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Slam et jeux de mots. Du méli-mélo à la mélodie
par Camille Vorger, publié le 16/12/2016
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Les études que mène Camille Vorger depuis sa thèse visent à dessiner les contours d'une poétique du slam francophone. Au fil des scènes et tournois, cet espace de rencontre et de partage poétique lui est apparu comme une source émergente de créativité. Elle a ainsi défini un pacte colludique, noué entre l'artiste et son public, entendant par là qu'il s'agit, au sein de ce genre discursif situationnel, de « jouer ensemble autour des mots ». L'objet de cette conférence portera sur certaines formes regroupées sous l'appellation générique de « jeux de mots » – qu'il soit question de jouer sur, sous, entre ou avec eux. De fait, ce sont parfois de leurs frontières que les slameurs se jouent, multipliant mots-valises, équivoques, calembours et autres tours. Il s'agira alors d'analyser les effets rhétorico-poétiques qui en résultent, au travers de textes issus de trois slameurs francophones, auxquels s'ajouteront deux slams exolingues – allemand et espagnol – afin d'explorer un échantillon représentatif de la slam family, de réfléchir au caractère translingue de certains jeux de mots et à la question de leur traduction.
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Quelle(s) place(s) pour les œuvres traduites ?
par Yves Chevrel, publié le 27/05/2009
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Intervenant dans le cadre d'une journée d'études consacrée à la place des traductions dans une bibliothèque de recherche, Yves Chevrel se place du point de vue du lecteur d'oeuvres traduites pour aborder les trois points suivants : 1/ Qu'est-ce qui indique qu'une oeuvre traduite est une oeuvre seconde ? 2/ Comment partir en reconnaissance des oeuvres traduites ? 3/ Qu'est-ce qui justifie l'existence des oeuvres traduites ?
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Plurilinguisme et traduction à l'heure de la mondialisation
par Michaël Oustinoff , publié le 26/02/2009
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"La langue de l'Europe, c'est la traduction," selon la formule d'Umberto Eco. A l'heure de la mondialisation, le plurilinguisme s'impose comme une nécessité vitale, tant et si bien que les politiques linguistiques de l'Union européenne ont aujourd'hui pour objectif l'apprentissage par tous d'au moins deux langues étrangères. Ce plurilinguisme est possible, nous dit Michaël Oustinoff, et la traduction en est la clé. Les langues ne sont pas interchangeables, et la traduction, qui oblige à la confrontation, en est le parfait révélateur. C'est en apprenant les langues par le biais de la traduction que l'on prend véritablement conscience des différentes visions du monde qu'elles recèlent, et révèlent. Si l'on accepte ce paradigme, on comprend alors que le rôle des enseignants est appelé à changer.
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Le langage du texte traduit
par Tiphaine Samoyault, publié le 02/04/2008
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"On ne parle jamais qu'une seule langue, on ne parle jamais une seule langue." Tiphaine Samoyault part de cette citation de Derrida pour illustrer le dilemme du traducteur, partagé entre l'impératif de tout traduire et le constat de l'impossibilité de la traduction. C'est en naviguant entre ces deux extrêmes, ces deux propositions à la fois contradictoires et complémentaires, que l'on découvre que, loin de violer l'intégrité du texte, la traduction est ce qui permet d'en révéler les possibilités, d'en actualiser les variables.
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Traduire la voix
par Jacques Ancet , publié le 01/12/2007
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Ecrivain, poète et traducteur, Jacques Ancet s'interroge ici sur son métier de traducteur et revient sur sa traduction de Jean de la Croix.
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Pour une approche moderne de la traduction
par Michaël Oustinoff , publié le 09/11/2007
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Considérée, à tort, comme un frein à l'apprentissage des langues vivantes, la traduction est aujourd'hui reléguée au second plan dans l'enseignement des langues vivantes en France. Michael Oustinoff nous propose ici une nouvelle vision de la traduction, véritable vecteur d'échanges interculturels, que l'enseignement secondaire ne peut plus se permettre d'ignorer à l'ère de la mondialisation.