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Outils numériques, travail collaboratif et formation

Par Adrien Barbaresi : Doctorant en linguistique - ENS de Lyon
Publié par Clifford Armion le 18/06/2012

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Devant l'abondance des ressources et face à une « génération numérique », le rôle de l'enseignant évolue : la transmission du savoir ne se fait pas de la même manière quand n'importe quel élève/étudiant peut vérifier ou compléter en direct les éléments de cours à partir (par exemple) de son téléphone portable. Une des justifications de l'usage des nouvelles technologies a partie liée avec les théories de la cognition et le concept de charge cognitive, c'est-à-dire l'ajustement de l'effort nécessaire pour apprendre, qui peut se faire par l'ajout de supports multimédias et l'utilisation des TICE

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Introduction

Les ressources qui suivent ont été constituées dans le cadre d'une formation au Certificat Informatique et Internet niveau "Enseignant" consacrée au travail collaboratif en classe et délivrée à des étudiants de l'ENS Lyon inscrits en Master 2 professionnel, qui désirent passer le CAPES et/ou l'agrégation et doivent donc détenir ce certificat.

Les étudiants étaient tous en section langues, le but fixé était de concevoir un support de cours en ligne qui puisse être utilisé par des professeurs du secondaire. L'un des intérêts de cette démarche est qu'ils ont été amenés à travailler dans des groupes comportant plusieurs disciplines. Au-delà des enjeux liés directement à la mise en ligne de documents (concernant les formats utilisés et les droits sur les images par exemple), les étudiants ont eu un aperçu des compétences que mobilise le travail et l'apprentissage en groupe, où la gestion des tâches peut évoluer et où la transmission du savoir n'est pas nécessairement fixée entre un enseignant et des apprenants.
La formation comportait une séance d'introduction de trois heures (pendant laquelle j'ai présenté les enjeux, les outils et déterminé les groupes) puis une semaine plus tard six heures destinées au travail en groupes, dont un peu plus de quatre heures étaient consacrées à la réalisation de supports et le reste à leur présentation et à leu évaluation.
Les étudiants ont choisi librement le contenu, avec pour consigne de rendre accessibles des documents suivant un thème (à l'exemple du programme d'enseignement de langues vivantes du cycle terminal pour les séries générales et technologiques). Ils ont également choisi le support (blog, wiki, arbre à idées) de même que la langue dans laquelle ils souhaitaient écrire, à condition que ce choix soit uniforme. En fonction de la composition des groupes et de leurs affinités, certains ont choisi de décliner un thème dans plusieurs variantes nationales quand d'autres se sont attachés à un pays. Enfin, les étudiants devaient tenir un journal de bord de leur progression, certains l'ont intégré au résultat final, d'autres l'ont dissocié et/ou ont choisi de ne pas le rendre public.

 

1. Approche actionnelle et web social

 

Le point névralgique où ces notions et les théories pédagogiques se rencontrent est l'orientation sociale de l'apprentissage et par exemple le concept d'agir social, selon lequel il s'agit d'apprendre dans l'interaction avec un groupe. Cette tendance (on parle d'une approche inductive et actionnelle) était présente dans les pays anglo-saxons avant d'apparaître récemment en France, où elle est pour l'instant en vogue.
Un exemple concret : l'enseignement des langues, qui ne devrait d'après les consignes officielles plus être axé sur la grammaire et la traduction, mais sur un cadre de compétences qui permettent de s'orienter en société. Soit quelque soit la langue : ne plus apprendre à conjuguer le verbe être à tous les temps mais savoir demander où sont les toilettes.
Devant l'abondance des ressources et face à une « génération numérique », le rôle de l'enseignant évolue : la transmission du savoir ne se fait pas de la même manière quand n'importe quel élève/étudiant peut vérifier ou compléter en direct les éléments de cours à partir (par exemple) de son téléphone portable.
Une des justifications de l'usage des nouvelles technologies a partie liée avec les théories de la cognition et le concept de charge cognitive, c'est-à-dire l'ajustement de l'effort nécessaire pour apprendre, qui peut se faire par l'ajout de supports multimédias et l'utilisation des TICE, comme l'explique cette fiche de synthèse du CNDP : La charge cognitive et l'apprentissage multimédia.
J'ai décrit plus en détail les enjeux ainsi que l'arrière-plan théorique dans un billet intitulé "Outils numériques, travail collaboratif et formation" :
http://enthese.hypotheses.org/431

 

2. Présentation des enjeux et des outils

 

Quelques références

 

Réalisations des étudiants 2012

 

 

Réalisations des étudiants 2013

 

 

 

 

Pour citer cette ressource :

Adrien Barbaresi, Outils numériques, travail collaboratif et formation, La Clé des Langues [en ligne], Lyon, ENS de LYON/DGESCO (ISSN 2107-7029), juin 2012. Consulté le 22/11/2024. URL: https://cle.ens-lyon.fr/langues-et-langage/langues-et-langage-en-societe/acquisition-apprentissage-et-diffusion-des-savoirs/outils-numeriques-travail-collaboratif-et-formation