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Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 8 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Macbeth (2015 - Justin Kurzel) par Justin Kurzel, publié le 03/11/2015
Le nouveau film Macbeth propose une lecture intense de l’une des tragédies les plus célèbres et captivantes de Shakespeare, celle d’un vaillant guerrier, autant que chef charismatique, se déroulant sur les champs de bataille au milieu des paysages de l’Écosse médiévale. Macbeth est avant tout l’histoire d’un homme abîmé par la guerre qui tente de reconstruire sa relation avec son épouse bien-aimée, tous deux aux prises avec les forces de l’ambition et du désir. Parenthèse Cinéma nous permet de partager avec vous un beau dossier pédagogique pour les enseignants qui souhaiteraient aborder cette adaptation de la pièce de Shakespeare avec leurs classes.
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Blessure du corps et blessure du langage chez Shakespeare par Clifford Armion, publié le 25/04/2014
Cet article se propose d’étudier les rapports dialectiques qui unissent la violence représentée à la parole dans le théâtre de Shakespeare. Nous verrons que le langage immédiat de la blessure physique peut prendre le pas sur le texte prononcé par les acteurs. La crainte de la mort et de la dissolution du corps, exprimée par la blessure, est associée dans le texte shakespearien à l’économie et à l’extinction du langage. Le silence, corrélat de la mort, peut ainsi être lu comme une griffure à la surface du texte théâtral. Il apparaîtra que la violence physique entre en écho avec les silences, les incohérences du langage, mais aussi les ruptures de genre, constituant une forme de blessure du langage.
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De Saxo à Axel, de Hamlet au Prince de Jutland : du texte source au cinéma, réécritures et résurgences de l’Histoire par Anne-Marie Costantini-Cornède, publié le 12/09/2011
Le Prince de Jutland réalisé par le cinéaste danois Gabriel Axel en 1994 transpose à l'écran les Gesta Danorum, la chronique transcrite par le clerc Saxo Grammaticus vers 1200. Cet article étudie les enjeux culturels et esthétiques de cette fidèle transposition de la source de la tragédie de Shakespeare selon une approche contrastive entre le texte source, les dérivés et le film. Il envisage les écarts avec le héros tragique au travers du récit des exploits du prince Amled, la question de la transformation générique, le refus du tragique et le retour vers le genre épique, et le passage du mode verbal à un mode visuel dépouillé.
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Voir à travers la chair : lecture et mise en perspective du corps blessé dans King Lear par Clifford Armion, publié le 12/02/2010
Les corps blessés, ainsi que les cadavres, occupent une place centrale dans le Roi Lear. Les spectateurs de la tragédie sont amenés à scruter les corps des personnages dans l'espoir d'une révélation, d'une découverte de leur nature profonde, de leur âme. Les blessures peuvent être lues comme des inscriptions à même la chair dont le sens, bien qu'associé au corps même des personnages, peut être trompeur. Cette communication vise à étudier de quelle manière et dans quel but les cadavres sont exposés, mis en perspective et mis en scène dans King Lear. Pour cela, il sera nécessaire de replacer la pièce dans le contexte de l'Angleterre élisabéthaine, de sa culture et ses croyances.
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L’art de représenter King Lear : analyse textuelle et picturale par Estelle Rivier, publié le 25/01/2010
King Lear a inspiré nombre de peintres si l'on songe à Edwin Austin Abbey, John Singleton Copley, John Rogers Herbert, Ford Madox Brown, pour ne nommer que certains d'entre eux. Le regard que ces derniers portent sur l'œuvre de Shakespeare nous invite à modifier le nôtre et nous guident dans une relecture de la pièce. Y apparaît alors de façon encore plus frappante le réseau sémantique de la vue. Les personnages souffrant de cécité physique et morale ont peine à y voir clair autour d'eux et en eux. Et pour nous qui les observons, les images se dédoublent quand par exemple le roi est aussi un fou et que son Fou gouverne l'entendement des choses. La duplicité, les double-sens, les visions polymorphes se multiplient. Tous ces aperçus de la scène du Roi Lear, qu'ils soient picturaux ou sémantiques sont à l'étude dans ce propos, par touches, comme chez les Impressionnistes.
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« To disfigure, or to present » (MND, 3.1.57) : la contradiction de King Lear à la scène par Isabelle Schwartz-Gastine, publié le 22/01/2010
Toutes les pièces du corpus renaissant offrent des réalités théâtrales qui ne prennent sens que par les mots du texte incarnés par des comédiens sur la scène de planches de bois dénuées de décor. C'est ainsi que, de comédie en tragédie, Shakespeare a interrogé la théâtralité en montrant ce qui n'était pas et en occultant parfois ce qui était. Dans cette communication, on se penchera sur la manière dont le texte donne substance à une nature grandiose, tantôt hostile (la lande sous la tempête), tantôt spectaculaire et dangereuse (la falaise de Douvres), qui n'existe vraiment que par l'interprétation des acteurs. Les spectateurs n'ont rien à voir devant eux sur la scène, mais, grâce à la présentation dynamique qui s'offre à leur regard, l'illusion théâtrale parvient à se métamorphoser en réalité.
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King Lear comme fable par Gérard Hocmard, publié le 18/01/2010
Pièce hors normes, Le Roi Lear a trouvé une résonance particulière dans le monde contemporain. Mais la construction se résume à une suite de confrontations; les personnages n'ont pas toujours beaucoup d'épaisseur et la catharsis attendue fait place à une série de paraboles qui s'emboîtent les unes dans les autres, tandis que le langage semble échapper aux protagonistes pour insister sur ce qui en l'homme est humanité et sur l'importance du lien social. En fait, toute la technique dramatique semble au service d'un récit à caractère de conte, un peu comme celui que Mamillius définira comme « un conte d'hiver » dans la pièce éponyme. Il est permis de considérer Le Roi Lear comme une fable splendide et cruelle et là peut-être se trouve le secret de la fascination que la pièce exerce.
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L'écriture de David Markson par Françoise Palleau-Papin, publié le 12/02/2008
Première monographie consacrée à cet écrivain américain particulièrement novateur, dans "Ceci n'est pas une tragédie" Françoise Palleau-Papin nous présente l'ensemble de l'œuvre de David Markson, de 1956 à 2007.
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