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Recherche multi-critères

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La RDA après la RDA par Elisa Goudin-Steinmann, publié le 28/11/2019
À l’occasion des trente ans de la chute du mur de Berlin s’est déroulée à Lyon la journée d’étude interdisciplinaire intitulée «30 ans après la chute du Mur de Berlin: regards croisés sur l’Allemagne contemporaine», organisée par l’Université Lumière Lyon 2 et le CIERA. Dans le cadre de cette journée d’étude, Elisa Goudin (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3) est intervenue sur les enjeux mémoriels autour de la chute du Mur dans sa communication intitulée « La RDA après la RDA ». En collaboration avec Agnès Arp (Université de Iéna), qui a mené des entretiens biographiques avec dix-neuf personnes ayant vécu en RDA, Elisa Goudin s’intéresse à la parole de personnes est-allemandes « ordinaires », n’ayant pas eu de lien particulier avec le pouvoir en place ni avec des groupes dissidents. Se fondant sur ces entretiens, elle remet en question le concept d’«est-allemand » et soutient l’idée que ce qui pourrait fonder une identité est-allemande n’est pas tant l’expérience vécue en RDA, mais celle vécue après la chute du mur. Elle revient également sur le processus rapide et brutal par lequel la démocratie a succédé à la dictature, dans un contexte d’insécurité sociale et économique, ce qui éclaire en grande partie la méfiance actuelle des citoyens est-allemands vis-à-vis d’un système qui a tenté de nier leur passé, d’effacer la RDA en tant qu’objet mémoriel.
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« West-östlicher Divan / Divan d'Orient et d'Occident » de J. W. von Goethe par Laurent Cassagnau, Charles-Henri de Fouchécour, publié le 06/05/2013
Le Divan d’Orient et d’Occident est typique d’un trait culturel allemand qui veut que la culture allemande se définisse par le rapport à l’autre. L’identité allemande s’inspire de l’altérité, de la culture de l’autre, pour se définir elle-même. Laurent Cassagnau, maître de conférences à l’ENS de Lyon et auteur d’une nouvelle traduction du Divan parue en 2012 aux Belles Lettres, explique le détour de Goethe par la culture orientaliste, passage qui nourrit une réflexion sur le temps : quel rapport entretenir avec le passé ? Comment recevoir les œuvres anciennes ? La discussion entre Laurent Cassagnau et Charles-Henri de Fouchécour, spécialiste de la littérature persane classique, illustre l’idéal du dialogue entre l’Orient et l’Occident.
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Nazisme et antiquité par Johann Chapoutot, publié le 07/03/2012
Afin de trouver une légitimité, le IIIe Reich a utilisé les références à l’Antiquité qu’il a soumises à une relecture raciale. La propagande puise dans le répertoire antique et exalte le canon physique grec au moment des jeux olympiques de 1936 ou à travers les représentations du corps dans les films de Leni Riefenstahl. Le concept de communauté de Platon ou la chute de l’empire grec sont réinterprétés en termes raciaux. Naît un discours racialisé qui instrumentalise le passé antique.
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De quoi le Rhin est-il la frontière ? par Hélène Miard-Delacroix, Franck Baasner, publié le 28/09/2009
Vidéo d'une table ronde organisée dans le cadre du "Forum Libé" intitulé "20 ans après la Chute du mur" qui s'est tenu en septembre 2009 à Lyon. Le Rhin, qui a longtemps marqué la limite entre deux blocs opposants et fut un support d'identité et d'imaginaire au cours de l'histoire, est devenu aujourd'hui un point de passage autour duquel s'organise l' "espace rhénan", véritable lieu de vie commune entre transfrontaliers, même si deux systèmes administratifs étanches subsistent en France et "Outre-Rhin". La réalité vécue de l'espace rhénan n'est pas toujours perçue par ceux qui habitent "loin" de la frontière. Hélène Miard-Delacroix et Franck Baasner reviennent, non sans humour, sur les différences, les malentendus et les idées reçues entre Français et Allemands pour constater une uniformisation croissante des modes de vie et l'existence de différences qui, souvent, ne sont pas nationales mais qui traversent tout tissu social. Le dépassement des "fondamentaux de l'imaginaire" qui subsistent n'est possible que par la connaissance de la réalité de chaque pays qui, seule, permet de comprendre le voisin, et donc par l'apprentissage de la langue de l'autre. Est-il cependant souhaitable que toute frontière soit abolie ?
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