets, cette conférence vous propose un voyage en marge et au-delà du lexical qui finit par mettre en question la dichotomie entre linguistique et extralinguistique.
type-video.png conference.png
Comment faire comprendre son histoire ?... Les réfugiés dans les services de santé par Véronique Traverso, publié le 23/03/2018
Véronique Traverso analyse les interactions entre les réfugiés et les personnels des structures d'accueil en France.
type-video.png conference.png
La Sociolinguistique au risque de l’interdisciplinarité : le cas des sciences cognitives et des STIC par Jean-Pierre Chevrot, publié le 11/08/2016
La sociolinguistique explore depuis cinq décennies les interactions entre langage et société. Intrinsèquement interdisciplinaire, elle entretient depuis sa fondation des relations avec d’autres champs des SHS, tels que l’anthropologie, la dialectologie et la sociologie. Depuis moins d’une décennie, certains courants de la sociolinguistique se sont rapprochés de disciplines plus éloignées du cadre épistémique initial du domaine. Premièrement, ces nouveaux travaux interdisciplinaires impliquent plusieurs secteurs des sciences cognitives, tels les neurosciences et la psycholinguistique cognitive, qui sont fortement ancrés dans les sciences de la vie. Deuxièmement, ils mettent à contribution plusieurs secteurs des Sciences et technologies de l'information et de la communication, tels que les Sciences des réseaux, le Data sciences, les méthodes de modélisation.
type-video.png conference.png
L’ironie, un cocktail dialogique? par Jacques Bres, publié le 26/02/2015
L’ironie fait partie, à l’instar de la métaphore, de ces plus vieux objets langagiers du monde qui stimulent la réflexion sans jamais l’épuiser. La présente conférence appréhendera l’ironie par son fonctionnement dialogique et par sa fonction interactionnelle de moquerie d’un discours : l’énoncé ironique procède d’une interaction particulière avec le discours qu’il prête à sa cible pour s’en moquer indirectement, et au-delà se moquer d’elle. Cette particularité nous semble tenir à l’association de trois ingrédients – (i) l’implicite de l’interaction dialogique, (ii) la discordance avec le cotexte et /ou le contexte, (iii) le jeu de l’énonciation – dont aucun ne lui appartient en propre, et qui font ici l’objet d’un assemblage permettant de définir l’ironie comme un cocktail dialogique. Cette hypothèse sera développée à partir d’un corpus d’exemples authentiques pris dans différents genres du discours : conversation, roman, théâtre, article de presse.
type-video.png conference.png
Le langage de l'enfant : de l'éclosion à l'explosion par Aliyah Morgenstern, publié le 17/02/2014
L’enfant n’apprend pas la langue dans les grammaires, mais dans les interactions avec ses interlocuteurs et dans le bain de langage qui l’entoure, il s’approprie des formes en contexte, il les saisit dans leur dynamique et les remet à son tour en mouvement. En suivant pas à pas l’entrée de l’enfant dans la langue, on peut observer directement comment le discours, l’histoire de l’enfant, son expérience, ses émotions, ses jeux, ses relations aux autres et au monde, l’aident à façonner ses productions et combien le rôle des interlocuteurs adultes est primordial pour que cette appropriation se fasse aussi naturellement que possible.
type-video.png conference.png
De l'intérêt des postures énonciatives de co-énonciation, sous-énonciation, sur-énonciation pour l'interprétation des textes (en classe) par Alain Rabatel, publié le 22/03/2012
Cette conférence présente les différentes postures énonciatives. Elle commence par distinguer la co-énonciation de la co-locution et définit les postures à partir du rôle des énonciateurs dans la co-construction des points de vue (PDV) : la co-énonciation correspond à la co-construction par les locuteurs d’un PDV commun, qui les engage en tant qu’énonciateurs. La sur-énonciation est définie comme la co-construction inégale d’un PDV surplombant et la sous-énonciation consiste en la co-construction inégale d’un PDV dominé. La deuxième partie illustre le rôle de ces diverses postures dans l’analyse et l’interprétation des textes dans le but d’optimiser leur exploitation didactique en dégageant les enjeux énonciatifs et les positionnements interactionnels sous-jacents à la construction des PDV.
type-video.png texte.png conference.png
L’émergence de la complexité langagière du point de vue de l’évolution du langage par Salikoko Mufwene , publié le 20/09/2010
De plus en plus de linguistes et autres chercheurs intéressés par l'évolution phylogénétique et/ou le développement ontogénétique du langage arguent que les langues sont des systèmes complexes d'adaptation (« complex adaptive systems »). Selon eux, les langues reflètent des dynamiques complexes particulières des « agents » en interaction dans des organisations qui sont constamment instables et qui sont à la recherche d'un équilibre afin de répondre à des changements qui ont lieu dans les écologies où ces dernières fonctionnent. Ces chercheurs supposent que des processus d'auto-organisation produisent des moments de stabilité transitoire pendant lesquels des organisations ou « systèmes » émergent, et des évolutions apparemment imprévisibles découlent de l'alternance de périodes de stabilité et d'instabilité.
conference.png son.png
Les motivations du signe linguistique : vers une typologie des relations signifiant/signifié par Georges Bohas, Didier Bottineau, publié le 17/11/2009
Le principe de l’arbitraire du signe va tellement de soi qu’il n’a jamais autant mérité qu’on le reconsidère : à la lumière de constats empiriques fournis par l’observation des langues, dans le cadre de modèles théoriques fondant leur cohérence, et dans le contexte de réflexions renouvelées sur les notions même de signe, de parole et de langue, envisagées comme actions et comme expérience humaine.
conference.png type-video.png article.png
Théories d'apprentissage et didactique des langues par Heather Hilton , publié le 05/11/2009
L'acquisition d'une langue étrangère (L2, L3...) en milieu scolaire est fondamentalement différente de l'acquisition de la langue maternelle (L1) ; les modèles psycholinguistiques du développement langagier en L1 (ou de l'acquisition des L2 en milieu naturel) ne sont que très partiellement transposables à l'acquisition des langues (AL2) en milieu scolaire. Dans cet article, nous développerons un modèle de l'AL2 qui est basé sur les théories cognitives de l'acquisition des compétences complexes. Ces théories expliquent l'expertise comme résultant de l'automatisation d'une grande quantité de procédés ou de traitements ; le développement de ces automatismes exige des centaines, voir des milliers d'heures d'entraînement. Une didactique complète des langues devrait donc tenir compte des paramètres cognitifs de l'apprentissage linguistique, aussi bien que des paramètres sociaux de l'interaction communicative.
article.png
Gestures of negation par Wendy Leeds-Hurwitz, Simon Harrison, publié le 27/08/2009
Wendy Leeds-Hurwitz introduces the conference by establishing a historical context for interaction and gesture studies. She describes how numerous scholars (Efron, Bateson, Birdwhistell, etc.) and numerous fields (proxemics, paralanguage, kinesics, etc.) mark critical moments in the history of interaction studies generally, and gesture studies specifically. Simon Harrison presents his PhD research on gestures of negation in English. Focusing on form and linear structure, he describes the different gestures that speakers synchronise with negative speech acts and show how they organise those gestures in relation to their speech. His main argument is that multimodal negative utterances integrate grammar and gesture at symbolic, functional, and conceptual levels.
conference.png type-video.png