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Recherche multi-critères

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Tawhīdī et le mağlis

par Pierre-Louis Reymond, publié le 02/05/2023

On oublie très souvent que l'assemblée cultivée, le mağlis, est une composante cruciale de l'identité culturelle, mais aussi politique, de la culture arabe médiévale. Dans un monde où la parole revêt encore une importance capitale que l'écriture est loin d'avoir remise en cause, ce lieu de circulation de la connaissance, animé par les savants et les gouvernants à parts égales, constitue un élément charnière de l'interaction entre savoir et pouvoir, laquelle n'est pas sans influencer la nature des disciplines abordées et l'ordre de priorité qui leur est accordé par l'examen critique. Cette contribution voudrait essayer de le rappeler, à travers l’exemple de l’un des auteurs médiévaux les plus rompus à la fréquentation de ces assemblées : Abu Ḥayyān al-Tawḥῑdῑ.

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Tawhīdī et le mağlis

par Pierre-Louis Reymond, publié le 02/05/2023

On oublie très souvent que l'assemblée cultivée, le mağlis, est une composante cruciale de l'identité culturelle, mais aussi politique, de la culture arabe médiévale. Dans un monde où la parole revêt encore une importance capitale que l'écriture est loin d'avoir remise en cause, ce lieu de circulation de la connaissance, animé par les savants et les gouvernants à parts égales, constitue un élément charnière de l'interaction entre savoir et pouvoir, laquelle n'est pas sans influencer la nature des disciplines abordées et l'ordre de priorité qui leur est accordé par l'examen critique. Cette contribution voudrait essayer de le rappeler, à travers l’exemple de l’un des auteurs médiévaux les plus rompus à la fréquentation de ces assemblées : Abu Ḥayyān al-Tawḥῑdῑ.

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La Déclaration d’indépendance de l'Etat de Palestine de Mahmoud Darwich et sa traduction par Elias Sanbar. Du souffle poétique à la raison diplomatique

par Sylvie Chraibi, publié le 23/03/2022

La Déclaration d’indépendance de l'Etat de Palestine a été rédigée en langue arabe le 15 novembre 1988 à Alger par le grand poète palestinien Mahmoud Darwich, à la demande de Yasser Arafat qui était alors chef de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) (Avnery 2008 : 162). Dans la foulée de la proclamation de la Déclaration, le texte fut traduit en français par Elias Sanbar, écrivain franco-palestinien et diplomate, traducteur de nombreux recueils de Mahmoud Darwich, et en anglais par Edward Saïd, professeur de littérature comparée palestino-américain à l’université Columbia (États-Unis). Dans une perspective d’analyse de discours, mise au service d’une étude traductologique comparative arabe-français, cet article tente de mettre en lumière les différentes stratégies linguistiques et littéraires adoptées par chacun des deux auteurs-traducteurs pour marquer la portée idéologique du texte. À un niveau proprement traductologique, nous avons voulu montrer en quoi les textes produits, empreints des « visions du monde » personnelles des deux intellectuels engagés, laissent toutefois entendre une « polyphonie harmonique », résultant d’une conviction globale partagée.

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La Déclaration d’indépendance de l'Etat de Palestine de Mahmoud Darwich et sa traduction par Elias Sanbar. Du souffle poétique à la raison diplomatique

par Sylvie Chraibi, publié le 23/03/2022

La Déclaration d’indépendance de l'Etat de Palestine a été rédigée en langue arabe le 15 novembre 1988 à Alger par le grand poète palestinien Mahmoud Darwich, à la demande de Yasser Arafat qui était alors chef de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) (Avnery 2008 : 162). Dans la foulée de la proclamation de la Déclaration, le texte fut traduit en français par Elias Sanbar, écrivain franco-palestinien et diplomate, traducteur de nombreux recueils de Mahmoud Darwich, et en anglais par Edward Saïd, professeur de littérature comparée palestino-américain à l’université Columbia (États-Unis). Dans une perspective d’analyse de discours, mise au service d’une étude traductologique comparative arabe-français, cet article tente de mettre en lumière les différentes stratégies linguistiques et littéraires adoptées par chacun des deux auteurs-traducteurs pour marquer la portée idéologique du texte. À un niveau proprement traductologique, nous avons voulu montrer en quoi les textes produits, empreints des « visions du monde » personnelles des deux intellectuels engagés, laissent toutefois entendre une « polyphonie harmonique », résultant d’une conviction globale partagée.

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Fondements et diffusion d’une langue arabe des droits humains: Le travail pionnier de R.R. Al-Tahtâwî (Egypte, XIXème s.)

par Sylvie Chraïbi, publié le 16/10/2018

Les œuvres de R.R. al-Tahtâwî (1801-1874) s’inscrivent historiquement et idéologiquement dans le mouvement moderniste de la Nahda né au XIXème siècle dans le monde arabe. Dans sa relation de voyage, publiée à son retour d’un séjour de 5 ans à Paris, il présente et commente sa traduction de la Charte Constitutionnelle française de 1814. Convaincu de la nécessité de libéraliser les institutions politiques de son pays, mais aussi contraint de ménager aussi bien le gouverneur d’Egypte, Muhammad Ali qu’un lectorat attaché à son héritage culturel, il déploie des stratégies traductives ciblées. Certaines notions juridiques du texte français qu’il traduit sont en effet issues de la Révolution de 1789, notamment l’égalité devant la loi, la liberté individuelle, un mode d’administration plus juste et représentatif de l’ensemble de la population (système bicamériste, contrôle du régime fiscal par les députés, création de collèges électoraux). En médiateur, al-Tahtâwî cherche à transmettre en arabe des idées humanistes réformistes en s’appuyant sur un fonds terminologique et conceptuel connu qu’il revisite, puisant tantôt dans le domaine religieux (šūrā, šarī‘a, al ̔adl wal-iḥsān, rīḍa, ḏāt…), tantôt dans le domaine profane (qānūn, ādāb, ḥurriya, shakhs, muntakhab…). Il montre ainsi que le lien entre les deux mondes, l’ancien et le moderne, est le souci d’éthique, qui pourrait apporter un progrès substantiel.

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Le luxe et la violence. Domination et contestation chez Ibn Khaldoun

par Hamit Bozarselan, publié le 01/07/2016

Les violences et les soulèvements dans le monde arabe sont-ils un prélude à la chute d’une civilisation vieillissante ou le prémisse de la naissance de nouvelles nations ? En relisant l’actualité du monde arabe par le prisme de l’œuvre d’Ibn Khaldoun, Hamit Bozarslan tente d’esquisser une réponse à cette question. Le théoricien de la civilisation et historien du XIVe siècle, nous parait alors d’une actualité saisissante.

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Le tabou de l'Autre : traduire le Monde Arabe en France

par Samia Kassab, Narimane Abd Alrahman, publié le 04/10/2015

Cette table ronde soulève la question de la sous–représentation des ouvrages en langue arabe traduits vers le français (moins de 1% de tout ce qui est traduit en France).

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L'homosexualité dans les mondes arabes : une géopolitique des identités

par Florent Chossiere, publié le 01/03/2015

L'homosexualité est un fait social qui ne peut pas être ignoré dans la compréhension des sociétés arabes. Mais le traitement de cette question s'avère complexe dans la mesure où elle relève à la fois de logiques locales et de logique mondiales, de dynamiques endogènes et de dynamiques exogènes aux pays arabes. De plus, le sujet peut rapidement glisser vers des débats polémiques, à propos des limites du relativisme culturel et de la possibilité d'établir des principes universels, le problème étant de savoir où placer le curseur entre les deux.

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Les débuts du monde musulman VIIe - Xe siècle

par Thierry Bianquis, Pierre Guichard, publié le 02/10/2014

Le 2 septembre 2014, Thierry Bianquis nous quittait. Pour rendre hommage à ce grand spécialiste de l'Islam médiéval, la Clé Arabe a décidé de publier des extraits de l'intervention qu'il avait faite avec son collègue Pierre Guichard à l'ENS-Lyon, lors de la parution de leur ouvrage Les débuts du monde musulman VIIè-Xè siècle: de Muhammad aux dynasties autonomes, éd. PUF, 2012. L’ouvrage se veut une réponse aux besoins des étudiants en histoire de l’Islam médiéval et de toute personne s’intéressant au sujet. Il survole les quatre premiers siècles de l’Islam et traite de la construction d’un pouvoir et d’un espace musulman vaste et d’apparence homogène, dans un contexte de grandes diversités religieuses et ethniques. Lors de cette présentation, les auteurs nous donnent un apperçu de l'offre religieuse au Moyen-Orient et dans la péninsule arabique au début de l'Islam, et de son évolution après la mort de Muhammad. Ils nous parlent du pouvoir de l'état, de ses représentations et de son rapport à la société civile dans l'empire musulman. Enfin, après des résumés concits des contributions des autres auteurs, T. Bianquis et P. Guichard concluent par la présentation de la crise finale, celle du califat abbasside, sur laquelle se termine le livre.

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De l'imprévu à l'imprévisible

par Fethi Bensalma, publié le 05/01/2014

Le soulèvement tunisien est un évènement au sens radical du terme. Il fut imprévu et a ouvert à l’imprévisible. Alors que l’horizon du monde arabe paraissait fermé, il a déclenché la possibilité d’un devenir qui a échappé au calcul et à l’anticipation. On peut penser un tel évènement en le ramenant à ses causes sociales, économiques et politiques qui se trouvaient déjà là. Il semble alors « rétrospectivement prévisible ». Cette expression témoigne de l’illusion de la détermination, de la programmation, de la maîtrise qui annule l’imprévu dans l’existence humaine. Si on s’en tenait à cette approche, on oublierait que ce qui est arrivé était inimaginable. Quoi que le « déjà là » soit vrai et logique, l’ébranlement n’est pas pensable sans prendre en compte le surgissement de l’invraisemblable et de l’illogique. Ce qui est arrivé en Tunisie montre que l’évènement résulte de la création d’une chaîne composée de séquences possibles et impossibles, réelles et fictives, logiques et illogiques, conscientes er inconscientes. L explosion puissante qu’elle a provoquée n’a pas pour but que d’abattre le pouvoir pour le remplacer par un autre.

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L'inattendu dans la création littéraire et artistique, à la lumière du "Printemps arabe"

par Jean-Luc Mayaud, Martine Boyer-Weinmann, Véronique Corinus, Touriya Fili-Tullon, publié le 04/01/2014

Page de présentation du colloque international "L’inattendu dans la création littéraire et artistique à la lumière du Printemps arabe", né d’une réflexion en cours sur les événements qui traversent le monde arabe depuis 2010. La littérature et les arts nous invitent à les interroger à travers des formes nouvelles qui déjouent les stéréotypes. Cette page donne accès au discours d'accueil et à l'ouverture du colloque, et permet d'accéder aux contenus des différents ateliers organisés.

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Ecrire l'histoire de l'Algérie : continuités du temps long et ruptures de la période coloniale

par Gilbert Meynier, publié le 07/07/2013

Dans son intervention qui a eu lieu dans le cadre du séminaire Ecrire les modernités arabes, G. Meynier nous montre comment l'histoire de l'Algérie pré-coloniale s'inscrit dans une continuité qui la relie aux autres pays du Maghreb dans un premier temps, à l'empire ottoman, dans un second temps , mais aussi, et par delà cet empire au monde arabo-musulman.

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Réflexions sur les contestations révolutionnaires dans le monde arabe, les configurations tunisienne et égyptienne versus les cas syrien et libyen

Hamit Bozarslan porte un regard macro à partir des soulèvements en Tunisie et en Egypte pour essayer de voir la spécificité syrienne à la lumière de l'historicité de l'état. Il analyse aussi l'impact de l'effet "domino" des événements tunisiens et égyptiens sur les autres sociétés et pays arabes.

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Le temps des transitions démographiques est le temps des révolutions

par Youssef Courbage , publié le 12/12/2011

"La variable démographique est un puissant indicateur synthétique des mentalités". Partant de cette idée, Youssef Courbage utilise les outils de la Démographie pour contrer le courant de pensée qui diabolise l'Islam en fabriquant un homo-islamicus, un être désincarné et unique représentant tout le panel des habitants du monde musulman. Puis, prenant " la Démographie comme psychanalyse qui révèle les certitudes, les hésitations et les lignes de fractures dans une société", L'auteur va montrer comment la démographie peut permettre de rendre compte des évènements, des rébellions du "Printemps" ou des révolutions en cours dans le monde arabe.

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Contexte et facteurs historiques de la division des Arabes dans le monde moderne

par Georges Corm , publié le 29/11/2010

La crise des pays arabes ne cesse de s'amplifier depuis plus de trente ans. Elle met leurs populations, en particulier la jeunesse, dans une situation d'angoisse encourageant cette dernière à l'exil. De plus, cette crise provoque une division, voire des conflits au sein même du monde arabe. Quelle stratégie est à mettre en œuvre pour renverser « la dynamique » du déclin du monde arabe ? Comment peut-on susciter une nouvelle Nahda ? Georges Corm répond à ces questions à partir de l'analyse de la structure anthropologique traditionnelle du monde arabe. Il prend en compte l'état actuel de la société en les croisant avec des facteurs historiques qui agitent la région depuis deux siècles.

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Qu'est-ce que traduire ?

par Jamal Chehayed, publié le 07/09/2009

Connu pour être l'un des meilleurs traducteurs du monde arabe (il a entre autres traduit A la recherche du temps perdu de Marcel Proust), Jamal Chehayed livre ses réflexions quant à l'acte même de traduire.

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