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Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 139 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Le retour dans The God of Small Things d’Arundhati Roy par Elsa Sacksick, publié le 02/05/2011
The God of Small Things, est une œuvre sous le signe du retour. Celui-ci s'inscrit dans le rapport à l'espace, au temps, dans la construction narrative et se révèle affecter la langue elle-même. Nous verrons, après avoir étudié les différentes modalités du retour en tant que réitération, que s'il prend à première vue la forme d'un ressassement, d'une régression ou d'un bégaiement, il apparaît également à l'origine d'un rythme puissant qui scande l'écriture et lui insuffle une qualité éminemment poétique.
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La narrativité des 'progresses' : Marriage à-la-mode par Clifford Armion, publié le 11/04/2011
La série la plus célèbre de Hogarth est une satire du mariage arrangé entre l'héritier d'une famille noble désargentée et la fille d'un riche bourgeois de Londres. Les tableaux, peints par Hogarth entre 1743 et 1745, se vendirent mal ; cent vingt Guinées alors que l'encadrement à lui seul en avait coûté vingt-quatre. Ces toiles qui font aujourd'hui partie des collections de la national Gallery sont peintes à l'envers du sens voulu pour les gravures, cela pour éviter le travail fastidieux d'une copie au miroir. Hogarth avait pour visée principale la série de gravures. Elle sera réalisée par des français (G. Scotin, B. Baron, S. F. Ravenet), à l'exception des visages que Hogarth prétend avoir gravés lui-même.
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Les histoires de William Hogarth par Isabelle Baudino, publié le 01/04/2011
William Hogarth (1697-1764) était connu de son temps pour son talent de conteur. Il n'était certes pas le premier peintre à vouloir raconter des histoires en images mais, il s'y employa avec une vivacité et une inventivité toujours renouvelées au cours de sa carrière. De même, sans être le premier peintre à rassembler des tableaux en séries, il s'appliqua à élaborer des récits picturaux autonomes (non asservis à des textes) et modernes (abordant des sujets de son époque, campés par des personnages en costumes contemporains évoluant dans des décors vraisemblables, voire reconnaissables)...
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The God of Small Things : Suggestions de lecture par Florence Labaune-Demeule, publié le 21/03/2011
Il ne s'agit nullement d'avoir ici pour ambition de présenter une bibliographie complète des œuvres d'Arundhati Roy ou de la critique concernant The God of Small Things. Nous espérons simplement pouvoir aider le lecteur dans son approche de l'auteur et de l'œuvre par quelques suggestions de lecture... Que les personnes dont les noms n'apparaissent pas ici veuillent bien nous excuser par avance pour cette bibliographie parcellaire.
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Introduction à The God of Small Things d'Arundhati Roy par Florence Labaune-Demeule, publié le 21/03/2011
The God of Small Things, roman publié en 1997, permit à son auteur, la romancière indienne Arundhati Roy, de recevoir le Booker Prize la même année. Publié dans de nombreux pays et traduit en plus de quarante langues, ce roman a été applaudi à maintes reprises par la critique, notamment en raison de l'analyse subtile des relations humaines qui y est abordée. Comme le dit A. Roy elle-même, « The book really delves, very deep I think, into human nature. The story tells of the brutality we're capable of, but also that aching, intimate love [shared by twins]. »
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« [Setting] the Terror rolling » (199) : Le déclenchement de la Terreur dans The God of Small Things par Florence Labaune-Demeule, publié le 15/03/2011
Cet article propose un commentaire de la scène capitale où Vellya Paapen, le père de Velutha, dévoile la transgression des amants à Mammachi, la mère d'Ammu. Cette scène de révélation évolue en une scène de confrontation violente, qui permet au lecteur de percevoir le vrai visage des personnages dont la vie est régie par les lois sociales implacables de l'Inde de la fin des années soixante. Mais le tragique de l'extrait est subverti par la caricature et le grotesque, donnant à la narration une ambivalence inattendue.
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Héritage de la Nouvelle Gauche Américaine des années soixante par Frédéric Robert, publié le 03/01/2011
La Nouvelle Gauche américaine occupa le devant de la scène politique américaine entre 1960 et 1970. D'abord adepte de la réforme stricto sensu, entre 1960 et 1965, elle dut se résoudre à s'engager dans la révolution (1965-1970), ce qui précipita sa désintégration. Malgré un passage relativement court dans le paysage politique américain, il est frappant de constater qu'elle a contribué, peu ou prou, à transformer la société américaine et qu'elle a servi d'inspiration, voire de modèle à d'autres mouvements contestataires, aussi bien américains qu'européens.
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L'Activisme de la Nouvelle Gauche étudiante : l'Université de Berkeley comme exemple de transformation sociale ? par Frédéric Robert, publié le 18/11/2010
Sous la houlette du Students for a Democratic Society (SDS), la Nouvelle Gauche étudiante des années soixante souhaita à la fois transformer le microcosme universitaire et la société américaine dans son ensemble. L'activisme étudiant se propagea comme une traînée de poudre : les campus se soulevèrent les uns après les autres. Celui de Berkeley, en Californie, en 1964, en fut un exemple majeur. Les étudiants californiens s'opposèrent à leur université, véritable « multiversité » ou usine du savoir qui, d'après eux, aliénait la communauté étudiante. L'université allait-elle servir de point de départ à la transformation de la société ?
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Le rêve américain dans la rhétorique présidentielle américaine moderne (1937-2010) par Aurélie Godet , publié le 30/08/2010
À partir d'une étude statistique des occurrences de l'expression "American dream" dans les discours présidentiels, cet article tente d'expliquer la popularité croissante de l'expression depuis sa première utilisation par Franklin Roosevelt en 1937. Il s'efforce également de voir si le contenu du rêve tel que défini par les présidents est resté le même ou s'il s'est modifié au gré de besoins politiques conjoncturels. Est-il possible, notamment, d'établir une dichotomie pertinente entre « rêve américain démocrate » et « rêve américain républicain » ? Notre conclusion sera que la référence au rêve, si elle a bien une portée délibérative, s'apparente surtout à une ressource rhétorique destinée à accroître l'avantage du président dans le jeu politique.
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Dévolution minimaliste au pays de Galles : pente glissante vers un Parlement gallois ? par Fiona Simpkins, publié le 01/04/2010
Après seulement une douzaine d'années de fonctionnement, l'Assemblée galloise s'apprête à subir de profondes modifications et obtenir davantage de pouvoirs si toutefois le « oui » l'emporte à nouveau lors d'un prochain référendum prévu en 2011 ainsi que le laisse présager une majorité des sondages d'opinion. Il s'agira dès lors de s'interroger ici sur les raisons profondes des bouleversements rapides intervenus dans le processus de dévolution depuis la mise en œuvre de l'Assemblée nationale galloise en 1999.
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La voix de Lolita dans "Lolita", le roman de Vladimir Nabokov et le film de Stanley Kubrick par Michaël Roy , publié le 25/03/2010
La critique nabokovienne s'est beaucoup interrogée sur les modalités de la voix de Humbert Humbert, ses inflexions, ses excentricités, ses stratégies de séduction. C'est en effet par la voix du nympholepte, confesseur omnipotent, que nous parvient toute l'histoire de Humbert et Lolita. Il semble, à première lecture, que la jeune fille n'ait pas son mot à dire dans cette histoire ; objet de Humbert-personnage, elle devient objet du discours manipulateur de Humbert-narrateur. On peut malgré tout se demander si la voix de Lolita est véritablement engloutie par la parole de Humbert, ou bien si elle parvient au contraire à défier les assignations au silence de ce dernier. On tentera ici de « récupérer » la voix de Lolita dans le roman de Vladimir Nabokov (1955), tout en analysant la façon dont Stanley Kubrick s'accommode de cette problématique complexe de la voix et du silence dans son adaptation cinématographique (1962).
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The Intensification of Punishment from Thatcher to Blair: From conservative authoritarianism to punitive interventionism par Emma Bell, publié le 12/03/2010
Emma Bell is a Senior Lecturer in British Studies at Savoie University (Chambéry). Her research focuses on contemporary British penal policy. She will be publishing a book on the subject entitled Criminal Justice and Neoliberalism at the end of 2010 with Palgrave Macmillan.
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Le Rêve Américain en question : du rêve imparfait au rêve comme imposture par Morgane Jourdren , publié le 04/03/2010
Des voix discordantes s'élèvent en Amérique pour dénoncer une société qui ne tient pas toutes ses promesses et qui utilise et détourne le rêve américain pour faire croire à la validité du système. Les mouvements féministes, ceux des droits civiques et ceux qui dénoncent les excès du capitalisme, revendiquent des réformes pour que le rêve américain profite à tous. Les mouvements socialistes purs et durs, eux, entendent rompre avec l'individualisme forcené et la réussite à tout prix pour créer une société plus fraternelle. Les mouvements anarchistes, quant à eux, appellent à la révolution pour que opprimés brisent leurs chaines.
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Coming in from the Cold? The Thatcher Legacy, Devolution and Cameron’s Conservatives in Scotland 1979-2009 par Peter Lynch, publié le 23/02/2010
In opposition, Conservative leaders such as Margaret Thatcher and David Cameron adopted quite different strategies to deal with Scotland and devolution. Mrs Thatcher's intention was to avoid splitting her own party over the devolution issue in advance of the 1979 devolution referendum,with an emphasis on party management. Cameron has had to deal with a more complex picture due to the institutional reality of devolution, the unpopularity of the Conservatives in Scotland and the election of the SNP government in 2007. This environment brought a cautious but positive approach to Scotland from Cameron, involving five different strands of territorial management in preparation for the 2010 UK general election.
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Voir à travers la chair : lecture et mise en perspective du corps blessé dans King Lear par Clifford Armion, publié le 12/02/2010
Les corps blessés, ainsi que les cadavres, occupent une place centrale dans le Roi Lear. Les spectateurs de la tragédie sont amenés à scruter les corps des personnages dans l'espoir d'une révélation, d'une découverte de leur nature profonde, de leur âme. Les blessures peuvent être lues comme des inscriptions à même la chair dont le sens, bien qu'associé au corps même des personnages, peut être trompeur. Cette communication vise à étudier de quelle manière et dans quel but les cadavres sont exposés, mis en perspective et mis en scène dans King Lear. Pour cela, il sera nécessaire de replacer la pièce dans le contexte de l'Angleterre élisabéthaine, de sa culture et ses croyances.
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Vision(s) de dé-Lear ou comment mettre en scène la folie du roi par Carole Guidicelli, publié le 11/02/2010
La folie qui affecte Lear est une spécificité de la pièce de Shakespeare par rapport à ses sources. L’un des enjeux de la représentation du Roi Lear consiste donc à exhiber les signes extérieurs de la folie du roi tout en permettant au spectateur d’avoir accès à la vision du monde de Lear : tel est le mécanisme de la tempête qui se déchaîne autant dans l’esprit du personnage que sur la lande. A travers trois exemples précis (les mises en scène de P. Adrien en 2000 et de J-F. Sivadier en 2007 et l’adaptation cinématographique de P. Brook en 1970) nous examinerons les modes par lesquels la folie du roi est représentée au théâtre et leurs multiples implications.
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L’art de représenter King Lear : analyse textuelle et picturale par Estelle Rivier, publié le 25/01/2010
King Lear a inspiré nombre de peintres si l'on songe à Edwin Austin Abbey, John Singleton Copley, John Rogers Herbert, Ford Madox Brown, pour ne nommer que certains d'entre eux. Le regard que ces derniers portent sur l'œuvre de Shakespeare nous invite à modifier le nôtre et nous guident dans une relecture de la pièce. Y apparaît alors de façon encore plus frappante le réseau sémantique de la vue. Les personnages souffrant de cécité physique et morale ont peine à y voir clair autour d'eux et en eux. Et pour nous qui les observons, les images se dédoublent quand par exemple le roi est aussi un fou et que son Fou gouverne l'entendement des choses. La duplicité, les double-sens, les visions polymorphes se multiplient. Tous ces aperçus de la scène du Roi Lear, qu'ils soient picturaux ou sémantiques sont à l'étude dans ce propos, par touches, comme chez les Impressionnistes.
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Néo-libéralisation et régénération urbaine : quelques réflexions sur l’évolution de Glasgow depuis 1979 par Fabien Jeannier, publié le 22/01/2010
Cette communication propose de faire un rapide tour d'horizon de quelques uns des aspects importants de la régénération de Glasgow depuis la fin des années 1970. Après avoir présenté les grandes lignes du concept de néolibéralisation tel qu'il est développé dans le champ de la recherche urbaine anglophone, nous verrons dans quelle mesure Glasgow en est une illustration de choix et quelles sont les perspectives d'évolution trente ans après le début de la mise en place du projet politique néolibéral.
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« To disfigure, or to present » (MND, 3.1.57) : la contradiction de King Lear à la scène par Isabelle Schwartz-Gastine, publié le 22/01/2010
Toutes les pièces du corpus renaissant offrent des réalités théâtrales qui ne prennent sens que par les mots du texte incarnés par des comédiens sur la scène de planches de bois dénuées de décor. C'est ainsi que, de comédie en tragédie, Shakespeare a interrogé la théâtralité en montrant ce qui n'était pas et en occultant parfois ce qui était. Dans cette communication, on se penchera sur la manière dont le texte donne substance à une nature grandiose, tantôt hostile (la lande sous la tempête), tantôt spectaculaire et dangereuse (la falaise de Douvres), qui n'existe vraiment que par l'interprétation des acteurs. Les spectateurs n'ont rien à voir devant eux sur la scène, mais, grâce à la présentation dynamique qui s'offre à leur regard, l'illusion théâtrale parvient à se métamorphoser en réalité.
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« The Caretaker of Humanity » : pour une praxis théâtrale par Liza Kharoubi , publié le 21/01/2010
L’étude du texte de Pinter nous dévoile qu’il est utile de faire la distinction entre « la scène » comme espace total, violent et irréel et « le théâtre » qui inclut la relation faciale de la scène à un public de chair et de sang à chaque représentation. Le théâtre y est alors envisagé comme le lieu de partage d’une parole, de dissémination d’une parole écrite et (ré)citée. Par comparaison avec l’école, avec les lieux de prière, ou encore les assemblées politiques qui sont aussi des lieux de partage de la parole, le théâtre a ceci de particulier qu’il offre ce partage comme le sens même de son existence. Le partage de la parole y est vécu pour lui-même, sans autre intérêt que d’en jouir, dans le comique ou dans le tragique. A partir des réflexions de Stanley Cavell et Emmanuel Lévinas, nous avons tenté de proposer une interprétation « poéthique » de la pièce de Pinter The Caretaker, c’est-à-dire une interprétation qui tienne compte de cette relation du partage de la parole.
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Visions dans et sur King Lear par Estelle Rivier, publié le 18/01/2010
Ce monde où la tempête est tout autant sur scène que dans les esprits, où les falaises se créent par la parole, où le « rien » de Cordelia veut tout dire...C'est ce désordre des sens sur lequel les communications de cette journée d'étude vont se concentrer en abordant les aspects visuels, psychologiques et spectaculaires que renferme la matrice de King Lear. Il y sera question du corps en scène, des décors verbaux, de scénographie, des créations picturales inspirées de la tragédie entre autres. Autant d'approches esthétiques et de regards croisés qui devraient permettre à chacun de voir en Lear une performance artistique intense et vivante.
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A Midsummer Night’s Dream ou l’art de la mise en scène par Estelle Rivier, publié le 26/11/2009
Par le biais de son intrigue secondaire, Le Songe d'une nuit d'été propose une partition de théâtre qui nous renseigne tant sur la façon de jouer à l'époque de Shakespeare que sur l'art de la scène dans sa globalité. C'est en partie pour cette raison que cette pièce, parodique, émouvante et onirique tout à la fois constitue un vivier en matière de création scénographique. Elle est aussi un gage d'originalité si l'on considère la mise en scène époustouflante de Peter Brook en 1970-71 qui a tant marqué l'histoire de la mise en scène de cette pièce qu'il est encore actuellement difficile d'innover sans que cela paraisse inadapté voire inconvenant...
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De Sholem Aleichem à Charlie Chaplin, de Menahem Mendl au personnage de Charlot… par Morgane Jourdren, publié le 19/11/2009
Quel rapport peut-il bien y avoir entre Chaplin, père de Charlot et Sholem Aleikhem, écrivain yiddish mort au début du vingtième siècle ? A priori aucun, si ce n’est que ce dernier appréciait tout particulièrement les films du cinéaste. Pourtant, une lecture plus approfondie des pages écrites par Sholem Aleikhem où ces infatigables voyageurs que sont Menahem Mendl et Motl partent à la découverte de l’Amérique, nous permet de mieux comprendre ce que pouvait éprouver l’écrivain devant le spectacle du petit homme chaplinien aux prises avec un Nouveau-Monde qui lui est étranger.
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The spoken word and the written word in Paul Auster’s The Brooklyn Follies par Catherine Pesso-Miquel, publié le 16/10/2009
This article analyses the construction of voices in Paul Auster’s The Brooklyn Follies, in which the paradoxical relationship between printed signs on a page and phonemes uttered by human bodies is fore-grounded. Auster revels in creating lively dialogues that are carefully inscribed within a particular voice through the use of didascalia, but he also celebrates the physicality and euphony of a narrative voice which navigates between elegiac lyricism and sharp-witted humour. The Brooklyn Follies, like all Auster’s books, is a book about books, but this one is also a book about tales and story-telling, about speech and silence, and the very American tradition of tall tales.
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Le Voyage initiatique à travers The Brooklyn Follies par Jean-François Dreyfus, publié le 15/10/2009
Le voyage initiatique qu’accomplit Nathan Glass, le narrateur, et qu’il nous relate lui-même a posteriori, mime les grands récits épiques. L’histoire de Nathan rappelle ainsi, par certains côtés, celle d’Enée ou de Dante, même si les temps ne sont décidément plus à l’épopée. Les Dieux, le Destin et l’idée d’un monde plein ont fait aujourd’hui place à un monde du vide et de l’aléatoire. Le monde n’est plus qu’un « grand trou noir » dans lequel l’Homme cherche désespérément des réponses aux questions qu’il se pose sans fin sur son statut et son identité d’être humain. Grande est la tentation d’un nihilisme destructeur… Mais le récit de ce parcours aux innombrables péripéties nous entraîne peu à peu sur la voie d’une autre lecture du monde pour déboucher au terme du voyage sur un chant, sur un hymne à la vie et à l’individu. Le poète est là, homme parmi les hommes, qui nous invite ainsi à jeter un regard autre sur notre propre existence et sur celle d’autrui, et à transcender le monde pour faire naître ou renaître des moments d’innocence. Ici et maintenant !
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Proche de l'indigestion intertextuelle : "Des Hottentotes" de Paul Di Filippo par Jérôme Dutel, publié le 09/10/2009
Prenant comme champ d’étude la novella trépidante "Hottentots", tirée de The Steampunk Trilogy (1995), de l’auteur américain Paul Di Filippo (1954-…), cette communication cherche à montrer comment l’auteur, en virtuose reconnu du pastiche et de la parodie littéraire mais aussi scientifique, démonte, à travers un récit brouillé et comme parfois étouffé par différents niveaux d’intertextualité, les mécanismes de création littéraire à l’œuvre dans la littérature fantastique et la science-fiction des XIXème et XXème siècles pour peut-être mieux révéler les idéologies qui pourraient avoir contribué à leur élaboration.
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Intertextualité et interculturalité par Redouane Abouddahab, publié le 09/10/2009
La parodie des Mille et une nuits par Poe dans « The Thousand-And-Second Tale Of Scheherazade » est bien plus qu’un exercice littéraire ludique comme on l’a souvent souligné. Cette parodie a été écrite pendant la grande période de développement du nationalisme américain dans un contexte particulièrement marqué par le populisme. C’est pendant cette période que la volonté d’avoir une littérature et une langue « purement américaines » commencent à s’imposer. Triomphe aussi de l’idéologie puritaine bien implantée, qui assujettit les nouveaux arrivants à sa propre vision et à ses propres mythes fondateurs.
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Du protocole de lecture à la relation dialogique : le modernisme revisité dans The Light of Day de Graham Swift par Béatrice Berna, publié le 09/10/2009
Le propos de cette communication est de montrer comment les échos intertextuels modernistes sont des éléments structurants essentiels dans l’écriture de The Light of Day, qui permettent à Graham Swift de faire entendre sa propre voix, spécifiquement contemporaine.
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La mort de l'intertexte : Les voies tortueuses de la voix textuelle dans Tamburlaine Must Die de Louise Welsh par Claude Maisonnat, publié le 09/10/2009
L’objet de ce travail est de problématiser la notion d’intertexte en prenant appui sur le court roman de Louise Welsh : Tamburlaine Must Die. Dans le sillage des études du généticien Louis Hay qui proposait dès 1985 que le texte n’existe pas, l’introduction propose d’argumenter que l’intertexte n’existe pas, il n’existe que des modalités d’intertextualité dont le point commun est le fantasme originaire : l’illusion que l’on pourrait identifier un point d’origine fixe et stable à l’écriture. En lieu et place de l’intertexte est alors postulée l’existence de ce qu’on pourrait appeler la voix textuelle, distincte de la voix auctoriale de l’autorité de l’auteur, qui serait en partie fondée sur la co-présence de multiples modalités d’intertextualité mais qui dépasse largement ce cadre si on la relie à la problématique analytique de l’objet-voix lacanien.
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"People tried to figure if they were offended and why" : L'intertextualité dans le roman américain contemporain ou la lecture en procès par Françoise Sammarcelli, publié le 09/10/2009
L’objet de ce travail est de problématiser la notion d’intertexte en prenant appui sur le court roman de Louise Welsh : Tamburlaine Must Die. Dans le sillage des études du généticien Louis Hay qui proposait dès 1985 que le texte n’existe pas, l’introduction propose d’argumenter que l’intertexte n’existe pas, il n’existe que des modalités d’intertextualité dont le point commun est le fantasme originaire : l’illusion que l’on pourrait identifier un point d’origine fixe et stable à l’écriture. En lieu et place de l’intertexte est alors postulée l’existence de ce qu’on pourrait appeler la voix textuelle, distincte de la voix auctoriale de l’autorité de l’auteur, qui serait en partie fondée sur la co-présence de multiples modalités d’intertextualité mais qui dépasse largement ce cadre si on la relie à la problématique analytique de l’objet-voix lacanien.
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Comprendre et enseigner "be+ing" par Jean-Pierre Gabilan, publié le 04/09/2008
Notre travail présente d'abord dans les grandes lignes ce qu'il faut savoir à propos de be+ing avant d'envisager la moindre perspective d'enseignement - on ne peut en effet enseigner que ce que l'on a au préalable compris. Puis, dans un second temps, nous proposons des pistes pour introduire cette conjugaison dont l'utilisation, face au Présent simple, reste un mystère pour les élèves parce qu'imparfaitement présentée.
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Les grands courants de la politique étrangère américaine : De l'isolationnisme à l'internationalisme par François Devoto, publié le 01/09/2008
Devoto montre l'influence de la doctrine Monroe, du concept destinée manifeste (manifest destiny) et du mythe de la frontière (frontier) sur la politique étrangère américaine, isolationniste puis interventionniste.
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Fiche de lecture : The Brooklyn Follies, Paul Auster par Juliette Tran, publié le 05/07/2008
A review of Paul Auster's The Brooklyn Follies.
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Across the ‘Wide Sargasso Sea’: Jean Rhys’s Revision of Charlotte Brontë’s Eurocentric Gothic par Sylvie Maurel, publié le 20/03/2008
In this article, Sylvie Maurel analyses the Gothic destabilizing machinery at work in Jean Rhys’s "Wide Sargasso Sea". The first Gothic element the author looks at is the demonic agency that haunts the novel. Colonial history lingers in Rhys’s world and accounts for some of the strange and unexpected phenomena that occur on the island. Actually, the narrative is under the double influence of a past set in an actual history of slavery and a future already written in the story of "Jane Eyre". Rhys’s characters have an uncanny prescience of what lies ahead and a sense that they cannot evade repetition. The motif of witchcraft is another element that links "WSS" to the Gothic. The motif goes beyond a picturesque reference to the West Indian context and functions as a metaphor of the relationship between language and power. Christophine’s witchcraft and Rochester’s Eurocentric discourse are two similar attempts at transforming the world through language. The power of language is also reflected in the way the novel constantly brings together multiple voices and conflicting views which seem to hide a secret rather than reveal a final truth. Rochester can only feel the presence of such a secret and risks delirium as he tries to get a grip on something that constantly eludes him.
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Morale et politique dans "Resistance to Civil Government" (Henry David Thoreau) par Michel Granger , publié le 16/01/2008
Très connu pour avoir inspiré l'action de Gandhi et de Martin Luther King, « Résistance au gouvernement civil » (« La désobéissance civile ») entre à l'évidence dans la catégorie des essais politiques, mais Thoreau y traite de politique à sa manière, selon le point de vue d'un individualiste qui possède un certain sens de la collectivité. On n'y trouvera pas de théorie du gouvernement : l'organisation de la société et l'exercice du pouvoir passent au second plan, car tout est ramené à l'individu et à son intégrité morale. Significativement, l'opposition entre la loi et le bien est marquée de façon péremptoire dans un aphorisme mémorable : « It is not desirable to cultivate a respect for the law, so much as for the right. »
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La Créature : problématique de l'être artificiel par Georges Zaragoza, publié le 18/10/2007
Après avoir souligné la monstruosité du docteur Frankenstein, Georges Zaragoza se penche sur sa créature pour révéler, à travers son discours, ce qu'il y a d'humain dans cet être artificiel. L'article qui suit est une version d'un cours de Georges Zaragoza adapté par Kevin Pinault pour La clé des langues. Les numéros de pages des citations de Frankenstein renvoient à l'édition Penguin Classics, 1992.
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Le sublime de John Muir par Jean-Daniel Collomb , publié le 16/05/2007
Le motif esthétique du sublime constitue un véritable fil rouge tout au long de l'œuvre de John Muir. Chez l'auteur d'origine écossaise, le sublime sert le plus souvent à décrire une nature grandiose et divine qui laisse l'observateur sans voix, comme en transe. Pour comprendre ce qu'est le sublime dans les écrits de Muir, il convient tout d'abord de mesurer l'influence romantique qui enveloppe la seconde partie du vingtième siècle américain.
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La guerre de Sécession ou "les Etats désunis" par Marie Beauchamp, publié le 24/04/2007
Paradoxalement, la guerre de Sécession (1861-1865) fut un événement fondateur pour les États-Unis, qui, après avoir frôlé l'implosion, en sont ressortis avec un État et une nation plus solides, unis autour d'un gouvernement fédéral.
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Le Créateur dans Frankenstein par Georges Zaragoza, publié le 23/04/2007
Cet article se penche sur la personne du créateur pour explorer son identité, le sens de son geste et la transgression qu'il induit et montrer dans quelle mesure cette faute introduit un schéma de la culpabilité et du châtiment. L'article qui suit est une version d'un cours de Georges Zaragoza adapté par Kevin Pinault pour La clé des langues. Les numéros de pages des citations de Frankenstein renvoient à l'édition Penguin Classics, 1992.
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La Création : à propos de stratégies narratives dans Frankenstein par Georges Zaragoza, publié le 19/04/2007
Né au XVIIe siècle, le genre romanesque s'est lontemps vu reprochées sa fausseté et sa stérilité. Georges Zaragoza se penche ici sur les stratégies narratives mises en place dans "Frankenstein" pour prouver à la fois l'authenticité et l'utilité du roman. L'article qui suit est une version d'un cours de Georges Zaragoza adapté par Kevin Pinault pour La clé des langues. Les numéros de pages des citations de Frankenstein renvoient à l'édition Penguin Classics, 1992.
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