Vous êtes ici : Accueil / À consulter également

À consulter également

14 ressources contiennent le mot-clé révolution.

Rechercher aussi dans titre et résumé (recherche structurée).

La légitimité à l'épreuve de la révolution, la fiction à l'épreuve de l'actualité. Un regard aux écrivains syriens

par Elena Chiti, Narimane Abd Alrahman, publié le 08/01/2015

type-video.png conference.png Vu comme la composante de rupture qui émerge dans tout événement révolutionnaire, l’inattendu peut être appréhendé dans la scène culturelle syrienne à travers deux axes fondamentaux. Le premier porte sur la remise en question des légitimités. A l’heure de la contestation politique, une contestation culturelle se fait jour, qui remet en cause le prestige littéraire sur la base de positions prises à l’égard du pouvoir. Le second concerne le statut même de la fiction. A l’heure où de nombreux écrivains se tournent vers des formes telles la chronique, le témoignage, l’article, ce n’est pas tant un choix de « genre » qui est en jeu, mais une volonté de renégocier son statut de producteur de fiction pour assumer un rôle de témoin oculaire de l’actualité en cours, voire de messager d’une vérité anéantie par la propagande du régime. C’est donc autour d’une politisation, voire d’une dé-fictionnalisation du littéraire, que semble se dérouler le débat culturel syrien actuel.

Histoire occultée, histoire assumée : les paradoxes de la révolution tunisienne et l'émergence de l'individu et d'une nouvelle expression artistique

par Rabâa Abdelkefi, publié le 09/03/2014

type-video.png conference.png La révolution tunisienne qui a permis aux courants religieux d’accéder au pouvoir politique et de développer un discours identitaire fondé sur l’arabité et l’Islam, a paradoxalement libéré une expression artistique qui ne se réclame d’aucun courant littéraire, qui mélange les langues, les registres de langues et même les graphies. Ce nouvel art semble s’être débarrassé de ce que l’on pourrait appeler « le complexe du colonisé ». L’étude d’un corpus composé de nouvelles, de chroniques, et de petits textes publiés sur le net ou sur les réseaux sociaux, témoigne de ces nouveaux rapports qu’entretiennent les jeunes Tunisiens avec leur Histoire et avec leur langue, et révèle qu’une nouvelle écriture, expression d’une individualité émergente, se développe en Tunisie. Libre de toute idéologie et du poids d’une histoire mal assumée, cette production littéraire est bien le signe qu’une révolution s’est produite.

Dicible / indicible en lien avec les tentatives de coups d'Etat ratés au Maroc

par Jeanne Fouet, publié le 31/01/2014

type-video.png conference.png Les bouleversements sociaux et politiques ont-ils un effet direct sur les créations esthétiques, effet qui se manifesterait sur le mode de la surprise, de l’effraction quant à ce qui appartient au domaine du prévisible, de l’attendu, du répétable ? Nous nous proposons d’aborder cette question par l’étude du surgissement d’un nouveau genre littéraire au Maroc, et la constitution d’un nouveau corpus dont les critères de définition et de classement demeurent à affiner : la littérature carcérale issue des deux tentatives de Coups d’Etat contre le roi Hassan II, au début des années 1970. Nous envisagerons les aspects inattendus de cette écriture nouvelle dans ses liens avec l’effort d’arrachement à la tradition qui caractérise l’actuelle littérature francophone marocaine.

Où sont passées les "Caravanes" de la révolution tunisienne ?

par Ridha Boulaabi, publié le 31/01/2014

type-video.png conference.png « La li-l Hogra », Non à l’exclusion sociale. Telle était la revendication première qui a mobilisé l’arrière pays tunisien dès décembre 2011. Une revendication qui s’est transformée très vite en révolution répétant d’une seule et même voix « Dégage ! », jusqu’au 14 janvier. Si ces deux mois de répression ont suscité une mobilisation générale et progressive de toutes les couches sociales, ils ont surtout révélé la présence et la force de frappe d’une Tunisie profonde, complètement marginalisée sous Ben Ali, capable de se rebeller et de rallier toutes les autres régions à sa cause. Nombreuses sont les « Caravanes de la reconnaissance » qui ont sillonné le pays du nord vers le centre et de la côte vers le sud afin de « remercier » des régions comme Thala, Kasserine, Sidi Bouzid et bien d’autre pour leur bravoure. Toutefois, ces manifestations de « reconnaissance », complètement inattendues et spontanées, qui ont pris des formes très diverses (chant, musique populaire, poésie engagée), vont peu à peu se marginaliser. La marche inverse organisée par certaines régions du centre et du sud vers la capitale révélera les cassures profondes de la société tunisienne au-delà d’une fraternisation réelle, mais conjoncturelle. Cette communication se penchera sur les différents discours et leur évolution autour de ces manifestations politiques et culturelles qui ont marqué les premiers mois du « Printemps tunisien ».

Atelier N°2a : L'inattendu dans l'écriture littéraire.

par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 31/01/2014

dossier.png conference.png Page d'accueil du deuxième atelier du colloque "L'inattendu dans l'écriture littéraire", permettant d'accéder aux six interventions : 1. Dicible / indicible en lien avec les tentatives de coups d'Etat ratés au Maroc / 2. Les prémices d'un "printemps" : la fonction augurale de la littérature carcérale / 3. Le printemps arabe du texte romanesque / 4. Voyage littéraire dans un inattendu poético-politique / 5. Histoire occultée, histoire assumée : les paradoxes de la révolution tunisienne et l'émergence de l'individu et d'une nouvelle expression artistique / 6. Le désordre du texte

Une révolution imprévue ? Une société méconnue

par Kmar Bendana, publié le 05/01/2014

type-video.png conference.png Dans son intervention, Kmar Bendana se pose en tant qu'historienne face à la révolution et s'interroge : comment la discipline historique peut-elle parler de l'imprévu ?

De l'imprévu à l'imprévisible

par Fethi Bensalma, publié le 05/01/2014

type-video.png conference.png Le soulèvement tunisien est un évènement au sens radical du terme. Il fut imprévu et a ouvert à l’imprévisible. Alors que l’horizon du monde arabe paraissait fermé, il a déclenché la possibilité d’un devenir qui a échappé au calcul et à l’anticipation. On peut penser un tel évènement en le ramenant à ses causes sociales, économiques et politiques qui se trouvaient déjà là. Il semble alors « rétrospectivement prévisible ». Cette expression témoigne de l’illusion de la détermination, de la programmation, de la maîtrise qui annule l’imprévu dans l’existence humaine. Si on s’en tenait à cette approche, on oublierait que ce qui est arrivé était inimaginable. Quoi que le « déjà là » soit vrai et logique, l’ébranlement n’est pas pensable sans prendre en compte le surgissement de l’invraisemblable et de l’illogique. Ce qui est arrivé en Tunisie montre que l’évènement résulte de la création d’une chaîne composée de séquences possibles et impossibles, réelles et fictives, logiques et illogiques, conscientes er inconscientes. L explosion puissante qu’elle a provoquée n’a pas pour but que d’abattre le pouvoir pour le remplacer par un autre.

Atelier N°1 : L'évènement et ses lectures.

par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 05/01/2014

dossier.png conference.png Page d'accueil du premier atelier du colloque "L'inattendu dans la création littéraire et artistique, à la lumière du Printemps arabe", permettant d'accéder à quatre interventions : 1. Ecrire le Printemps arabe : rupture ou continuité ? / 2. De l'imprévu à l'imprévisible / 3. Une révolution imprévue ? Une société méconnue / 4. Où sont passées les "caravannes" de la révolution tunisienne ?

Discussion avec Mohamad Omran

par Mohamad Omran, ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 26/03/2013

entretien.png son.png Du lieu ou des évènements, qu'est-ce qui influence le plus un artiste? Le public ainsi que le lien qu'il établit avec un artiste, peuvent-ils être neutres? Comment un artiste expatrié peut-il, malgré la distance, participer aux évènements qui se déroulent dans son pays? En janvier 2013, nous avons rencontré l'artiste syrien Mohammed Omran. Cette rencontre informelle nous a permis d'aborder de multiples sujets se rapportant à l'art mais aussi aux évènements qui se déroulent actuellement en Syrie.

Révolution, élections et évolution du champ politique en Tunisie

par Mohamed Chérif Ferjani, publié le 07/09/2012

article.png L’évolution du paysage politique tunisien depuis le soulèvement qui a commencé le 17 décembre 2010 et qui a mis fin au règne de Ben Ali s’inscrit dans un processus qui est loin d’être stabilisé. Beaucoup de partis qui existaient avant la révolution ont disparu. Au lendemain du 14 janvier 2011, on a assisté à une explosion du champ politique. Depuis les élections du mois d’octobre 2011, nous assistons à une restructuration du champ politique qui est loin d’être finie. L’objet de cette réflexion n’est pas tant de dresser un tableau exhaustif d’un champ politique en rapide mutation, mais plutôt de préciser les clivages et les enjeux qui le structurent et qui en commandent l’évolution. La grande interrogation pour les mois et années à venir et de savoir si Ennahda réussira à reconstituer le système Etat-Parti qui a dominé en Tunisie depuis l’indépendance et dans lequel les autres partis n’auront le choix qu’entre le rôle d’une opposition servile ou celui d’une opposition stérile.

Regard européen et printemps arabe : le risque d’un déni de révolutions (le cas italien)

par Elena Chiti, publié le 29/06/2012

article.png Empruntée à l'historiographie européenne, l'expression "printemps arabe" révèle les partis pris européens dans l'approche aux récentes révolutions arabes. A partir de la scène italienne, l'auteure propose une réflexion sur la banalisation - soit la désarabisation - du terme "printemps" et sur ses implications culturelles.

la Syrie aujourd'hui : histoire contemporaine, société, littérature

par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 26/03/2012

dossier.png Lors d'une conférence organisée dans le cadre du séminaire de Master "Ecrire les modernités arabes", cinq intervenants donnent leurs analyses et leurs témoignages de la situation actuelle en Syrie à travers différentes approches : géo-politique, sociale, et littéraire.

Le temps des transitions démographiques est le temps des révolutions

par Youssef Courbage , publié le 12/12/2011

vide.png vide.png "La variable démographique est un puissant indicateur synthétique des mentalités". Partant de cette idée, Youssef Courbage utilise les outils de la Démographie pour contrer le courant de pensée qui diabolise l'Islam en fabriquant un homo-islamicus, un être désincarné et unique représentant tout le panel des habitants du monde musulman. Puis, prenant " la Démographie comme psychanalyse qui révèle les certitudes, les hésitations et les lignes de fractures dans une société", L'auteur va montrer comment la démographie peut permettre de rendre compte des évènements, des rébellions du "Printemps" ou des révolutions en cours dans le monde arabe.

Les révolutions arabes : nouveaux modèles d'émancipation des sociétés civiles ?

par Jacques Samarut , Jean-Pierre Quenard , Cyril Barde , Joseph Yacoub , Florence Mardirossian , Sérénade Chafik , Mouhieddine Cherbib , Haytham Manna , Slimane Bouchuiguir , Moussa Harim , Alexis Lacroix , publié le 01/07/2011

vide.png vide.png Les révolutions arabes ont suscité beaucoup de questions de part et d'autre de la Méditerranée. Il semblait donc important d'engager une réflexion de fond autour de ce thème. D'où une conférence-débat organisée au sein de l'Ecole normale supérieure par l'association Carrefour de la République, la Commission conférences de l'ENS Lyon, et par la Chaire Lyonnaise des Droits de l'Homme, en partenariat avec l'hebdomadaire Marianne.