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Comment finir ? La fin et l’après-la-fin dans les récits de fiction

par Emmanuelle Prak-Derrington , publié le 31/08/2012

article.png Le récit est lié à la successivité temporelle ; parler de la fin, cela veut donc dire parler aussi de l'après-la-fin, et tous les récits inscrivent leur explicit dans un entre-deux, entre le visible (les derniers mots, le point final) et l'invisible (le blanc terminal). C'est le choix de l'auteur d'inclure ou d'exclure la dimension du re-commencement et de l'après-la-fin, qui ferme ou au contraire ouvre le récit, lui donne une tonalité dysphorique ou euphorique. L'article se penche sur deux types de conventions clausulaires qui semblent être les réponses universelles à la question "comment finir" que pose tout récit : la fin comme fin ultime, avec la mort du personnage, fin mimétique par excellence qui fait coïncider la disparition du récit et sa "saturation", et la fin comme "happy end", défini non pas comme "tout est bien qui finit bien" mais comme "tout est bien qui augure bien". La dernière partie, consacrée à la répétition, évoque ensuite le procédé, qui, en unissant incipit et explicit, fin et commencement, s’affranchit du temps linéaire et crée un hors-le-temps, où le passé côtoie le présent. La boucle réflexive de la répétition, parce qu’elle touche forme et/ou fond apparaît alors comme le procédé de clôture ou d’ouverture suprême.

La mémoire privée familiale : témoignages

par Alice Volkwein, publié le 25/03/2008

article.png On présentera ici des extraits issus d'entretiens menés avec deux familles opposées dans leur parcours biographiques et dans leur attitude actuelle face à la mémoire de la fuite et de l'expulsion. Il ne s'agit là que de deux exemples choisis volontairement pour leurs différences, le spectre de réactions et d'attitudes face à cette mémoire étant bien sûr beaucoup plus large.

"Flucht und Vertreibung" dans la mémoire privée familiale

par Alice Volkwein, publié le 25/04/2007

article.png En s'appuyant sur la distinction établie par l'historien Reinhart Koselleck entre « l'Histoire au singulier » (« die Geschichte im Singular ») et « histoires au pluriel » (« Geschichten im Plural »), il s'agit ici de se pencher sur ces « histoires au pluriel » de la fuite et de l'expulsion. Le terme « d'histoires au pluriel » invite à s'interroger sur leur singularité ainsi que sur leur origine et leur évolution dans le jeu d'interaction constante avec « l'Histoire au singulier », comme science historique ou comme version officielle du passé. Il s'agit aussi de prendre en compte le caractère narratif de ces récits de mémoire privés qui se présentent à nous sous forme d'histoires au sens de fables, contes, historiettes. Ceux-ci ne sont pas soumis aux critères de vérité, mais relèvent, au contraire, d'un art du récit dont les règles influent de manière décisive sur la forme et le contenu de ces histoires et, par là, de cette mémoire communicative. On présentera ici quelques clefs pour l'analyse de récits de mémoire recueillis dans le cadre d'une étude menée fin 2005 auprès de 5 familles d'expulsés originaires de Silésie ou de Poméranie et résidant aujourd'hui à Berlin. Les récits de mémoire seront abordés dans leur contexte familial en s'interrogeant tout d'abord sur les différences au niveau de la forme et du contenu entre les familles. Il s'agira ensuite de se poser la question de l'influence du cadre générationnel sur ces récits de mémoire familiaux.