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Recherche multi-critères

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Il y a 11 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Il nuovo movimento antimafia in Italia par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 13/03/2015
Comme l’écrit Nando dalla Chiesa dans son dernier livre, Manifeste de l’Antimafia (Einaudi 2014), comprendre que la vraie force de la mafia se trouve hors d’elle-même, dans les alliances et les services qui lui viennent d’une zone grise protéiforme, ainsi que dans de multiples formes de négligence et de paresse culturelle, conduit aussi à repenser radicalement les façons de s’opposer à la mafia. Depuis les nombreuses actions et activités de formation de Libera, la loi sur la confiscation des biens des mafieux, les coopératives nées sur les terrains confisqués, le soutien aux familles des victimes de la mafia, jusqu’aux nouveaux filons de recherche et de réflexion sur le mouvement antimafia. Cette conférence organisée par le Département Littératures et civilisations étrangères de l'ENS de Lyon, l'UMR Triangle 5206 et Maurizia Morini est précédée d'une communication de Charlotte Moge sur les mafias en Italie.
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L'immigration italienne à Lyon par Jean-Luc de Ochandiano, Damien Prevost, publié le 30/05/2014
Au cours de cet entretien, Jean-Luc de Ochandiano nous parle de la question de l'immigration italienne au cours des XIXème et XXème siècles en centrant son discours sur le cas spécifique de Lyon. Jean-Luc de Ochandiano, tout en récusant le terme de "communauté italienne" aborde également l'épineux problème de la mémoire entre héritage et reconstruction à travers deux "événements" : la sortie de son livre l'année dernière et l'exposition aux archives municipales de Lyon.
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Les familles et la cité : vie et mort du guelfisme (Florence, XIVe-XVe siècle) par Elise Leclerc, publié le 14/02/2014
Au cours de cette séance, Élise Leclerc analyse la notion de «guelfisme», telle qu’elle se présente dans les livres de famille florentins des XIVe et XVe siècles. De par sa fréquence et ses usages, ce terme apparaît en effet comme l’une des clefs de lecture employées par les Florentins pour interpréter la vie de leur cité. Comment expliquer son succès, particulièrement remarquable durant le dernier quart du XIVe siècle (alors que les conflits entre Guelfes et Gibelins n’étaient théoriquement plus d’actualité depuis longtemps), puis son déclin à partir des années 1420 ? Il semble que cela ait à voir avec l’évolution de la définition de l’identité politique de la cité, mais aussi et surtout avec celle des familles qui composaient sa classe dirigeante.
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La bibliothèque de Dante : questions méthodologiques par Raffaella Zanni, publié le 20/09/2013
Dans cette présentation, on cherchera à faire le point sur ce qu’a pu contenir la bibliothèque de Dante. Il s’agit bien sûr d’un sujet éminemment virtuel, vu la perte matérielle de tous les livres que Dante a pu à la fois lire et étudier, éventuellement apostiller, et bien évidemment posséder. Son statut d’exilé rend encore plus virtuelle l’existence d’une bibliothèque personnelle qui aurait pu l’accompagner pendant ses déplacements. Compte tenu de toutes ces restrictions documentaires, on essaye de reconstruire les étapes de la formation intellectuelle de Dante, à partir de sa jeunesse mais surtout pendant la maturité, lors des années d’exil qui ont malgré tout donné à Dante la possibilité de se déplacer et d’avoir accès à plusieurs lieux du savoir de son époque (entre autres les bibliothèques des religieux mais surtout des laïcs). En particulier, on se concentre sur la ville de Bologne, où Dante a pu résider à diverses reprises, notamment pendant son exil. C’est là que Dante a certainement eu accès à des textes importants pour sa formation, en particulier les ouvrages de maîtres bannis de la faculté de Théologie de Paris (y compris ceux de Sigier de Brabant et de Boèce de Dacie), comme le montre l’étude des inventaires des bibliothèques personnelles de maîtres ès arts du Studium, à la fois logiciens, grammairiens ou encore médecins, qui ont vécu entre le XIIIème et le XIVème siècles. Le travail sur les archives des maîtres bolonais offre ainsi des résultats fructueux permettant de renforcer la consistance de la bibliothèque matérielle de Dante ; une possibilité qui permet ainsi de faire face au manque de documents concernant sa formation intellectuelle. D’autre part, cela permet aussi de mieux comprendre son atelier d’écriture, avec la conviction que la Quellenforschungen dans l’œuvre de n’importe quel auteur doit obligatoirement passer par la recherche de tout ce qui a circulé réellement à son époque.
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"De Vulgari Eloquentia" et "Convivio" par Irène Rosier-Catach, publié le 13/09/2013
L’on a souvent opposé la noblesse du latin, affirmée dans le Convivio, et la noblesse du vulgaire, vantée dans le De vulgari eloquentia. Cette contradiction n’est qu’apparente, et repose sur deux acceptions de la noblesse différentes. Plus important, la noblesse du vulgaire naturel est bien différente de la noblesse du vulgaire illustre, exposée surtout dans le 2e livre. Et cette dernière correspond par contre à la noblesse définie dans le Convivio IV. A partir de ce constat, on peut mettre en parallèle la construction de l’homme noble et du vulgaire illustre, du Convivio et du De vulgari eloquentia : désir de savoir et désir de bien parler, constat que tous les hommes ne le réalisent pas également, inégalité expliquée par une grâce particulière, devoir qui incombe à ceux qui la possèdent de guider et régir les autres, nécessité pour ceux qui sont dotés de cette grâce de la « cultiver » afin qu’elle donne ses fruits, et responsabilité prise par Dante de le leur enseigner.
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Lampedusa, le drame de la porte de l'Europe par Emanuela Alice Scialoja, publié le 08/05/2012
Au cours de sa conférence, Alice Scialoja reprend les événements des dernières années qui ont rythmé la vie de l'île de Lampedusa. Évidemment, ces événements sont tous plus ou moins liés aux problèmes des flux migratoires à destination de l'Europe. La décision récente de la Cour Européenne des Droits de l'Homme, l'accord italo-libyens et la drammatique année 2011 seront évoqués et illustrés par cette journaliste qui est restée de nombreuses semaines sur place et nous livre quelques unes de ses photographies pour illustrer son discours.
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Présentation du livre de Marco Santagata, "L'io e il mondo, un'interpretazione di Dante" par Claudia Di Fonzo, publié le 04/05/2012
Au cours de cette intervention, Claudia Di Fonzo nous offre une lecture serrée du dernier livre de Marco Santagata - L’io e il mondo. Un’interpretazione di Dante - publié chez Il Mulino à Bologne en 2011. Autour de citations du livre commentées, Claudia di Fonzo nous présente les grands thèmes abordés par Marco Santagata dans cet ouvrage.
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Intervista a Alberto Toscano par Alberto Toscano, Damien Prevost, publié le 25/03/2011
Alberto Toscano, in occasione dell'uscita del suo libro Vive l'Italie! ha accettato di rispondere alle nostre domande relative al 150° anniversario dell'Unità d'Italia. Ci offre la sua opinione sul processo di unificazione italiana e sui suoi rapporti con la Francia e ragiona sulla sua problematica odierna.
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Le corps à corps avec le contexte : langue et éthique dans La notte che Pinelli d’Adriano Sofri par Jean-Claude Zancarini, publié le 17/12/2010
Jean-Claude Zancarini évoque le destin de Giuseppe Pinelli, cet anarchiste accusé à tort d'avoir participé à l'attentat de Piazza Fontana le 12 décembre 1969 et qui trouvera la mort en tombant du 4ème étage de la préfecture de Police de Milan 3 jours plus tard. Il évoque ce destin par l'entremise du livre d'Adriano Sofri : une oeuvre à la fois littéraire et historique. Un livre qui - sans concession - sait faire le point sur des années qui ont eu leurs jours tragiques. Ce n'est pas seulement un livre "à charge" contre les institutions c'est aussi un livre qui se propose d'établir un lien entre la jeunesse d'alors et celle d'aujourd'hui.
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Hériter d'un père maoïste. À propos de Le jour où mon père s'est tu de Virginie Linhart par Xavier Vigna, publié le 19/11/2010
Au cours de son intervention, Xavier Vigna nous offre un regard piquant sur l'ouvrage de Virginie Linhart. En effet, il montre comment ce livre qui se propose - sans le dire - de donner une réponse à la question de l'héritage de 68 chez les enfants des acteurs de ces années-là se perd entre la question privée et la volonté de recherche sociologique. En réalité, ce livre relève bien plus de la réflexion personnelle dans un cadre familial et privé (les relations entre Virginie Linhart et son père - Robert Linhart) que d'une histoire commune fondée sur l'analyse sociologique - à laquelle Virginie Linhart ne se réfère pas - mais qui transparaît dans sa démarche.
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Être fille d'une mère terroriste : l'image d'Ulrike Meinhof dans la biographie rédigée par sa fille (Bettina Röhl, So macht Kommunismus Spass) par Anne Lagny, publié le 05/11/2010
Anne Lagny pose des questions au livre de Bettina Rhöl à travers deux arrière-plans (Norbert Élias et Franz Fühmann) qui nous permettent de mieux comprendre la spécificité du mouvement allemand. Ainsi, elle montre comment le passé nazi pèse sur ces années et comment l'absence d'un discours sur le nazisme est un facteur déclenchant de la crise que la RFA a traversé dans les années 70. Par ailleurs, elle montre également comment Bettina Röhl ne parvient pas à nous faire comprendre ni Ulrike Meinhof - sa propre mère - ni même le contexte de l'époque vu l'absence de transmission directe entre les deux femmes. Il s'agit plus donc plus d'un "dossier" qui a ses vertus que d'une biographie qui donne accès à l'essence de cette femme.
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