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Recherche multi-critères

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Il y a 13 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
L'écriture d'Emine Sevgi Özdamar: un extrait représentatif de "Mutterzunge" par Odile Schneider-Mizony, Maryse Staiber, publié le 30/10/2019
La contribution est une double lecture ou lecture interdisciplinaire d’un extrait de trois pages de l'œuvre d'Emine Sevgi Özdamar intitulée "Mutterzunge". Elle comporte deux volets : le premier est proposé par une linguiste, Odile Schneider-Mizony, rédigé en français, et éclaire l’utilisation spécifique du langage par Özdamar, tandis que le second, rédigé en allemand par une littéraire, Maryse Staiber, propose une explication de texte du type attendu au concours de l’agrégation. La forme dialoguée entre deux disciplines et deux langues a paru particulièrement susceptible de rendre compte d’un extrait représentatif de l'écriture plurilingue et pluriculturelle de l'auteure, sur l’interprétation de laquelle les deux rédactrices se rejoignent grandement. Le commentaire à la fois linéaire et thématique de la fin de l’un des récits qui composent "Mutterzunge" envisage l’incidence de l’interculturalité de l’auteure sur ce texte précis, s’intéresse aux formes idiosyncrasiques et distanciées de sa prose et remet en perspective le récit dans la quête identitaire, artistique et innovante de l’écrivaine.
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Wolfgang Hermann: Abschied ohne Ende par Wolfgang Hermann, Roman Kaiser-Mühlecker, publié le 25/10/2017
Le 27 avril 2017, Wolfgang Hermann était invité à l'Institut Goethe de Lyon pour présenter son roman "Abschied ohne Ende" à l'occasion de sa parution en français chez Verdier sous le titre "Adieu sans fin" (traduit par Olivier Le Lay). Ce récit bouleversant raconte dans une langue très dense et élégiaque l'impossible deuil d'un père qui perd son fils adolescent.
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Wolfgang Hermann: Der weite Weg nach Frankreich par Roman Kaiser-Mühlecker, publié le 25/10/2017
Le 27 avril 2017, Wolfgang Hermann était invité à l'Institut Goethe de Lyon pour présenter son roman "Abschied ohne Ende" à l'occasion de sa parution en français chez Verdier sous le titre "Adieu sans fin", traduit par Olivier Le Lay. Dans cet article, Roman Kaiser-Mühlecker, lecteur à l'ENS de Lyon, décrit le long chemin parcouru par Wolfgang Hermann avant de rencontrer son public français avec son récit Abschied ohne Ende, qui a remporté un franc succès critique et commercial.
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"Das Brot der frühen Jahre" von Heinrich Böll (1955) : Eine Erzählung der Symbole par Anne Bernard, publié le 01/04/2016
Fiche de lecture et analyse du symbole du pain dans le récit "Das Brot der frühen Jahre" de Heinrich Böll, écrit en 1955, avec l'époque difficile de l'après-guerre en toile de fond.
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Hélène Cixous et Cécile Wajsbrot: "Une autobiographie allemande" par Hélène Cixous, Cécile Wajsbrot, publié le 18/03/2016
La Clé des Langues a eu le plaisir de rencontrer Hélène Cixous et Cécile Wajsbrot dans le cadre de la publication, aux éditions Bourgois, de leur relation épistolaire sous le titre "Une autobiographie allemande". Ce fut l'occasion d'aborder les origines allemandes de Mme Cixous, les notions de plurilinguisme et d'errance moderne, ainsi que le rapport de ces deux auteures à l'Allemagne actuelle.
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Narrative Identität in dem Hörspiel "Die Panne" von Friedrich Dürrenmatt par Matthias Leimbach, publié le 10/03/2014
Dans Die Panne (1956), Friedrich Dürrenmatt aborde la question de la justice (Gerechtigkeit) et de la culpabilité qui traverse toute son œuvre. Une nuit, suite à une panne de voiture, Alfredo Traps trouve l’hospitalité chez un juge retraité. À la demande des amis présents, Traps participe à la mise en scène de son propre procès et finit même par en accepter le verdict, la condamnation à mort. Comment expliquer l’attitude de Traps face à un jugement qui est parfaitement injuste ? Comment en vient-il à endosser une culpabilité qu’il niait au début du procès ? Mathias Leimbach propose une explication qui met en avant l’image que le personnage se construit de lui-même et la façon dont cette image fait l’objet d’une négociation permanente à travers le discours de chacun des protagonistes. Le récit de soi et sa version reformulée par le tribunal montrent le pouvoir manipulateur des mots. In der Panne steht das Gerichtsspiel der Alten im Vordergrund. Zu diesem gesellt sich das Spiel mit den Identitätsentwürfen, welches die Anwälte als eine Art mise en abyme betreiben und somit metatextuell auf Dürrenmatts Konzept der möglichen Erzählungen referieren. Dürrenmatt deckt die Macht der Erzählung auf. Die verschiedenen Erzählungen haben eine wichtige Bedeutung für Dürrenmatts Frage nach Schuld, denn sie zeigen, dass es in der modernen Welt keine eindeutigen Antworten mehr gibt. Die Bewertung von Schuld hat ihre objektiven Kriterien verloren. Um dies zu konkretisieren: Objektivität ist nicht mehr möglich, weil sie immer von einer Darstellung, einer Erzählung abhängig ist. Dürrenmatt zeigt auf, dass es immer verschiedene Versionen einer Wahrheit gibt. Somit ist die Erzählung an sich unbedeutend, da austauschbar.
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"Der gestiefelte Kater" : les versions allemandes du "Chat botté" par Natacha Rimasson-Fertin, publié le 01/02/2013
Si le nom de Grimm est généralement associé au Petit Chaperon rouge, à Blanche-Neige ou encore à Hansel et Gretel, les frères Grimm ont aussi livré une version du Chat botté. Natacha Rimasson-Fertin, spécialiste des contes de Grimm et traductrice des "Contes de l’enfance et du foyer", analyse les différences entre la version allemande du Chat botté et le texte français. Cette parution sur « La Clé des langues » clôt l’année du bicentenaire de la parution de la première édition des contes des frères Grimm (1812). Im Vortrag vergleicht Natacha Rimasson-Fertin zwei verschiedene Varianten des Märchens Der gestiefelte Kater, von Perrault und von den Gebrüdern Grimm.
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Comment finir ? La fin et l’après-la-fin dans les récits de fictionWie soll man schließen ? Über das Ende und das “Nach-dem-Ende” im fiktionalen Erzählen par Emmanuelle Prak-Derrington , publié le 31/08/2012
Le récit est lié à la successivité temporelle ; parler de la fin, cela veut donc dire parler aussi de l'après-la-fin, et tous les récits inscrivent leur explicit dans un entre-deux, entre le visible (les derniers mots, le point final) et l'invisible (le blanc terminal). C'est le choix de l'auteur d'inclure ou d'exclure la dimension du re-commencement et de l'après-la-fin, qui ferme ou au contraire ouvre le récit, lui donne une tonalité dysphorique ou euphorique. L'article se penche sur deux types de conventions clausulaires qui semblent être les réponses universelles à la question "comment finir" que pose tout récit : la fin comme fin ultime, avec la mort du personnage, fin mimétique par excellence qui fait coïncider la disparition du récit et sa "saturation", et la fin comme "happy end", défini non pas comme "tout est bien qui finit bien" mais comme "tout est bien qui augure bien". La dernière partie, consacrée à la répétition, évoque ensuite le procédé, qui, en unissant incipit et explicit, fin et commencement, s’affranchit du temps linéaire et crée un hors-le-temps, où le passé côtoie le présent. La boucle réflexive de la répétition, parce qu’elle touche forme et/ou fond apparaît alors comme le procédé de clôture ou d’ouverture suprême. Die Wahlverwandtschaft von Zeit und Erzählen soll hier anhand verschiedener Formen der Schlußgebung untersucht werden. Jeder Romanschluß schwebt zwischen dem Geschriebenen und dem Nichtgeschriebenen, dem Sichtbaren (den letzten Wörtern, dem Schlußpunkt) und dem Unsichtbaren (der endgültigen Leerstelle). Es ist die Wahl des Autors, die Dimension des Nach-dem-Ende ein­‑ oder auszuschließen, seiner Erzählung eine offene oder geschlossene Form, eine euphorische oder dysphorische Stimmung zu geben. Unter den zahlreichen Romanschlüssen werden zwei der konventionellsten Typen vorgestellt: das Ende als letztes Ende mit dem Tod der Hauptfigur, in dem sich erzählte Zeit und Erzählzeit überschneiden, und das Ende als Zwischenende, in der Form des happy ends, das nicht als “Ende gut, alles gut” sondern als “Alles ist gut, was Gutes verspricht” aufgefasst werden soll. Der dritte und letzte Schlußtyp, der hier erwähnt wird, die Wiederholung, vereinigt Anfang und Ende, Willkommen und Abschied. Der reflexive Kreis der Wiederholung (der Form und/oder des Inhalts) befreit die Erzählung von der linearen Zeit, schafft eine Zeit-außerhalb-der-Zeit, wo Vergangenheit und Gegenwart ineinanderfließen, und erweist sich als äußerst kuntsvolles Verfahren, um den Roman abzuschließen oder neu zu eröffnen.
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L’expérience de la limite chez Rainer Maria Rilke : "Les Carnets de Malte Laurids Brigge" par Laetitia Faivre, publié le 08/05/2011
Dans Die Aufzeichnungen des Malte Laurids Brigge de Rilke, le jeune narrateur-poète installé en exil à Paris consigne ses pensées sous forme de notes, proches du journal intime. Ses carnets expérimentent la notion de « limite » : les limites du récit, de l’espace, du temps et du sens, pour mieux les transgresser et apprendre au lecteur un nouveau regard sur le monde qui accueille le merveilleux et l’étrange, les fantômes et la subjectivité.
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"Der gestiefelte Kater" und sein kulturgeschichtlicher Transformationsprozess (anhand von Charles Perrault, den Gebrüdern Grimm und Janosch) par Teresa Hiergeist, publié le 03/05/2010
Der Aufsatz vergleicht drei verschiedene Varianten des Märchens Der gestiefelte Kater, von Perrault, den Gebrüdern Grimm und Janosch vor ihrem jeweiligen kulturellen Hintergrund. Er zeigt auf, wie sehr Erzählungen mit dem gesellschaftlichen Kontext verbunden sind, dem sie entstammen. Perraults Fassung steht in einem dialogischen Verhältnis zur Gesellschaft der Repräsentation des 17. Jahrhunderts. Die Version der Gebrüder Grimm betont bürgerliche und christliche Werte. Janoschs Fassung schließlich zeichnet den Siegeszug des Individuums im postmodernen Kontext nach. Jede Zeit projiziert ihre eigenen Probleme und Werte auf ihre Erzählungen, so dass diese zu einem wertvollen kulturellen Dokument werden. Dadurch eignen sich Märchen besonders gut zur Sensibilisierung der Schüler für unterschiedliche Mentalitäten sowie interkulturelle Gemeinsamkeiten und Unterschiede.
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La mémoire privée familiale : témoignages par Alice Volkwein, publié le 25/03/2008
On présentera ici des extraits issus d'entretiens menés avec deux familles opposées dans leur parcours biographiques et dans leur attitude actuelle face à la mémoire de la fuite et de l'expulsion. Il ne s'agit là que de deux exemples choisis volontairement pour leurs différences, le spectre de réactions et d'attitudes face à cette mémoire étant bien sûr beaucoup plus large.
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Pistes pour l'analyse et la compréhension des récits de mémoire par Alice Volkwein, publié le 29/04/2007
Des interviews de personnes ayant été déplacées : la mémoire de ce passé s'est-elle transmise dans les familles ? On présentera ici quelques clefs pour l'analyse de récits de mémoire recueillis dans le cadre d'une étude menée fin 2005 auprès de 5 familles d'expulsés originaires de Silésie ou de Poméranie et résidant aujourd'hui à Berlin.
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"Flucht und Vertreibung" dans la mémoire privée familiale par Alice Volkwein, publié le 25/04/2007
En s'appuyant sur la distinction établie par l'historien Reinhart Koselleck entre « l'Histoire au singulier » (« die Geschichte im Singular ») et « histoires au pluriel » (« Geschichten im Plural »), il s'agit ici de se pencher sur ces « histoires au pluriel » de la fuite et de l'expulsion. Le terme « d'histoires au pluriel » invite à s'interroger sur leur singularité ainsi que sur leur origine et leur évolution dans le jeu d'interaction constante avec « l'Histoire au singulier », comme science historique ou comme version officielle du passé. Il s'agit aussi de prendre en compte le caractère narratif de ces récits de mémoire privés qui se présentent à nous sous forme d'histoires au sens de fables, contes, historiettes. Ceux-ci ne sont pas soumis aux critères de vérité, mais relèvent, au contraire, d'un art du récit dont les règles influent de manière décisive sur la forme et le contenu de ces histoires et, par là, de cette mémoire communicative. On présentera ici quelques clefs pour l'analyse de récits de mémoire recueillis dans le cadre d'une étude menée fin 2005 auprès de 5 familles d'expulsés originaires de Silésie ou de Poméranie et résidant aujourd'hui à Berlin. Les récits de mémoire seront abordés dans leur contexte familial en s'interrogeant tout d'abord sur les différences au niveau de la forme et du contenu entre les familles. Il s'agira ensuite de se poser la question de l'influence du cadre générationnel sur ces récits de mémoire familiaux.
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