Liste des résultats
Il y a 15 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
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12 Angry Men / Douze hommes en colère (Sidney Lumet - 1957)
par Lionel Gerin,
publié le 25/11/2016
- En 1957 sort 12 Angry Men, premier film de Sidney Lumet, qui connait un succès commercial très modeste, mais remporte l'Ours d'or au festival de Berlin, le prix spécial à Locarno, est nommé aux Oscars, et voit Henri Fonda remporter le prix du meilleur acteur aux British Awards. Il s'agit d'un "film de procès", genre qui a donné de grands classiques, de The Paradine case (Le procès Paradine, 1947) d'Alfred Hitchcock, à Anatomy of a Murder (Autopsie d'un meurtre, 1959) d'Otto Preminger, en passant par Witness for the Prosecution (Témoin à charge, 1957) de Billy Wilder. Mais alors que tous ces films se concentrent sur les débats, le défilé des témoins et les plaidoiries, jusqu'au suspense du verdict, 12 Angry Men se déroule entièrement en salle de délibération. C'est donc un huis clos, pari de mise en scène intéressant.
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Touch of Evil / La soif du mal (Orson Welles - 1958)
par Lionel Gerin,
publié le 24/11/2015
- Un motel perdu tenu par un personnage dérangé. Janet Leigh seule dans une chambre, plutôt dévêtue. Cela vous dit quelque chose ? Cette scène, Alfred Hitchcock en fut d'abord le spectateur. Il s'en inspira et en tira un chef-d'œuvre, Psycho. Mais le film dont nous parlons n'est pas de lui. C'est Touch of Evil, d'un autre génie du cinéma: Orson Welles. En 1958, il a déjà réalisé dix films, dont deux inachevés. D'abord metteur en scène de théâtre et acteur précoce, il a travaillé pour la radio et adapté des romans ou pièces plus ou moins célèbres. Le 30 octobre 1938, il adapte La Guerre des mondes, d'H.G Wells.
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To Be or Not to Be / Jeux Dangereux (Ernst Lubitsch - 1942)
par Lionel Gerin,
publié le 26/03/2015
- Connaissez-vous Lubitsch? On lui doit quelques unes des meilleures comédies des années 1930-40. Connaissez-vous la Lubitsch's touch? Si vous répondez non, de grands plaisirs de cinéma vous attendent. Élégance et finesse. Commençons donc par un sommet, un chef d'oeuvre: To Be or Not to Be. Mais pour mieux en apprécier le sel, un peu d'histoire. Juif Berlinois, Lubitsch, amoureux fou de théâtre, rejoint le cinéma comme homme à tout faire, puis acteur. Dés 1913, il est l'égal de Max Linder, et le plus grand comique allemand...
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Heaven's Gate / La porte du paradis (Michael Cimino -1980)
par Lionel Gerin,
publié le 12/12/2014
- 1978. Deer Hunter / Voyage au bout de l'enfer. Bien qu'avare du mot, je l'ose ici: chef d'œuvre absolu. N'en déplaise aux détracteurs, à ceux qui y voient, à grand tort, un film (de plus) sur le Vietnam. Deer Hunter est un immense film, profondément américain. Faut-il être aveugle pour y lire un message impérialiste, malgré cette dernière scène poignante, si souvent incomprise. Chef d'oeuvre, donc. Presque trois ans plus tard, sort Heaven's Gate, le plus grand désastre financier du cinéma américain, mais qu'importe! Combien de tableaux Van Gogh a-t-il vendu? Combien d'exemplaires Rimbaud a-t-il écoulé?
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The Night of the Hunter / La nuit du chasseur (Charles Laughton - 1955)
par Lionel Gerin,
publié le 28/11/2014
- Pour inaugurer cette rubrique, je ne pouvais choisir aucun autre film. C'est une œuvre qui m'est chère, unique, dans tous les sens du terme, un diamant noir dans la cinéphilie mondiale, une pierre noire dans la nuit de l'enfance. Charles Laughton, immense acteur (de Mutiny on the Bounty à Quasimodo, de Hobson's Choice à Spartacus, passant de la comédie au drame, du film noir au péplum) réalise là son seul film, qui est depuis une des références absolues des cinéphiles. Les films uniques ont toujours une saveur particulière (que l'on se souvienne de Honeymoon Killers de Leonard Kastle, ou d'Electra Glide in Blue de James William Guercio, par exemple) et cette Nuit du chasseur ne fait pas exception.
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Charulata (la femme solitaire) : Tagore / Ray
par Giovanni Robbiano,
publié le 16/09/2014
- Charulata (1964) est également connu sous son titre anglais : The Lonely Wife (La femme solitaire). Ce film est une adaptation du roman Nastanirh (Le nid brisé) de Rabindranath Tagore, publié en 1901. Les acteurs principaux sont Madhabi Mukherjee, Sailen Mukjerjee et Soumitra Chatterjee dans les rôles principaux de Chârulatâ, son mari Bhupati et son cousin Amal. Comme la plupart des films de Ray, ce film est en noir et blanc et dure 117 minutes. Il en a également composé la musique. Il a été produit par R. D. Banshai, et le directeur de la photo était Subrata Mitra. Celui-ci a fait la photo de la plupart des films de Ray et en particulier de ses premiers chefs-d'œuvre : la Trilogie d'Apu : Pather Panchali (La complainte du sentier, 1955), Apu Sansar (Le monde d’Apu, 1959) et Aparajito (L’Invaincu, 1956).
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Blessure du corps et blessure du langage chez Shakespeare
par Clifford Armion,
publié le 25/04/2014
- Cet article se propose d’étudier les rapports dialectiques qui unissent la violence représentée à la parole dans le théâtre de Shakespeare. Nous verrons que le langage immédiat de la blessure physique peut prendre le pas sur le texte prononcé par les acteurs. La crainte de la mort et de la dissolution du corps, exprimée par la blessure, est associée dans le texte shakespearien à l’économie et à l’extinction du langage. Le silence, corrélat de la mort, peut ainsi être lu comme une griffure à la surface du texte théâtral. Il apparaîtra que la violence physique entre en écho avec les silences, les incohérences du langage, mais aussi les ruptures de genre, constituant une forme de blessure du langage.
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Measure for Measure in Performance
par Estelle Rivier, Delphine Lemonnier-Texier, Isabelle Schwartz-Gastine,
publié le 17/02/2013
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Ce dossier a été réalisé à partir des interventions de la journée d'étude "Measure for measure in performance", consacrée à l'oeuvre de William Shakespeare
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Les Sons de l'anglais - Introduction
par Natalie Mandon,
publié le 18/05/2012
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Il est question ici des propriétés phonétiques des voyelles « pures » ou monophtongues, puis de celles des diphtongues. Sont précisés pour chaque son la position de la langue et des lèvres ainsi que le degré d’aperture. Il est important de garder à l’esprit qu’en anglais, d’autres facteurs physiologiques entrent en jeu telles que la tension de la langue et parfois la diphtongaison.
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Alain Lipietz - La résistance française à l'écologie
par Alain Lipietz,
publié le 14/01/2011
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Alain Lipietz, économiste, est un acteur majeur de l'engagement politique pour l'écologie. Ancien député Vert européen (1999-2009), il participe activement à la construction d'Europe Écologie et à l'élaboration du programme économique et social pour 2012. Dans Face à la crise : l'urgence écologiste, recueil d'entretiens avec Bertrand Richard, il propose un « New Deal Vert » : la reconversion de la société selon les normes du développement durable.
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“Nay, faith, let not me play a woman. I have a beard coming” (MND. I. ii. 41-42): Dramatic illusion in A Midsummer Night’s Dream
par Geneviève Lheureux,
publié le 22/03/2010
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Les personnages mythologiques ou féériques qui peuplent Le songe d'une nuit d'été occultent parfois la complexité d'une comédie qui examine les fondements mêmes de l'expérience théâtrale. La pièce dans la pièce, laborieusement répétée par une troupe d'acteurs amateurs, contribue certes à désamorcer les éléments potentiellement tragiques mis en scène dans l'intrigue centrée sur les amants athéniens, mais elle interroge aussi de manière radicale l'illusion dramatique, qu'elle finit pourtant par renforcer.
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« To disfigure, or to present » (MND, 3.1.57) : la contradiction de King Lear à la scène
par Isabelle Schwartz-Gastine,
publié le 22/01/2010
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Toutes les pièces du corpus renaissant offrent des réalités théâtrales qui ne prennent sens que par les mots du texte incarnés par des comédiens sur la scène de planches de bois dénuées de décor. C'est ainsi que, de comédie en tragédie, Shakespeare a interrogé la théâtralité en montrant ce qui n'était pas et en occultant parfois ce qui était.
Dans cette communication, on se penchera sur la manière dont le texte donne substance à une nature grandiose, tantôt hostile (la lande sous la tempête), tantôt spectaculaire et dangereuse (la falaise de Douvres), qui n'existe vraiment que par l'interprétation des acteurs. Les spectateurs n'ont rien à voir devant eux sur la scène, mais, grâce à la présentation dynamique qui s'offre à leur regard, l'illusion théâtrale parvient à se métamorphoser en réalité.
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Visions dans et sur King Lear
par Estelle Rivier,
publié le 18/01/2010
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Ce monde où la tempête est tout autant sur scène que dans les esprits, où les falaises se créent par la parole, où le « rien » de Cordelia veut tout dire...C'est ce désordre des sens sur lequel les communications de cette journée d'étude vont se concentrer en abordant les aspects visuels, psychologiques et spectaculaires que renferme la matrice de King Lear. Il y sera question du corps en scène, des décors verbaux, de scénographie, des créations picturales inspirées de la tragédie entre autres. Autant d'approches esthétiques et de regards croisés qui devraient permettre à chacun de voir en Lear une performance artistique intense et vivante.
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Musique et théâtre : la scène shakespearienne
par Francis Guinle,
publié le 27/11/2009
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De nombreux ouvrages ont été écrits qui se penchent sur la spécificité du théâtre anglais au XVIe et au début du XVIIe siècle. D'autres, tout aussi nombreux, traitent de la musique élisabéthaine, comme "l'âge d'or" de la musique anglaise. Peu d'ouvrages, en revanche, ont pris en compte les rapports qui s'instaurent entre ces deux formes d'art. Sans vouloir refaire ici un long historique, déjà entrepris dans un travail de recherches précédent, il me faut malgré tout énoncer au moins les grandes étapes de cette collaboration entre musique et théâtre.
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A Midsummer Night’s Dream ou l’art de la mise en scène
par Estelle Rivier,
publié le 26/11/2009
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Par le biais de son intrigue secondaire, Le Songe d'une nuit d'été propose une partition de théâtre qui nous renseigne tant sur la façon de jouer à l'époque de Shakespeare que sur l'art de la scène dans sa globalité. C'est en partie pour cette raison que cette pièce, parodique, émouvante et onirique tout à la fois constitue un vivier en matière de création scénographique. Elle est aussi un gage d'originalité si l'on considère la mise en scène époustouflante de Peter Brook en 1970-71 qui a tant marqué l'histoire de la mise en scène de cette pièce qu'il est encore actuellement difficile d'innover sans que cela paraisse inadapté voire inconvenant...