Vous êtes ici : Accueil / Ojal / Traces/Huellas / La literatura silenciada : el ninguneo de la escritura femenina

La literatura silenciada : el ninguneo de la escritura femenina

Par Jacobo Sanz Hermida : Professeur - Université de Salamanque
Publié par Christine Bini le 06/10/2013

Activer le mode zen

Le jeudi 19 septembre 2013, le Professeur Jacobo Sanz Hermida de l’Université de Salamanque est venu à l’ENS de Lyon dans le cadre d’une mobilité Erasmus-Socratès. Pendant son séjour à Lyon il a donné plusieurs enseignements, dont une Masterclass intitulée : « La literatura silenciada : el ninguneo de la escritura femenina ».

Jacobo Sanz à l'ENS de Lyon

Le jeudi 19 septembre 2013, le Professeur Jacobo Sanz Hermida de l’Université de Salamanque est venu à l’ENS de Lyon dans le cadre d’une mobilité Erasmus-Socratès. Pendant son séjour à Lyon, il a donné plusieurs enseignements, dont une Masterclass intitulée : « La literatura silenciada : el ninguneo de la escritura femenina ». En outre, le professeur Sanz a accordé à Adrian Guyot, Daniel Macayza et Hector Ruiz un entretien sur son travail et sa vision du métier de chercheur.

© Marie Claverie Dupont (ENS de Lyon)
Carlos Heusch (Professeur des Universités, ENS de Lyon) et Jacobo Sanz

Présentation

© Marie Claverie Dupont (ENS de Lyon)Après des études de Philologie Classique et Hispanique à l’Université de Salamanque, le professeur Jacobo Sanz Hermida a soutenu en 1997 une thèse de doctorat en Littérature espagnole, dirigée par Pedro Cátedra. Il s’est ainsi spécialisé dans l’histoire de la littérature castillane de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance. Historien de la littérature, il est aussi historien des textes et, à ce titre, il a fait de l’édition de textes anciens l’une de ses caractéristiques comme chercheur. Ainsi, la plupart des seize livres qu’il a publiés sont des éditions précédées d’une étude de l’œuvre. Parmi ces travaux d’édition, on peut citer ses Entremeses de Cervantès (coll. Austral, 1998), le Tratado del fallesçimiento del muy ínclito señor don Juan d’Alfonso Ortiz (Ávila, 2000), Cuatro tratados médicos renacentistas contra el mal de ojo (Valladolid, 2001), la poésie castillane de Gil Vicente (Valladolid, 2002), ou la Peregrinación de Diego de Torres Villarroel (Salamanca, 2003), parmi bien d’autres. À ces nombreux travaux d’édition il faut ajouter presque soixante-dix articles publiés dans des revues à comité de lecture ou dans des ouvrages collectifs. Chercheur inlassable à la curiosité insatiable, son goût pour les archives et les bibliothèques, notamment monastiques, l’a conduit vers d’autres champs de recherche comme on le voit dans l’un de ses derniers livres Monjas en guerra (1808-1814), Testimonios de mujeres desde el claustro (Castalia, 2009). Dans ce livre, le Professeur Sanz édite des chroniques de la « Guerra de la Independencia » rédigées par des religieuses, recluses pour la plupart, qui voyaient avec le même effroi l’arrivée des soldats français et celle des Espagnols. C’est un témoignage particulièrement poignant de ces événements du début du XIXe siècle.

Le professeur Sanz a également travaillé avec Nieves Baranda dans le projet BIESES qu’elle dirige. Il s’agit d’un travail d’équipe pour constituer une base de donnée la plus exhaustive possible de toutes les femmes qui ont écrit en Espagne, entre le Moyen Âge et le XVIIIe siècle. Plus d’informations : http://www.bieses.net/

Vidéo de la conférence

La literatura silenciada : el ninguneo de la escritura femenina

Affiche

affiche_1381070307693-gif
Pour citer cette ressource :

Jacobo Sanz Hermida, "La literatura silenciada : el ninguneo de la escritura femenina", La Clé des Langues [en ligne], Lyon, ENS de LYON/DGESCO (ISSN 2107-7029), octobre 2013. Consulté le 20/04/2024. URL: https://cle.ens-lyon.fr/espagnol/ojal/traces-huellas/conferencia-de-jacobo-sanz