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Le Monde en Crise(s). Langue(s) et Société(s) en Mouvement

Publié par Marion Coste le 15/12/2023
Appel à communications
Quand ? Du 15/12/2023 à 14:15 au 22/01/2024
Où ? Université d'Orléans

COLLOQUE

APPEL A COMMUNICATIONS

Orléans, les 23 et 24 mai 2024

(avec le soutien de l’Université d’Orléans, de l’Université de Poitiers, des laboratoires REMELICE et MIMMOC ainsi que de la FE2C)

(Langues de travail : français, anglais, allemand, espagnol et italien)

 

Le Monde en Crise(s)

Langue(s) et Société(s) en Mouvement

Le mot crise, dérivé du mot grec krisis, signifie jugement, décision. Conceptuellement parlant, « la crise est une maladie » (métaphore conceptuelle justifiée en diachronie d’ailleurs par son sens étymologique de « phase décisive d’une maladie ») ou bien « c’est une guerre », si nous nous attachons au sens de « accès avec manifestations violentes ». Il s’agit, donc, d’un moment de changement majeur.

Nos sociétés sont traversées par des crises qui se succèdent et, bien souvent, se superposent, pour leur permettre - si ce n’est de les y contraindre - d’évoluer, de se transformer.

Le colloque s'intéressera aux deux axes parallèles et complémentaires suivants : La crise économique / L'économie de la crise et Le discours à l'heure de la crise.

Axe 1 : La crise économique / L’économie de la crise

La notion de « crise économique » est relativement récente et il en est de même concernant son étude. La première « crise économique » serait la crise des tulipes du 17ème siècle.

La notion de « crise économique » apparaît ainsi comme une évidence matérialisée par des mesures mathématiques, statistiques objectives. Selon le dictionnaire Larousse, il s’agit d’une « rupture d'équilibre entre la production et la consommation, caractérisée par un affaiblissement de la demande, des faillites et le chômage. ». Il est désormais accepté que c'est bien plus.

Bien qu'il soit difficile de saisir pleinement l'ensemble des facteurs et des impacts d'une crise économique, nous nous proposons d'explorer trois versants :

- La crise économique : au-delà de l’économie

La crise économique ne peut être réduite à une dimension mathématique. Il nous suffit, par exemple, de penser à « l'effet de crise », à l'impact sur la population, en termes psychosociaux, mais également, en amont, à la posture prise par la population, à son influence, sur la crise elle-même, à son déclenchement conscient mais aussi et surtout inconscient. Anticiper la crise peut précipiter la crise, les appréhensions en période de crise établie peuvent avoir et ont un effet qui l'accentue et la prolonge. La crise économique est une question qui intéresse ainsi bien plus que les sciences économiques.

- Économie « en crise », économie « de crise »

Présentée comme un dérèglement, un effondrement, la crise économique peut-elle être simplement perçue comme un autre état, une autre phase du cycle économique qui, malgré la situation, ne s'arrête pas et se ré-organise, générant une « économie de crise » ?

D'un côté se trouveraient ainsi ceux qui exploitent la crise, la misère. Pensons, par exemple, à l'activité nouvelle qui s'est créée autour des mouvements migratoires très importants des dernières années : l'approvisionnement et la gestion des camps de réfugiés.

De l'autre côté se trouveraient alors ceux pour qui le contexte est un facteur positif d'amorce de reprise. A l'instar de la crise financière qui retentit comme un big bang tout en semant les germes de sa renaissance, la crise économique conduirait alors à leur chute les entreprises qui présentent des faiblesses trop importantes tout en créant simultanément un environnement propice à l'émulation et à l'émergence des piliers de la reprise à venir.

La crise économique est-elle multiculturelle ?

Plutôt que de parler de la crise économique, ne faudrait-il pas, pour un même événement, parler des crises économiques ? Un même phénomène connu et rencontré à des époques ou dans des zones géographiques différentes peut-il être réduit à une même modélisation, à une même acceptation, à un même vécu ? La crise économique nous ramène ainsi au débat sur l'uniformisation planétaire des cultures et / ou la persistance, la cohabitation, d'identités culturelles passées, présentes et en formation.

Axe 2 : Le(s) discours de la crise

Dans la perspective de l’analyse du discours, la crise représente un moment de rupture du discours public habituel pour se concentrer sur les aspects provoquant la situation à résoudre et sur les solutions possibles. Au niveau discursif, on voit presque dans toutes les crises une tendance à amplifier les visions pessimistes, maintes fois soutenues par des procédés stylistiques comme la métaphore, utile à rendre plus transparents des concepts difficiles ou, au contraire, à exprimer d’une manière euphémistique une réalité dure.

Le discours de la crise peut devenir excessif dans les médias et l’expression linguistique choisie par les locuteurs peut influencer la perception du public. Dans les crises où il y a aussi des réactions sociales aux événements, les discours servent même à manipuler.

Pendant les crises les plus récentes, on a vu généralement quatre types de discours publics, selon le type de locuteurs et la relation établie avec le grand public :

- Le discours des hommes politiques, pour lesquels la crise peut être, à la fois, un désastre d’image ou bien une occasion pour se faire remarquer et, éventuellement, se poser en sauveur de la Nation

- Le discours des experts, surtout pendant l’épidémie de COVID-19, lorsque les représentants de la politique n’ont pas eu ni la compétence, ni l’autorité de s’exprimer sur l’évolution de la pandémie

- Le discours des journalistes, très varié quant à l’expression de l’information et au but de la transmission

- Le discours des « citoyens », parfois interviewés dans la rue pour obtenir une réaction qui se voudrait un miroir de l’opinion publique, mais qui la représente rarement vraiment

Étant donné la variété des types de discours possibles pendant les crises, cet axe du colloque a pour objectif de réfléchir, à partir des différents corpus de discours publics, sur les possibles interférences du discours public sur la crise avec, par exemple, d’autres types de discours spécialisés comme le discours politique. Les points de vue seront multiples, en allant des unités lexicales aux procédés pragmatiques complexes comme l’ironie et la construction de l’éthos ou du pathos. On s’intéressera aux contributions qui étudient les aspects lexicaux, syntaxiques, sémantiques ou pragmatiques des discours sur la crise, dans la langue parlée, dans les discours transmis au grand public ou bien dans la communication par les médias.

Le présent colloque s’inscrit dans la philosophie de la recherche de spécialité en LEA (Langues Etrangères Appliquées aux affaires, au commerce et à la traduction) en favorisant la rencontre entre :

  • disciplines dont le commun dénominateur est la langue maternelle ou étrangère et la civilisation appliquées aux sciences économiques, à la gestion, à la communication et à la politique notamment (les champs disciplinaires ne sont pas ici limitatifs) ;
  • différentes familles de spécialistes, qu’ils soient chercheurs, enseignants-chercheurs, enseignants (du supérieur ou du secondaire), professionnels ou encore étudiants initiés à la recherche, à même de questionner un sujet sous différents angles afin d’enrichir le débat ;
  • participants internationaux qui s’intéressent à une / des aire(s) géographique(s) des cinq continents, du monde contemporain (XX-XXIème siècles).

 

Date limite d’envoi des propositions : 22 janvier 2024

Les langues de travail sont : le français, l’allemand, l’anglais, l’espagnol et l’italien. Les actes du colloque donneront lieu à publication (convention déjà établie).

Les propositions (max. 500 mots), CV courts et éventuelles questions sont à adresser au comité d’organisation aux adresses électroniques suivantes : claire.decobert@univ-orleans.fr ; rodolphe.pauvert@univ-poitiers.fr

Frais d’inscription au colloque :

Enseignants-chercheurs et assimilés : 75 euros

Doctorants : 50 euros

Etudiants : gratuit

Bibliographie indicative :

BENSIDOUN Isabelle et COUPPEZ-SOUBEYRAN Jézabel, « La crise du Covid-19 ouvre-t-elle la voie à une mondialisation moins débridée ? », The Conversation [En ligne], 3 janvier 2022, URL : https://theconversation.com/la-crise-du-covid-19-ouvre-t-elle-la-voie-a-une-mondialisation-moins-debridee-174293

BONNETON Valérie, Les discours de la crise, ENS LSH Lyon, collection Revue Mots, 2017.

ESCANDE-GAUQUIE Pauline, « La crise : les mots pour la dire », Communication & langages, 2009/4 (N° 162), p. 67-74, URL : https://www.cairn.info/revue-communication-et-langages1-2009-4-page-67.htm

GRJEBINE Thomas, « Dettes publiques : quel est le risque d’une nouvelle crise ? », Alternatives économiques [En ligne], 20 janvier 2021, URL : https://www.alternatives-economiques.fr/thomas-grjebine/dettes-publiques-risque-dune-nouvelle-crise/00095182

IMBERT Louis, Fabrique d’un discours de crise, 10/18, collection Amorce, 2022.

KIRMAN Alan, « La théorie économique dans la crise », Revue économique [En ligne], 2012/3 (vol.63), pages 421 à 436, URL : https://www.cairn.info/revue-economique-2012-3-page-421.htm  

LEON Florian et JACOUTON Jean-Baptiste, « Pacte financier mondial : quel rôle pour les banques publiques de développement face aux crises ? », The Conversation [En ligne], 20 juin 2023, URL : https://theconversation.com/pacte-financier-mondial-quel-role-pour-les-banques-publiques-de-developpement-face-aux-crises-205523

LESSUISSE Pierre, « En cas de choc, comment le marché du travail s’ajuste-t-il dans l’Union européenne », La Tribune [En ligne], 2 février 2023, URL : https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/en-cas-de-choc-comment-le-marche-du-travail-s-ajuste-t-il-dans-l-union-europeenne-950147.html

LONGUET Stéphane, MARQUES PEREIRA, Jaime, « Discours de la crise, crise du discours », Économie et institutions [En ligne], 22 | 2015, URL :

http://journals.openedition.org/ei/971

ORDIONI Natacha, « Le concept de crise : un paradigme explicatif obsolète ? Une approche sexospécifique », Mondes en développement [En ligne]  2011/2 n°154 p137-150 URL : https://www.cairn.info/revue-mondes-en-developpement-2011-2-page-137.htm

TOURAINE Alain, Après la crise, Seuil, 2010

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ENGLISH

CONFERENCE

CALL FOR PAPERS

Orléans (France), May 23rd and 24th, 2024

Le Monde en Crise(s)

 

The World in Crisis(es)

Language(s) and Society(ies) in Motion

The word crisis, derived from the Greek word krisis, means judgment, decision. Conceptually speaking, "a crisis is an illness" (a conceptual metaphor justified diachronically by its etymological meaning of "the decisive phase of an illness"), or "it is a war", if we focus on the meaning of "an outbreak with violent manifestations". It is, therefore, a moment of major change.

Our societies are plagued by successive and often overlapping crises, enabling them - if not forcing them -  to evolve and transform themselves.

The conference will focus on two parallel and complementary themes: The economic crisis / The economy of the crisis and Discourse in a time of crisis.

Focus 1: The economic crisis / The economics of the crisis

The notion of "economic crisis" and its study are both relatively recent. The first "economic crisis" was the tulip crisis in the 17th century.

Thus the notion of " an economic crisis" appears as self-evident, materialized by objective mathematical and statistical measurements. According to the Larousse dictionary, it is "a breakdown in the balance between production and consumption, characterized by a weakening of demand, bankruptcies and unemployment." It is now accepted that it is much more than that.

Although it is difficult to fully grasp all the factors and impacts of an economic crisis, we propose to explore three aspects:

- The economic crisis: beyond the economy

The economic crisis cannot be reduced to a mathematical dimension. We need only think, for example, of the "crisis effect," the impact on the population, in psychosocial terms, but also, upstream, of the position taken by the population, its influence on the crisis itself, of its conscious but also, and above all, unconscious outbreak. Anticipating the crisis can precipitate it, and apprehensions during an established crisis can and do have an effect that accentuates and prolongs it. The economic crisis is thus a question that interests much more than economics.

- Economy in Crisis / Crisis Economy

Presented as a disruption, a collapse, can the economic crisis simply be perceived as another state, another phase of the economic cycle which, despite the situation, does not stop and reorganizes itself, generating a "crisis economy"?

On the one hand, there are those who exploit crisis and misery. Think, for example, of the new business that has sprung up around the huge migratory movements of recent years: the supply and management of refugee camps.

On the other hand there would be those for whom the context is a positive factor for recovery. Just as the financial crisis resounds like a big bang, while sowing the seeds of its rebirth, the economic crisis would lead to the downfall of companies with excessive weaknesses, while simultaneously creating an environment conducive to emulation and the emergence of the pillars of the future recovery.

Is the economic crisis multicultural?

Rather than talking about the economic crisis, should we not talk about economic crises for the same event? Can the same phenomenon, known and encountered at different times and in different geographical areas, be reduced to the same model, the same acceptance, the same experience? The economic crisis thus brings us back to the debate on the global standardization of cultures and/or the persistence and cohabitation of past, present and emerging cultural identities.

Axis 2: The discourse(s) of the crisis

From the perspective of discourse analysis, a crisis represents a moment when the usual public discourse breaks away to focus on the aspects causing the situation to be resolved and on possible solutions. At the discursive level, in almost all crises there is a tendency to amplify pessimistic visions, often supported by stylistic devices such as metaphor, useful for making difficult concepts more transparent or, on the contrary, for euphemistically expressing a harsh reality.

The discourse(s) of crisis can become excessive in the media, and the linguistic expressions chosen by speakers can influence the public perception. In crises where there are also social reactions to events, discourse can even be used to manipulate.

During the most recent crises, we have generally seen four types of public discourses, depending on the type of speakers and the relationship established with the general public:

- The discourse of politicians, for whom the crisis can be both a disaster for their image and an opportunity to be noticed and, possibly, to present themselves as the nation’s’ saviors.

- The discourse of experts, especially during the COVID-19 pandemic, when political representatives had neither the competence nor the authority to express their views on the evolution of the pandemic.

- Journalists' views on the expression of information and the purpose of transmission vary widely.

- The discourse of "citizens", who are sometimes interviewed in the street to obtain a reaction that purports to mirror public opinion, but rarely truly represents it.

Given the variety of possible types of discourses during crises, on the basis of different corpora of public discourse, this axis of the conference aims to reflect on the possible interference of public discourse on the crisis with, for example, other types of specialized discourses such as political discourses. The points of view will be multiple, ranging from lexical units to complex pragmatic procedures such as irony and the construction of ethos or pathos. We will be interested in contributions that study the lexical, syntactic, semantic, or pragmatic aspects of discourse on the crisis, in spoken language, in discourse transmitted to the public or in the media.

This conference is in keeping with the philosophy of speciality research in LEA (Langues Etrangères Appliquées : Foreign Languages Applied to Business, Trade and Translation), bringing together :

       - disciplines whose common denominator is the mother tongue or foreign language and civilization applied to economics, management, communication and politics in particular (the disciplinary fields are not limitative here);

      - different families of specialists, be they researchers, professionals or students with a research background, able to question a subject from different angles in order to enrich the debate;

     - international participants interested in one or more geographical areas of the five continents of the contemporary world (XX-XXI centuries).

 

Submission deadline: January 22d, 2024

Working languages: French, English, German, Italian and Spanish. The proceedings will be published (agreement already obtained).

Proposals (max. 500 words), short CVs and any question should be sent to the organizing committee at the following e-mail addresses: claire.decobert@univ-orleans.fr; rodolphe.pauvert@univ-poitiers.fr

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ITALIANO

CONVEGNO

Call for Papers

Orléans (Francia), 23 e 24 maggio 2024

 

Il Mondo in Crisi

Lingua/e e Società in Movimento

 

La parola crisi, derivata dal greco krisis, significa giudizio, decisione. Concettualmente, "una crisi è una malattia" (metafora concettuale giustificata diacronicamente dal significato etimologico di "fase decisiva di una malattia") o "è una guerra", se prendiamo il significato di "epidemia con manifestazioni violente". Si tratta, quindi, di un momento di grande cambiamento.

Le nostre società sono colpite da crisi successive e spesso sovrapposte, che permettono loro - quando addirittura non le costringono - di evolversi e trasformarsi,

Il convegno si concentrerà sulle seguenti due tematiche parallele e complementari: La crisi economica / L'economia della crisi e Il discorso in tempo di crisi.

Tema 1: La crisi economica / L'economia della crisi

Il concetto di "crisi economica" è relativamente recente, così come il suo studio. La prima "crisi economica" fu quella dei tulipani del XVII° secolo.

La nozione di "crisi economica" appare quindi evidente, materializzata da misurazioni matematiche e statistiche oggettive. Secondo il dizionario Larousse, si tratta di "una rottura dell'equilibrio tra produzione e consumo, caratterizzata da un indebolimento della domanda, fallimenti e disoccupazione". È ormai assodato che si tratta di molto di più.

Sebbene sia difficile comprendere appieno tutti i fattori e gli impatti di una crisi economica, proponiamo di esplorare tre aspetti:

- La crisi economica: oltre l'economia

La crisi economica non può essere ridotta ad una dimensione matematica. Basti pensare, ad esempio, all' "effetto crisi", all'impatto sulla popolazione, in termini psicosociali, ma anche, a monte, alla postura assunta dalla popolazione, alla sua influenza sulla crisi stessa, al suo innesco consapevole ma anche e soprattutto inconsapevole. Anticipare la crisi può precipitarla, e le apprensioni durante una crisi conclamata possono e hanno un effetto che la accentua e la prolunga. La crisi economica è quindi una questione che va ben oltre l'economia.

- Economia “in crisi”, economia “della crisi”

Presentata come un'interruzione, un crollo, la crisi economica può essere vista semplicemente come un altro stato, un'altra fase del ciclo economico che, nonostante la situazione, non si ferma e si riorganizza, generando una "economia di crisi"?

Da un lato, c'è chi sfrutta la crisi e la miseria. Si pensi, ad esempio, al nuovo business sorto intorno ai grandi movimenti migratori degli ultimi anni: la fornitura e la gestione dei campi profughi.

Dall'altra parte ci sarebbero coloro per i quali il contesto è un fattore positivo per l'inizio di una ripresa. Come la crisi finanziaria, che suona come un bing bang mentre getta i semi della sua rinascita, la crisi economica porterebbe alla caduta delle aziende con eccessive debolezze, creando al contempo un ambiente favorevole all'emulazione e all'emergere dei pilastri della futura ripresa.

La crisi economica è multiculturale?

Anziché che parlare di crisi economica, non dovremmo parlare delle crisi economiche? Uno stesso fenomeno, conosciuto e incontrato in tempi diversi e in aree geografiche diverse, può essere ridotto allo stesso modello, alla stessa accettazione, alla stessa esperienza? La crisi economica ci riporta quindi al dibattito sulla strandardizzazione globale delle culture e/o sulla persistenza e convivenza di identità culturali passate, presenti ed emergenti.

Tema 2: I discorsi della crisi

Dal punto di vista dell'analisi del discorso, una crisi rappresenta un momento di allontanamento dal consueto discorso pubblico per concentrarsi sugli aspetti che causano la situazione da risolvere e sulle possibili soluzioni. A livello discorsivo, quasi tutte le crisi tendono ad amplificare le visioni pessimistiche, spesso supportate da espedienti stilistici come la metafora, utile per rendere più trasparenti concetti difficili o, al contrario, per esprimere eufemisticamente una dura realtà.

Il discorso sulla crisi può diventare eccessivo nei media e l'espressione linguistica scelta dagli oratori può influenzare la percezione pubblica. Nelle crisi in cui ci sono anche reazioni sociali agli eventi, il discorso può essere usato anche per manipolare.

Durante le crisi più recenti, abbiamo assistito in generale a quattro tipi di discorsi pubblici, a seconda del tipo di oratore e del rapporto instaurato con il pubblico in generale:

- Il discorso dei politici, per i quali la crisi può essere sia un disastro per la loro immagine sia un'opportunità per farsi notare e, possibilmente, per proporsi come salvatore della nazione.

- Il discorso degli esperti, soprattutto durante l'epidemia COVID-19, quando gli esponenti politici non avevano né la competenza né l'autorità per esprimere il proprio parere sull'evoluzione della pandemia.

- I punti di vista dei giornalisti sull'espressione dell'informazione e sullo scopo della trasmissione variano notevolmente.

- Il discorso dei "cittadini", che a volte vengono intervistati per strada per ottenere una reazione che vuole rispecchiare l'opinione pubblica, ma che raramente la rappresenta davvero.

Data la varietà di tipi di discorsi possibili durante le crisi, l'obiettivo di questa parte del convegno è quello di riflettere, sulla base di diversi corpora di discorsi pubblici, sulla possibile interferenza del discorso pubblico sulla crisi con, ad esempio, altri tipi di discorsi specializzati come il discorso politico. I punti di vista saranno molteplici e spazieranno da unità lessicali a procedure pragmatiche complesse come l'ironia e la costruzione di ethos o pathos. Saremo interessati a contributi che studino gli aspetti lessicali, sintattici, semantici o pragmatici del discorso sulla crisi, nel linguaggio parlato, nel discorso trasmesso al pubblico in generale o nella comunicazione dei media.

Questa conferenza è in linea con la filosofia della ricerca specialistica in LEA (Lingue Straniere Applicate agli Affari, al Commercio e alla Traduzione), favorendo l'incontro tra :

       - discipline il cui denominatore comune è la lingua madre o la lingua straniera e la civiltà applicata all'economia, al management, alla comunicazione e alla politica in particolare (i campi disciplinari non sono limitativi);

    - diverse famiglie di specialisti, siano essi ricercatori, professionisti o studenti con familiarità con la ricerca, in grado di interrogare un argomento da diverse angolazioni per arricchire il dibattito;

     - partecipanti internazionali con interesse per una o più aree geografiche dei cinque continenti del mondo contemporaneo (secoli XX°-XXI°).

 

Scadenza per la presentazione delle proposte: 22 gennaio 2024

Le lingue di lavoro saranno il francese, l’inglese, l’italiano, lo spagnolo e il tedesco. Gli atti del convegno saranno pubblicati (accordo già concluso con l’editore).

Le proposte (max. 500 parole), i brevi CV ed eventuali domande devono essere inviate al comitato organizzatore ai seguenti indirizzi e-mail: claire.decobert@univ-orleans.fr ; rodolphe.pauvert@univ-poitiers.fr 

 

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ESPANOL

COLOQUIO

CONVOCATORIA DE PONENCIAS

Orleans, 23 y 24 de mayo de 2024

 

El mundo en crisis

Lengua(s) y sociedad(es) en movimiento

 

La palabra crisis, derivada del griego krisis, significa juicio, decisión. Conceptualmente, « una crisis es una enfermedad » (metáfora conceptual justificada diacrónicamente por su significado etimológico de « fase decisiva de una enfermedad ») o « es una guerra », si tomamos el significado de « brote con manifestaciones violentas ». Se trata, por tanto, de un momento de grandes cambios.

Nuestras sociedades están plagadas de crisis sucesivas y a menudo superpuestas, que les permiten evolucionar y transformarse.

Este coloquio se centrará en los dos temas paralelos y complementarios siguientes: La crisis económica / La economía de la crisis y El discurso en tiempos de crisis.

Tema 1: La crisis económica / La economía de la crisis

El concepto de « crisis económica » es relativamente reciente, al igual que su estudio. La primera « crisis económica » fue la crisis de los tulipanes del siglo XVII.

La noción de « crisis económica » parece una evidencia materializada por mediciones matemáticas y estadísticas objetivas. Según el diccionario Larousse, es « una ruptura del equilibrio entre producción y consumo, caracterizada por un debilitamiento de la demanda, quiebras y desempleo ». Ahora se acepta que es mucho más.

Aunque es difícil comprender plenamente todos los factores e impactos de una crisis económica, proponemos explorar tres aspectos:

- La crisis económica: más allá de la economía

La crisis económica no puede reducirse a una dimensión matemática. Basta pensar, por ejemplo, en el « efecto crisis », el impacto sobre la población, en términos psicosociales, pero también, de manera anticipada, en la postura adoptada por la población, su influencia sobre la propia crisis, su desencadenamiento consciente pero también y sobre todo inconsciente. Anticiparse a la crisis puede precipitarla, y las aprensiones durante una crisis establecida pueden tener y tienen un efecto que la acentúa y prolonga. La crisis económica es, pues, una cuestión que concierne a otros muchos ámbitos más allá de la economía.

- Economía « en crisis », economía  « de crisis »

Presentada como una perturbación, un colapso, ¿puede considerarse la crisis económica simplemente como otro estado, otra fase del ciclo económico que, a pesar de la situación, no se detiene y se reorganiza, generando una « economía de crisis »?

Por un lado, están quienes explotan la crisis y la miseria. Pensemos, por ejemplo, en el nuevo negocio que ha surgido en torno a los enormes movimientos migratorios de los últimos años: abastecer y gestionar campos de refugiados.

En el otro lado estarían aquellos para quienes el contexto es un factor positivo en los inicios de una recuperación. Al igual que la crisis financiera, que  repercute como un bing bang mientras siembra las semillas de su renacimiento, la crisis económica provocaría la caída de empresas con excesivas debilidades, al tiempo que crearía un entorno propicio para la emulación y el surgimiento de los pilares de la futura recuperación.

¿Es multicultural la crisis económica?

En lugar de hablar de crisis económica, ¿no deberíamos hablar de crisis económicas? ¿Puede un mismo fenómeno, conocido y existente en épocas y zonas geográficas diferentes, reducirse a un mismo modelo, a una misma aceptación, a una misma experiencia? La crisis económica nos devuelve así al debate sobre la uniformización global de las culturas y/o la persistencia y cohabitación de identidades culturales pasadas, presentes y emergentes.

Tema 2: El discurso o los discursos de la crisis

Desde la perspectiva del análisis del discurso, la crisis representa un momento en el que se abandona el discurso público habitual para centrarse en los aspectos causantes de la situación que hay que resolver y en las posibles soluciones. En el plano discursivo, casi todas las crisis tienden a amplificar las visiones pesimistas, a menudo apoyadas en recursos estilísticos como la metáfora, útil para hacer más transparentes conceptos difíciles o, por el contrario, para expresar eufemísticamente una dura realidad.

El discurso de crisis puede llegar a ser excesivo en los medios de comunicación y la expresión lingüística elegida por los oradores puede influir en la percepción pública. En las crisis en las que también se producen reacciones sociales a los acontecimientos, el discurso puede utilizarse incluso para manipular.

Durante las crisis más recientes, hemos asistido en general a cuatro tipos de discurso público, en función del tipo de orador y de la relación establecida con el público en general:

- El discurso de los políticos, para quienes la crisis puede ser tanto un desastre para su imagen como una oportunidad para desmarcarse y, llegado el caso, de presentarse como salvadores de la nación.

- El discurso de los expertos, especialmente durante la epidemia de COVID-19, cuando los representantes políticos no tenían ni competencia ni autoridad para expresar sus opiniones sobre la evolución de la pandemia.

-  El discurso de los periodistas, muy diversificado en cuanto a la expresión de la información y  a la finalidad de la transmisión.

- El discurso de los « ciudadanos », a los que a veces se entrevistan en la calle para obtener una reacción que pretende reflejar la opinión pública, pero que rara vez la representa realmente.

Dada la variedad de tipos de discursos posibles durante las crisis, el objetivo de esta  temática del coloquio es reflexionar, a partir de diferentes corpus de discurso públicos, sobre las posibles interferencias del discurso público sobre la crisis con, por ejemplo, otros tipos de discurso especializado como el discurso político. Habrá muchos puntos de vista, desde unidades léxicas hasta procedimientos pragmáticos complejos como la ironía y la construcción del ethos o del pathos. Nos interesarán las contribuciones que estudien los aspectos léxicos, sintácticos, semánticos o pragmáticos del discurso sobre la crisis, en la lengua hablada, en el discurso transmitido al gran público o en la comunicación mediática.

Este coloquio se inscribe en la filosofía de la investigación especializada en LEA (Lenguas Extranjeras Aplicadas a los Negocios, al Comercio y a la Traducción) al reunir :

       - disciplinas cuyo denominador común es la lengua materna o extranjera y la civilización aplicada a la economía, la gestión, la comunicación y la política en particular (los campos disciplinarios no son limitativos aquí);

       - diferentes familias de especialistas, ya sean investigadores, profesionales o estudiantes familiarizados con la investigación, capaces de cuestionar un tema desde diferentes ángulos para enriquecer el debate;

            - participantes internacionales interesados en una o varias zonas geográficas de los cinco continentes del mundo contemporáneo (siglos XX-XXI).

Fecha límite de presentación de propuestas: 22 de enero de 2024

Las lenguas de trabajo serán el francés, el inglés, el español, el alemán y el italiano. Se publicarán las actas de la conferencia (acuerdo ya en vigor).

Las propuestas (máx. 500 palabras), breves currículos y cualquier pregunta deberán enviarse al comité organizador a las siguientes direcciones de correo electrónico: claire.decobert@univ-orleans.fr ; rodolphe.pauvert@univ-poitiers.fr

 

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DEUTSCH

Call for Papers

Tagung « Die Welt in Krise(n) »

Orléans, 23.-24.5.2024

Das Substantiv Krise, abgeleitet vom griechischen Wort krisis, bedeutet „Urteil“ oder „Entscheidung“. In konzeptueller Hinsicht ist die Krise eine Krankheit. Diese Metapher rechtfertigt sich in diachronischer Perspektive durch die Etymologie der Krise als entscheidende Phase einer Krankheit, wobei der Begriff hier auch eine eruptive und disruptive Konnotation im Sinne eines „plötzlich eintretenden, stürmischen Anfalls“ hat.

Die Tagung wird zwei sich ergänzende Schwerpunkte thematisieren: 1. Wirtschaftskrise / Krisenwirtschaft, 2. Diskurse in Krisenzeiten.

Schwerpunkt 1: Wirtschaftskrise / Krisenwirtschaft

Das Konzept der Wirtschaftskrise ist relativ neu. Dies gilt auch für seine Erforschung. Als erste Wirtschaftskrise gilt die Tulpenkrise des 17. Jahrhunderts.

Eine Wirtschaftskrise erscheint als evidente Tatsache, die man durch objektive mathematische oder statistische Messungen belegen kann. In der französischen Sprache verweist der Begriff crise économique laut dem Wörterbuch Larousse auf eine „Störung des Gleichgewichts zwischen Produktion und Konsum, die durch eine Schwächung der Nachfrage, durch Konkurse und Arbeitslosigkeit gekennzeichnet ist.“ [„(…) une rupture d’équilibre entre la production et la consommation, caractérisée par un affaiblissement de la demande, des faillites et le chômage.“] Mittlerweile geht man jedoch davon aus, dass eine Wirtschaftskrise viel mehr sein kann.

Wenngleich eine vollständige Erfassung sämtlicher Faktoren und Auswirkungen von Wirtschaftskrisen schwierig ist, möchte diese Tagung drei Aspekte beleuchten:

-       Auswirkungen von Wirtschafskrisen über die Wirtschaft hinaus

Wirtschaftskrisen können nicht auf eine rein mathematische Dimension reduziert werden. Man kann zum Beispiel an die Auswirkungen einer Krise denken, an ihren Effekt auf die Bevölkerung in psychosozialer Hinsicht, aber auch an das der Krise vorausgehende Verhalten der Bevölkerung, ihren Einfluss auf die Krise selbst, an die bewusste und vor allem unbewusste Auslösung der Krise. 

Die Antizipation der Krise kann die Krise beschleunigen, und die Ängste in einer bestehenden Krisensituation können eine krisenverstärkende und -verlängernde Wirkung haben. Wirtschaftskrisen sind somit als Thema weit über die Wirtschaftswissenschaften hinaus von Interesse. 

-       Wirtschaft in der Krise / Krisenwirtschaft

Wirtschaftskrisen gelten als Störung und Zusammenbruch. Doch kann man sie auch als einen anderen Zustand, eine andere Phase des Konjunkturzyklus betrachten, der selbst in dieser Situation nicht stillsteht, sich reorganisiert und eine „Krisenwirtschaft“ hervorbringt?

Auf der einen Seite können Krise und Elend ausgenutzt werden. Als Beispiel ließe sich das neuartige Geschäft nennen, das im Kontext der großen Migrationsbewegungen der letzten Jahre rund um die Versorgung und den Betrieb von Flüchtlingsunterkünften entstanden ist.

Auf der anderen Seite kann ein Krisenumfeld als positiver Faktor und Beginn einer wirtschaftlichen Erholung betrachtet werden. Die Finanzkrise von 2008 legte trotz aller Verwerfungen den Grundstein für einen Wiederaufschwung. Nach dieser Logik bereinigt eine Wirtschaftskrise den Markt, während sie gleichzeitig ein wettbewerbsförderndes Umfeld schafft, dass die Grundlage für den kommenden Aufschwung legt.  

-       Sind Wirtschaftskrisen multikulturell?

Kann man wirklich jeweils von einer bestimmten Wirtschaftskrise sprechen? Oder sollte man für ein und dasselbe Krisenereignis nicht vielmehr von verschiedenen Wirtschaftskrisen sprechen?

Kann ein epochenübergreifendes und globales Phänomen wirklich auf ein einziges Modell, eine einzige Bedeutung und eine einzige Erfahrung reduziert werden?

Das Konzept der Wirtschafskrise führt uns damit zur Debatte über die globale Kulturhomogenisierung und/oder dem Fortbestehen bzw. der Koexistenz von vergangenen, gegenwärtigen und sich neu formierenden kulturellen Identitäten.

Schwerpunkt 2: Krisendiskurs(e)

Aus diskursanalytischer Perspektive ist die Krise ein Moment, in dem der gewöhnliche öffentliche Diskurs durchbrochen wird. Dieser konzentriert sich nun auf Ursachen der Situation und mögliche Ansätze zu ihrer Lösung. Auf diskursiver Ebene konstatiert man in allen Krisen eine Tendenz zur Intensivierung pessimistischer Sichtweisen, oft im Rückgriff auf Stilmittel wie die Metapher, durch die komplexe Begrifflichkeiten transparent gemacht oder auch eine Euphemisierung der rauen Wirklichkeit erfolgen kann.

In den Medien kann der Krisendiskurs omnipräsent werden und der Sprachgebrauch der Diskursteilnehmenden die öffentliche Wahrnehmung beeinflussen. Kommt es zu sozialen Reaktionen auf die Ereignisse, können Diskurse sogar der Manipulation dienen.

Während der jüngsten Krisen gab es im Allgemeinen vier Typen öffentlicher Diskurse, jeweils abhängig von der Position der Sprechenden und der Art ihrer Beziehung zur Öffentlichkeit:

- Diskurse von Politikerinnen und Politikern, für die die Krise sowohl eine Imagekatastrophe als auch eine Gelegenheit sein kann, auf sich aufmerksam zu machen und sich möglicherweise als Retterin oder Retter der Nation zu inszenieren.

- Diskurse von Expertinnen und Experten, vor allem während der Corona-Pandemie, als die politische Klasse weder die Kompetenz noch die Autorität hatte, sich zum Verlauf der Pandemie zu äußern.

- Diskurse von Journalistinnen und Journalisten, die sich in Bezug auf Sprachgebrauch und Ziel der Informationsvermittlung stark unterscheiden.

- Diskurse von Bürgerinnen und Bürgern, deren Reaktionen in den manchmal durchgeführten Straßeninterviews gleichsam als „Spiegel“ der öffentlichen Meinung dienen sollen, diese aber selten wirklich repräsentieren.

Angesichts der Vielfalt der in Krisensituationen möglichen Diskurstypen hat dieser Schwerpunkt der Tagung zum Ziel, anhand verschiedener Korpora öffentlicher Diskurse über mögliche Interferenzen des öffentlichen Krisendiskurses mit anderen Typen spezieller Diskurse, wie beispielsweise dem politischen Diskurs, nachzudenken.

Vielfältige Analyse-Ebenen sind möglich. Sie können von lexikalischen Einheiten bis hin zu komplexen pragmatischen Strategien wie der Ironie und der Konstruktion von Ethos oder Pathos reichen. Von Interesse sind Beiträge, die lexikalische, syntaktische, semantische oder pragmatische Aspekte der Krisendiskurse untersuchen, in der gesprochenen Sprache, in den an die Öffentlichkeit gerichteten Diskursen oder auch in der Kommunikation über die Medien.

Die Tagung steht im Kontext der Forschung im französischen Fachbereich Angewandte Fremdsprachen (frz. Langues Étrangères appliquées, LEA). Als solche möchte sie den Dialog befördern zwischen:

·      Teilnehmenden aus wissenschaftlichen Disziplinen, in denen die Erforschung von Fremdsprachen und Kulturen mit den Bereichen Wirtschaft, Management, Kommunikations- und Politikwissenschaften artikuliert wird (diese Liste ist nicht als exhaustiv zu verstehen).

·      Forschenden, externen Fachleuten sowie Doktoranden und Master-Studierenden, die aus ihrer jeweiligen Spezialisierung heraus die Debatte bereichern können.

·      internationalen Teilnehmenden mit Forschungsthemen aus dem Zeitraum 20.-21. Jahrhundert, ohne geographische Begrenzung.

Beitragsvorschläge werden mit einem Abstract von max. 500 Wörtern und einem kurzen Lebenslauf erbeten bis 22. Januar 2024.

Tagungssprachen: Französisch, Englisch, Spanisch, Deutsch und Italienisch.

Die Beiträge werden im Rahmen eines Tagungsbandes veröffentlicht.

Kontakt: claire.decobert@univ-orleans.fr ; rodolphe.pauvert@univ-poitiers.fr