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La politique linguistique de l'Allemagne dans ses colonies africaines (1884-1919)
par Julie Coulombel, publié le 09/05/2014Cet article se propose d'étudier l'aspect linguistique de la politique coloniale allemande en Afrique en le mettant en perspective par rapport au contexte colonial, national et international. Du point de vue historique, on peut distinguer trois périodes pour caractériser l'évolution de cette politique linguistique pendant l'ère coloniale allemande, entre 1884 et 1919. Ce n'est en effet que vers 1890 que l'administration allemande cherche à prendre véritablement en main la politique linguistique, jusque là menée principalement par les missionnaires, pour finalement au tournant du siècle rechercher un juste milieu concernant la propagation de la langue allemande dans les colonies.
Pour une approche (un peu) plus systématique du lexique
par René Métrich, publié le 06/03/2013René Métrich propose, dans une communication enregistrée lors de l’AG de l’ADEAF en 2012, une réflexion sur l’apprentissage du lexique. Partant du constat que l’importance de la grammaire dans l’enseignement est souvent bien supérieure à celle accordée au lexique, René Métrich rappelle que le lexique est le pilier de la compétence de communication. René Métrich critique la place trop grande accordée aux expressions idiomatiques et aux synonymes dans l’apprentissage du vocabulaire. En revanche, dans cet apprentissage, la dimension syntagmatique du lexique est délaissée : or un mot doit être appris avec ceux qui l’accompagnent habituellement (relations de valence et collocations telles que ich bin der Meinung, dass). Concernant la méthode à adopter pour l’apprentissage du vocabulaire, les dix commandements de la didactique lexicale proposés par René Métrich constituent un credo que chaque enseignant consultera avec profit.
Comment finir ? La fin et l’après-la-fin dans les récits de fiction
par Emmanuelle Prak-Derrington , publié le 31/08/2012Le récit est lié à la successivité temporelle ; parler de la fin, cela veut donc dire parler aussi de l'après-la-fin, et tous les récits inscrivent leur explicit dans un entre-deux, entre le visible (les derniers mots, le point final) et l'invisible (le blanc terminal). C'est le choix de l'auteur d'inclure ou d'exclure la dimension du re-commencement et de l'après-la-fin, qui ferme ou au contraire ouvre le récit, lui donne une tonalité dysphorique ou euphorique. L'article se penche sur deux types de conventions clausulaires qui semblent être les réponses universelles à la question "comment finir" que pose tout récit : la fin comme fin ultime, avec la mort du personnage, fin mimétique par excellence qui fait coïncider la disparition du récit et sa "saturation", et la fin comme "happy end", défini non pas comme "tout est bien qui finit bien" mais comme "tout est bien qui augure bien". La dernière partie, consacrée à la répétition, évoque ensuite le procédé, qui, en unissant incipit et explicit, fin et commencement, s’affranchit du temps linéaire et crée un hors-le-temps, où le passé côtoie le présent. La boucle réflexive de la répétition, parce qu’elle touche forme et/ou fond apparaît alors comme le procédé de clôture ou d’ouverture suprême.
Nom et verbe, extrait de "Atemschaukel" de Herta Müller
par Emmanuelle Prak-Derrington , publié le 28/01/2011Ces paroles de Herta Müller prononcées peu de temps avant qu’elle ne reçoive le prix Nobel de littérature en 2009, éclairent l’extrait de son roman Atemschaukel étudié ici. L’indicible, ce sont les préparatifs du bagage avant le départ pour la déportation dans un camp de travail soviétique et les tout derniers moments passés en famille. Pour dire la douleur et la séparation, Herta Müller choisit l’effacement de la subjectivité et le minimalisme syntaxique, levés par la phrase prononcée par la grand-mère dont le narrateur fera son talisman.
Kohärenz und Vorstellungswelt bei Textanfängen
par Marie-Hélène Pérennec , publié le 07/03/2010Les incipit de romans mettent en place un monde fictif que les lecteurs se représentent à l’aide de scénarios, scripts, frames pour reconstituer la cohésion et la cohérence du texte. Dieser Artikel zeigt wie textanfänge eine fiktive Welt entstehen lassen. Der Leser gewinnt durch Szenarios, frames, skripts eine Weltvorstellung und rekonstruiert die Kohäsion und Kohärenz des Texts.
Feministische Sprachkritik in Frankreich und Deutschland im Spiegel postmoderner Theoriebildung
par Jutta Hergenhan , publié le 21/11/2008Der vorliegende Beitrag diskutiert die Wechselwirkung von Sprache und Gesellschaft anhand der Problematik geschlechtergerechten Sprachgebrauchs (Gender Studies) in Frankreich und in Deutschland. Ausgehend von einer historischen Analyse geschlechterhierarchischer Sprachnormen insbesondere bei Berufs- und Amtsbezeichungen werden Strategien zu deren Überwindung in beiden Ländern vorgestellt. Abschließend werden diese Initiativen zu geschlechtergerechtem Sprachgebrauch aus der Perspektive postmoderner Geschlechtertheorie kritisch hinterfragt.
De l'usage du discours indirect dans la nouvelle "Die Marquise von O..." de Kleist
par Emmanuelle Prak-Derrington , publié le 21/09/20071. Alternance discours indirect et discours direct : de l'arrière-plan au premier plan / 2. Le discours indirect : généralités / 3. Le discours indirect chez Kleist : description / 4. Le discours indirect chez Kleist : fonctions