Vous êtes ici : Accueil / À consulter également

À consulter également

6 ressources contiennent le mot-clé comédie.

Rechercher aussi dans titre et résumé (recherche structurée).

Under the Skin (Jonathan Glazer - 2013)

par Lionel Gerin, publié le 03/06/2015

type-video.png article.png Quel est cette lumière inaugurale? Un début (naissance)? Une fin (Near Death Experience)? Quel est cette langue? Inhumaine? Préhumaine? C'est peu dire que les premiers instants d'Under the Skin sont étranges et immédiatement prenants. Quelque chose se passe, sur l'écran. Une vingtaine de minutes mutiques, répétitives, hypnotiques, comme l'est en définitive tout le film.L'argument semble mince: des extra-terrestres sont en chasse. Le gibier? les hommes. L'appât? une créature. Scarlett Johansson, brune pour l'occasion. Le film est dérive, divagation, traque, ballet.

To Be or Not to Be / Jeux Dangereux (Ernst Lubitsch - 1942)

par Lionel Gerin, publié le 26/03/2015

type-video.png article.png Connaissez-vous Lubitsch? On lui doit quelques unes des meilleures comédies des années 1930-40. Connaissez-vous la Lubitsch's touch? Si vous répondez non, de grands plaisirs de cinéma vous attendent. Élégance et finesse. Commençons donc par un sommet, un chef d'oeuvre: To Be or Not to Be. Mais pour mieux en apprécier le sel, un peu d'histoire. Juif Berlinois, Lubitsch, amoureux fou de théâtre, rejoint le cinéma comme homme à tout faire, puis acteur. Dés 1913, il est l'égal de Max Linder, et le plus grand comique allemand...

Swim Little Fish Swim (Lola Bessis et Ruben Amar)

par Clifford Armion, publié le 13/05/2014

type-video.png article.png Après Frances Ha (Noah Baumbach, 2013), voici une nouvelle comédie New Yorkaise rafraîchissante. Production franco-américaine de Ruben Amar et Lola Bessis, Swim Little Fish Swim nous plonge dans l’univers de la colocation assumée. Une jeune artiste française, Lilas, squatte le canapé d’un couple que tout semble séparer. Leeward, musicien qui n’a jamais enregistré un disque, croit en l’idéologie contestataire des années 60 et refuse de compromettre son ‘intégrité artistique’ pour gagner de l’argent. Mary, infirmière fatiguée, rêve d’une petite maison de banlieue avec des meubles IKEA et un arbre devant...

Much Ado About Nothing (Joss Whedon)

par Clifford Armion, publié le 20/01/2014

article.png type-video.png En adaptant cette comédie de Shakespeare, Joss Whedon marche dans les pas de l’illustre Kenneth Branagh qui avait fait de Much Ado un film remarqué en 1993. Le pari pouvait sembler ambitieux, même prétentieux, et pourtant le résultat est une comédie de mœurs toute en finesse qui respecte et met en valeur l’œuvre du dramaturge élisabéthain.

Introduction à Measure for Measure

par Estelle Rivier, Delphine Lemonnier-Texier, Isabelle Schwartz-Gastine, publié le 11/04/2013

article.png type-image.png Mettre en scène une pièce, dit Jean-François Sivadier interrogé sur le processus de création, c’est poser une hypothèse, et la mettre à l’épreuve du plateau, poursuivre le rêve que l’on a sur la pièce, et franchir le pas de son adaptation, accepter d’être confronté à l’écart entre le rêve et le plateau, tout en réussissant à ne pas perdre son rêve. Mettre en scène une pièce de Shakespeare, comme toute autre pièce de répertoire, c’est aussi se confronter à ses fantômes : ceux, manifestes, de ses mises en scène antérieures, et ceux, implicites, que l’on porte en soi en tant qu’artiste, les traversées que l’on a faites, les créations, les rôles antérieurs, l’histoire d’un parcours esthétique où cette pièce vient s’inscrire dans un cheminement, y (d)écrire un moment, une étape, une boucle peut-être...

L’horizon interprétatif de The Taming of the Shrew

par Natalie Roulon, publié le 04/11/2011

article.png En montrant Katherina sous un jour plus favorable que la mégère de la tradition, The Taming of the Shrew déjoue l'attente du public de l'époque et tire la farce du côté de la comédie sentimentale. D'autre part, cette pièce contient des outils de distanciation qui ouvrent des perspectives ironiques quant au statut de la mégère et constituent une invitation à élargir l'horizon interprétatif de l'œuvre. Or, certaines pratiques critiques ou scéniques ont pour effet de restreindre ou de brouiller cet horizon.