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«Le Pénitencier d'Ocaña»

Publié par Elodie Pietriga le 06/03/2024
Publication du laboratoire junior ¡Silencio!

C'est avec un immense plaisir que les membres du laboratoire junior ¡Silencio! vous font part de l'aboutissement du projet de traduction animé par la cellule VOCES.

VOCES, acronyme de "Valorisation d'une Œuvre Censurée en Espagne par ¡Silencio!", était la cellule de traduction du laboratoire junior ¡Silencio! et le groupe de dix traducteurs a travaillé pendant plus de deux ans sur le roman autobiographique de María Josefa Canellada, Penal de Ocaña. Aujourd'hui, cette traduction est disponible aux éditions Orbis Tertius, dans la collection Universitas, sous le titre Le Pénitencier d'Ocaña.

Le laboratoire junior a également fait un don de l'ouvrage au fonds "Labo juniors" du CDR, il est désormais disponible au prêt là-bas et vous pourrez retrouver l'ouvrage Le Pénitencier d'Ocaña à la cote suivante : 863.6 CAN P. N'hésitez pas à aller le consulter ou même à l'emprunter !

L'ouvrage sera également bientôt disponible à la Bibliothèque Diderot de Lyon.

 

Présentation de l'œuvre de María Josefa Canellada, Le Pénitencier d'Ocaña :

« Quand on leur donne toutes nos nuits blanches et tous les soins, quand on leur donne notre sommeil et notre regard tendre et pur, qu’est-ce qu’on a encore à donner ? »

Pour María Eloína, doctorante à Madrid qui décide de s’engager comme infirmière quand la guerre d’Espagne éclate en 1936, le don de soi est tout ce qu’il reste dans un monde qui a perdu ses valeurs. Du casino de Madrid au pénitencier d’Ocaña reconvertis en hôpitaux de fortune, la narratrice nous livre, sous la forme d’un journal, un témoignage poignant des pires choses dont l’homme est capable. Pourtant, son regard empreint de poésie mêlé à sa propre lutte pour rester fidèle à ses convictions dressent le portrait profondément humain d’une jeune femme en quête de sens.

María Josefa Canellada (1912-1995) naît dans les Asturies. Doctorante à Madrid lorsqu’éclate la guerre, elle interrompt pendant quelques années ses études pour s’engager comme infirmière volontaire. Elle écrira ensuite ce roman en s’inspirant de son expérience à l’hôpital. Spécialiste des dialectes asturiens, elle intègre la Royale Académie Espagnole en 1986 et demeure aujourd’hui encore une figure éminente de la linguistique espagnole.

 

Traduction : David Crémaux-Bouche, Amalia Desbrest, Lou Freda, Marie Gourgues, Jeanne Mousnier-Lompré, Manon Naro, Marie Schaeverbeke, Valentine Piéplu, Anna Rojas, Mathilde Salaün

Le site de l'éditeur : https://editionsorbistertius.com/universitas/271-le-penitencier-d-ocana.html