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Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 9 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Seeing Between the Lines: Terence Davies’s The House of Mirth and the art of adaptation par Wendy Everett, publié le 02/03/2015
Examining Terence Davies’s adaptation of Edith Wharton’s The House of Mirth, this article identifies ways in which the creative interpretation of the filmmaker may serve to open up new insights into both the original text and the language of cinema itself. It considers, in particular, aspects such as music, painting, and visual metaphor in its presentation of cinema as an essentially multilayered and complex medium which requires of the spectator an imaginative and creative engagement, just as the novel requires of the reader.
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Qu'est-ce qu'un acte d'écriture ? Analyse d'un cas : les promesses de mémoire adressées aux morts du 11/9 par Béatrice Fraenkel, publié le 29/01/2015
Dans le cadre de la construction d'une anthropologie pragmatique de l'écriture, Béatrice Fraenkel, anthropologue et directrice d'étude à l'EHESS, interrogera cette notion, à partir d'une analyse de cas : celui des "promesses de mémoire" (ex. "we will never forget you") recueillies à New York après le 11/9. Il s'agira à la fois de proposer une analyse des énoncés comme actes de langage (Austin), comme acte d'écriture, en prenant appui sur leur matérialité (affichage, autographie, signature etc) et la situation dans laquelle ils sont produits, et de proposer une interprétation concernant la mémoire promise par ces actes d'écriture, en prenant appui sur les travaux d'Arendt, d'Halbwachs et de Ricoeur.
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Horizons nouveaux, Souli (Alexander Abela) et Stage Beauty (Richard Eyre) : deux versions d’Othello en marge, à l’horizon du texte par Anne-Marie Costantini-Cornède, publié le 21/10/2011
Le paradoxe de l'essai cinématographique, de l'adaptation « librement inspirée de William Shakespeare », nous est désormais familier. La réécriture hybridité, modernisation ou parodie post-moderne, qui inscrit l'espace du texte filmique dans d'autres horizons, créant nouveauté et surprise, relève d'une imitation différentielle, à la fois proche et différente du modèle. Alexander Abela et Richard Eyre bousculent les conventions dans leur version d'Othello, (2004) Alors qu'il explore les ressorts archétypaux de l'humeur jalouse, le cinéaste - auteur prend des libertés avec l'histoire, le contexte, ou les conventions d'un genre. La démarche interprétative, indirecte, est cependant de nature différente dans les deux films.
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L’horizon de la fin des temps chez les réformateurs de la période Tudor par Monique Vénuat, publié le 27/09/2011
Le sentiment de l'imminence de la fin des temps se manifeste chez de nombreux auteurs dans le contexte des luttes confessionnelles à partir de l'expansion de la Réforme protestante au XVIème siècle. Il est alimenté par l'interprétation des passages prophétiques de la Bible, en particulier l'Apocalypse de Jean. On s'intéresse ici aux textes de trois auteurs protestants anglais, The Image of Both Churches de John Bale (1547), la traduction-adaptation en anglais par George Joye des Conjectures sur la Fin du Monde d'Andréas Osiandre, puis les Actes and Monuments de John Foxe.
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La vertu comme horizon : tentation et tentative dans The Faerie Queene (I-III) d’Edmund Spenser par Laetitia Sansonetti, publié le 19/09/2011
Partant de la polysémie du terme tentation, cette étude explore le lien entre tentation et mise à l'épreuve à travers une analyse comparée des différentes scènes de tentation dans les trois premiers livres de The Faerie Queene (1590), afin de mettre en lumière la relation entre séduction et tentative chez Spenser. Il ressort de cette analyse que la victoire sur la tentation, jamais définitive, repousse toujours plus loin l'horizon de la vertu, ce qui en fait un ressort de la narration et induit une structure « révisionnaire » (selon le terme de Harry Berger) dans laquelle, à l'instar des interprétations typologiques des Écritures, l'après vient jeter une lumière rétrospective sur l'avant.
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Pour une rhétorique des genres : de la sensibilité à la généricité dans l’enseignement de l’anglais par Maylis Rospide , publié le 03/05/2010
Le genre nous semble être un outil précieux dans l'enseignement des langues car il permet d'aborder à la fois activités de lecture et d'écriture ainsi que les différentes compétences présentées par le Cadre Européen. Dans le mouvement de Genre Literacy, le genre n'est pas une étiquette collée à un texte afin de le classer, mais un arsenal rhétorique mis à la disposition de l'élève afin qu'il puisse mieux lire (à travers l'anticipation) et écrire (par l'imitation et la création d'un objectif ciblé) dans une langue seconde. Le genre devient alors guide de lecture (la connaissance des stratégies rhétoriques d'un texte aiguillonne sur une piste d'interprétation), mais aussi un cadre qui offre à l'élève la possibilité d'écrire en gardant à l'esprit qu'il prend la plume dans un contexte spécifique, pour un public donné afin de susciter un effet voulu.
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New Labour and the neo-liberal ascendancy: the case of public service reform par Eric Shaw, publié le 01/03/2010
A much debated topic has been the fundamental thrust of the New Labour project. Was it about the modernisation of social democracy or its abandonment? Did it adapt itself to the settlement bequeathed by Thatcherism and the neo-liberal paradigm it entrenched or seek it transcend it? This article discusses these contending interpretations focusing on the issue of public service reform, which lay at the heart of New Labour's domestic programme. It then explores the effects of New Labour's market-oriented 'modernisation' strategy on what social democrats have traditionally regarded as the normative underpinning of the public services, the 'public service ethos'.
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« To disfigure, or to present » (MND, 3.1.57) : la contradiction de King Lear à la scène par Isabelle Schwartz-Gastine, publié le 22/01/2010
Toutes les pièces du corpus renaissant offrent des réalités théâtrales qui ne prennent sens que par les mots du texte incarnés par des comédiens sur la scène de planches de bois dénuées de décor. C'est ainsi que, de comédie en tragédie, Shakespeare a interrogé la théâtralité en montrant ce qui n'était pas et en occultant parfois ce qui était. Dans cette communication, on se penchera sur la manière dont le texte donne substance à une nature grandiose, tantôt hostile (la lande sous la tempête), tantôt spectaculaire et dangereuse (la falaise de Douvres), qui n'existe vraiment que par l'interprétation des acteurs. Les spectateurs n'ont rien à voir devant eux sur la scène, mais, grâce à la présentation dynamique qui s'offre à leur regard, l'illusion théâtrale parvient à se métamorphoser en réalité.
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« The Caretaker of Humanity » : pour une praxis théâtrale par Liza Kharoubi , publié le 21/01/2010
L’étude du texte de Pinter nous dévoile qu’il est utile de faire la distinction entre « la scène » comme espace total, violent et irréel et « le théâtre » qui inclut la relation faciale de la scène à un public de chair et de sang à chaque représentation. Le théâtre y est alors envisagé comme le lieu de partage d’une parole, de dissémination d’une parole écrite et (ré)citée. Par comparaison avec l’école, avec les lieux de prière, ou encore les assemblées politiques qui sont aussi des lieux de partage de la parole, le théâtre a ceci de particulier qu’il offre ce partage comme le sens même de son existence. Le partage de la parole y est vécu pour lui-même, sans autre intérêt que d’en jouir, dans le comique ou dans le tragique. A partir des réflexions de Stanley Cavell et Emmanuel Lévinas, nous avons tenté de proposer une interprétation « poéthique » de la pièce de Pinter The Caretaker, c’est-à-dire une interprétation qui tienne compte de cette relation du partage de la parole.
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