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À la frontière des mots. Pourquoi la linguistique devrait s’intéresser aux sons et bruits non-lexicalisés ?

Par Heike Baldauf-Quilliatre : Maître de conférences - Université Lumière Lyon 2
Publié par Marion Coste le 24/06/2022

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Dans l’interaction, il nous arrive fréquemment d’avoir recours à des bruits et des sons qui n’appartiennent pas ou pas vraiment au lexique d’une langue : des « oh » et des « ah », des « waoh » et des « pff », des bruits de bouche, des gémissements, des soupirs, etc. La linguistique a longtemps ignoré et marginalisé ces bruits, en les excluant des recherches dites sérieuses. Or, un bref regard dans les corpus oraux et interactionnels montre qu’ils ne sont pas si marginaux que l’on pourrait croire. Et une analyse plus fine laisse apparaître des fonctions très précises de ces objets qui mettent en avant la corporéité de la parole. En partant des exemples concrets, cette conférence vous propose un voyage en marge et au-delà du lexical qui finit par mettre en question la dichotomie entre linguistique et extralinguistique.

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Introduction 00:00
1. Problème 1 : une catégorie très hétérogène 08:21
2. Problème 2 : aspects formels et fonctionnels 12:56
3. Les "response cries" 16:16
4. Conclusion 36:50
Pour citer cette ressource :

Heike Baldauf-Quilliatre, "À la frontière des mots. Pourquoi la linguistique devrait s’intéresser aux sons et bruits non-lexicalisés ?", La Clé des Langues [en ligne], Lyon, ENS de LYON/DGESCO (ISSN 2107-7029), juin 2022. Consulté le 20/04/2024. URL: https://cle.ens-lyon.fr/langues-et-langage/langues-et-langage-en-societe/miscellanees/a-la-frontiere-des-mots