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Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 22 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Elephant* (Alan Clarke - 1989 / Gus Van Sant - 2003) par Lionel Gerin, publié le 15/06/2017
Au début des années 2000, on propose à Gus Van Sant, metteur en scène américain, de réaliser un long-métrage à partir de la tuerie de Columbine, alors le dernier "school shooting" qui a choqué l'Amérique.
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Violent Saturday / Les inconnus dans la ville (Richard Fleischer – 1955) par Lionel Gerin, publié le 15/03/2017
Trois hommes débarquent dans une petite ville américaine. Ils sont venus pour dévaliser la banque, un samedi, à la fermeture. Le hold-up va impliquer nombre d'habitants et révéler leurs secrets et les zones d'ombre de la ville en question. Le film, à l'instar du hold-up, est une mécanique de précision. En 90 minutes, savoir-faire oblige, Fleischer dresse un certain portrait de l'Amérique, à travers une galerie de personnages, tous crédibles, servis sur un pied d'égalité, sans moralisme bon marché.
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Wild River / Le fleuve sauvage (Elia Kazan - 1960) par Lionel Gerin, publié le 10/11/2016
Une Amérique tiraillée entre deux temps, un monde qui laisse place à un autre, avec son cortège de peur de l'avenir et de l'inconnu, son repli sur soi, tout cela sonne éminemment actuel, en cette période d'élections. C'est, entre autres, de cela que parle Wild River. En 1933, dans l'Amérique du New Deal, l'ingénieur Chuck Glover (Montgomery Cliff) est chargé de convaincre quelques propriétaires d'une petite ville du Tennessee de vendre leurs terres au gouvernement, qui va construire un barrage censé réguler le cours meurtrier de la rivière Tennessee. Parmi les derniers à résister, Ella Garth (Jo Van Fleet), grand mère revêche, refuse et s'accroche à son bien.
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Vanishing Point / Point limite zéro (Richard Sarafian - 1971) par Lionel Gerin, publié le 13/09/2016
Quand sort Vanishing Point, en 1971, le Nouvel Hollywood bat son plein. Initié dès les années 60 par des films comme The Graduate (Le lauréat) de Mike Nichols, ou Bonnie and Clyde d'Arthur Penn, ce "nouveau cinéma" a ouvert le champ à une autre Amérique, à ses laissés pour compte, ses losers. Longtemps tus, sinon interdits sur les écrans, beaucoup de problèmes commencent alors à être abordés: la sexualité sous tous ses aspects, les drogues, les violences conjugales et parentales, l'univers carcéral, la maladie mentale, le traitement des minorités, toutes les hypocrisies d'une société bourgeoise polissée, les mensonges de l'American Dream. La guerre même n'est plus héroïque, le Vietnam occupe toute l'actualité.
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Days of Heaven / Les moissons du ciel (Terrence Malick - 1978) par Lionel Gerin, publié le 06/06/2016
En 1974 sortait le premier long-métrage de Terrence Malick, Badlands (La balade sauvage), sur la dérive meurtrière de deux amants juvéniles dans une Amérique rurale et désertique. Un très beau premier film où l'on voit rétrospectivement les germes des œuvres à venir. Quatre ans plus tard, Days of Heaven arrivait sur les écrans. Les germes avaient mûri puis éclos. La moisson était magnifique. Terrence Malick filme le temps. Celui qu'il fait, car ses films sont météorologiques. Celui qui passe, ou qui justement a du mal à passer.
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L'Amérique est-elle encore un modèle ? par Nicolas Baverez, publié le 27/04/2016
À l'occasion du débat "L’Amérique : encore un modèle ?", organisé par la Villa Gillet en partenariat avec le Théâtre de la Croix-Rousse et l’Opéra de Lyon, la Clé anglaise vous propose ce texte de Nicolas Baverez sur le rôle des États-Unis dans le monde aujourd'hui. De quel modèle l’Amérique est-elle le nom ? Les États-Unis, qui s’affirment encore aujourd’hui comme la première puissance mondiale, sont-ils, à long terme, toujours un modèle viable ?
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La Princesse et la Grenouille, une vision de l'Afrique en Amérique par Ethel Montagnani, publié le 06/11/2014
Spécialiste de Walt Disney et de la langue produite par Disney pour ses films d’animation, Ethel Montagnani nous parle de la vision de la communauté noire par Disney et particulièrement dans La Princesse et la Grenouille. Au fil des années, les studios Disney, fidèles à leur idéologie, et se présentant comme les heureux promoteurs des civilisations du monde, nous ont entraîné partout autour du globe. Ou plus exactement, partout, tout autour de leur vision du globe. On peut ainsi penser que la Chine, vue par les Studios, se résume à Mulan. L'Afrique a plus de chance puisqu'elle est représentée dans plusieurs films comme Le Roi Lion ou encore Tarzan. Toutefois, si ces deux films montrent des images saisissantes de la beauté des paysages africains, ils ne montrent rien de la complexité des rapports humains qui ont prévalu en Afrique du Sud pendant l'Apartheid. Pour s'en faire une idée, il faudra attendre la première princesse noire de l'histoire des Studios Disney, Tiana et son film La Princesse et la Grenouille, qui lui se déroule... en Louisiane, Mississippi, aux Etats-Unis.
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Aux origines de Twelve Years a Slave (Steve McQueen, 2013) : le récit d’esclave de Solomon Northup par Michaël Roy, publié le 20/03/2013
Aux origines du film de Steve McQueen, Twelve Years a Slave (2013), il y a le récit de l’esclave américain Solomon Northup (1853). Cet article présente d’abord le récit d’esclave et situe cette forme littéraire dans le paysage idéologique de l’Amérique d’avant la guerre de Sécession ; il détaille ensuite l’histoire éditoriale de Twelve Years a Slave ; il donne enfin quelques repères dans l’œuvre et évoque son devenir critique.
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Care: A New Way of Questioning our Societies par Joan Tronto, publié le 15/03/2013
"In the United States, care became a focus of feminist research in the early 1980s. As “second wave” feminists realized that mere formal equality was insufficient, they began to think more deeply about what was required for the genuine inclusion of women."
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Going Solo par Eric Klinenberg, publié le 19/02/2013
About five years ago I started working on a book that I planned to call ALONE IN AMERICA. My original idea was to write a book that would sound an alarm about a disturbing trend: the unprecedented rise of living alone. I was motivated by my belief that the rise of living alone is a profound social change – the greatest change of the past 60 years that we have failed to name or identify. Consider that, until the 1950s, not a single human society in the history of our species sustained large numbers of people living alone for long periods of time. Today, however, living alone is ubiquitous in affluent, open societies. In some nations, one-person households are now more common than nuclear families who share the same roof. Consider America. In 1950, only 22 percent of American adults were single, and only 9 percent of all households had just one occupant. Today, 49 percent of American adults are single, and 28 percent of all households have one, solitary resident.
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The cultural perception of the American land: a short history par Mireille Chambon-Pernet, publié le 20/11/2012
The importance of land and nature in the American culture is widely known. The Pilgrim Fathers who landed on the coast of the Massachussetts in 1620 were looking for freedom which was both spiritual and material. The latter derived from land ownership, as a landowner called no man master. Yet, in 1893, Jackson Turner announced that: “the American character did not spring full-blown from the Mayflower” “ It came out of the forests and gained new strength each time it touched a frontier”.
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Le rêve américain dans la rhétorique présidentielle américaine moderne (1937-2010) par Aurélie Godet , publié le 30/08/2010
À partir d'une étude statistique des occurrences de l'expression "American dream" dans les discours présidentiels, cet article tente d'expliquer la popularité croissante de l'expression depuis sa première utilisation par Franklin Roosevelt en 1937. Il s'efforce également de voir si le contenu du rêve tel que défini par les présidents est resté le même ou s'il s'est modifié au gré de besoins politiques conjoncturels. Est-il possible, notamment, d'établir une dichotomie pertinente entre « rêve américain démocrate » et « rêve américain républicain » ? Notre conclusion sera que la référence au rêve, si elle a bien une portée délibérative, s'apparente surtout à une ressource rhétorique destinée à accroître l'avantage du président dans le jeu politique.
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Le couple Obama incarnation de l'American Dream ? par Pierre-Marie Loizeau , publié le 29/03/2010
En novembre 2008, Barack Obama a fait un triomphe auprès des minorités et plus particulièrement auprès de la communauté noire. Mais il n'est pas le seul Obama. Son épouse Michelle bénéficie aussi d'une grande popularité, auprès des femmes et chez les Afro-Américains auxquels elle s'identifie pleinement. Figure icônique, elle est modèle et miroir. Mais au-delà des qualités individuelles propres de ces deux personnages hors du commun, c'est bien le couple présidentiel qui fait vibrer l'Amérique. Cette union, par ses différences et ses complémentarités, son exemplarité et l'image du bonheur qu'il inspire, incarne bel et bien le rêve américain.
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L’envers du Rêve Américain à travers « La Littérature » par Morgane Jourdren , publié le 26/03/2010
Toutes les versions du Rêve américain constituent la trame d'un discours que l'Amérique n'a jamais cessé de se tenir et de tenir sur elle-même. Ce Rêve d'une terre de tous les possibles, d'une terre idyllique, ancré dans l'inconscient collectif, c'est tout d'abord la presse qui le remet en question, à l'époque du muckraking notamment. Toute une génération de journalistes et d'écrivains met ainsi en lumière l'envers d'un rêve américain que les images de photographes et de cinéastes engagés ne démentiront pas.
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Rêve américain, Rêve d’Amérique : une introduction par Morgane Jourdren , publié le 08/03/2010
« J'avoue que dans l'Amérique, j'ai vu plus que l'Amérique ». Cette célèbre formule d'Alexis de Tocqueville ne résume-t-elle pas à elle seule l'histoire d'une terre qui, dès l'aube de l'Humanité, a habité les esprits, enflammé les imaginations et délié tant la plume que les langues ? Comment définir le rêve américain ? Comment l'Amérique, au sens métaphorique du terme, se manifeste-t-elle en terre américaine et à Hollywood en particulier ?
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Le Rêve Américain en question : du rêve imparfait au rêve comme imposture par Morgane Jourdren , publié le 04/03/2010
Des voix discordantes s'élèvent en Amérique pour dénoncer une société qui ne tient pas toutes ses promesses et qui utilise et détourne le rêve américain pour faire croire à la validité du système. Les mouvements féministes, ceux des droits civiques et ceux qui dénoncent les excès du capitalisme, revendiquent des réformes pour que le rêve américain profite à tous. Les mouvements socialistes purs et durs, eux, entendent rompre avec l'individualisme forcené et la réussite à tout prix pour créer une société plus fraternelle. Les mouvements anarchistes, quant à eux, appellent à la révolution pour que opprimés brisent leurs chaines.
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Le Rêve Imposé ou la Machine Hollywoodienne au Service de l’Idéologie Dominante par Morgane Jourdren , publié le 04/03/2010
Hollywood, en particulier, dès les années 1930-1940, joue le premier rôle dans une véritable entreprise de conditionnement des esprits menée par la société dominante auprès des populations, notamment auprès de ces couches populaires que l'on juge potentiellement dangereuses. Comment la Mecque du cinéma a-t-elle progressivement mais sûrement imposé le rêve américain à l'écran ? Quelles images, ancrées dans l'inconscient collectif, a-t-elle projetées pour fédérer tout un peuple autour de l'American Way of Life ?
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De Sholem Aleichem à Charlie Chaplin, de Menahem Mendl au personnage de Charlot… par Morgane Jourdren, publié le 19/11/2009
Quel rapport peut-il bien y avoir entre Chaplin, père de Charlot et Sholem Aleikhem, écrivain yiddish mort au début du vingtième siècle ? A priori aucun, si ce n’est que ce dernier appréciait tout particulièrement les films du cinéaste. Pourtant, une lecture plus approfondie des pages écrites par Sholem Aleikhem où ces infatigables voyageurs que sont Menahem Mendl et Motl partent à la découverte de l’Amérique, nous permet de mieux comprendre ce que pouvait éprouver l’écrivain devant le spectacle du petit homme chaplinien aux prises avec un Nouveau-Monde qui lui est étranger.
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Anti-americanism par Paul Hollander , publié le 09/04/2009
Professeur émérite de sociologie à l'université du Massachusetts (Amherst) et membre du Davis Center for Russian and Eurasian Studies de Harvard, Paul Hollander s'est distingué par ses travaux sur le communisme, la violence, les relations est-ouest et l'anti-américanisme.
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Littérature et société aux Etats-Unis : 1917-1968 par Alice Béja , publié le 27/11/2008
Cet article propose un regard sur la littérature américaine du 20e siècle dans son rapport à l'idée d'Amérique. Les guerres et crises que traversent les Etats-Unis au cours de la période 1917-1968 contribuent à une dégradation de l'"American Dream" en "American way of life" à laquelle les écrivains américains réagissent en recherchant de nouvelles origines pour construire, en fin de compte, leur propre idée d'Amérique.
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Le capitalisme comme culture américaine par Jean Heffer , publié le 18/06/2007
Cette troisième séance de l'Atelier Amérique du Nord s'attaque à une idée reçue assez répandue en France associant fortement le capitalisme à la culture américaine. Jean Heffer, spécialiste de l'histoire économique, aborde la question avec prudence, et le soin qu'il prend à définir les termes qu'il emploie nous aide à comprendre comment une simplification abusive ne peut aboutir qu'à des stéréotypes stériles.
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La guerre de Sécession ou "les Etats désunis" par Marie Beauchamp, publié le 24/04/2007
Paradoxalement, la guerre de Sécession (1861-1865) fut un événement fondateur pour les États-Unis, qui, après avoir frôlé l'implosion, en sont ressortis avec un État et une nation plus solides, unis autour d'un gouvernement fédéral.
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