Le Premier Amendement de la Constitution des États-Unis : les libertés contre l’État
Les autres conférences données dans le cadre de l'événement « Célébrer l'indépendance des États-Unis en Auvergne-Rhône-Alpes » sont disponibles sur la Clé des langues :
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| Introduction : une constitution dysfonctionnelle | 00:00 |
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1. 1777 : une nation en construction
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| 2. L'efficacité de l'État vs les libertés individuelles | 07:09 |
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3. Le 14ème amendement, une deuxième révolution constitutionnelle
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| 4. L'après-Première Guerre mondiale et la première Peur rouge | 17:03 |
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| 5. Des droits fondamentaux encore très fragiles | 26:53 |
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| Conclusion | 36:46 |
Premier amendement de la Constitution des États-Unis
Congress shall make no law respecting an establishment of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble, and to petition the Government for a redress of grievances.
Quatorzième amendement de la Constitution des États-Unis
Section 1. All persons born or naturalized in the United States, and subject to the jurisdiction thereof, are citizens of the United States and of the State wherein they reside. No State shall make or enforce any law which shall abridge the privileges or immunities of citizens of the United States; nor shall any State deprive any person of life, liberty, or property, without due process of law; nor deny to any person within its jurisdiction the equal protection of the laws.
Pour aller plus loin
L'un des sites de référence pour les arrêts de la Cour suprême, très factuel et résumant parfaitement chaque décision, est Oyez : https://www.oyez.org/.
Les arrêts cités dans la conférence (par ordre chronologique) :
- Schenck v. US (1919), qui pose la doctrine du « danger clair et immédiat » (clear and present danger) ;
- Gitlow v. New York (1925) sur l’incorporation du Premier Amendement dans la clause de procédure légale régulière du 14ème Amendement ;
- Chaplinsky v. New Hampshire (1942) qui énonce la doctrine « d’incitation à la violence » (fighting words) ;
- West Virginia State Board of Education v. Barnette (1943), qui renverse l’arrêt Minnersville School District v. Gobitis (1940) sur le Serment d’Allégeance et le salut au drapeau pour les Témoins de Jéhovah ;
- New York Times v. Sullivan (1964), l’arrêt fondamental sur la manière dont le Premier Amendement encadre les procès pour diffamation des élus/responsables politiques ;
- Brandenburg v. Ohio (1969) qui, dans le cas d’un membre du Ku Klux Klan, pose un « test » pour déterminer quel type de discours peut être censuré, proscrit ou restreint ;
- New York Times v. US (1971), sur la publication dans le New York Times et le Washington Post des « Dossiers du Pentagone » et les limites que l’on peut poser à la liberté de la presse ;
- Cohen v. California (1971) sur la notion de « symbolic speech » autour de cet opposant à la guerre du Vietnam qui portait une veste sur laquelle était inscrit « Fuck the Draft » ;
- National Socialist Party of America v. Village of Skokie (1977) ;
- Texas v. Johnson (1989) sur le fait que le Premier Amendement protège cette « expression symbolique » que représente le fait de brûler un drapeau en signe de protestation contre les politiques menées par l’Etat.
Pour citer cette ressource :
Vincent Michelot, Le Premier Amendement de la Constitution des États-Unis : les libertés contre l’État, La Clé des Langues [en ligne], Lyon, ENS de LYON/DGESCO (ISSN 2107-7029), novembre 2025. Consulté le 07/11/2025. URL: https://cle.ens-lyon.fr/anglais/civilisation/domaine-americain/le-premier-amendement-de-la-constitution-des-etats-unis-les-libertes-contre-letat


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