Liste des résultats
Il y a 19 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
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To Kill a Mockingbird / Du silence et des ombres (Robert Mulligan - 1962)
par Lionel Gerin,
publié le 06/03/2017
- La voix d'un enfant chantonne pendant que sa main ouvre une boîte. Contre-plongée. Nous découvrons un crayon, des fusains, des pastels, des billes, une clé, des pièces, un petit couteau, une montre, et deux figurines de bois. Puis la main se saisit d'un fusain, commence à écrire, à dessiner. Le titre et les noms défilent, toujours sur fond de chansonnette insouciante, bientôt couverte par une belle musique. La montre, pourtant sans aiguilles, laisse entendre un tictac imaginaire. Le temps, l'histoire peut commencer.
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Brigitte Gauthier : Les écoles de cinéma américaines
par Brigitte Gauthier,
publié le 08/10/2015
- Professeur à l’Université d’Evry, Brigitte Gauthier dirige le laboratoire de recherche SLAM (Synergies Langues Arts Musique), l’axe SCRIPT et le Master Langues et Image. Elle nous parle de son ouvrage L'enseignement du cinéma aux Etats-Unis, dans lequel elle détaille l'historique des formations proposées par les grandes écoles de cinéma américaines, ainsi que les spécificités de leurs cultures cinématographiques.
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Seeing Between the Lines: Terence Davies’s The House of Mirth and the art of adaptation
par Wendy Everett,
publié le 02/03/2015
- Examining Terence Davies’s adaptation of Edith Wharton’s The House of Mirth, this article identifies ways in which the creative interpretation of the filmmaker may serve to open up new insights into both the original text and the language of cinema itself. It considers, in particular, aspects such as music, painting, and visual metaphor in its presentation of cinema as an essentially multilayered and complex medium which requires of the spectator an imaginative and creative engagement, just as the novel requires of the reader.
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Bill Douglas Trilogy / La trilogie Bill Douglas My Childhood - My Ain Folk - My Way Home (Bill Douglas 1972 -1973 -1978)
par Lionel Gerin,
publié le 15/01/2015
- Écosse. Un village minier près d'Édimbourg. 1945.
Un enfant, son frère, leur grand-mère maternelle. Un prisonnier allemand.Mort de la grand-mère. Orphelinat. Grand mère paternelle. Un oncle.
L'orphelinat encore. L'adolescence. La mine. Service militaire en Égypte. Rencontre de Robert. Ouverture.
Les dialogues? Presque aucun.
La musique? Aucune.
L'action? Survivre.
Le résultat? Au-delà des mots. Saisissement total.
Comment en effet parler d'une telle œuvre? C'est un coup à l'estomac, un vent du Nord, une nuit charbonneuse.
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Présentation de Come Back Africa (Lionel Rogosin, 1959, US 82 minutes)
par Monique Peyriere,
publié le 05/11/2014
- Après avoir réalisé un film sur les sans-abris aux Etats-Unis, Lionel Rogosin part avec une équipe de tournage en Afrique du Sud en déclarant aux autorités locales qu’il veut produire un documentaire sur la musique. Filmé clandestinement par un réalisateur américain blanc dans Sophiatown, un township noir de Johannesburg, Come Back Africa nous montre la vie des communautés noires sous l’apartheid. Entres brimades et défiance, le film de Lionel Rogosin expose les relations blancs/noirs dans l’Afrique du Sud des années 50. Les militants y jouent leur propre rôle dans un scénario de fiction qui nous invite à découvrir le ghetto au travers du regard d’un nouvel arrivant, Zacharia. Les images ont pu sortir d'Afrique du Sud pour être montées aux Etats-Unis puis diffusées dans le monde entier ; c’est un film politique, le premier à dénoncer l’Apartheid.
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Charulata (la femme solitaire) : Tagore / Ray
par Giovanni Robbiano,
publié le 16/09/2014
- Charulata (1964) est également connu sous son titre anglais : The Lonely Wife (La femme solitaire). Ce film est une adaptation du roman Nastanirh (Le nid brisé) de Rabindranath Tagore, publié en 1901. Les acteurs principaux sont Madhabi Mukherjee, Sailen Mukjerjee et Soumitra Chatterjee dans les rôles principaux de Chârulatâ, son mari Bhupati et son cousin Amal. Comme la plupart des films de Ray, ce film est en noir et blanc et dure 117 minutes. Il en a également composé la musique. Il a été produit par R. D. Banshai, et le directeur de la photo était Subrata Mitra. Celui-ci a fait la photo de la plupart des films de Ray et en particulier de ses premiers chefs-d'œuvre : la Trilogie d'Apu : Pather Panchali (La complainte du sentier, 1955), Apu Sansar (Le monde d’Apu, 1959) et Aparajito (L’Invaincu, 1956).
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Nikolai Grozni: The Whispers of Music Lost
par Nikolai Grozni,
publié le 10/09/2014
- “Only the words break the silence, all other sounds have ceased,” writes Beckett in his Texts for Nothing. Or does he sing it? If words were the only sounds, then a sentence would be the only melody. We might never understand which came first—the words or the melody. Perhaps the first humans knew how to sing long before they knew how to talk. In this Dionysian vision of antiquity, all mortals were originally musicians. Music was the only thing that mattered. People understood each other by inventing mimetic melodies and singing together in tune. They appeared, loved, suffered, worshipped the gods and died like opera singers on stage.
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Kirsty Gunn: Sound and Writing
par Kirsty Gunn,
publié le 08/09/2014
- That sound you hear, as though coming off the lonely Scottish hills, through the fine Highland air, passing across straths and glens, along rivers and to the sea... Is the sound of the piobaireachd, the classical music of the great Highland bagpipe, a music made for Gatherings, Salutes and Laments, a grand and grave and complicated music - Ceol Mor it is in Gaelic - The Big Music. The Big Music, too, is the title of my latest work of fiction - not a novel, but an elegy, as Virginia Woolf described all her work - a story that sounds as much as it says... An experience of words, of a story of people and a landscape, of a love story played across generations, that nevertheless sounds in the mind...
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"As Many Fingers as Needed": The Body as Musician and its Fetishes
par Peter Szendy,
publié le 19/12/2013
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"To comfortably acquire, so to speak, as many fingers as needed," said one of Bach’s sons, Carl Philipp Emanuel, in his Essay on the True Art of Playing the Keyboard (1753). And these words are remarkable, as long as we are prepared to take them literally, and not hastily consider them as one of the metaphors that adorn discourse about music and on the bodies that it evokes.
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Feel the Sound, Thoughts on Music and the Body
par Elena Mannes,
publié le 19/12/2013
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Our relationship with sound is an intimate one – arguably the most intimate with any of our five senses. We live in a visual society. Many people would say that sight is our primary sense. We hear before we see. In the womb, the fetus begins to develop an auditory system between seventeen and nineteen weeks. Already we are in a world of sound, of breath and heartbeat, of rhythm and vibration. Already, we are feeling the sound with our bodies.
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Les tubes de la Grande Guerre en Angleterre
par John Mullen,
publié le 27/08/2013
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La vie des Britanniques il y a un siècle était souvent très dure. Comme à toute époque, le divertissement, et spécialement la musique, était essentiel pour toutes les classes sociales. Les couches privilégiées organisaient des concerts chez elles, aidées par leurs domestiques, ou allaient dans les salons de danse. La classe ouvrière rejoignait des fanfares ou des chorales, mais surtout allait au music-hall. Dans cet article nous avons choisi 10 chansons à succès des années de guerre qui peuvent illustrer les priorités de leur public. Pour chacune, nous fournissons un extrait des paroles, un enregistrement de l’époque, et une image.
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Three Words for Dmitri Dmitriyevich Shostakovich
par Wendy Lesser,
publié le 14/02/2012
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As an element in Shostakovich's music, the shame is perhaps not as audible as the dread, but it is everpresent nonetheless. One cannot point to a precise place in the music where you can hear it, but it underlies and supports most of the other painful emotions, and if it were removed from the mix, you would certainly notice the difference. The shame is apparent in the harshness with which Shostakovich treats himself and his own feelings; it saves the saddest quartets (like the Eighth) from self-pity, and it saves the more cheerful ones (like the Sixth) from any tincture of smugness or self-assurance...
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Sonic Affinities
par Jay Gottlieb,
publié le 20/01/2012
- Literally playing with the notion of "affinities" with its vast resonances, Jay Gottlieb has constructed a program not only of works by composers with whom he feels a particular bond, but also incorporating the diverse relationships of the chosen composers with their sonic material. He created for instance a vast sound sculpture that incorporates moments from all of Malher's ten symphonies. He will also play pieces by Donatoni, who shows how affinities can be volatile, Berio, who brilliantly manipulates free time versus measured time, Crumb, the modern American transcendentalist, who demonstrates the unity in diversity, Ohana, whose free counterpoints unfold organically and amalgamate as they will, and Mantovani, who, like Mahler, fuses the most exigent concert music with moments of carefree ebullience.
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Chords and Discords - Musical Patterns of Affinities
par Pierre Bayard, Wendy Lesser, François Noudelmann,
publié le 20/01/2012
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Les « tables d'affinités » établies par les chimistes ont souvent servi de modèle aux rencontres sentimentales. Or, la concordance et la discordance qui résultent des affinités sont plus proches des phénomènes musicaux, où les associations redistribuent infiniment les correspondances harmoniques. Pierre Bayard, auteur de Comment parler des livres que l'on n'a pas lus, abordera cette question avec Wendy Lesser, auteur de Music for Silenced Voices : Shostakovich and His Fifteen Quartets, et François Noudelmann, qui explore, dans Le Toucher les philosophes (en cours de traduction) la relation que Barthes, Sartre et Nietzsche avaient avec leur propre pratique du piano.
The affinity tables established by chemists served as models for sentimental encounters. But the concordance and discordance resulting from affinities are closer to musical phenomena, where associations infinitely redistribute harmonic correlations. Pierre Bayard, author of How to Talk About Books You Haven't Read, will discuss this topic with Wendy Lesser, author of Music for Silenced Voices: Shostakovich and His Fifteen Quartets, and François Noudelmann, who explores in Le toucher des philosophes (to be translated) the relationship that Barthes, Sartre and Nietzsche had to their own practise of the piano.
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Le théâtre US ultracontemporain
par Brigitte Gauthier,
publié le 04/07/2011
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Le théâtre américain de la fin du 20e siècle est caractérisé par ses actions « hors bunker ». Au-delà des avant-gardes, il expérimente des formes de performances dans les rues, les parcs et les night clubs. Le théâtre devient à New York, the Scene, un monde de revendication ethniques et de libération sexuelle. La nouvelle frontière, c'est le hors les murs. Les enjeux politiques se radicalisent et un nouveau théâtre d'agit-propre s'empare du Net.
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Théâtralisation et kathakali dans The God of Small Things d’Arundhati Roy
par Florence Labaune-Demeule,
publié le 30/05/2011
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Le roman d'A. Roy, The God of Small Things, fait la part belle à la théâtralisation, que cette dernière se manifeste par de courtes références intertextuelles à Shakespeare par exemple, ou par de plus longs renvois au kathakali, genre dramatique typique du sud de l'Inde, qui allie théâtre, danse, chant et musique. La théâtralisation, dans ce roman, prend aussi un sens beaucoup plus général, car on observe que la codification extrême, parfois excessive, de la société anglophile d'Ayemenem conduit chacun à surjouer le rôle qu'il se donne. Cet article s'attachera donc à montrer comment théâtralisation et codification s'expriment au quotidien, avant d'analyser le lien qui s'établit entre théâtralisation, sacralisation et expiation grâce au kathakali. Enfin, on montrera comment l'écriture de Roy peut elle-même être perçue comme une forme de théâtralisation décentrée ou « ex-centrée » cette fois qui conduit le lecteur à une condition quasi extatique par la magie du verbe.
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Wayne Koestenbaum - Notes on Affinity
par Wayne Koestenbaum,
publié le 18/04/2011
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Wayne Koestenbaum (États-Unis), poète, romancier et essayiste, est l'auteur d'une œuvre protéiforme et subversive qui explore les multiples facettes de l'identité américaine à travers de nombreux thèmes (les arts, la célébrité, les gender studies...) et où se mêlent les cultures littéraire, artistique, musicale et populaire. Dans Hotel Theory, il met en regard une enquête philosophique sur les hôtels et le récit d'une rencontre improbable entre deux icônes de la culture américaine : l'actrice mythique Lana Turner et la star du music-hall Liberace.
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Langston Hughes : poète jazz, poète blues
par Frédéric Sylvanise,
publié le 21/02/2011
- Langston Hughes (1902-1967) fait partie de ces poètes qui ont nourri leur travail de l'exploration d'autres arts, en l'occurrence de la musique et des arts plastiques. Omniprésente dans des pans entiers de sa carrière, la musique n'a pas fait office chez lui de simple source d'inspiration, mais d'une sorte de matrice à un travail d'alchimie : déplacer les rythmes du jazz ou du blues vers le territoire poétique, c'est-à-dire « adapter » le langage musical au langage poétique.
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Musique et théâtre : la scène shakespearienne
par Francis Guinle,
publié le 27/11/2009
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De nombreux ouvrages ont été écrits qui se penchent sur la spécificité du théâtre anglais au XVIe et au début du XVIIe siècle. D'autres, tout aussi nombreux, traitent de la musique élisabéthaine, comme "l'âge d'or" de la musique anglaise. Peu d'ouvrages, en revanche, ont pris en compte les rapports qui s'instaurent entre ces deux formes d'art. Sans vouloir refaire ici un long historique, déjà entrepris dans un travail de recherches précédent, il me faut malgré tout énoncer au moins les grandes étapes de cette collaboration entre musique et théâtre.