Zara Zerbe: «Phytopia Plus»
Phytopia Plus est le premier roman d’une jeune autrice née en 1989, Zara Zerbe, qui se présente elle-même sur son site comme « Schriftstellerin » et « Netzkünstlerin » vivant « à Kiel et sur internet » ((https://zara-zerbe.com/vita/)). Si elle a en effet publié un premier livre en 2021 ((Das Orakel von Bad Meisenfeld, stirnholz Verlag.)), elle est aussi tisseuse de réseaux en tant que coéditrice de la revue Der Schnipsel et coorganisatrice de la Lesebühne FederKiel qui vise à faire connaître de jeunes auteurs. Elle a obtenu pour ce premier roman le prix de littérature fantastique de la ville de Wetzlar 2024 ((https://www.wetzlar.de/rathaus/aktuelles/pressemitteilungen/2024/juli/phantastikpreis-2024.php?p=4021,3932,19002,18006,95814)) et le livre fait partie des ouvrages sélectionnés pour le prix Kurd-Laßwitz 2025 qui décerne chaque année un prix au meilleur roman allemand de science-fiction.
Son titre, « Phytopia Plus » peut évoquer aussi bien une utopie qu’une dystopie (-ytopia) en lien avec une réalité végétale (Phyt-) et une idée d’augmentation (Plus). La quatrième de couverture indique que l’action du roman se situe en 2040, dans un futur assez proche donc, marqué par les effets du changement climatique. Le livre pourrait ainsi être rangé à l’intersection de deux sous-genres de la science-fiction, la Near Future Science Fiction et la Climate Fiction qui abordent ces questions très en vogue ces dernières années. En témoignent par exemple, en ce qui concerne l’Allemagne, l’inauguration en 2019 à Berlin d’un musée du futur appelé Futurium/Haus der Zukünfte et la parution au Suhrkamp Verlag d’une anthologie de onze textes d’auteurs germanophones intitulée 2029. Geschichten von morgen ou l’organisation dans la seule année 2020 d’un « Climate Fiction Festival » par la Literaturhaus Berlin et d’un colloque sur la « European Climate Fiction » par le Literarisches Colloquium Berlin ((On peut aussi lire au sujet de ce sous-genre l’excellent article d’Irène Langlet « Cli-fi & Sci-fi. Littératures de genre et crise climatique », La vie des idées, 7 juillet 2020. https://laviedesidees.fr/Cli-fi-Sci-fi.html)).
Il faut d’autre part souligner qu’alors que de nombreux romans de science-fiction se déroulent dans un contexte américain ou asiatique, le roman de Zara Zerbe présente en outre la particularité de situer son action en Allemagne, à Hambourg. On peut ainsi le rapprocher d’autres romans de science-fiction se déroulant dans la grande ville hanséatique ou plus généralement dans le nord de l’Allemagne ((On trouve à ce sujet dans la revue Tor un article très documenté de 2023 intitulé « Deutsche Zukunft in der Science-Fiction ». https://www.tor-online.de/magazin/science-fiction/deutschlands-zukunft-der-science-fiction)). Son personnage principal est une jeune femme, Aylin, employée dans une entreprise d’horticulture un peu particulière appelée Drosera AG. Elle y travaille essentiellement dans les serres où elle est chargée de prendre soin de plantes cultivées dans le cadre d’un mystérieux programme dont le nom donne son titre au roman.
Nous étudierons donc ici la manière dont le roman aborde la question du changement climatique et la manière dont il projette ses lecteurs dans un monde futuriste u-ou dystopique, tout en nous interrogeant sur l’utilisation qu’il fait des procédés classiques de la science-fiction. Les indications de pages figurant entre parenthèses renvoient à l'édition de 2024 du roman chez Verbrecher-Verlag.
Le changement climatique et ses conséquences sociales
Comme la plupart des romans de science-fiction, le roman s’inspire, pour décrire le monde à venir, des connaissances et des modèles élaborés par les scientifiques ((Comme le souligne la journaliste Romy König dans un article paru sur le site du Goethe-Institut, la représentation de l’avenir se situe dans la continuité du monde connu, autrement dit, c’est à partir du présent qu’est imaginé un futur certes inconnu, mais prolongeant le présent : « Science-Fiction transportiert Leser*innen oder Kinobesucher*innen in fremde Welten. Doch so seltsam diese Welten auch anmuten mögen: Gänzlich losgelöst von der Realität sind sie meist nicht, vielmehr sind diese fiktional gezeichneten Zukunftsbilder oft eine Fortführung der bekannten Welt (….) ». Et citant une spécialiste de la littérature contemporaine : « Science-Fiction, sagt Hania Siebenpfeiffer, Professorin für Neuere deutsche Literatur in Marburg, extrapoliere die erlebte Gegenwart auf eine „unbekannte, aber folgerichtige Zukunft hin“. Anders gesagt: Science-Fiction-Geschichten sind zumeist keine bloßen, autarken Gedankenspiele darüber, wie eine Zukunft aussehen könnte. Sie beziehen sich immer auch auf die Welt, wie die Autor*innen – und Leser*innen – sie kennen: Sie sind Fortführungen oder futuristische Ableitungen des Gegenwärtigen. » https://www.goethe.de/ins/us/de/kul/bks/24423652.html)). Concernant le changement climatique, il n’est donc pas étonnant que l’accent soit mis dans le roman sur les phénomènes extrêmes. Les années 2040 y sont ainsi caractérisées, d’une part, par une chaleur et une sécheresse excessives, d’autre part, par des tempêtes et par des pluies diluviennes, ce qui produit soit des « étendues désertiques », soit des zones inondées (30) ((D’autres climate fictions allemandes évoquent le même type de phénomènes https://www.tor-online.de/magazin/science-fiction/deutschlands-zukunft-der-science-fiction)).
À Hambourg, toute la partie de la ville qui se trouve au sud de l’Elbe souffre d’un excès d’eau et certains bâtiments menacent de s’enfoncer dans le sol. C’est là que vit Aylin. Il en va de même de ses collègues, de ses amis, de son grand-père. Pour arrondir ses fins de mois, elle vend cependant, sur internet, des plantes qu’elle fait pousser chez elle à partir de boutures volées sur son lieu de travail et les livraisons qu’elle effectue chez ses clients sont l’occasion de faire découvrir au lecteur un autre monde, celui des quartiers situés au nord de l’Elbe où les membres des classes supérieures vivent dans des immeubles de standing protégés par des grillages sur le modèle des quartiers résidentiels fermés qui existent dans certaines villes. Le changement climatique est donc présenté (et dénoncé) dans le roman ((et par Zara Zerbe elle-même dans une interview https://www.zdfheute.de/panorama/ki-digitale-unsterblichkeit-krebskranker-bommer-100.html)) avant tout dans ses conséquences sociales : il conduit très clairement à une société où riches et pauvres vivent dans deux mondes différents ((Un passage du roman où Aylin regarde une émission de télévision montre cependant que cette évolution n’est pas une fatalité. Tandis que les pays de la vieille Europe chercheraient surtout à garantir la sécurité d’un petit groupe de privilégiés (96), d’autres pays parviennent à prendre des mesures efficaces pour protéger l’ensemble de leur population, comme l’explique une journaliste qui a publié un Atlas des possibilités de survie (94).)).
Cette ségrégation entre privilégiés et défavorisés s’observe dans le roman dans tous les aspects de la vie. En ce qui concerne la nourriture, les habitants des quartiers nord ont encore accès à des produits naturels, frais, bio et bons pour la santé, comme des fruits et des légumes (23, 223), tandis que ceux qui vivent au sud de l’Elbe, comme Aylin, en sont réduits à manger des aliments industriels artificiels, comme des barres enrichies en zinc et en vitamine C (10), des flocons de protéines (10, 244) ou des « sandwiches au fromage analogiques » (124). La cantine de l’entreprise propose de la nourriture imprimée à l’aide d’une imprimante 3D dont les restes ne doivent pas être mis dans le compost (149, 77). Si Aylin porte une simple parka (24), les riches profitent des progrès technologiques et sont vêtus de vêtements high-tech (« Fibroidpulli » (24), « Pullover aus Reflektorfaser » 107), de manteaux qui changent de couleur au gré des mouvements de leur propriétaire (54)). Ils ne vieillissent pas - leur peau reste jeune et ne se ride pas (23, 222) - et ils se font « augmenter » en se faisant par exemple implanter des électrodes qui leur permettent de payer d’un mouvement de poignet (54-55), illustrant ainsi certains des rêves transhumanistes ((Le transhumanisme est une idéologie qui s’est développée au cours des dernières décennies et dont le projet central est de « tuer la mort », en rendant les humains « sinon immortels du moins amortels ». Les recherches des transhumanistes peuvent se porter davantage sur des techniques concernant le corps, en tentant de ralentir le vieillissement et en prévenant les maladies grâce à une médecine sur mesure, ou sur des procédés en lien avec la conservation de l’esprit, par exemple en téléchargeant un esprit humain dans un robot (minduploading). Zara Zerbe renvoie elle-même dans une interview à un article intitulé « Digitales Leben nach dem Tod: Unsterblich durch KI » évoquant le cas d’un homme atteint d’une maladie incurable ayant décidé de se faire faire un « jumeau digital ». https://www.literatopia.de/index.php?option=com_content&view=article&id=28644:zara-zerbe-07-08-2024&catid=48&Itemid=138 et https://www.zdf.de/nachrichten/panorama/ki-digitale-unsterblichkeit-krebskranker-bommer-100.html. Pour plus de précisions sur le transhumanisme, on pourra se reporter à l’excellent livre de Stanislas Deprez, Le transhumanisme, La découverte, 2024.)).
Un monde futuriste high tech
Les progrès technologiques qui semblent bénéficier aux privilégiés sont cependant utilisés aussi à des fins de contrôle, notamment dans le monde du travail, comme le montre l’évocation du quotidien d’Aylin. Cette dernière doit en effet porter un bracelet électronique (« Tracking Armband », « Tracker ») qui enregistre son heure d’arrivée le matin (34). Lorsqu’elle travaille, elle reçoit régulièrement des ordres de « Bella », une intelligence artificielle qui organise le travail des salariés du bas de l’échelle affectés aux serres ((Le grand-père d’Aylin se demande cependant comment on peut s’occuper de plantes quand on n’a pas de cœur : « Woher soll denn ein Computer wissen, wie es Pflanzen geht? Man braucht ein intaktes Herz, um sich richtig um sie zu kümmern. » (39).)). Bella transmet les ordres de la direction (36), lui reproche de ne pas travailler assez vite (37) – Aylin découvrira plus tard, au cours d’un entretien avec la responsable du personnel, que les performances des employés des serres font l’objet de statistiques (175). Bella la rappelle à l’ordre quand elle bavarde avec ses collègues, au point qu’elle finit par se demander si Bella a également accès à ses sentiments et à ses pensées (190). La surveillance atteint en outre un degré supplémentaire après qu’elle a accepté de s’inscrire au programme Healthy Plus. L’IA contrôle alors non plus seulement son travail, mais aussi son état de santé. Si l’on ne connaît pas précisément les raisons qui ont poussé Aylin à prendre cette décision, son collègue Joe dit s’y être inscrit pour être détecté et soigné plus rapidement au cas où il serait contaminé par une fièvre due à des moustiques (79). Il explique cependant à Aylin n’avoir compris qu’après coup les véritables motivations de l’entreprise. Loin de se préoccuper véritablement de la santé de ses salariés, Drosera AG utiliserait en effet, selon lui, ce programme pour se débarrasser des éléments gênants. Ayant été déclaré malade par Bella, il a dû manquer le travail sans être indemnisé et est convaincu que Bella n’a été programmée que pour compliquer la vie des perturbateurs potentiels – il fait lui-même partie d’une famille de syndicalistes et soupçonne l’entreprise d’enquêter illégalement sur ses salariés (78-79).
Cette surveillance de la vie non seulement professionnelle, mais aussi personnelle des salariés n’est qu’un aspect d’une société largement néolibérale dans laquelle les entreprises ont tous les droits, tandis que ceux des salariés et des citoyens sont réduits à néant. Joe fait ainsi allusion sans plus de précisions à des lois sur la protection de l’économie (80) et Aylin apprendra que les sociétés de sécurité des entreprises ont davantage de droits que la police et peuvent par exemple perquisitionner de leur propre initiative le domicile de leurs salariés (240).
Le roman propose ainsi une représentation dystopique d’une société à venir marquée par le dérèglement climatique et par les conséquences sociales qu’il génère, ainsi que par le développement de technologies qui transforment aussi bien la vie quotidienne que le monde du travail. Il permet également au lecteur de découvrir en même temps qu’Aylin le projet très particulier de l’entreprise dans laquelle elle travaille. Reprenant les principes classiques du roman de science-fiction, Phytopia Plus est en effet construit autour du couple « intriguer-expliquer » ((Comme l’explique Irène Langlet, une des grandes spécialistes française de la science-fiction, auteure d’un ouvrage de référence intitulé La science-fiction : lecture et poétique d'un genre littéraire (Colin U, Paris, 2006), les piliers de la science-fiction sont le « novum » et l’ « effet d’estrangement cognitif » produits par « une altérité surprenante sans référent dans le monde réel du lecteur » et le but d’un roman de science-fiction est précisément de « faire coopérer le lecteur au déchiffrement in process » de l’élément énigmatique. https://laviedesidees.fr/Cli-fi-Sci-fi.html)).
Un roman fondé sur une élucidation progressive
Dès les premières pages, le lecteur quelque peu éberlué découvre en effet que Drosera AG propose, comme l’indique son site, un procédé appelé Phytopia Plus qui permet de réaliser la copie d’une conscience pour la stocker dans des cellules végétales (11). Les explications fournies un peu plus loin par le responsable du programme à une cliente potentielle jouent à la fois sur un effet d’ « estrangement » et sur un souci pédagogique (14). Si les différents termes scientifiques et techniques empruntés tantôt au grec et au latin (pour ce qui concerne le vocabulaire de la biologie et de la médecine ((Heterözie, Histon, Neocortex, Scheitelmeristem, Magnetenzephalographie))), tantôt à l’anglais (pour celui de l’informatique ((Biochip, Backup, Blackout, Server, Datacenter))) ne peuvent manquer de plonger le profane dans une perplexité plus grande encore, les appositions et les périphrases explicatives ((« Der wird in Ihrem Neocortex, also in der Hirnrinde, implantiert. » ; « Nach Ihrem Tod setzen wir diesen Biochip in das Scheitelmeristem einer Pflanze Ihrer Wahl ein. Das ist der Gewebeteil von Pflanzen, an dem Zellteilung und damit das Wachstum stattfindet. » (14))) contribuent à l’éclairer quelque peu ! C’est seulement plusieurs dizaines de pages plus tard que le but du projet est présenté de manière plus concrète par l’assistant du directeur de Drosera AG au cours d’une émission de télévision tournée dans l’entreprise et regardée ensuite par Aylin et ses collègues (75). Le projet y est présenté comme pluriel, avec des dimensions aussi bien individuelles que collectives. Il s’agit en effet, d’une part, d’offrir au défunt la possibilité de se prolonger numériquement après sa mort et à ses descendants celle de conserver un souvenir de lui, d’autre part, de constituer une documentation afin de conserver la mémoire d’une civilisation en cas de catastrophe aboutissant à la destruction de l’humanité, tout en préservant la planète en utilisant des moyens de stockage neutres en carbone.
Des éléments plus précis sur les différentes étapes du processus apparaissent ensuite au fil du roman et les « segments explicatifs » ((Les « segments explicatifs » ou « segments didactiques » sont, dans la terminologie d’Irène Langlet, « des lieux du texte où une clé de compréhension est donnée au lecteur » (2006, 26).)) peuvent prendre différentes formes : dialogue entre une personne informée et une personne non informée, recours à des documents externes. C’est par exemple au cours d’une conversation avec une collègue dont la mère veut bénéficier du programme Phytopia Plus pour se prolonger après sa mort qu’Aylin apprend que l’implantation dans le cortex cérébral de la puce destinée à recevoir les données de la conscience nécessite une opération qui n’est pas sans risques (155). C’est également au cours d’un dialogue avec son grand-père et grâce à un livre de biologie qu’Aylin comprend plus en détail les aspects biologiques du procédé (102) et c’est en faisant ensuite des recherches sur internet qu’elle découvre que ce procédé de stockage de données sur un support organique est, en 2040, déjà utilisé en Finlande où toute une bibliothèque a été stockée dans des mousses (118-119) ((On trouve dans une interview publiée sur son site un article faisant état de ce genre de recherche (sous le terme « spannende Forschung ») https://www.literatopia.de/index.php?option=com_content&view=article&id=28644:zara-zerbe-07-08-2024&catid=48&Itemid=138)) ! Reste la question de la lecture des données mises en mémoire. En cherchant elle-même à accéder à ce qui est enregistré dans les plantes de Drosera AG qu’elle cultive chez elle, elle se rend compte que le procédé n’est pas au point. Les données auxquelles elle accède grâce à un « lecteur d’ADN » sont en effet très décousues : ce sont des bribes de vidéos qui ne semblent avoir aucun lien les unes avec les autres et qui changent d’une lecture à l’autre (136-137). C’est grâce à l’aide d’une informaticienne qu’elle comprend que les « lacunes » sont progressivement et anarchiquement comblées par des IA (appelées Autocomplete Clients) (209). Et ce n’est qu’à la toute fin du livre que son grand-père lui envoie un long article qui résume l’essentiel du projet tout en émettant des critiques d’ordre éthique et technique (254-256).
Un roman polyphonique
La richesse du livre réside en effet aussi dans le fait qu’il fait entendre une pluralité de voix, y compris des voix critiques. Celle du grand-père d’Aylin, qui a étudié la biologie, exprime ainsi d’emblée son scepticisme quant à la capacité des plantes à stocker autant de données étrangères et rappelle que pour garder mémoire on peut aussi avoir recours à l’écriture (105). Celle de la journaliste de l’émission de télévision souligne qu’il y a d’autres manières d’œuvrer à la survie de l’humanité, en prenant des mesures globales, comme l’économie circulaire, qui bénéficient à l’ensemble d’une population (96). Celles en outre des plantes elles-mêmes qui, à la manière d’un chœur antique, commentent l’action et ponctuent le récit de réflexions proposant un modèle de société fondé sur le sens de la communauté et de la solidarité ((Les deux textes placés en exergue du roman donnent respectivement la parole à un moi et à un nous humains : tandis que le moi de la chanson « Wind » de Charlotte Brandi souhaite devenir une plante afin d’être débarrassé de différentes spécificités humaines, le nous du texte « Konzert » de Else Lasker-Schüler envie les végétaux pour leur enracinement.)).
Par le biais de la science-fiction, le roman Phytopia Plus permet donc au lecteur de réfléchir aux conséquences possibles du changement climatique et du développement des technologies. Son caractère polyphonique en fait un ouvrage stimulant qui incite à prolonger la réflexion autour des enjeux sociaux et éthiques du monde à venir.
Notes
Pour aller plus loin
- Le roman sur le site de l'éditeur Verbrecher-Verlag avec un résumé, des recensions, des interviews de l'autrice.
- Le site de l'autrice Zara Zerbe.
- Présentation de l'oeuvre de Zara Zerbe sur le site Literaturland SH.
Pour citer cette ressource :
Emmanuelle Aurenche-Beau, Zara Zerbe: Phytopia Plus, La Clé des Langues [en ligne], Lyon, ENS de LYON/DGESCO (ISSN 2107-7029), décembre 2025. Consulté le 13/12/2025. URL: https://cle.ens-lyon.fr/allemand/litterature/fiches-de-lecture/zara-zerbe-phytopia-plus


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