Liste des résultats
Il y a 16 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
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Brigitte Gauthier : Pina Bausch et la mémoire corporelle
par Brigitte Gauthier,
publié le 07/12/2015
- Brigitte Gauthier envisage la mémoire corporelle comme un outil pour repenser la fabrication d’un spectacle, au-delà de l’analyse universitaire. Elle l’applique aux spectacles de Pina Bausch, qui se fait l’ambassadrice des cultures à travers ses chorégraphies, et dont la contemporanéité se situe dans la création d’outils d’écriture et de procédés dramatiques.
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Brigitte Gauthier : Harold Pinter et le théâtre de la distorsion
par Brigitte Gauthier,
publié le 03/12/2015
- Brigitte Gauthier nous rappelle dans cet entretien les grandes thématiques du théâtre d'Harold Pinter. Celui-ci dépeint les enjeux des interactions entre les individus et adopte une neutralité absolue: il se fait le témoin des "nuances marécageuses" dans lesquelles disparaissent toute règle, afin de nous prévenir du danger politique et des enjeux humains essentiels. Son théâtre est celui de la fragmentation, de la distorsion narrative et linguistique.
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Pina Bausch, photographe de l'émotion
par Brigitte Gauthier,
publié le 02/12/2015
- Brigitte Gauthier revient sur les raisons pour lesquelles elle a choisi d'étudier Pina Bausch: le rapport de la société aux femmes, la déconstruction de la vie quotidienne et l'utilisation du corps pour rechercher une autre forme d'écriture sont autant de thématiques qui contribuent à la construction du langage chorégraphique de cette "photographe de l'émotion".
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Brigitte Gauthier : Stanley Kubrick
par Brigitte Gauthier,
publié le 02/12/2015
- A son arrivée à l’Université d’Evry, Brigitte Gauthier a voulu définir une ligne éditoriale afin de développer l’analyse de scénario et de textes engagés multi-supports. La décision de mener une étude collective sur Stanley Kubrick a permis de fédérer diverses disciplines autour d’un des plus grands novateurs contemporains, dont la spécificité est de faire entrer en résonance son et image.
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Brigitte Gauthier : Les écoles de cinéma américaines
par Brigitte Gauthier,
publié le 08/10/2015
- Professeur à l’Université d’Evry, Brigitte Gauthier dirige le laboratoire de recherche SLAM (Synergies Langues Arts Musique), l’axe SCRIPT et le Master Langues et Image. Elle nous parle de son ouvrage L'enseignement du cinéma aux Etats-Unis, dans lequel elle détaille l'historique des formations proposées par les grandes écoles de cinéma américaines, ainsi que les spécificités de leurs cultures cinématographiques.
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Brigitte Gauthier : Le scénario à l'américaine
par Brigitte Gauthier,
publié le 29/06/2015
- Brigitte Gauthier nous offre un parcours de formation accéléré en écriture de scénario, reprenant les grands principes des ouvrages américains qui font aujourd’hui l’unanimité chez les scénaristes, comme le célèbre Story de Robert McKee dont elle a assuré la traduction française…
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L’Afrique du Sud sous les projecteurs du cinéma
par Annael Le Poullennec,
publié le 19/11/2014
- Vous trouverez sur cette page les textes et images réunis à l’occasion de l’Exposition Afrique du Sud, réalisée par la bibliothèque de l’Université d’Evry dans le cadre du colloque SCRIPT. Annael Le Poullennec évoque ici les grandes étapes et les grands films qui jalonnent l’histoire du cinéma sud-africain.
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Mémoires sud-africaines ; une courte histoire de l'Afrique du Sud
par Grégory Gauthier,
publié le 18/11/2014
- Vous trouverez sur cette page les textes et images réunis à l’occasion de l’Exposition Afrique du Sud, réalisée par la bibliothèque de l’Université d’Evry dans le cadre du colloque SCRIPT. Grégory Gauthier évoque ici les grandes dates et les grandes figures de l’Afrique du Sud, dressant une chronologie synthétique et illustrée de la Nation arc-en-ciel.
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Jeux vidéo et cinéma à rebours du mouvement transhumaniste : le cas de District 9
par Julien Buseyne,
publié le 07/11/2014
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District 9 de Neil Blomkamp (2009) projette la structure de l’Apartheid dans un univers de science-fiction où les extraterrestres dont le vaisseau s’est échoué au dessus de Johannesburg sont victimes d’une forme de ségrégation. En marge de son thème principal, c’est à dire la projection de la mécanique d’oppression entre humains sur le canevas de la science-fiction, District 9 illustre aussi un procédé technique qui constitue le ressort principal du jeu vidéo : la projection des sens et du corps dans un système technique. Cinéma, télévision et jeux vidéo partageant les mêmes schèmes de la pratique audiovisuelle, les convergences entre ces domaines ne sont pas rares. Par la mise en scène de la technologie extra-terrestre, Disctrict 9 expose une grammaire de la captation de l’être sensible dans un système technique qui étend ses sens et ses potentialités, trait qu’il partage avec le jeu vidéo. Il s’agit là d’un acte politique qui s’oppose à la pensée transhumaniste, et affiche une convergence frappante avec les systèmes d’immersion dans les univers numériques actuellement à l’étude. Cette prise de position est cohérente avec le discours humaniste déroulé par cette œuvre, et s’inscrit dans la continuité de celles qui explorent la relation entre l’humain et la machine.
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Fractions et infractions dans The Heart of Whiteness de Rehad Desai : les stigmates de l’apartheid
par Stéphane Sitayeb,
publié le 06/11/2014
- Stéphane Sitayeb propose une analyse de The Heart of Whiteness (2005), un road movie documentaire de Rehad Desai qui interroge l’identité des blancs en Afrique du Sud. L’Afrikaner est-il un étranger en Afrique ou un autochtone ? Desai étudie les stigmates de l’Apartheid sur la société sud-africaine contemporaine en observant les clivages qui opposent encore aujourd’hui les noirs et les blancs dont certains s’estiment victimes d’une ségrégation inversée, une vengeance de la population noire. Le réalisateur cultive une double stratégie de camouflage et d’exposition, ainsi que la technique du contrepoint : c’est uniquement dans la superposition entre discours et image, dans la lecture connexe du monologue en voix-off et de l’esthétique audio-visuelle que se révèle la corrélation entre fractions raciales et infractions juridiques.
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La Princesse et la Grenouille, une vision de l'Afrique en Amérique
par Ethel Montagnani,
publié le 06/11/2014
- Spécialiste de Walt Disney et de la langue produite par Disney pour ses films d’animation, Ethel Montagnani nous parle de la vision de la communauté noire par Disney et particulièrement dans La Princesse et la Grenouille. Au fil des années, les studios Disney, fidèles à leur idéologie, et se présentant comme les heureux promoteurs des civilisations du monde, nous ont entraîné partout autour du globe. Ou plus exactement, partout, tout autour de leur vision du globe. On peut ainsi penser que la Chine, vue par les Studios, se résume à Mulan. L'Afrique a plus de chance puisqu'elle est représentée dans plusieurs films comme Le Roi Lion ou encore Tarzan. Toutefois, si ces deux films montrent des images saisissantes de la beauté des paysages africains, ils ne montrent rien de la complexité des rapports humains qui ont prévalu en Afrique du Sud pendant l'Apartheid. Pour s'en faire une idée, il faudra attendre la première princesse noire de l'histoire des Studios Disney, Tiana et son film La Princesse et la Grenouille, qui lui se déroule... en Louisiane, Mississippi, aux Etats-Unis.
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Présentation de Come Back Africa (Lionel Rogosin, 1959, US 82 minutes)
par Monique Peyriere,
publié le 05/11/2014
- Après avoir réalisé un film sur les sans-abris aux Etats-Unis, Lionel Rogosin part avec une équipe de tournage en Afrique du Sud en déclarant aux autorités locales qu’il veut produire un documentaire sur la musique. Filmé clandestinement par un réalisateur américain blanc dans Sophiatown, un township noir de Johannesburg, Come Back Africa nous montre la vie des communautés noires sous l’apartheid. Entres brimades et défiance, le film de Lionel Rogosin expose les relations blancs/noirs dans l’Afrique du Sud des années 50. Les militants y jouent leur propre rôle dans un scénario de fiction qui nous invite à découvrir le ghetto au travers du regard d’un nouvel arrivant, Zacharia. Les images ont pu sortir d'Afrique du Sud pour être montées aux Etats-Unis puis diffusées dans le monde entier ; c’est un film politique, le premier à dénoncer l’Apartheid.
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L'exposition Tagore à Evry
par Azarie Aroulandom,
publié le 16/09/2014
- Azarie Aroulandom est consultant international auprès d’institutions publiques et d’entreprises privées françaises et étrangères : Ministères des Affaires étrangères et de la Coopération, Chambre de Commerce, Organisations internationales (UNESCO, BIRD, FAO, BIT, CNUCED, ONG….). Il enseigne le Management-et la négociation interculturelle, le Transfert de Technologie, la culture et civilisation indienne et africaine à l’Université d’Evry.
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Qui est Tagore ?
par Azarie Aroulandom,
publié le 16/09/2014
- Au vingtième siècle, la culture fut dominée par un immense génie Rabindranath Tagore, l’un des plus grands philosophes et poètes de l’histoire du monde. On a dit de Rabindranath Tagore (7 mai 1861-7 août 1941) qu’il fut le Léonard de Vinci de la Renaissance bengali. Tagore naît le 7 mai 1861 au Bengale, à Calcutta, la plus importante ville de l’Inde à cette époque. Il est le quatorzième enfant d’une famille aisée, il grandit dans l’ombre d’un père savant et réformateur religieux. Dans une vision prophétique, son père lui donna le prénom « Robindra » qui signifie le soleil « car plus tard comme lui, il ira par le monde et le monde sera éclairé ».
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Satyajit Ray, ambassadeur de Tagore
par Brigitte Gauthier,
publié le 15/09/2014
- Il y a quelque chose de délicat, subtil, dans l’œuvre du cinéaste Satyajit Ray. Il nous prend par la main et nous invite à pénétrer une culture autre en douceur. On est immédiatement happé par son univers même si la langue et la culture sont distantes. Comment parvient-il à se faire l’ambassadeur de l’Inde en pleine mutation ? On suit ses films de l’intérieur. On est invité à placer notre regard au centre du film et non à l’extérieur, sans pour autant à aucun moment nous identifier aux personnages qui sont totalement autres. On se glisse derrière la caméra, et la lenteur des plans nous permet de nous imprégner de la vie qui se déroule. Les villageois passent le long d’un chemin, les personnages entrent et sortent des plans. Partout, qu’il tourne des scènes d’intérieur ou d’extérieur, le flux de la vie anime l’image...
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Le théâtre US ultracontemporain
par Brigitte Gauthier,
publié le 04/07/2011
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Le théâtre américain de la fin du 20e siècle est caractérisé par ses actions « hors bunker ». Au-delà des avant-gardes, il expérimente des formes de performances dans les rues, les parcs et les night clubs. Le théâtre devient à New York, the Scene, un monde de revendication ethniques et de libération sexuelle. La nouvelle frontière, c'est le hors les murs. Les enjeux politiques se radicalisent et un nouveau théâtre d'agit-propre s'empare du Net.