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Recherche multi-critères

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Il y a 116 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
L’art de représenter King Lear : analyse textuelle et picturale par Estelle Rivier, publié le 25/01/2010
King Lear a inspiré nombre de peintres si l'on songe à Edwin Austin Abbey, John Singleton Copley, John Rogers Herbert, Ford Madox Brown, pour ne nommer que certains d'entre eux. Le regard que ces derniers portent sur l'œuvre de Shakespeare nous invite à modifier le nôtre et nous guident dans une relecture de la pièce. Y apparaît alors de façon encore plus frappante le réseau sémantique de la vue. Les personnages souffrant de cécité physique et morale ont peine à y voir clair autour d'eux et en eux. Et pour nous qui les observons, les images se dédoublent quand par exemple le roi est aussi un fou et que son Fou gouverne l'entendement des choses. La duplicité, les double-sens, les visions polymorphes se multiplient. Tous ces aperçus de la scène du Roi Lear, qu'ils soient picturaux ou sémantiques sont à l'étude dans ce propos, par touches, comme chez les Impressionnistes.
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« To disfigure, or to present » (MND, 3.1.57) : la contradiction de King Lear à la scène par Isabelle Schwartz-Gastine, publié le 22/01/2010
Toutes les pièces du corpus renaissant offrent des réalités théâtrales qui ne prennent sens que par les mots du texte incarnés par des comédiens sur la scène de planches de bois dénuées de décor. C'est ainsi que, de comédie en tragédie, Shakespeare a interrogé la théâtralité en montrant ce qui n'était pas et en occultant parfois ce qui était. Dans cette communication, on se penchera sur la manière dont le texte donne substance à une nature grandiose, tantôt hostile (la lande sous la tempête), tantôt spectaculaire et dangereuse (la falaise de Douvres), qui n'existe vraiment que par l'interprétation des acteurs. Les spectateurs n'ont rien à voir devant eux sur la scène, mais, grâce à la présentation dynamique qui s'offre à leur regard, l'illusion théâtrale parvient à se métamorphoser en réalité.
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Néo-libéralisation et régénération urbaine : quelques réflexions sur l’évolution de Glasgow depuis 1979 par Fabien Jeannier, publié le 22/01/2010
Cette communication propose de faire un rapide tour d'horizon de quelques uns des aspects importants de la régénération de Glasgow depuis la fin des années 1970. Après avoir présenté les grandes lignes du concept de néolibéralisation tel qu'il est développé dans le champ de la recherche urbaine anglophone, nous verrons dans quelle mesure Glasgow en est une illustration de choix et quelles sont les perspectives d'évolution trente ans après le début de la mise en place du projet politique néolibéral.
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« The Caretaker of Humanity » : pour une praxis théâtrale par Liza Kharoubi , publié le 21/01/2010
L’étude du texte de Pinter nous dévoile qu’il est utile de faire la distinction entre « la scène » comme espace total, violent et irréel et « le théâtre » qui inclut la relation faciale de la scène à un public de chair et de sang à chaque représentation. Le théâtre y est alors envisagé comme le lieu de partage d’une parole, de dissémination d’une parole écrite et (ré)citée. Par comparaison avec l’école, avec les lieux de prière, ou encore les assemblées politiques qui sont aussi des lieux de partage de la parole, le théâtre a ceci de particulier qu’il offre ce partage comme le sens même de son existence. Le partage de la parole y est vécu pour lui-même, sans autre intérêt que d’en jouir, dans le comique ou dans le tragique. A partir des réflexions de Stanley Cavell et Emmanuel Lévinas, nous avons tenté de proposer une interprétation « poéthique » de la pièce de Pinter The Caretaker, c’est-à-dire une interprétation qui tienne compte de cette relation du partage de la parole.
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A Midsummer Night’s Dream ou l’art de la mise en scène par Estelle Rivier, publié le 26/11/2009
Par le biais de son intrigue secondaire, Le Songe d'une nuit d'été propose une partition de théâtre qui nous renseigne tant sur la façon de jouer à l'époque de Shakespeare que sur l'art de la scène dans sa globalité. C'est en partie pour cette raison que cette pièce, parodique, émouvante et onirique tout à la fois constitue un vivier en matière de création scénographique. Elle est aussi un gage d'originalité si l'on considère la mise en scène époustouflante de Peter Brook en 1970-71 qui a tant marqué l'histoire de la mise en scène de cette pièce qu'il est encore actuellement difficile d'innover sans que cela paraisse inadapté voire inconvenant...
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De Sholem Aleichem à Charlie Chaplin, de Menahem Mendl au personnage de Charlot… par Morgane Jourdren, publié le 19/11/2009
Quel rapport peut-il bien y avoir entre Chaplin, père de Charlot et Sholem Aleikhem, écrivain yiddish mort au début du vingtième siècle ? A priori aucun, si ce n’est que ce dernier appréciait tout particulièrement les films du cinéaste. Pourtant, une lecture plus approfondie des pages écrites par Sholem Aleikhem où ces infatigables voyageurs que sont Menahem Mendl et Motl partent à la découverte de l’Amérique, nous permet de mieux comprendre ce que pouvait éprouver l’écrivain devant le spectacle du petit homme chaplinien aux prises avec un Nouveau-Monde qui lui est étranger.
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The spoken word and the written word in Paul Auster’s The Brooklyn Follies par Catherine Pesso-Miquel, publié le 16/10/2009
This article analyses the construction of voices in Paul Auster’s The Brooklyn Follies, in which the paradoxical relationship between printed signs on a page and phonemes uttered by human bodies is fore-grounded. Auster revels in creating lively dialogues that are carefully inscribed within a particular voice through the use of didascalia, but he also celebrates the physicality and euphony of a narrative voice which navigates between elegiac lyricism and sharp-witted humour. The Brooklyn Follies, like all Auster’s books, is a book about books, but this one is also a book about tales and story-telling, about speech and silence, and the very American tradition of tall tales.
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Le Voyage initiatique à travers The Brooklyn Follies par Jean-François Dreyfus, publié le 15/10/2009
Le voyage initiatique qu’accomplit Nathan Glass, le narrateur, et qu’il nous relate lui-même a posteriori, mime les grands récits épiques. L’histoire de Nathan rappelle ainsi, par certains côtés, celle d’Enée ou de Dante, même si les temps ne sont décidément plus à l’épopée. Les Dieux, le Destin et l’idée d’un monde plein ont fait aujourd’hui place à un monde du vide et de l’aléatoire. Le monde n’est plus qu’un « grand trou noir » dans lequel l’Homme cherche désespérément des réponses aux questions qu’il se pose sans fin sur son statut et son identité d’être humain. Grande est la tentation d’un nihilisme destructeur… Mais le récit de ce parcours aux innombrables péripéties nous entraîne peu à peu sur la voie d’une autre lecture du monde pour déboucher au terme du voyage sur un chant, sur un hymne à la vie et à l’individu. Le poète est là, homme parmi les hommes, qui nous invite ainsi à jeter un regard autre sur notre propre existence et sur celle d’autrui, et à transcender le monde pour faire naître ou renaître des moments d’innocence. Ici et maintenant !
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Comprendre et enseigner "be+ing" par Jean-Pierre Gabilan, publié le 04/09/2008
Notre travail présente d'abord dans les grandes lignes ce qu'il faut savoir à propos de be+ing avant d'envisager la moindre perspective d'enseignement - on ne peut en effet enseigner que ce que l'on a au préalable compris. Puis, dans un second temps, nous proposons des pistes pour introduire cette conjugaison dont l'utilisation, face au Présent simple, reste un mystère pour les élèves parce qu'imparfaitement présentée.
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Les grands courants de la politique étrangère américaine : De l'isolationnisme à l'internationalisme par François Devoto, publié le 01/09/2008
Devoto montre l'influence de la doctrine Monroe, du concept destinée manifeste (manifest destiny) et du mythe de la frontière (frontier) sur la politique étrangère américaine, isolationniste puis interventionniste.
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Fiche de lecture : The Brooklyn Follies, Paul Auster par Juliette Tran, publié le 05/07/2008
A review of Paul Auster's The Brooklyn Follies.
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Across the ‘Wide Sargasso Sea’: Jean Rhys’s Revision of Charlotte Brontë’s Eurocentric Gothic par Sylvie Maurel, publié le 20/03/2008
In this article, Sylvie Maurel analyses the Gothic destabilizing machinery at work in Jean Rhys’s "Wide Sargasso Sea". The first Gothic element the author looks at is the demonic agency that haunts the novel. Colonial history lingers in Rhys’s world and accounts for some of the strange and unexpected phenomena that occur on the island. Actually, the narrative is under the double influence of a past set in an actual history of slavery and a future already written in the story of "Jane Eyre". Rhys’s characters have an uncanny prescience of what lies ahead and a sense that they cannot evade repetition. The motif of witchcraft is another element that links "WSS" to the Gothic. The motif goes beyond a picturesque reference to the West Indian context and functions as a metaphor of the relationship between language and power. Christophine’s witchcraft and Rochester’s Eurocentric discourse are two similar attempts at transforming the world through language. The power of language is also reflected in the way the novel constantly brings together multiple voices and conflicting views which seem to hide a secret rather than reveal a final truth. Rochester can only feel the presence of such a secret and risks delirium as he tries to get a grip on something that constantly eludes him.
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Morale et politique dans "Resistance to Civil Government" (Henry David Thoreau) par Michel Granger , publié le 16/01/2008
Très connu pour avoir inspiré l'action de Gandhi et de Martin Luther King, « Résistance au gouvernement civil » (« La désobéissance civile ») entre à l'évidence dans la catégorie des essais politiques, mais Thoreau y traite de politique à sa manière, selon le point de vue d'un individualiste qui possède un certain sens de la collectivité. On n'y trouvera pas de théorie du gouvernement : l'organisation de la société et l'exercice du pouvoir passent au second plan, car tout est ramené à l'individu et à son intégrité morale. Significativement, l'opposition entre la loi et le bien est marquée de façon péremptoire dans un aphorisme mémorable : « It is not desirable to cultivate a respect for the law, so much as for the right. »
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La Créature : problématique de l'être artificiel par Georges Zaragoza, publié le 18/10/2007
Après avoir souligné la monstruosité du docteur Frankenstein, Georges Zaragoza se penche sur sa créature pour révéler, à travers son discours, ce qu'il y a d'humain dans cet être artificiel. L'article qui suit est une version d'un cours de Georges Zaragoza adapté par Kevin Pinault pour La clé des langues. Les numéros de pages des citations de Frankenstein renvoient à l'édition Penguin Classics, 1992.
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Le sublime de John Muir par Jean-Daniel Collomb , publié le 16/05/2007
Le motif esthétique du sublime constitue un véritable fil rouge tout au long de l'œuvre de John Muir. Chez l'auteur d'origine écossaise, le sublime sert le plus souvent à décrire une nature grandiose et divine qui laisse l'observateur sans voix, comme en transe. Pour comprendre ce qu'est le sublime dans les écrits de Muir, il convient tout d'abord de mesurer l'influence romantique qui enveloppe la seconde partie du vingtième siècle américain.
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La guerre de Sécession ou "les Etats désunis" par Marie Beauchamp, publié le 24/04/2007
Paradoxalement, la guerre de Sécession (1861-1865) fut un événement fondateur pour les États-Unis, qui, après avoir frôlé l'implosion, en sont ressortis avec un État et une nation plus solides, unis autour d'un gouvernement fédéral.
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La Création : à propos de stratégies narratives dans Frankenstein par Georges Zaragoza, publié le 19/04/2007
Né au XVIIe siècle, le genre romanesque s'est lontemps vu reprochées sa fausseté et sa stérilité. Georges Zaragoza se penche ici sur les stratégies narratives mises en place dans "Frankenstein" pour prouver à la fois l'authenticité et l'utilité du roman. L'article qui suit est une version d'un cours de Georges Zaragoza adapté par Kevin Pinault pour La clé des langues. Les numéros de pages des citations de Frankenstein renvoient à l'édition Penguin Classics, 1992.
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