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À consulter également

4 ressources contiennent le mot-clé prose.

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De The Adventures of Master F. J., à The Pleasant Fable de George Gascoigne, ou de l’art d’échapper à la censure

par Anne Geoffroy, publié le 22/11/2011

article.png George Gascoigne (1542-1577) est probablement l’un des premiers auteurs élisabéthains à s’être engagé dans la voie de l’expérimentation radicale avec la publication, en 1573, de son recueil intitulé A Hundred Sundrie Flowers, florilège mêlant poésie, récit en prose et théâtre. Cependant, après la décision de la Haute Commission de rejeter le recueil, Gascoigne se vit contraint de réviser son projet littéraire et plus spécifiquement son récit en prose, A Discourse of The Adventures of Master F. J., dont l’intrigue semblait s’inspirer de certaines histoires scandaleuses à la cour. Un nouvel horizon semble toutefois se profiler lorsque l’auteur choisit de métamorphoser sa narration en pseudo-traduction dans une seconde version (The Pleasant Fable of Ferdinando Jeronimi and Leonora Valasco, translated out of the Italian Riding Tales of Bartello). De fait, la translation générique s’accompagne d’un travail de repentir...

Paul Auster - Bibliographical resources

par Jocelyn Dupont, publié le 13/02/2009

bibliographie.png A critical bibliography, list of online resources, and Paul Auster's prose and fiction.

Poésie, chose publique, prose commune : De Wordsworth à Coleridge

par Eric Dayre, publié le 14/03/2008

article.png Avec les Ballades Lyriques, Wordsworth et Coleridge expriment leur rejet de la diction poétique héritée du XVIIIe siècle et prônent un recours au langage simple et authentique du quotidien. Pour ces poètes fortement influencés par la Révolution française, ce projet esthétique se double d'un enjeu politique : la diction poétique est assimilée au despote en place dont l'autorité repose sur une mystification rhétorique à laquelle il convient d'opposer une incroyance critique (« disbelief »). Confrontés, comme tous les romantiques anglais, au rapport entre prose et poésie, ils tentent de reproduire le langage épuré des propriétaires terriens plus ou moins instruits dans une « prose rythmique » qui contient par là-même l'utopie d'une république pastorale. Cet idéal démocratique connaît ensuite une évolution. Si Wordsworth poursuit cet idéal jusqu'au bout, Coleridge, lui, est amené à reconnaître que le style humble de cette prose se distingue profondément du langage des habitants de la campagne. Il abandonne dès lors cette idée et redéfinit la prose moderne comme l'expression d'un « langage figuré de la pensée », faisant référence à l'imagination du poète intellectuel, et par là même réservée à une élite restreinte capable d'une illumination et d'une autonomie conceptuelle dont, dans un second temps, le discours des hommes pourra bénéficier.

La naissance du roman en Angleterre au XVIIIe siècle

par Anne Dromart, publié le 14/02/2008

article.png Après la grande époque de la poésie, la prose revient au goût du jour vers la fin du XVIIe siècle en Angleterre pour progressivement s'épanouir en une forme nouvelle au cours du XVIIIe siècle. Les "novels" qui apparaissent sous les plumes de Defoe, Richardson, Fielding et Sterne se démarquent des "romances" qui les avaient précédées et se caractérisent par une attention portée à la vraisemblance des faits narrés.