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Narrative Identität in dem Hörspiel "Die Panne" von Friedrich Dürrenmatt
par Matthias Leimbach, publié le 10/03/2014Dans Die Panne (1956), Friedrich Dürrenmatt aborde la question de la justice (Gerechtigkeit) et de la culpabilité qui traverse toute son œuvre. Une nuit, suite à une panne de voiture, Alfredo Traps trouve l’hospitalité chez un juge retraité. À la demande des amis présents, Traps participe à la mise en scène de son propre procès et finit même par en accepter le verdict, la condamnation à mort. Comment expliquer l’attitude de Traps face à un jugement qui est parfaitement injuste ? Comment en vient-il à endosser une culpabilité qu’il niait au début du procès ? Mathias Leimbach propose une explication qui met en avant l’image que le personnage se construit de lui-même et la façon dont cette image fait l’objet d’une négociation permanente à travers le discours de chacun des protagonistes. Le récit de soi et sa version reformulée par le tribunal montrent le pouvoir manipulateur des mots. In der Panne steht das Gerichtsspiel der Alten im Vordergrund. Zu diesem gesellt sich das Spiel mit den Identitätsentwürfen, welches die Anwälte als eine Art mise en abyme betreiben und somit metatextuell auf Dürrenmatts Konzept der möglichen Erzählungen referieren. Dürrenmatt deckt die Macht der Erzählung auf. Die verschiedenen Erzählungen haben eine wichtige Bedeutung für Dürrenmatts Frage nach Schuld, denn sie zeigen, dass es in der modernen Welt keine eindeutigen Antworten mehr gibt. Die Bewertung von Schuld hat ihre objektiven Kriterien verloren. Um dies zu konkretisieren: Objektivität ist nicht mehr möglich, weil sie immer von einer Darstellung, einer Erzählung abhängig ist. Dürrenmatt zeigt auf, dass es immer verschiedene Versionen einer Wahrheit gibt. Somit ist die Erzählung an sich unbedeutend, da austauschbar.
Comment finir ? La fin et l’après-la-fin dans les récits de fiction
par Emmanuelle Prak-Derrington , publié le 31/08/2012Le récit est lié à la successivité temporelle ; parler de la fin, cela veut donc dire parler aussi de l'après-la-fin, et tous les récits inscrivent leur explicit dans un entre-deux, entre le visible (les derniers mots, le point final) et l'invisible (le blanc terminal). C'est le choix de l'auteur d'inclure ou d'exclure la dimension du re-commencement et de l'après-la-fin, qui ferme ou au contraire ouvre le récit, lui donne une tonalité dysphorique ou euphorique. L'article se penche sur deux types de conventions clausulaires qui semblent être les réponses universelles à la question "comment finir" que pose tout récit : la fin comme fin ultime, avec la mort du personnage, fin mimétique par excellence qui fait coïncider la disparition du récit et sa "saturation", et la fin comme "happy end", défini non pas comme "tout est bien qui finit bien" mais comme "tout est bien qui augure bien". La dernière partie, consacrée à la répétition, évoque ensuite le procédé, qui, en unissant incipit et explicit, fin et commencement, s’affranchit du temps linéaire et crée un hors-le-temps, où le passé côtoie le présent. La boucle réflexive de la répétition, parce qu’elle touche forme et/ou fond apparaît alors comme le procédé de clôture ou d’ouverture suprême.