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Recherche multi-critères

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Dante et les artistes par Véronique Rouchon, publié le 27/09/2013
Par le biais de quelques vers célèbres extraits du Purgatoire XI (79-99), Dante a été retenu comme le chantre des arts picturaux des années 1300. Sous son influence, la figure du peintre s'est détachée de celle du simple artifex, de celui qui travaille la matière, et elle est venue cheminer auprès de celui qui travaille la langue. La capacité créatrice du poète entraînait avec elle celle de l'artiste, qui lui est comparé. Ainsi exstirpé du domaine des seuls arts manuels, l'artisan-artiste s'est élevé vers les arts libéraux – selon une nouvelle configuration dans laquelle on a accordé à l'intervention de Dante un rôle décisif. Pourtant à la lumière de quatre moments choisis dans la quatrième décennie du XIVe siècle, un toilettage de Purgatoire XI semble nécessaire pour l'alléger de toute surcharge interprétative. Car la frontière entre arts de la main et arts de l'esprit ne s'est sans doute considérablement assouplie, jusqu'à une certaine perméabilité, qu'à partir des années 1330, soit à une génération de distance de l'écriture du Purgatoire.
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Le pèlerin en cours de route : le dynamisme de la lumière et son salut par Alessandro Benucci, publié le 27/09/2013
Le but de notre intervention est d’examiner les stratégies que Dante met en place afin de préparer son lecteur au perfectionnement moral qu’il a conçu pour lui dans la Divine Comédie. La représentation de l’Au-delà qui connaît une évolution considérable dans le poème (de la selva oscura jusqu’à l’Empyrée) nous demande en effet, de repenser l’agencement entre la matière même du poème et l’édification du public sans nous limiter aux seules indications que l’on trouve dans l’épître à Cangrande à propos de la mission moralisatrice du subiectum operis. Les solutions que Dante auteur adopte et que Dante personnage met à profit pour rendre « exemplaire » son expérience nous invitent à interpréter l’éducation du lecteur en fonction des enseignements dont bénéficie le pèlerin en cours de route. Une place primordiale sera accordée au paradigme lumineux évoqué dans le colle au premier chant de l’Enfer et qui s’incarne dans la montagne du purgatoire. Figuré par le disque solaire, il imprime ainsi à tout le trajet sa dynamique verticale tout en dévoilant la relation intime qui s’installe entre, d’un côté, la maîtrise graduelle de l’espace qui entoure le viator et, de l’autre, sa propre régénération personnelle. Témoignant de la dimension ésotérique que le texte recèle, la vocation salvatrice que l’auteur attribue au principe lumineux nous offre une nouvelle perspective sur le sens du récit de Dante.
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Un texte entre deux générations : remarques sur "Il Fiore" par Antonio Montefusco, publié le 20/09/2013
L’intervention a porté sur une nouvelle interprétation du poemetto intitulé Il Fiore et consideré par Contini « attribuable » à Dante ; comme le débat sur l’attribution a quasiment hégémonisé la littérature sur le texte, Antonio Montefusco se propose de renoncer momentanément à la question en se penchant plutôt sur la lecture approfondie des 232 sonnets qui constituent cette traduction originale (il faut plutôt parler de rifacimento) du Roman de la Rose. Finalement, si on considère que ce rifacimento a été réalisé à Florence dans les années ’90 du Duecento, il faut souligner que ce texte peut être considéré comme un passage fondamentale entre la culture de la génération de Brunetto Latini, et celle de Dante et Cavalcanti, en se situant d'une façon très originale dans l’émergence et l’affirmation du Stil novo.
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Le corps à corps avec le contexte : langue et éthique dans La notte che Pinelli d’Adriano Sofri par Jean-Claude Zancarini, publié le 17/12/2010
Jean-Claude Zancarini évoque le destin de Giuseppe Pinelli, cet anarchiste accusé à tort d'avoir participé à l'attentat de Piazza Fontana le 12 décembre 1969 et qui trouvera la mort en tombant du 4ème étage de la préfecture de Police de Milan 3 jours plus tard. Il évoque ce destin par l'entremise du livre d'Adriano Sofri : une oeuvre à la fois littéraire et historique. Un livre qui - sans concession - sait faire le point sur des années qui ont eu leurs jours tragiques. Ce n'est pas seulement un livre "à charge" contre les institutions c'est aussi un livre qui se propose d'établir un lien entre la jeunesse d'alors et celle d'aujourd'hui.
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