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À consulter également

9 ressources contiennent le mot-clé antimafia.

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Infiltrazioni mafiose e impegno civile: Il caso di Reggio Emilia

par Federica Cabras, publié le 24/02/2020

type-video.png conference.png Dans le cadre de la journée d'études Infiltrazioni mafiose e impegno civile: Nuove prospettive di ricerca qui s'est tenue le 17 octobre 2019 à l'Université Lyon 3, Federica Cabras analyse l’enracinement de la ‘ndrangheta à Reggio Emilia, une ville réputée comme exemplaire pour son modèle d’organisation sociale et économique. Cette étude de cas renverse les certitudes et démontre que la mafia calabraise réussit à s’implanter dans des zones florissantes.

Infiltrazioni mafiose e impegno civile: Quali strumenti giuridici per lottare contro le infiltrazioni mafiose?

par Carolina Simoncini, publié le 24/02/2020

type-video.png conference.png Dans le cadre de la journée d'études Infiltrazioni mafiose e impegno civile: Nuove prospettive di ricerca qui s'est tenue le 17 octobre 2019 à l'Université Lyon 3, Carolina Simoncini présente les avancées de la législation italienne permettant de lutter contre les mafias. Cet arsenal juridique permet à la magistrature de déployer son action sur différents fronts puisqu’il touche la personne mafieuse et son patrimoine mais sanctionne aussi les infiltrations mafieuses dans l’administration publique et dans l’économie.

Infiltrazioni mafiose e impegno civile: Il caso di Buccinasco

par Martina Panzarasa, publié le 21/02/2020

type-video.png conference.png Dans le cadre de la journée d'études Infiltrazioni mafiose e impegno civile: Nuove prospettive di ricerca qui s'est tenue le 17 octobre 2019 à l'Université Lyon 3, Martina Panzarasa explique comment la ‘ndrangheta s’est implantée à Buccinasco, une petite commune de la périphérie milanaise. Elle montre que cette infiltration progressive s’est renforcée au gré des vagues de migrations et a coïncidé avec le développement de la ville. Les mécanismes de conquête révèlent le lien essentiel qui unit les clans de la ‘ndrangheta à leurs territoires d’origine.

Infiltrazioni mafiose e impegno civile: Prodigi di mafia. Come la ‘ndrangheta conquista le nazioni

par Nando Dalla Chiesa, publié le 17/02/2020

type-video.png conference.png Dans le cadre de la journée d'études Infiltrazioni mafiose e impegno civile: Nuove prospettive di ricerca qui s'est tenue le 17 octobre 2019 à l'Université Lyon 3, Nando dalla Chiesa se penche sur le "mystère sociologique" du développement international des mafias italiennes. Dans une perspective historique et sociologique, il fait émerger les différentes modalités d’infiltration de chaque mafia, en insistant plus particulièrement sur la ‘ndrangheta. Il analyse les mécanismes de "la colonisation mafieuse" du nord de l’Italie mais aussi d’autres pays comme l’Allemagne, le Canada et l’Australie.

Culture de la légalité et mouvements antimafia

par Charlotte Moge, publié le 22/05/2017

article.png L'héritage mémoriel de l’antimafia a donné vie à une culture de la légalité qui nourrit une nouvelle approche de la citoyenneté, développée notamment dans les écoles. Les assassinats de Pio La Torre (député et secrétaire régional du PCI), de Carlo Alberto dalla Chiesa (assassiné alors qu’il était préfet de Palerme en 1982, trois mois après Pio La Torre), de Giovanni Falcone et de Paolo Borsellino (magistrats, tués dans des attentats spectaculaires en mai et juillet 1992) sont vécus comme des traumatismes par une partie de la société et sont à l'origine d’un mouvement antimafia civil, qui se construit en dehors du politique. Charlotte Moge retrace l'expérience de Libera. Elle analyse ensuite le rôle des cérémonies de commémorations, avant de montrer que cette nouvelle approche de la citoyenneté aspire à un renouvellement identitaire. Cet article a été rédigé à l'occasion de la Journée académique des langues organisée par la Clé des langues en novembre 2016.

La construction d'une mémoire publique de la lutte contre la mafia autour d'un martyrologe : Pio La Torre, Carlo Alberto Dalla Chiesa, Giovanni Falcone et Paolo Borsellino (1982-2002)

par Charlotte Moge, publié le 11/02/2016

type-video.png conference.png Si la mafia est un objet d’étude, certes récent, l’antimafia reste en revanche un trou noir de l’historiographie du Mezzogiorno alors que les assasssinats des représentants de l’État sont des moments de tensions dans l’histoire de l’Italie républicaine. Charlotte Moge a choisi de se concentrer sur quatre figures emblématiques assassinées au cours des crises de violence mafieuse de 1982 et 1992 : Pio La Torre (député et secrétaire régional du PCI) ; Carlo Alberto dalla Chiesa (assassiné alors qu’il était préfet de Palerme) ; Giovanni Falcone et Paolo Borsellino (magistrats). Afin d’observer le processus de construction d’une mémoire publique de la lutte contre la mafia, elle utilise un panel de sources typique de l’histoire du temps présent, archives, presse, productions mémorielles écrites et audiovisuelles, mais aussi des sources orales grâce aux entretiens réalisés lors de son enquête de terrain. Ces sources lui permettent tant de comprendre le contexte que d’analyser l’évolution des représentations des martyrs de la lutte contre la mafia.

Il nuovo movimento antimafia in Italia

par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 13/03/2015

type-video.png Comme l’écrit Nando dalla Chiesa dans son dernier livre, Manifeste de l’Antimafia (Einaudi 2014), comprendre que la vraie force de la mafia se trouve hors d’elle-même, dans les alliances et les services qui lui viennent d’une zone grise protéiforme, ainsi que dans de multiples formes de négligence et de paresse culturelle, conduit aussi à repenser radicalement les façons de s’opposer à la mafia. Depuis les nombreuses actions et activités de formation de Libera, la loi sur la confiscation des biens des mafieux, les coopératives nées sur les terrains confisqués, le soutien aux familles des victimes de la mafia, jusqu’aux nouveaux filons de recherche et de réflexion sur le mouvement antimafia. Cette conférence organisée par le Département Littératures et civilisations étrangères de l'ENS de Lyon, l'UMR Triangle 5206 et Maurizia Morini est précédée d'une communication de Charlotte Moge sur les mafias en Italie.

Nando dalla Chiesa, La scelta Libera. Giovani nel movimento antimafia

par Maurizia Morini, publié le 21/01/2015

article.png Nando dalla Chiesa, in collaborazione con Ludovica Ioppolo, Martina Mazzeo e Martina Panzarasa, nel ventennale della nascita di Libera ha scritto un'accurata analisi storica e attuale di questa aggregazione di “associazioni, nomi e numeri contro le mafie, che raccoglie e mobilita decine di migliaia di giovani”. I dati delle iscrizioni al giugno 2014 registrano 6643 soci singoli, 358 associazioni, 163 scuole. Una sorta di manuale preciso e accurato sul movimento antimafia in Italia, utile anche per ulteriori ricerche e approfondimenti; per questo indispensabile è la bibliografia ragionata finale che occupa quasi ottanta pagine, suddivisa in titoli con relative sottosezioni.

De la crise de violence mafieuse à l’éveil des consciences : la construction médiatique d’une mémoire civile

par Charlotte Moge, publié le 16/12/2014

article.png Entre la fin des années 1970 et le début des années 1980, alors qu’une guerre intestine fait rage pour redéfinir les équilibres internes (on compte près de 1000 victimes en 5 ans), Cosa Nostra déclare également la guerre à l’État en s’attaquant à des figures essentielles de l’antimafia : policiers, juges, hommes politiques... On parle alors d’« homicides excellents » pour qualifier les assassinats de personnalités importantes. En 1982, la crise de violence mafieuse atteint son paroxysme. Pio La Torre, dirigeant du PCI sicilien, député et ancien membre de la commission parlementaire d’enquête sur le phénomène mafieux, est assassiné à Palerme le 30 avril 1982 avec son chauffeur Rosario Di Salvo. Le 3 septembre, le général Carlo Alberto Dalla Chiesa, ancien chef de la lutte contre le terrorisme de 1974 à 1981, alors préfet de Palerme, est tué ainsi que sa jeune épouse Emanuela Setti Carraro et leur agent d'escorte Domenico Russo. Les quelques mois qui séparent ces deux homicides incarnent le pic de cette crise de violence mafieuse et entraînent, pour la première fois, une réaction significative de l’État italien. Charlotte Moge propose d'étudier dans cet article le rôle de la presse locale et nationale dans le traitement de ces événements, entre avril et septembre 1982.