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La Scuola di mistica fascista : une jeunesse fasciste face au choix du mysticisme
par Claire Lorenzelli, publié le 11/05/2020La Scuola di mistica fascista, fondée à Milan en 1931, est une institution destinée à la formation politique et intellectuelle de la future classe dirigeante fasciste. Créée, composée et dirigée presque exclusivement par des jeunes, cette École se présente comme une exception dans le panorama des organisations pour l’encadrement de la jeunesse de l’époque. D’autre part, cette institution qui met au centre de son nom et de son enseignement la notion de "mystique", fait de ces jeunes non seulement des ambassadeurs de l’Idée fasciste, mais aussi des missionnaires d’un fascisme interprété et vécu comme "religion politique". C’est donc cette tension entre jeunesse et mysticisme, ses enjeux et ses conséquences, que l’on interrogera à travers cet article.
Luca Rastello, "I Buoni"
par Maurizia Morini, publié le 20/06/2014Questa la trama: Siamo in Romania o in un paese dell'Est europeo dove vivono i ragazzi delle fogne, fra questi Aza, ragazzina diseredata che per sfuggire all'inferno reale, arriva in Italia condotta dall'italiano Andrea, in una comunità guidata da un prete carismatico, dal maglione sdrucito. Si tratta di Don Silvano, fondatore della Onlus “In punta di piedi”, inizialmente comunità per tossicodipendenti poi estesa anche in attività di lotta alla mafia.
La Rota Vergilii dans le "Paradis"
par Anna Pia Filotico, publié le 27/09/2013L’étude vise à souligner le rôle fondateur de la mémoire dans le dialogue qui s’établit entre Dante et son lecteur. Le texte choisi pour montrer cette relation comprend la série des chants X-XIV du Paradis, les chants du Ciel du Soleil. La séquence narrative, dans sa section centrale, les chants XI et XII, célèbre la gloire de François d’Assise et Dominique de Guzmán, et déplore les dégénérescences des deux ordres fondés par les Saints. Une symétrie indiscutable, clairement construite et signalée, relie les deux chants. Elle cache néanmoins un autre chemin aussi bien balisé que le premier : un parcours qui s’étend pour la totalité des vers relatifs au Ciel du Soleil, avec une marque trinitaire très forte qui donne unité et mouvement cohérents à la narration jusqu’au passage au Ciel de Mars (XIV, 82). Encadré et présenté par ce schéma, le ciel est construit par Dante sur la base ternaire de la progression, aussi bien thématique que stylistique, que tout lecteur averti contemporain de Dante aurait aisément pu reconnaître, celui que la doctrine des trois styles résumait par la Rota Vergilii. Les finalités poétiques d’une telle construction sont très importantes car si d’un côté elles reproduisent dans le ciel charnière des sept visibles du Paradis la macrostructure trinitaire du poème, de l’autre côté elles produisent aussi un écart à mettre en valeur à propos de la notion de style généralement acquise à propos de la Comédie de Dante.
"La Monaca di Monza" de Fermo e Lucia à I promessi sposi : la réponse d’un catholique à Diderot
par Damien Prévost, publié le 06/10/2009Manzoni, bien entendu, n'est pas le premier auteur à se pencher sur la question des vœux forcés : cette hypocrisie sur le libre consentement des jeunes filles rentrant au couvent est peut-être aussi vieille que les couvents eux-mêmes. La période où cette question s'est discutée le plus est, sans nul doute, l'époque des Lumières. Celle-ci trouvera son premier terme en 1796 lorsque la fermeture des couvents sera proclamée en France, grâce ou à cause de Diderot. Mettre La Religieuse et I promessi sposi côte à côte comme deux termes d'un même débat idéologique implique que Manzoni ait eu accès à cet ouvrage. Même s'il n'existe pas de preuve tangible de cette lecture, il apparaît invraisemblable, étant donné le succès européen de La religieuse et les liens étroits entre Manzoni et la culture française, que ce dernier l'ignorât.