Recherche multi-critères
Liste des résultats
Il y a 8 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.-
Représenter la plantation dans le cinéma américain, du Land of Plenty au locus horribilis (1915-2020)
par Clara Gonnet, publié le 26/09/2024
-
[Conférence] Le cinéma hollywoodien fut le vecteur d’une vision du passé diffusée à grande échelle et façonnant l’imaginaire collectif : « Des pans entiers de l’histoire des États-Unis sont plus connus à travers les images transmises par les films que par les pages des plus éminents historiens » (Jacques Portes). De fait, la vision que nous avons de l’esclavage est conditionnée par les représentations filmiques du début du XXe siècle. Il est donc pertinent d’interroger l’évolution de ces représentations pour comprendre le réajustement de la mémoire collective quant à la condition des Noirs esclaves. La manière dont la plantation, symbole par excellence de cette « institution très particulière » (Peter Kolchin), est portée à l’écran est le reflet de la place qu’occupe l’idéologie esclavagiste dans la société.
-
Fiche de lecture : The Fact of a Body: A Murder and a Memoir d'Alex Marzano-Lesnevich (2017)
par Jillian Bruns, publié le 25/03/2021
-
Alex Marzano-Lesnevich, The Fact of a Body: A Murder and a Memoir (Deckle Edge, 2017). French translation: L’empreinte (2020).
-
Déséquilibres post-traumatiques dans The Gathering (2007), d’Anne Enright
par Héloïse Lecomte, publié le 13/02/2020
-
Dans The Gathering, Enright dresse un sombre portrait allégorique de l’Irlande contemporaine. Dans son microcosme familial, Veronica Hegarty est victime d’un déséquilibre mental et émotionnel, en proie au traumatisme causé par le récent suicide de son frère Liam, qui réveille le souvenir d’une terrible expérience survenue dans sa jeunesse, l’agression sexuelle dont elle ou son frère furent victimes et/ou témoins. Enright analyse les effets de l’effondrement des piliers de la société irlandaise sur la psyché d’un personnage endeuillé. La perte de ces repères fondateurs ouvre un espace de vertige dans un roman qui brouille les frontières entre vivants et morts.
-
Amitava Kumar: Immigritude
par Amitava Kumar, publié le 25/10/2019
-
Every year, the English-speaking writers invited to the Assises Internationales du Roman write the definition of a word of their choice.
-
Reconfigurations of space in Partition novels
par Sandrine Soukaï, publié le 19/09/2019
-
This article examines two Indian novels Clear Light of Day (1980) by Anita Desai and The Shadow Lines (1988) by Amitav Ghosh along with Burnt Shadows (2009) by Anglo-Pakistani novelist Kamila Shamsie, books written about the Partition of India that accompanied independence in 1947. Partition led to violence on an enormous scale; the exact number of people who were killed has never been ascertained, and estimates vary between one and two million. Partition also caused massive displacements of population, estimated between 12 and 18 million. This paper examines the way in which space – national, familial and communal – was divided and then reshaped by and through Partition. After discussing the fractures, ruptures and uprooting brought about by this trauma, I will consider the way in which diasporic writers devise fictional maps of memory of the past that foster exchanges across geographical borders.
-
Le passé comme fantôme dans Wish You Were Here de Graham Swift
par Mathilde Le Clainche, publié le 20/09/2016
-
Cet article étudie la figure du fantôme dans l'un des romans de Graham Swift, Wish You Were Here (2011). Si les représentations de la spectralité sont souvent rattachées au fantastique et au gothique, elles semblent ici faire partie de l'ordinaire et en deviennent presque banales: ainsi, loin de susciter l'effroi, le fantôme de Wish You Were Here est assimilé à un personnage parmi d'autres. Néanmoins, son rôle est prépondérant dans le récit, puisqu'il agit comme un révélateur des traumatismes du passé, qui sont comme condensés dans les lieux revisités par Jack Luxton. L'espace semble en fait constituer le cœur même de la hantise, dont le fantôme n'est qu'une illustration.
-
“The shadow of the fifth”: patterns of exclusion in Doris Lessing’s The Fifth Child
par Anne-Laure Brevet, publié le 06/12/2011
-
This study of The Fifth Child (1988) attempts to show that the eponymous character, a traumatic semi-human creature who neither assimilates into his ordinary family nor conforms to the demands of society impersonates a drive for disorder, chaos and violence undermining collective ideals. On the one hand, the fact that the alien child is not only excluded from family life but also from any type of “normal” human interaction, especially in Ben, in the World (2000), reveals hidden discordant notes that further lead to the disruption of his model family. On the other hand, as the symbol of a dark, destructive force fighting against enlightenment and progress, Ben’s inherently disruptive figure is a reminder of the two World Wars and the impersonation of social unrest. Through the various patterns of exclusion triggered off by his subversive presence, the fifth child reveals that the primitive dimension of the self and of humanity at large should be understood as part and parcel of human nature.
-
Sens de quelques petits riens dans le roman d’Arundhati Roy, The God of Small Things
par Fabienne Labaune, publié le 30/05/2011
-
Cet article se propose d'analyser le sens des petits riens qui donnent leur titre au roman. Ils seront vus comme un système de signes qui renvoient d'abord à la société et sont au service de la satire. Mais le déchiffrage de ces signes invite à voir le roman comme un palimpseste et les petits riens comme les signes de l'expérience traumatique ou de ses traces, donc comme les signes de l'exercice de la mémoire. Enfin, on montrera que les petits riens valent pour eux-mêmes, dans leur fragilité, et qu'ils renvoient à une conception de l'enfance et plus largement de l'écriture.