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Le prince humaniste arabo-persan au temps des Seldjoukides (XIe-mi XIIe siècles)
- L’historiographie, surtout persanophone, a longtemps retenu la grille de lecture suivante quand il s’agissait de comprendre les Miroirs des princes persans : ils étaient le reflet d’une culture persane multiséculaire travestie sous des habits islamiques. Pourtant l’étude de deux Miroirs des princes du XIe siècle, ceux de Keykāvus et de Nizām al-Mulk, montre que le phénomène est plus complexe et que le rôle de la culture du conquérant arabe ne saurait se résumer à l’apport de l’islam. Cela doit être néanmoins mis en relation avec la création d’un fond culturel authentiquement persan qui s’affirme toujours plus au XIe siècle.
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Alexandrie entre mythe et historiographie
par Ghislaine Alleaume, Narimane Abd Alrahman,
publié le 30/01/2017
- le regard critique de l'historienne G. Alleaume sur les récits historiographiques concernant Alexandrie, ainsi que ses recherches minutieuses font voler en éclat cette image idyllique d'une ville cosmopolite et ouverte, pour nous dévoiler une Alexandrie méconnue voire occultée.
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Récit de guerre. Une étude comparative des récits de Badr et Uḥud par Ibn Hišām et al-Wāqidī
par Yousef Taharraoui, Narimane Abd Alrahman,
publié le 07/03/2016
- La bataille de Badr a fait l’objet, dès les débuts de l’historiographie musulmane, de trois récits importants : Ibn Isḥāq (m. 150/767), Wāqidī (m. 207/823) et Ibn Sa ‘d (m. 230/845). Cette communication traite succinctement, dans la version la plus riche, à savoir celle de Wāqidī, des points suivants : les grandes articulations du récit, ses éléments constitutifs, les rêves prémonitoires, le commandement militaire et quelques scènes de batailles. Cette étude d’un récit de guerre, parmi d’autres du même auteur, contribue à l’étude des débuts de l’historiographie musulmane tout en inscrivant celle-ci dans une perspective littéraire.
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La biographie de Salmān al-Fārissī et sa place dans la sīra : entre authenticité et falsification
par Brahim Jadla, Narimane Abd Alrahman,
publié le 07/03/2016
- Dans les Maġāzī d’Ibn Isḥāq (m. 151 / 768 ), le récit se rapportant à Salmān al-Fārissī, avec l’aspect légendaire qui s’en dégage, fut transmis de la même manière par au moins trois de ses disciples. Ces trois transmetteurs vivaient à Kūfa : al-Bakkāʾī (m. 183 / 799), ʿAbdullāh b. Idrīs (m. 192 / 807) et Ibn Bukayr (m. 199 / 814). D’après les sources, il s’agissait de trois transmissions écrites. En tenant compte des polémiques du début du IIe siècle de l’Hégire entre musulmans et chrétiens, mais aussi entre la jeune dynastie abbasside et ses détracteurs. Cette communication part de l’absence de différences entre ces trois narrations, pour s’interroger sur leurs auteurs. Sont-elles toutes de la plume d’Ibn Isḥāq ? Ou bien sont-elles dues à son informateur direct, ʿĀṣim b. ʿUmar b. Qatāda (m. 120 / 737) ?
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Le Mīlād musulman ou l'écriture par collation
par Slimane LAMNAOUI, Narimane Abd Alrahman,
publié le 02/03/2016
- La Sīra Nabawiyya, récit de vie du prophète de l’islam, est une narration inspirée du fond commun de la culture et de l’histoire des mentalités et croyances, s’autorisant du Musée imaginaire de l’Arabie. À partir des premiers textes d’Ibn Ishāq et Ibn Hišām, mais aussi des œuvres épigones, l’auteur s’interroge sur la construction du récit et la forme narrative à travers laquelle se justifie une typologie de la Nativité conforme au topos de la naissance sacrée.
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Regard européen et printemps arabe : le risque d’un déni de révolutions (le cas italien)
par Elena Chiti,
publié le 29/06/2012
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Empruntée à l'historiographie européenne, l'expression "printemps arabe" révèle les partis pris européens dans l'approche aux récentes révolutions arabes. A partir de la scène italienne, l'auteure propose une réflexion sur la banalisation - soit la désarabisation - du terme "printemps" et sur ses implications culturelles.
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Mohammed Harbi : Une citoyenneté, une histoire nationale et mondiale
par Gilbert Meynier ,
publié le 28/05/2008
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Mohammed Harbi (né en 1933 à El-Harrouch (Algérie, Nord-Constantinois) a été, à la fois, un militant et un cadre brillant du FLN algérien de 1955 à 1962, et il est aussi le plus considérable des historiens du nationalisme algérien et du FLN.
A ce double titre, il a réalisé la synthèse qui était chère au coeur du regretté Pierre Vidal-Naquet : il fut autant citoyen - et pas seulement le citoyen algérien qui s'éleva contre le coup d'état militaire du 19 juin 1965, ce dont il paya lourdement le prix - qu'historien : ses engagements internationalistes ont fait de lui un véritable citoyen du monde. Par son refus de toutes les langues de bois et de tous les conformismes de toutes les histoires officielles, cette figure-clé de l'historiographie contemporaine fut et demeure un militant inlassable des libertés, ici et là.