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Présenter un article d’opinion, une chronique ou un éditorial

Par Anne Robatel : Professeur en CPGE - Edouard Herriot, Lyon
Publié par Marion Coste le 05/09/2017
Le format scolaire des présentations d’article de presse à l’oral (épreuve présente dans de nombreux concours) consiste habituellement à résumer, puis à “commenter” le document choisi, ce qui signifie en fait le mettre en perspective. Les conseils de méthode suivants sont tout particulièrement adaptés aux articles d’opinion et aux éditoriaux.

1. Identifier la nature de l'article dès l'introduction

Très vite, une fois qu’on a donné la date et la source (en précisant sa nationalité), il est important d’identifier la nature de l’article : s’il n’est pas simplement informatif (a news article) mais qu’il exprime un point de vue sur l’actualité, il faut le préciser et également définir le statut de ce point de vue par rapport au journal dans lequel il est publié. Représente-t-il la position du journal ou un point de vue individuel ?

Dans le premier cas, il s’agit d’un éditorial (editorial or leader), souvent non-signé pour bien marquer que son contenu engage la rédaction toute entière (the editorial board). Dans le second cas, deux possibilités se présentent: soit il s’agit d’un article d’opinion occasionnel publié par une personne extérieure au journal (opinion piece or op-ed), soit il s’agit d’un article publié par un contributeur régulier faisant partie de l’équipe. On parle alors d’une chronique (a column, written by a columnist). Dans ces deux derniers cas, le point de vue exprimé n’engage pas la rédaction du journal.

Ceci signifie notamment qu’un journal peut, le même jour, publier un éditorial dans lequel il prendra position pour ou contre une mesure ou une personnalité politique clivante (par exemple, le référendum sur la sortie de l’Union européenne en Grande-Bretagne, ou Donald Trump aux États-Unis) et un article dans lequel l’un de ses chroniqueurs défend l’opinion inverse. Même si les chroniqueurs écrivant pour un même journal ont des chances d’entretenir des affinités politiques entre eux et avec la rédaction, il leur arrive souvent de diverger sur des sujets importants. Il peut même arriver qu’un journal publie dans ses colonnes les chroniques d’un auteur dont les opinions reflètent des positions politiques opposées à celle de la ligne éditoriale du journal (par exemple Ross Douthat, chroniqueur conservateur pour le New York Times, voix de l’intelligentsia libérale américaine). Même si l'on n’est pas obligé de parler de la ligne éditoriale du journal en introduction, une connaissance de cette dernière est nécessaire car elle permet de contextualiser l’article, ce qui sera très utile pour la deuxième partie de la présentation.

Précisons enfin qu’il est absurde de présenter un article d’opinion ou un éditorial comme étant « subjectif  » ou partial (biased) puisque de tels articles n’ont pas vocation à être neutres, contrairement aux articles d’information (voir à ce sujet les précisions du New York Times). En revanche, si la tonalité de l’article n’est pas purement argumentative, on peut le préciser (the tone is humorous, ironic, angry/polemical, provocative, self-derisive, etc.), dès l’introduction si cela colore l’ensemble du texte.

2. La contextualisation, une démarche essentielle pour l’introduction et l’approfondissement

En introduction de la présentation, il est toujours utile de resituer l’article dans un certain contexte. Celui-ci peut paraître évident (un article intitulé « Pourquoi je renonce finalement à voter Donald Trump » s’inscrit manifestement dans le cadre de la campagne présidentielle américaine) mais même dans ce cas, il faut y faire référence. Par ailleurs, le suivi de l’actualité sur une période donnée et une connaissance de la ligne éditoriale du journal permettent d’affiner cette contextualisation « événementielle » (on précisera par exemple que l’article a été publié après la divulgation de la cassette audio dans laquelle on entendait Donald Trump se vanter de la façon dont il « attrapait » les femmes ; ou encore, on pourra relever que cette opinion se distingue des prises de position habituelles du journal).

Au-delà de l’actualité proche du moment où l’article a été publié, il existe toujours une infinité de manières de définir le « contexte » d’un article. En fonction de leurs connaissances historiques et culturelles spécifiques, deux lecteurs différents pourront inscrire un même article dans des contextes en partie différents. Pour faire une présentation d’article intéressante, il faut à la fois évoquer des éléments de contexte factuels et « évidents » (ceux que les lecteurs bien informés étaient censés avoir en tête au moment de la publication de l’article) et des éléments plus originaux, qui permettent de mettre l’article en perspective une fois que son contenu a été résumé : c’est ici que les exemples historiques, iconographiques, littéraires ou philosophiques peuvent être mobilisés pour montrer que l’article « ne sort pas de nulle part » mais qu’il résonne avec des débats plus ou moins éloignés dans l’espace et le temps. Cette mise en résonance nécessite de faire régulièrement référence à la source commentée et de ne pas recycler un cours d’histoire ou de philosophie après avoir fait un lien purement rhétorique avec l’article.

Dans ce deuxième niveau de contextualisation, il est également possible de faire preuve, à un moment donné, de réflexivité. Autrement dit, on peut expliciter le propre point de vue à partir duquel on est soi-même en train de « cadrer » l’opinion commentée, pour autant que cela enrichisse la compréhension des enjeux de l’article. Par exemple, si un article d’opinion s’adresse à une communauté de lecteurs en utilisant des pronoms (you, we), je peux me demander quels sont les contours de cette communauté, et si j’en fais partie, ce qui implique de définir certaines caractéristiques de mon point de vue, pertinentes par rapport au thème traité (en l'occurrence : femme, blanche, classe moyenne, éduquée, urbaine, française, européenne, etc.).

3. Le ciblage du sujet et des enjeux

Un bon résumé d’article doit cibler avec clarté le(s) sujet(s) et les enjeux du texte. En fait, c’est déjà ce que cherchent à faire les titres de presse. La présentation à l’oral d’un article marque une étape supplémentaire dans ce fléchage pédagogique qui commence avec le titre. Dans l’introduction, dans le résumé et dans le commentaire, on doit en permanence chercher à définir avec précision ce que l’article regarde exactement (what it focuses on, what it looks at) : non pas simplement « la campagne présidentielle américaine », mais « l’apparition d’un nouveau type de discours politique aux EU » ; non pas simplement « la crise des réfugiés », mais« la façon dont les mots utilisés conditionnent la perception de cette crise dans l’opinion » ; non pas simplement « Brexit » mais « le rôle des média dans la campagne pro-Brexit », etc. Ce ciblage doit commencer dès l’introduction, puis organiser toute la présentation. Voici une série de questions utiles pour parvenir à cibler avec précision :

  • Quel est le but de cet article ?
  • À qui s’adresse-t-il ?
  • Quelles sont les questions implicites auxquelles il répond ?
  • Quels sont les sujets grammaticaux des verbes ?
  • Peut-on organiser le contenu de cet article dans un schéma de type “problème/causes/conséquences/(solutions) » ?
  • Que fait cet article ?

Pour cette dernière question, il est nécessaire d’avoir à sa disposition une série de verbes qui renvoient aux actions rhétoriques les plus couramment mises en œuvre par un article d’opinion (examine, challenge, argue, discuss, undermine, question, illustrate, compare, contrast, suggest, deride, explain, etc.).
D’une part donc, un bon résumé cible plus précisément les enjeux du texte résumé. D’autre part, il condense et simplifie, en étant moins précis sur certains points. On laisse de côté les anecdotes, les noms propres, les chiffres, etc., pour aller à l’idée essentielle qu’ils sont censés illustrer.

4. Après le résumé: « commenter » (mettre en perspective, approfondir) l’article

Souvent appelée « commentaire », la deuxième partie d’une présentation d’article ne doit pas être envisagée sur le modèle d’un commentaire littéraire : il s’agit plutôt d’un développement dans lequel on va approfondir certaines des questions soulevées par l’article. Proscrites du commentaire littéraire, la digression et l’évocation du hors-texte sont au contraire nécessaires dans cet exercice.
Cela ne signifie pas que les « compétences littéraires » sont inutiles pour analyser un article d’opinion ou un éditorial. Au contraire, il est souvent intéressant, après le résumé, de porter son attention sur certains procédés rhétoriques et opérations linguistiques (choix des champs lexicaux, jeu des pronoms, implication éventuelle de l’auteur, interpellation des lecteurs, humour, pathos, etc.). Mais ces analyses formelles doivent permettre de poursuivre la réflexion sur le(s) sujet(s) traités. Cet approfondissement peut prendre plusieurs formes :

  • En rebondissant sur des mots-clés ou images de l’article, on peut donner d’autres exemples de phénomènes semblables à celui qu’il considère.
  • On peut interroger la pertinence ou la légitimité de certains arguments, exemples, images etc.
  • On peut introduire un point de vue alternatif. Si l’on a été convaincu par l’article (ce qui arrive souvent, car les articles d’opinion visent à convaincre), il peut être néanmoins intéressant d’essayer de se mettre à la place de lecteurs partageant des opinions différentes, voire opposées. Cette démarche consiste d’une certaine façon à sortir de sa « bulle informationnelle », une notion dont on parle de plus en plus depuis le vote Brexit et l’élection de Donald Trump.

Qu’on adhère ou non aux opinions et analyses proposées par l’article, l’intérêt d’une présentation d’article est que nous ne sommes pas sommés de prendre parti ou de donner un jugement définitif. C’est pourquoi on privilégiera la modalité interrogative plutôt que l’assertion. L’enjeu n’est pas d’avoir fait « le tour de la question » à la fin de la présentation mais plutôt de s’être saisi de l’article pour ouvrir des pistes de réflexion.

Une bonne façon de conclure consiste à se demander ce qu'on aimerait « garder » de cet article, et à mettre en relief un ou deux points jugés particulièrement intéressants et dignes d'être retenus. Si on ne devait se souvenir que d'une ou deux idées, quelles seraient-elles ? Il peut s'agir d'éléments factuels, d'un argument particulier ou encore d'une démarche qui vous paraît pouvoir être appliquée à d'autres sujets. Qu'est-ce qui constitue à vos yeux l'intérêt principal de cet article ? Ici, il faut bien comprendre qu'il n'existe pas « une » bonne réponse. La conclusion est justement un espace où l'on peut affirmer un certain regard, une certaine sensibilité, un intérêt pour un sujet et éventuellement une opinion, même si, comme on l'a vu, il est en fait plus judicieux de s'interroger sur un sujet que de prendre parti de façon tranchée. On peut ainsi imaginer que la conclusion sert à ouvrir un « dossier » auquel on pourra avoir recours à l'avenir, que cela soit dans sa pratique de lecture de l'actualité ou dans le cadre de ses études supérieures. En fonction du profil particulier que l'étudiant-e a commencé à construire (littéraire, philosophique, linguistique, journalistique, politique, etc.), il ou elle pourra choisir ce sur quoi mettre l'accent en conclusion.

5. Quelques conseils pour l'expression

  • Éviter de dire “We can see that” ou “We can say”.
  • Éviter de dire “the author says” (voir ce qui est dit plus haut sur l’importance des verbes correspondant aux opérations rhétoriques du discours de presse).
  • Privilégier les phrases passives pour extraires des informations et arguments de l’article.
  • Regrouper les arguments, les informations ou les exemples en employant des phrases du type “There are three key arguments here”, “Several examples are given”, “Two factors of explanation can be mentioned…”, etc.
  • Maîtriser les tournures permettant de structurer son propos (“On the one hand/on the other hand”, “By contrast…”).
  • Maîtriser l’expression de la cause et de la conséquence, très utiles pour le « fléchage » à l’oral.
  • Utiliser des modaux pour adopter un point de vue distancié sur l’article (voir ce qui est dit plus haut sur la modalité interrogative).

6. Exemple de présentation

Présentation de l'article “Stop calling the Calais refugee camp the ‘Jungle’”, The Guardian, March 7 2016.

Introduction

  • Context

• More than a million migrants and refugees crossed into Europe in 2015, sparking a crisis as countries struggled to cope with the influx, and creating division in the EU over how best to deal with resettling people ((BBC, Migrant Crisis: Migration to Europe Explained in Seven Charts (4 March 2016) and BBC, Why is there a crisis in Calais? (3 October 2015).)).
• Anti-immigrants feelings have been rising steadily in Europe (⇒ see how influential the issue of immigration seems to have been in the Brexit debate)

  • Type of source: an opinion piece by Joseph Harker, taken from The Guardian, a centre-left British daily which has been advocating a more generous policy towards refugees.

  • Date: March 7 2016.

  • Defining the focus. This article is not so much about the Calais crisis as about the way the issue is being framed in the media. It seeks to raise people’s awareness of the influence of language on the public’s understanding of the refugee crisis. More specifically, as indicated in the headline, the journalist urges readers to stop using the word “jungle” to describe the Calais refugee camp.

 

Summary

The article looks at the origin and evolution of the term “jungle” to refer to the Calais camp.

  • We learn that the word was first used ironically by the migrants themselves.

  • Now it is commonly used in the media (especially in tabloids) and the irony has disappeared, as well as the quotation marks. References to the Calais jungle are part of a wider scaremongering discourse and dehumanising imagery that emphasise the migrants’ barbarity or uncivilized status.

  • The article analyses several images that are commonly associated with the word jungle in the mind of Westerners and insists that they convey a sense of “otherness”, which makes it difficult to apprehend “migrants” as possible “neighbours” that could one day “integrate into modern Britain”.

  • The word “jungle” thus contributes to demonising migrants, who also suffer from the overwhelmingly negative perceptions of the Arab world that now prevail in the West (“we appear to be developing a fear of the Muslim planet”).

  • It seems all the more necessary to warn people about the racist undertones of this word that it is not confined to the right-wing media. Progressive newspapers (such as The Guardian itself) and humanitarian organisations also use it.

  • The description of Calais as a “jungle” should thus be seen as a new example of the way racial stereotypes can be used “to explain away” situations of conflict and misery. A parallel is made with the media’s coverage of wars in Africa: a parallel is made with the way wars in Africa are usually covered in the mainstream media, which sharply contrasts with the coverage of the Balkans wars in the 90s.

  • Ultimately, the journalist urges readers to be careful about the words and images they use to represent migrants. Interestingly, he offers a counter-example of the type of discourse he criticizes in paragraph 6 :

The language obscures the stories of people who may be teachers, traders, clerical workers, their lives thrown into conflict, who, after battling across the continent to find a better life, find themselves in this unfortunate place.

 

Discussion

In the passage just quoted, readers are given a description of migrants which has nothing to do with a jungle: “teachers, traders, clerical workers”, in other words middle-class and educated people, very much like the Guardian readers. What is at stake here is to emphasise similarity over cultural difference. The implicit idea is that Europeans need to be able to “recognise themselves” in the migrants in order to welcome them. This assumption is probably true but it also raises ethical problems: what about migrants who are poor and uneducated? Should they not also be granted dignity, even though they may be very different from “us”, middle-class European liberals?

Beyond this question, three interesting issues can be raised:

  • Xenophobia in today’s western democracies

• To understand the background in which this article is rooted, one needs to take into account the strength and pervasiveness of anti-immigration feelings, which the Brexit debate dramatically highlighted.

• One aspect of this context is mentioned in the article: the use of scaremongering in the right-wing media. Another illustration of this problem can be found in the way UKIP exploited the public’s heightened sense of insecurity in the wake of the November attacks in Paris.

• A parallel could here be made with Donald Trump's “dog-whistle politics” in the USA (see his equation between “immigrants” and “sexual violence” during the campaign). Like him and like far-right politicians in other parts of Europe, UKIP politicians and British tabloids have been tapping into a nostalgic yearning for a return to a pre-multiracial society.. According to right-wing populists, security requires closing borders and focusing on the interests of “national citizens”, often implicitly understood to be white.

• It has been argued that some cartoons and posters of the Leave campaign seek to instill the fear of a Muslim invasion through a racist imagery that recalls anti-semitic cartoons in Nazi newspapers ((The Guardian, Leave.eu’s cartoon is not just racist – it’s worse than that (14 June 2016).)).

• Another strand of anti-foreigners feelings has emerged in the Brexit debate, where what is at stake is not so much the issue of physical insecurity as that of economic insecurity. Immigration thus appears to have been the deciding factor for many referendum voters, even in areas where the vast majority of people are white British. There, it is not Muslims who are being scapegoated but mostly Eastern Europeans, often accused of stealing benefits and housing, and of putting pressure on the NHS : such prejudices have been widely propagated by tabloids and can obviously be heard in the Leave campaign slogan, “We want our country back”.

  • An analysis of language that is rooted in the postcolonial critique

• This article is indebted to a kind of cultural critique that was pioneered in the late 60s by scholars like Edward Said, feminist theorists and left-wing social scientists.

• The purpose of this approach is to uncover the link between seemingly objective words or discourses and forms of social and/or political oppression.

• There are many other examples of the process of dehumanisation through language as a way of justifying political exclusion (see for instance the way the colonized “other” or “the Jew” were imagined in the films and books of the 1930s).

• Such a critical and reflexive approach to words that we often take for granted is always interesting and is in fact an endless process. It could for instance be argued that the word “refugee” itself is a historical construct loaded with political implications ((See “Expat, migrant, refugee: how do we talk about people who leave their home country?” (Oxford Dictionaries) and “Crise des réfugiés ou des politiques d’asile ?”, Karen Akoka (La vie des Idées).)).

  •   The article is an appeal to progressive Europeans to be more careful about their ways of framing the discussion about immigration

• The headline is an injunction (“Stop calling”). The journalist is talking to “us”. Who does he have in mind? Obviously a community to which he belongs (“for all our sakes, we should be doing the opposite”, last paragraph), which includes people who read and write in The Guardian as well as people who feel sympathy for the refugees’ plight. His target is not the right-wing media and politicians but anti-racist Europeans who may be contributing to the climate of fear surrounding the discussion on immigration without being aware of it.

• The idea is that general anti-racist beliefs are not enough to win the battle of public opinion, which is how the refugees’ situation will ultimately be improved.

• In order to counter racism and fear, the first step is to get out of the frame of perception of “the other” that is being spread by racist groups. The article seeks to change the terms and images through which the public conversation about immigration is filtered

 

Conclusion

This article offers a type of reflection which could in fact be applied to the media coverage of any issue. The influence of language on social and political behaviours is a fascinating topic which has been well documented by social sciences and which is also perfectly understood by political activists and spin doctors: thus a given set of environmental policies can either be cast as part of "a war on climate change" or "a war on coal" and the choice of one label rather than the other may play a crucial part in shaping public opinion. Whether or not one agrees with Joseph Harker that refugees should be welcome in Europe, one cannot dismiss his point about the way media narratives frame our perception of the world.

 

Pour citer cette ressource :

Anne Robatel, "Présenter un article d’opinion, une chronique ou un éditorial", La Clé des Langues [en ligne], Lyon, ENS de LYON/DGESCO (ISSN 2107-7029), septembre 2017. Consulté le 19/03/2024. URL: https://cle.ens-lyon.fr/anglais/se-former/methodologie/presenter-un-article-d-opinion-une-chronique-ou-un-editorial