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Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 12 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Les feux follets de Camillo Sbarbaro, entre fragment et aphorisme par Clémence Jeannin, publié le 29/09/2017
Camillo Sbarbaro est le seul poète vociano à être resté fidèle après la saison des avant-gardes à la forme du fragment de prose, en le faisant toutefois évoluer très nettement des années 1910 à la fin des années 1960. Son œuvre prouve ainsi que l’écriture fragmentaire n’a pas été qu’une mode éphémère mais qu’elle a pu devenir la forme constante et idiosyncratique d’une poétique singulière. Elle cristallise le rejet sbarbarien de la généricité traditionnelle voire de l’institution littéraire elle-même, en substituant à un idéal ancien de complétude, de construction et de continuité, les valeurs modernes de la brièveté et de la déliaison.
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La pétrification et la descente en Enfer par Christophe Libaude, publié le 23/01/2015
La question de la pétrification chez Dante est abordée en partant du vers « fatto di pietra e, impetrato, tinto » (Purg XXXIII, 74). Après avoir discuté de la difficulté de ce vers, qu’on ne peut réduire à un reproche concernant l’“obscurcissement” de l’esprit du poète, on revient sur l’opposition classique entre Méduse / Petra et Béatrice (et donc sur le lien entre les “Petrose” et le chant IX de l’Enfer). On cherche à montrer que la pétrification ne doit pas être considérée simplement comme une “erreur” de Dante, mais comme un stade essentiel dans le parcours qui mène au centre de l’Enfer puis jusqu'à Béatrice.
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Poésie du repentir et repentir de la poésie dans le "Purgatoire" par Massimo Lucarelli, publié le 23/01/2015
Dans l’étape intermédiaire de son voyage, le héros de la Comédie parcourt un itinéraire de pénitence qui se dessine de deux manières complémentaires : d’une part, il grimpe la montagne du purgatoire en participant ou en assistant à des rites d’expiation qui atteignent leur point culminant dans sa confession avec Béatrice ; d’autre part, il revient d’une façon autocritique, voire palinodique, sur quelques étapes de sa précédente production poétique pour mieux s’en éloigner. Massimo Lucarelli propose donc une lecture du Purgatoire en misant sur les liens complexes entre poésie, repentir et réécriture chez Dante.
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Giovan Francesco Busenello. Un théâtre de la rhétorique par Jean-François Lattarico, publié le 29/11/2013
Au cours de ce cette séance du séminaire d’études italiennes ENS-Lyon3, Jean-François Lattarico analyse le statut du « dramma per musica » au Seicento à travers la production du plus illustre représentant du genre, Giovanni Francesco Busenello, le librettiste, entre autres, de l’Incoronazione di Poppea de Monteverdi. Il nous montre comment ce genre nouveau qu’est l’opéra affirme sa pleine autonomie littéraire, loin d’être un genre « soumis ». Ce genre pluridimensionnel synthétise ainsi les nouvelles formes récemment apparues comme le roman ou d’autres, plus anciennes, comme le théâtre ou la poésie tout en proposant la parole à travers le paradigme rhétorique comme élément central et fédérateur.
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Dante et les artistes par Véronique Rouchon, publié le 27/09/2013
Par le biais de quelques vers célèbres extraits du Purgatoire XI (79-99), Dante a été retenu comme le chantre des arts picturaux des années 1300. Sous son influence, la figure du peintre s'est détachée de celle du simple artifex, de celui qui travaille la matière, et elle est venue cheminer auprès de celui qui travaille la langue. La capacité créatrice du poète entraînait avec elle celle de l'artiste, qui lui est comparé. Ainsi exstirpé du domaine des seuls arts manuels, l'artisan-artiste s'est élevé vers les arts libéraux – selon une nouvelle configuration dans laquelle on a accordé à l'intervention de Dante un rôle décisif. Pourtant à la lumière de quatre moments choisis dans la quatrième décennie du XIVe siècle, un toilettage de Purgatoire XI semble nécessaire pour l'alléger de toute surcharge interprétative. Car la frontière entre arts de la main et arts de l'esprit ne s'est sans doute considérablement assouplie, jusqu'à une certaine perméabilité, qu'à partir des années 1330, soit à une génération de distance de l'écriture du Purgatoire.
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Le pèlerin en cours de route : le dynamisme de la lumière et son salut par Alessandro Benucci, publié le 27/09/2013
Le but de notre intervention est d’examiner les stratégies que Dante met en place afin de préparer son lecteur au perfectionnement moral qu’il a conçu pour lui dans la Divine Comédie. La représentation de l’Au-delà qui connaît une évolution considérable dans le poème (de la selva oscura jusqu’à l’Empyrée) nous demande en effet, de repenser l’agencement entre la matière même du poème et l’édification du public sans nous limiter aux seules indications que l’on trouve dans l’épître à Cangrande à propos de la mission moralisatrice du subiectum operis. Les solutions que Dante auteur adopte et que Dante personnage met à profit pour rendre « exemplaire » son expérience nous invitent à interpréter l’éducation du lecteur en fonction des enseignements dont bénéficie le pèlerin en cours de route. Une place primordiale sera accordée au paradigme lumineux évoqué dans le colle au premier chant de l’Enfer et qui s’incarne dans la montagne du purgatoire. Figuré par le disque solaire, il imprime ainsi à tout le trajet sa dynamique verticale tout en dévoilant la relation intime qui s’installe entre, d’un côté, la maîtrise graduelle de l’espace qui entoure le viator et, de l’autre, sa propre régénération personnelle. Témoignant de la dimension ésotérique que le texte recèle, la vocation salvatrice que l’auteur attribue au principe lumineux nous offre une nouvelle perspective sur le sens du récit de Dante.
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La Rota Vergilii dans le "Paradis" par Anna Pia Filotico, publié le 27/09/2013
L’étude vise à souligner le rôle fondateur de la mémoire dans le dialogue qui s’établit entre Dante et son lecteur. Le texte choisi pour montrer cette relation comprend la série des chants X-XIV du Paradis, les chants du Ciel du Soleil. La séquence narrative, dans sa section centrale, les chants XI et XII, célèbre la gloire de François d’Assise et Dominique de Guzmán, et déplore les dégénérescences des deux ordres fondés par les Saints. Une symétrie indiscutable, clairement construite et signalée, relie les deux chants. Elle cache néanmoins un autre chemin aussi bien balisé que le premier : un parcours qui s’étend pour la totalité des vers relatifs au Ciel du Soleil, avec une marque trinitaire très forte qui donne unité et mouvement cohérents à la narration jusqu’au passage au Ciel de Mars (XIV, 82). Encadré et présenté par ce schéma, le ciel est construit par Dante sur la base ternaire de la progression, aussi bien thématique que stylistique, que tout lecteur averti contemporain de Dante aurait aisément pu reconnaître, celui que la doctrine des trois styles résumait par la Rota Vergilii. Les finalités poétiques d’une telle construction sont très importantes car si d’un côté elles reproduisent dans le ciel charnière des sept visibles du Paradis la macrostructure trinitaire du poème, de l’autre côté elles produisent aussi un écart à mettre en valeur à propos de la notion de style généralement acquise à propos de la Comédie de Dante.
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Un texte entre deux générations : remarques sur "Il Fiore" par Antonio Montefusco, publié le 20/09/2013
L’intervention a porté sur une nouvelle interprétation du poemetto intitulé Il Fiore et consideré par Contini « attribuable » à Dante ; comme le débat sur l’attribution a quasiment hégémonisé la littérature sur le texte, Antonio Montefusco se propose de renoncer momentanément à la question en se penchant plutôt sur la lecture approfondie des 232 sonnets qui constituent cette traduction originale (il faut plutôt parler de rifacimento) du Roman de la Rose. Finalement, si on considère que ce rifacimento a été réalisé à Florence dans les années ’90 du Duecento, il faut souligner que ce texte peut être considéré comme un passage fondamentale entre la culture de la génération de Brunetto Latini, et celle de Dante et Cavalcanti, en se situant d'une façon très originale dans l’émergence et l’affirmation du Stil novo.
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Il pianoforte di Mara : storia di un'amicizia par Maria Luisa Ronco, publié le 18/06/2012
Durante questa conferenza, Maria Luisa Valenti Ronco ci presenta un suo libro, Il pianoforte di Mara, che ha vinto nel 2010 il Premio Bancarellino a Pontremoli. Si tratta di un racconto autobiografico di un’adolescente che vive a Torino durante la Seconda Guerra Mondiale. L’autrice, figlia di un alto ufficiale dell’esercito italiano, ha vissuto una profonda amicizia con la pianista ebrea Mara Ancona, con una passione comune per la musica e la poesia, in una stagione di vita - l'adolescenza - vissuta nelle convulsioni della guerra e delle leggi razziali che ha unito nella tragedia milioni di ebrei in tutta Europa. Il dramma della loro deportazione nei campi di sterminio nazisti sconvolse anche la feconda amicizia tra Mara e l'Autrice: dal lager di Bergen Belsen, dove fu internata anche Anna Frank, Mara non tornò più.
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De la parole au corps : la poésie d'Alda Merini par Flaviano Pisanelli, publié le 01/06/2012
Au cours de cette conférence Flaviano Pisanelli revient sur le « personnage » Alda Merini et sur sa poétique. Une poétique et une production poétique qui ne peuvent être dissociés de sa « biographie ». L’enfermement psychiatrique – l’Enfer comme elle le définit elle-même – a une influence considérable sur sa poésie. Une poésie de la folie et de l’amour ; de la folie et de la lucidité ; de la douleur et de l’amour ; une poésie d’apparence antithétique et bien plus sûrement syncrétique.
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Traduire, trahir. La poésie d'Alda Merini par Patricia Dao, publié le 01/06/2012
Dans son intervention, Patricia Dao nous parle de la langue d'Alda Merini et de son travail de traductrice face à cette langue si particulière... Elle explique non seulement le rapport qui existe entre la "folie" et l'internement dans la langue d'Alda Merini mais aussi le rôle que cet événement dramatrique a pu jouer dans sa production poétique. Elle n'oublie pas non plus de relever et d'illustrer l'importance du corps dans cette expression poétique : en somme il s'agit au sens propre d'un vrai corps à corps avec la poésie d'Alda Merini.
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Le poète, le Paradis et la Monarchie : nouvelles recherches sur Dante par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 16/03/2012
Vidéos des communications de la journée d'étude organisée par le laboratoire Triangle UMR 5206 et le département LLCE (études italiennes) de l'ENS de Lyon qui s'est déroulée à l'ENS de Lyon le 2 mars 2012.
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