Liste des résultats
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Le poète et le Prince. De la politique
par Mohamed Ben Mansour,
publié le 15/04/2022
- Dans le cadre du séminaire "Ecrire les modernités arabes" , Mohamed Ben Mansour (Maître de conférences en études arabes à l'ENS de Lyon) nous présente son ouvrage Le poète et le Prince : couleurs de l’éloge et du blâme à l’époque abbasside (750-965). Mohamed Ben Mansour propose dans cet ouvrage une profonde analyse sur la relation entre le poète et le Prince. Réduite souvent à un préceptorat fondé sur des considérations matérielles et vénales, la relation entre le poète et le Prince n'a pas bénéficié d'une étude transversale qui en révèle les diverses facettes et met en lumière sa richesse et sa complexité. Ce travail explore les pouvoirs de la parole encômiastique et ses multiples interactions avec l'univers politique. Pédagogue, laudateur, conseiller et critique du pouvoir, toutes ces manifestations de la parole poétique sont examinées à partir d'un arrière-plan philosophique et confrontées à d'autres traditions majeures comme celle des Miroirs des princes et des théologiens.
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L'art de rue à l'heure du "printemps arabe" : les graffiti, ou l'inattendu de l'expression d'une citoyenneté en Tunisie et en Egypte
par Sarra Grira, Narimane Abd Alrahman,
publié le 03/11/2014
- En Tunisie, du temps de Ben Ali, la rue était le terrain de jeu favori des policiers. En uniforme ou en civil, ils observaient, écoutaient, contrôlaient et rapportaient. Chaque jeune assis sur un banc public était une cible potentielle. Mais la grande manifestation du 14 janvier a marqué un point de non-retour à partir duquel les normes ont été inversées. La rue est devenue un terrain de manifestations civiques ou culturelles.
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Où sont passées les "Caravanes" de la révolution tunisienne ?
par Ridha Boulaabi,
publié le 31/01/2014
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« La li-l Hogra », Non à l’exclusion sociale. Telle était la revendication première qui a mobilisé l’arrière pays tunisien dès décembre 2011. Une revendication qui s’est transformée très vite en révolution répétant d’une seule et même voix « Dégage ! », jusqu’au 14 janvier. Si ces deux mois de répression ont suscité une mobilisation générale et progressive de toutes les couches sociales, ils ont surtout révélé la présence et la force de frappe d’une Tunisie profonde, complètement marginalisée sous Ben Ali, capable de se rebeller et de rallier toutes les autres régions à sa cause.
Nombreuses sont les « Caravanes de la reconnaissance » qui ont sillonné le pays du nord vers le centre et de la côte vers le sud afin de « remercier » des régions comme Thala, Kasserine, Sidi Bouzid et bien d’autre pour leur bravoure.
Toutefois, ces manifestations de « reconnaissance », complètement inattendues et spontanées, qui ont pris des formes très diverses (chant, musique populaire, poésie engagée), vont peu à peu se marginaliser. La marche inverse organisée par certaines régions du centre et du sud vers la capitale révélera les cassures profondes de la société tunisienne au-delà d’une fraternisation réelle, mais conjoncturelle. Cette communication se penchera sur les différents discours et leur évolution autour de ces manifestations politiques et culturelles qui ont marqué les premiers mois du « Printemps tunisien ».
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Atelier N°1 : L'évènement et ses lectures.
par ENS Lyon La Clé des Langues,
publié le 05/01/2014
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Page d'accueil du premier atelier du colloque "L'inattendu dans la création littéraire et artistique, à la lumière du Printemps arabe", permettant d'accéder à quatre interventions :
1. Ecrire le Printemps arabe : rupture ou continuité ? / 2. De l'imprévu à l'imprévisible / 3. Une révolution imprévue ? Une société méconnue / 4. Où sont passées les "caravannes" de la révolution tunisienne ?
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La militarisation du soulèvement syrien
par Hassan Abbas ,
publié le 26/03/2012
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Dans son intervention, Hassan Abbas tente d'analyser les raisons et les conséquences de la militarisation du soulèvement syrien.
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Mohammed Harbi : Une citoyenneté, une histoire nationale et mondiale
par Gilbert Meynier ,
publié le 28/05/2008
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Mohammed Harbi (né en 1933 à El-Harrouch (Algérie, Nord-Constantinois) a été, à la fois, un militant et un cadre brillant du FLN algérien de 1955 à 1962, et il est aussi le plus considérable des historiens du nationalisme algérien et du FLN.
A ce double titre, il a réalisé la synthèse qui était chère au coeur du regretté Pierre Vidal-Naquet : il fut autant citoyen - et pas seulement le citoyen algérien qui s'éleva contre le coup d'état militaire du 19 juin 1965, ce dont il paya lourdement le prix - qu'historien : ses engagements internationalistes ont fait de lui un véritable citoyen du monde. Par son refus de toutes les langues de bois et de tous les conformismes de toutes les histoires officielles, cette figure-clé de l'historiographie contemporaine fut et demeure un militant inlassable des libertés, ici et là.