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"Des Teufels General" von Carl Zuckmayer (1946) : ein kritisches und real wirkendes Werk aus dem Exil
par Juliette Rupp,
publié le 31/03/2016
- Harras, général dans la Luftwaffe, est espionné par la Gestapo du fait de sa non-appartenance au NSDAP. Alors qu'ont lieu de mystérieux sabotages d'avions militaires, l'étau se resserre autour de lui, jusqu'à l'acculer au suicide. Dans cette pièce de théâtre que Carl Zuckmayer rédigea pendant son exil aux Etats-Unis, l'écrivain pose la question de la conscience individuelle et collective des Allemands restés en Allemagne sous le IIIe Reich ainsi que de la résistance au nazisme, montrant qu'une catégorisation manichéenne des attitudes face au nazisme était souvent insuffisante pour rendre compte de la complexité des situations individuelles. Notons le traitement intéressant de la figure ambivalente du héros, le général Harras, qui, par passion pour l'aviation, s'engage dans l'armée nazie, alors même qu'il rejette les idées du NSDAP.
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Nellja Veremej: "Berlin liegt im Osten"
par Nellja Veremej,
publié le 29/08/2014
- Nellja Veremej était l’invitée du Goethe Institut de Lyon pour une lecture de son premier roman "Berlin liegt im Osten", animée par Anne Lemieux, maître de conférences en littérature allemande à l’ENS de Lyon.Une rencontre en allemand et en français, grâce à la traduction de Romain Becker. La lecture est suivie d’un entretien mené par Anne Lemieux. Dans cette deuxième partie, il est question des parallèles possibles entre "Berlin liegt im Osten" et la peinture magistrale de Berlin faite par Döblin dans "Berlin Alexanderplatz". Nellja Veremej est interrogée par le public sur son rapport à la langue allemande, qui est sa langue d’écriture mais n’est pas sa langue maternelle et reste pour elle une langue qui lui « résiste ». Nellja Veremej ne se reconnaît pas vraiment dans la dite littérature de la migration (Migrationsliteratur), chacun faisant l’expérience du départ et de la migration à plus ou moins grande échelle au cours de son existence.
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L'exil germanophone au Canada, le "pays des impossibilités limitées"
par Patrick Farges,
publié le 29/09/2009
- La mise en place du régime hitlérien en Allemagne et son extension en Europe ont été à l'origine d'une importante vague de migration politique, raciale, économique et idéologique communément appelée « exil ». Cet article décrit les enjeux et conflits entraînés par ce phénomène de migration, en s'arrêtant plus particulièrement sur le cas du Canada, l'un des pays d'accueil les plus difficiles à rejoindre.
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L'exil germanophone au Canada : interview d'Helmut Kallmann
par Helmut Kallmann, Patrick Farges,
publié le 08/01/2008
- Biographie et témoignage d'Helmut Kallmann, canadien "d'origine allemande et de destin juif". Enfant, il a pu quitter l'Allemagne par le biais d'un "Kindertransport" et rejoindre le Canada, où il est resté interné plusieurs années, avant de pouvoir entamer une nouvelle vie à Toronto.
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Le nazisme et les images : un univers visuel au service de la propagande nazie
par Claire Aslangul,
publié le 28/04/2007
- Pour arriver au pouvoir, s'y maintenir et mener à bien le projet de rendre à l'Allemagne sa grandeur, le parti national-socialiste a profité d'un climat particulier : la guerre perdue, la République de Weimar fragile, la crise économique ont créé un terreau favorable au populisme ; mais le saut dans la dictature, puis la barbarie, n'aurait pas été réalisable sans l'usage massif de la propagande. Car si les nazis ont eu recours à la terreur et profité d'un contexte spécifique, les historiens s'accordent aujourd'hui pour dire que leurs succès n'auraient pas été possibles sans l'adhésion d'une grande partie de la population allemande. Pour susciter cette adhésion, des moyens considérables en matière de communication de masse ont été mis en œuvre ; les images ont ici joué un rôle particulier. Omniprésentes, envahissantes, elles ont contribué à la concrétisation du projet national-socialiste : l'environnement visuel dans lequel ont été plongé les Allemands a permis que l'inacceptable devienne la norme.